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harcèlement de rue

  • Harcèlement de rue. Journal d’une jeune femme à Marseille

    Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2021

    Harcèlement de rue. Journal d’une jeune femme à Marseille

    Par Laurène Jacquerez ♦ « Té bél ! » Voilà la phrase qui a marqué les deux mois de séjour à Marseille de Laurène Jacquerez. Découvrez son « journal » édifiant dans lequel on (re)découvre à quel point le harcèlement de rue – très majoritairement le fait d’extra-européens – est un calvaire pour les femmes. Définitivement, Marseille semble rimer avec « m’harcèle ».
    Polémia

     

    Marseille 2021

    À Marseille on est Marseillais, c’est bien connu.
    J’allais donc être Marseillaise pendant deux mois avec mon ami.
    Location à deux pas du Vieux Port.


    Jour 1 –
     Beau temps, soleil, légère brise.

    Je sors dans la rue en robe (détail important) et je reçois mon premier cadeau au bout de 35 mètres : « Té bél. »
    Puis 45 mètres et un nouveau « té bél ».
    Je suis heureuse.

    Jour 2 – Beau temps, soleil, pas de vent.

    Je sors dans la rue en jupe et talons, et je reçois mon cadeau au bout de 120 mètres : « Té bél. »
    Puis au retour de ma promenade : « Té jôli. »
    Je suis moins heureuse.

    Jour 3 – Beau temps, soleil, brise moyenne.

    Je sors sur le balcon pour m’aérer et je reçois un cadeau inattendu au bout de 72 secondes : « Té bél. »
    Je rentre.
    Je suis ronchon.

    Jour 4 – Beau temps, soleil, pas un souffle.

    Je sors faire les courses au Monoprix d’en face et je reçois mon cadeau quotidien au bout de 55 mètres : « Té bél. »
    Regard noir de mon complimenteur que je n’interprète pas encore.
    Au retour, et par deux fois, je reçois le même compliment : « Té bél », « Té bél ».
    Je ne comprends pas.

    Jour 5 – Beau temps, soleil, pas d’air.

    Changement de tenue : pantalon et chemise. Mon cadeau quotidien arrive quand même au 200e mètre : « Té bél. »
    Agressivité dans la voix qui clairement m’interroge sur ce que je fais là.
    Au retour, pas de « té bél ».
    J’en parle à mon ami. Changement de stratégie.

    Jour 6 – Beau temps, soleil, vent fort.

    Je choisis mon moment pour sortir, pantalon et pull léger, et je me bouche les oreilles avec mes écouteurs.
    Je sens les regards perçants qui se posent sur moi.
    Je n’entends pas les « té bél ».
    Je ferme les yeux.

    Jour 7 – Beau temps, soleil, vent chaud.

    Je suis au fort Saint-Jean. Je lis. On m’accoste dans une langue que je ne comprends pas.
    Je lève l’ancre. Je me réfugie à la maison. La colère monte.

    Jour 8 – Beau temps, soleil, même vent chaud.

    J’appréhende. Je reste chez moi.
    Pas de « té bél ».
    Je suis moi-même.

    Jour 9 – Beau temps, soleil, vent du nord.

    Je vais à la laverie. Rue étroite et langue étrangère. Regards insistants. Le cadeau quotidien ne tarde pas, légèrement différent : « Hé t’as d’bô zieu. »
    Je frissonne.

    Jour 10 – Beau temps, soleil, brise marine.

    Discussion avec mon ami.
    Résultat : je n’emprunte plus certaines rues.

    Jour 11 – Beau temps, soleil, brise salée.

    Je sors sur le Vieux Port. Je suis repliée sur moi-même.
    Pas de « té bél » mais à la place un regard noir glaçant.
    Il veut dire : « Reste chez toi, la rue n’est pas ta place. »
    J’aimerais être invisible. 

    Jour 12 – Beau temps, soleil, vent faible.

    Je ne sors pas.
    Je n’ai rien à faire dans cette ville.
    J’ai peur.

    Jour 13 au jour 60 – Beau temps, soleil, vent variable.

    Sorties rares et éphémères. Plaisir absent.
    J’endure Marseille.

