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santé mentale

  • Réduire l’utilisation de son smartphone pour une meilleure santé mentale

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2025

    Réduire l'utilisation de son smartphone pour une meilleure santé mentale

    C’est un conseil que l’on répète souvent et qui est malheureusement peu écouté : il est prouvé que nos contemporains de tous âges qui passent beaucoup de temps devant leurs écrans de téléphones nuisent à leur propre santé mentale.

    Beaucoup de gens n’ont par ailleurs pas conscience de passer trop de temps à fixer leur téléphone portable. Or, il suffit de regarder autour de soi pour voir l’addiction aux écrans de téléphone qui s’est répandue comme une épidémie. En rue, dans les transports en commun, et même dans les restaurants, les gens ont de plus en plus souvent le nez plongé vers l’écran d’un smartphone. Combien de fois observent-on des personnes qui ne quittent même pas des yeux leur écran de téléphone lorsqu’ils parlent à la personne en face d’elles ? Le moindre moment durant lequel l’esprit pourrait être libre se retrouve au contraire consacré à faire défiler des images et des titres, souvent sans grand intérêt, sur écran de smartphone qui nous éloigne du réel et vient progressivement perturber le bon fonctionnement de notre cerveau, avec des conséquences trop sous-estimées.

    Développement de l’anxiété en même temps que perturbation du sommeil

    Dans une étude publiée dans BMC Medicine, des chercheurs ont demandé à 125 étudiants en bonne santé de limiter leur utilisation du smartphone à deux heures par jour pendant trois semaines ou de conserver leurs habitudes.

    Les étudiants ayant réduit leur temps d’écran ont déclaré se sentir moins stressés, moins anxieux, mieux dormir, présenter moins de symptômes dépressifs et bénéficier d’un meilleur bien-être général. Les bénéfices sont apparus peu après les trois semaines.

    Mais, malgré cette évident bénéfice, la plupart des étudiants ont repris leur temps d’écran habituel nocif une fois l’étude terminée.

    La longue étude des Centres américains pour le contrôle ou la prévention des maladies

    Un rapport des Centres américains pour le contrôle ou la prévention des maladies (CDC) portant sur les données de juillet 2021 à décembre 2023 a révélé que les adolescents américains qui passaient quatre heures ou plus par jour devant un écran étaient deux fois plus susceptibles de présenter des signes d’anxiété et de dépression que ceux qui passaient moins de temps devant un écran. Plus précisément, 25,9 % ont signalé des symptômes dépressifs récents, contre 9,5 % chez les adolescents passant moins de quatre heures par jour devant un écran.

    Passer plus de temps dans la nature contribue à protéger la santé mentale souligne le rapport des Centres américains pour le contrôle ou la prévention des maladies.

    Pierre-Alain Depauw

  • Le grand enfermement : préservons nos libertés et notre santé mentale

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2020

    Le grand enfermement : préservons nos libertés et notre santé mentale

    De Jacques Bompard :

    Pire que le Covid, il existe une maladie kafkaïenne qui s’est emparée de l’exécutif. Concomitante du virus asiatique, ce dérèglement de la logique et du bon sens se traduit par une surenchère des oukases sanitaires, contradictoires les unes avec les autres et perpétuellement changeantes.

    Il n’y a pas que le nombre de lits de réanimation qui n’a pas changé depuis le mois de mars. Aucune leçon médiatique n’a été tirée de la cacophonie de la période du confinement.

    Ainsi, le discours d’Emmanuel Macron le 14 octobre au soir a ouvert le grand retour des règles absurdes de « Jacques a dit : pas plus de six à table » ou encore de « Jacques a dit : le virus va dans les bars qu’après 21 heures ».

    Le plus ironique et le plus triste dans cette gabegie aux velléités sanitaires, ce sont l’inadéquation des mesures édictées et les zones à risques identifiées : ils pénalisent les restaurants mais ils ne disent rien sur les transports en commun bondés ; ils surveillent la vie intérieure des familles mais ignorent l’école ; ils décrètent les couvre-feux, enfin, mais ne laissent frontières et aéroports ouverts.

    MORT ÉCONOMIQUE

    Appuyé sur un conseil scientifique anonyme et la dictature sacrée de courbes mathématiques ésotériques, le gouvernement relance un confinement partiel qui ne dit pas son nom mais qui a d’ores et déjà deux effets majeurs sur la vie des Français.

    Le premier est l’arrêt de mort économique de plusieurs corporations déjà gravement touchées par les conséquences de l’épidémie depuis le début de l’année. L’hôtellerie-restauration, grandement dépendante du tourisme, s’est adaptée aux nouvelles contraintes parfois au prix d’investissements coûteux pour accueillir une clientèle moindre. Les nouvelles règles de couvre-feu et d’accueil réduisent à néant les derniers espoirs de survie de l’un des derniers fleurons commerciaux français.

    Le deuxième effet est de pousser les Français à l’exaspération et à l’indiscipline tant les règles changent, demeurent hermétiques et surtout apparaissent arbitraires. Le principal ressort de la défense sanitaire adoptée par la Suède est la pédagogie, laquelle repose sur des ordres permanents et identiques depuis le début de l’épidémie. La Suède n’a pas confiné et n’impose pas le port du masque. Son économie fonctionne quasi normalement. Le taux de létalité n’est pas supérieur aux autres pays occidentaux, c’est le pays en passe d’atteindre un seuil d’immunité collective protecteur face au Covid. Pourquoi ? Parce que la Suède décide de responsabiliser ses habitants plutôt que de réduire leurs libertés au gré des dernières paniques ou du dernier rapport pondu par quelque organisme international aux intérêts obscurs.

    SÉQUESTRATION DES LIBERTÉS

    Ces règles sanitaires ressemblent de plus en plus à une méthode de gouvernement : la gestion des affaires courantes sous le mode de l’état d’urgence. Or, ce n’est pas une plus grande efficacité politique et technique qui en ressort, mais un constat terrible. La ruine des libertés publiques accélère celle de l’économie réelle et des derniers vestiges de l’Etat-providence. Nous vivons une ère de liquidation générale plutôt que de préservation nationale. Les restrictions imposées n’ont pas pour finalité de redresser la médecine en France ou de rétablir des règles évidentes de bon sens dans les finances publiques.

    Est-ce que l’état d’urgence sécuritaire a provoqué une amélioration de la sécurité quotidienne des Français ? La réponse est non. Est-ce que l’état d’urgence sanitaire préservera la santé publique ? La réponse risque d’être malheureusement la même.

     

    Source : lesalonbeige