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trans

  • Chronique des cinglés

    Publié par Guy de Laferrière le 14 octobre 2023

    Chronique des cinglés

    Il paraît que c’est une avancée médicale :

    Il a fallu 4 ans de préparation pour une lourde opération de 5h au total. Mais pour cette première nancéienne, le docteur Sophie Harter, chirurgienne et gynécologue à la maternité du CHRU de Nancy, n’a pas compté ses heures. Elle a mené le 13 septembre dernier la toute première vulvoplastie pratiquée à Nancy, sur une patiente de 62 ans. “Ça consiste en la création d’une vulve chez une patiente trans“, explique-t-elle. […] Et ce qui la marque également, c’est l’avancée sur le plan médical. “On ouvre la porte à plein d’autres choses qui pourront se développer. Et ce qui nous intéresse, c’est d’apporter une prise en charge complètes à nos patients trans, qu’ils soient hommes ou femmes.

     

    Source : lesalonbeige

  • Les « femmes » trans exclues des compétitions internationales d’échecs

    Publié par Guy de Laferrière le 21 août 2023

    « Dans le cas d’une transition de genre d’un homme devenu femme, la joueuse n’a pas le droit de participer aux épreuves féminines, jusqu’à ce qu’une nouvelle décision de la Fide soit prise », a précisé l’organisation basée à Lausanne (Suisse).

    En réaction, le vice-président de la Fédération française d’échecs, Jean-Baptiste Mullon, a assuré auprès de Libération que la France n’allait « pas suivre la décision de la Fide », jugée « transphobe ». « A priori, la Fide n’a pas le pouvoir d’imposer cette décision aux championnats nationaux. Donc en ce qui concerne la fédération française, nous restons libres d’appliquer nos règlements, où nous ne faisons aucune différence entre les joueurs », a-t-il avancé.

    Lire la suite de l’article sur francetvinfo.fr

     
  • Dieu est Trans : c’est le titre d’une exposition dans une église de New York

    Publié par Guy de Laferrière le 22 mai 2022

    église New York Dieu trans
     

    Selon le New York Post, l’église catholique new-yorkaise de Saint-Paul a organisé début mai une exposition artistique avec pour titre : « Dieu est Trans, un voyage spirituel Queer. » Queer se traduit mal en français, il désigne une identité sexuelle « bizarre », multiple. En général, selon ceux qui illustrent et défendent la chose, le mot désigne « toute personne ou identité allant à l’encontre des normes structurant le modèle social hétéronormatif et cisnormatif » et refuse de reconnaître la « binarité des genres (féminin/masculin) ». Mis au courant par la presse, l’archidiocèse de New York a exprimé sa « préoccupation » et l’exposition aurait été retirée, sans qu’on sache précisément où.

     

     

    Dieu est Trans, le diable n’existe pas, l’archevêque « préoccupé »

     

    Adah Unachukwu, l’« artiste » à l’origine de l’exposition sur « Dieu Trans », entendait « tracer la carte du voyage spirituel Queer par trois points principaux : Sacrifice, Identité, Communion. » Et d’affirmer la nécessité de se dépouiller le vieil homme pour « se concentrer sur notre besoin spirituel. Il n’y a pas de diable : seulement nos vieux moi ». Joseph Zwilling, le porte-parole de l’archidiocèse, tout en exprimant sa « préoccupation », n’a pas confirmé que l’exposition avait été retirée, mais s’est défaussé sur la paroisse, tenue par des « Pères de Saint Paul ». Celle-ci n’a pas répondu aux demandes de CNA sur la question.

     

     

    L’église new-yorkaise partagée

     

    Les paroissiens ne savent pas très bien ce qu’il en est du retrait. L’un d’entre eux affirme que « les prêtres n’ont pas répondu. Vous pouvez la cacher ». Ceux qui fréquentent cette église new-yorkaise seraient partagés, les uns pour, les autres contre cette exposition. Le site web de la paroisse estime que son devoir pastoral est de « se sensibiliser à la communauté LGBTQ ». Sur sa page Facebook, à la date du 3 mai 2022, voilà un an, l’équipe pastorale a célébré la journée internationale de visibilité des Trans et affirmé qu’elle avait « l’intention d’organiser des événements avec des plateaux de discussions sur la théologie Trans et la santé très prochainement ». Cette exposition est un apéritif en quelque sorte.

     

     

    Pauline Mille

     

    Source : reinformation.tv

  • "Ils" n'aiment pas Orban : c'est une excellente indication sur le fait qu'il est, probablement, très "à aimer" !!!!