    Jour 61 – Beau temps, soleil, petite brise.

    J’ai compté les jours comme un prisonnier dans sa cellule. Nous partons.
    Je respire à nouveau, il était temps.

    Jour 62 – Marseille est un souvenir.

    Je renoue avec les robes. Je suis enfin une femme.

    Enfin libre.

     

    Conclusion :

    À Marseille on est plus Marseillais !
    J’invite ces dames du gouvernement à passer un week-end prolongé à Marseille avec moi.
    Mesdames Schiappa, Borne, Wargon… Je vous remercie de m’indiquer les dates qui vous conviennent.

    Laurène Jacquerez
    13/11/2021

     

    Source : polemia

  • Harcèlement de rue : Opération de police à Lille, dans le quartier multiculturel de Wazemmes, contre les outrages sexistes. “Des femmes ont dû modifier leurs habitudes”

    Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2021

    Jeudi 2 septembre 2021, une opération de police a mobilisé près de 50 fonctionnaires dans le quartier de Wazemmes, à Lille. Objectif : faire la chasse aux outrages sexistes.

    Les sifflements, les paroles et gestes déplacés sont devenus le quotidien des femmes dans certains quartiers de Lille. C’est notamment le cas à Wazemmes où le harcèlement de rue est devenu un fléau, poussant la police à réagir. Ce jeudi 2 septembre 2021, jour de rentrée scolaire mais aussi de marché, près d’une cinquantaine de fonctionnaires, en tenue et en civil, ont déambulé dans les rues pour faire la chasse aux harceleurs et aux outrages sexistes.

    « Des femmes ont dû modifier leurs habitudes »

    (…) Ces comportements peuvent être divers et variés : des sifflements intempestifs, des remarques déplacées ou des gestes outranciers. A cause de cela, « plusieurs femmes ont dû modifier leurs habitudes de déplacement ou même vestimentaires. Elles évitent certaines rues ou certaines heures et ne s’habillent plus de la même façon », détaille de son côté le commissaire Laurent Lainé. (…)

    Actu.fr

    Avec ses 26 000 habitants, Wazemmes est le second quartier le plus peuplé de Lille. Vivant et multiculturel, il se caractérise par sa mixité sociale et son dynamisme associatif

    Lille.fr

  • Harcèlement de rue : « La nuit à Montpellier, la violence est décomplexée (…) On ne rentre jamais seules le soir »

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2020

    Sifflements, insultes, menaces…. Nous sommes allées à la rencontre des passantes et des passants de Montpellier pour découvrir, à travers leur témoignage, la réalité du harcèlement de rue.

    « Je ne sors le soir qu’en compagnie de mon gros chien. Et il peut m’arriver de faire des détours pour passer par les rues éclairées ». Mathilde, 28 ans, installée en terrasse rue de Verdun avec des amis, évoque volontiers la problématique de la nuit montpelliéraine. « Je ne sors pas après trois heures du matin. En journée, je peux me défendre, demander de l’aide parce qu’il y a du monde ». Si elle ne s’empêche pas de s’habiller comme elle le souhaite, elle précise avoir besoin « d’une petite préparation mentale » pour certaines tenues plus osées.

    (…) “On ne rentre jamais seules le soir. Même si on n’a pas le budget, on préfère prendre un Uber“. Elles racontent des “mecs qui (les) insultent quand elles marchent en ville : “Ils nous disent « t’es bonne ». Cela arrive tout le temps, mais la nuit, il y a moins de magasins ouverts.

    (…) Attablé avec ses amis rue du Palais des Guilhem, l’homme de 70 ans est scandalisé par l’attitude de certains hommes dans la rue, et se montre radical : « Pour ce genre de personnes, il faudrait mettre en place la castration chimique »« Autrefois, la drague était moins vulgaire, moins agressive », complète son ami Gilles. (…) « Le soir, j’ai peur de me retrouver dans un parking seule. Avec Gilles, ça va encore. » Son mari, en chemise légère, lunettes sur le nez, acquiesce. (…) Leur fille unique, aujourd’hui maman, « ne s’est jamais sentie à l’aise en ville. Elle n’y vient pas ».

    (…) Midi Libre via fdesouche

  • Harcèlement de rue : un an après la loi, un bilan médiocre peu surprenant

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2019

    Harcèlement de rue : un an après la loi, un bilan médiocre peu surprenant

    On s’en rappelle avec une émotion qui noue la gorge et embue les yeux ; c’était il y a un an : le féminisme de combat de Marlène Schiappa marquait enfin d’une pierre blanche une victoire décisive sur l’adversité et le monde méchant qui en veut à toutes les femmes en faisant adopter la loi contre « Le Harcèlement De Rue ». La France, propulsée dans une nouvelle dimension de citoyenneté duveteuse, avançait enfin dans la lumière.

    Un an plus tard, c’est le moment idéal de dresser un petit bilan histoire de bien montrer à quel point nos secrétaires, nos armoires, nos guéridons et nos potiches d’État sont indispensables à la sécurité de nos compatriotes. Cela tombe bien, toute la presse frémit pour nous transmettre cette information capitale : plus de 700 contraventions ont été dressées.

    Malgré tout, s’il est vrai qu’il est toujours plus simple de dresser des contraventions que des individus à ne pas se comporter comme de parfaits crevards, et malgré le tour fanfaron donné par la presse et le gouvernement à ce bilan, force est de constater qu’un peu plus de 700 contraventions pour ce fléau moderne des cités françaises, cela fait franchement médiocre.

    Pourtant, tout avait commencé sous les meilleures auspices : une secrétaire d’État au taquet, qui avait poli son texte de loi en le frottant aux plus abrasives des intelligences, une volonté claire et affichée par tout l’appareil d’État, un soutien inconditionnel de toute la classe jacassante véritablement au garde-à-vous pour bouter le sexisme, le fascisme, le libéralisme et les trottoirs trop étroits hors de France, une loi ciselée, une applicabilité sans faille grâce à une administration policière redoutable d’efficacité doublée d’une Justice irréprochable, vraiment toutes les bonnes fées s’étaient penchées sur cette œuvre schiappatesque.

    Manque de bol, la meilleure volonté du monde se heurte parfois au monde moderne, âpre, et à la réalité physique, intransigeante : outre une absence scandaleuse de volonté de la part des pouvoirs publics d’élargir les trottoirs, il faut reconnaître que 713 procès verbaux (soit pas tout à fait 2 par jour), cela semble intuitivement très, très, très en-dessous de la réalité tangible du Harcèlement De Rue ou, pour le dire en français courant, du nombre de tentatives de dragues lourdingues voire d’agressions sexuelles que certaines doivent subir tous les jours dans leurs quartiers animés. Manifestement, choper de l’impétrant en plein outrage sexiste n’est pas aussi simple que ce que Marlène laissait croire lorsqu’elle besognait sa loi entre deux grommellements guturaux.

    Cet écart à la réalité n’a pas manqué d’être noté par les associations de féministes qui se sont donc fendues de grosses réserves suite à la publication des chiffres officiels. Pas étonnant : on leur avait vendu un outil enfin efficace pour faire taire les harceleurs, stopper les gestes déplacés et en finir avec les attitudes scandaleuses, on se retrouve avec un bricolage administratif approximatif dont l’impact est… nul. Tout porte à croire en effet que les auteurs de ces outrages et de ces harcèlements se débrouillent pour opérer loin de la police, ou, au moins, lorsqu’elle n’est pas là.

    Il faut dire qu’à côté du monde fantasmé par la loi, où le harcelé peut déposer plainte aisément contre son harceleur, et dans lequel ce dernier est facilement condamnable, le monde réel n’offre aucune facilité aux victimes.

    Ainsi, bien que les lieux où ces harcèlements se pratiquent de façon industrielle soient connus de tous, on n’y voit que très rarement des forces de l’ordre. Force de l’ordre qui ont de toute façon reçu des consignes claires de ne surtout pas aller « provoquer des incidents » (lire « faire leur travail ») dans ces quartiers, la situation étant déjà tendue et la République ayant d’autres chats (généralement automobiles et solvables) à fouetter. Ce serait tout de même idiot de risquer une bordée d’insultes finissant en « phobes » et une flambée dans certaines banlieue en tentant d’y faire respecter l’ordre et le calme alors qu’aller brigander de la classe moyenne sur les routes du pays est nettement plus lucratif et foutrement moins dangereux.