    Publi" par Guy Jovelin le 08 août 2022

    "Ils" n'aiment pas Orban : c'est une excellente indication sur le fait qu'il est, probablement, très "à aimer" !!!!

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    Source : lafautearousseau

  • La Bibliothèque humaine : on emprunte un immigré ou un trans comme on emprunte un livre, par Marie Delarue.

    Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2021

    C’est une initiative enchanteresse, à en croire les propos élogieux du Monde et de France Info qui fêtent son vingtième anniversaire. Son nom : la Bibliothèque humaine.

    L’idée est née à Copenhague, nous dit-on ; elle a germé dans l’esprit de quatre Danois membres du groupe « Stop the violence ».

    bibliothèque humaine,immigré,livre,transC’est facile : on emprunte un humain comme on emprunte un livre. Mais attention, pas pour la journée ou la semaine. Non, seulement pour une demi-heure, après, cela pourrait être pénible.

    Le principe est simple. Comme on choisit son livre dans le rayon des romans romantiques, de la science-fiction, de l’histoire ou des essais, on sélectionne : gay, immigré, handicapé, trans, alcoolique, femme battue, mari battant, etc. « Dans cette bibliothèque humaine, vous pouvez emprunter un livre humain 30 minutes, discuter dans un espace sûr avec une personne que l’on ne rencontrerait jamais normalement et lui poser toutes les questions, même les plus intimes, concernant le handicap, le deuil, les addictions », dit la pub. C’est chouette, n’est-ce pas ?

    Notez que l’intention est tout ce qu’il y a de plus louable : « Le projet reprend fidèlement le vocabulaire d’une bibliothèque classique mais dans notre cas les livres sont des humains en chair et en os et les lectures des échanges. Le temps d’une conversation, les lecteurs ont la possibilité de faire face aux stéréotypes, aux doutes, aux idées reçues… et surtout d’aller au-delà de leurs différences », lit-on sur leur site. Définition de l’objectif : « La Bibliothèque humaine est une plate-forme de dialogue entre des lecteurs et des livres humains autours de la discrimination dans le but de combattre l’exclusion des personnes parfois marginalisées par notre  à cause de leur différence. »

    L’emprunteur comme l’emprunté ont tout à y gagner : le voyeurisme ET la bonne conscience pour l’un, l’authentification d’un statut de victime pour l’autre. « Il s’agit de contribuer à une  plus ouverte, les témoignages permettant de cultiver moins d’appréhension vis-à-vis de l’autre et de remettre en question ses préjugés. »

    On voit que la « dame patronnesse » tant caricaturée revient par la petite porte… « On a ses pauvres à soi », chantait Jacques Brel. Ici aussi : on choisit la victime d’ ou l’immigré afghan, aujourd’hui l’enfant du placard, demain le physiquement discriminé ; pas trop amoché, quand même, pour ne pas faire  aux enfants. À ce propos, on ne sait pas s’il y a des « livres humains » interdits aux enfants, ni même des alertes : la victime de tournante interdite aux moins de 13 ans, par exemple, ou le proxo repenti interdit aux moins de 18.

    Pour un esprit curieux, cela pose des tas de questions. Celles-ci, notamment. Au bout de combien de temps sort-on des rayonnages, ou bien fait-on comme les livres qui demeurent sur l’étagère : une vie entière à raconter la même histoire ? Est-on payé pour raconter sa vie ? Y a-t-il quelqu’un qui vérifie l’authenticité du récit ? Et si l’on emprunte un SDF, passe-t-il à la douche avant l’entretien ou doit-il demeurer tel qu’en lui-même, couvert de crasse et de vermine, pour ajouter du piment à son récit de vie ? Et le plus important : quand devient-on « autre chose » que son passé ?

    Le statut de victime est aujourd’hui le plus envié dans notre société. Chacun s’y vautre pour mieux se dédouaner de toute responsabilité quant à son avenir. La culture  en est l’apothéose et la Bibliothèque humaine son instrument, rendant chacun prisonnier à jamais de son histoire toujours réinventée. C’est-à-dire tout sauf un être libre.

    Summum de la pensée Bisounours, la Bibliothèque humaine permet, en effet, de s’offrir une belle âme en trente minutes. L’idée est à décliner, les espaces ne manquent pas et, sur le principe des bars à chats, on pourrait imaginer emprunter un enfant ou un parent, histoire, là encore, « de cultiver moins d’appréhension vis-à-vis de l’autre ».

     

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/