    Ainsi, il est réputé particulièrement complexe de trouver des témoignages solides et concordants pour confondre les perpétrateurs. S’ajoute à cette difficulté le naturel besoin de la Justice de ne surtout pas stigmatiser les mauvaises personnes (« les hommes non blancs », selon Elsa Cardona ou Anaïs Bourdet), qui, bien que défavorablement connues des forces de l’ordre, ont toujours eu pour elles d’être en porte-à-faux avec la société méchante qui les martyrise ou – mode du moment – sont parfois aussi déséquilibrés que le climat.

    Bref, derrière les 713 condamnations, on comprend surtout que, comme prévu, la loi Schiappa se traduit par un flop mou dont on peut parier, les prochaines années, qu’on n’en entendra plus parler. La loi perdurera, avec la myriade de ces autres lois de circonstances pondues à la va-vite pour répondre par l’émotion législative à une émotion sociétale, le tout en ayant consciencieusement écarté non seulement toute analyse réelle du problème, mais aussi toute solution opérationnelle efficace.

    Pourtant, ni cette analyse, ni les solutions ne sont complexes à évoquer.

    Pour l’analyse, est-il réellement nécessaire de revenir sur le manque total d’éducation et de tenue des individus qui s’adonnent à ces pratiques ? Est-il utile de détailler l’abandon complet de toute autorité, depuis les parents jusqu’aux administrations en passant par la Justice et les médias qui se relaient depuis 40 ans pour broder des tissus d’excuses à ces attitudes insupportables et à toutes les autres, y compris les plus criminelles ? Est-il vraiment nécessaire d’expliquer que ces attitudes de voyous et de prédateurs frustrés ne sont que le résultat de 40 ans de laxisme qu’on a fait passer, avec la décontraction caractéristique des hypocrites manipulateurs, pour une lutte contre le racisme, la xénophobie ou toute autre niaiserie sociétale destinée à camoufler le problème ?

    Quant aux solutions, en plus de celles connues (ne serait-ce que par contraposée de l’analyse précédente) et des évidents efforts en matière d’éducation et d’intransigeance de toutes les sphères concernées, tant privées que publiques, notons tout de même que les individus autonomes restent encore une fois les mieux placés pour résoudre le problème, bien avant l’État, ce véritable serpent obèse (très encombrant, une gueule immense toujours ouverte et affamée mais jamais de bras) : on peut signaler une solution comme Handsaway, proposée par une association loi 1901, pour signaler et localiser une agression avec son smartphone ce qui permet aux inscrits (40.000 à ce jour) proches du lieu de l’agression d’intervenir, de témoigner ou d’apporter son soutien à la victime.

    Néanmoins, ne nous leurrons pas : les citoyens français ont été châtrés de toute possibilité de légitime défense, consciencieusement honnie dans le pays, et de toute idée de Justice, constamment tordue et bafouée par des principes moraux dévoyés. N’en déplaise à Schiappa, tant que ces problèmes n’ont pas été résolus, les harceleurs et autres gouapes auront de beaux jours devant eux.

     

    Source : ndf

  • Ignoble : des affiches accusent les Français de « harcèlement de rue »

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2019

    Auteur : Rédaction

    La ville de Bordeaux et une officine féministe diffusent l’affiche ci-dessous, qui en serait comique si elle n’insultait pas gravement les Français à la place des vrais coupables.

    L’explosion du nombre d’agressions ou harcèlements sexuels en France est dû à un phénomène démographique très facilement identifiable.

    Mais la gauche, au sens large, a pour ennemi « l’homme blanc hétérosexuel ». Elle est prête aux pires manipulations pour servir son idéologie.

    Les Français sont à la fois victimes et prétendument coupables !

    affiches,harcèlement de rue

    Tiens, on oublie la sacro-sainte « diversité » pour le coup ?

    Source : contre-info