Publié par Guy Jovelin le 17 février 2022
Que penser alors aujourd’hui de ce « grand remplacement », quantitatif ou qualitatif : est-ce un fantasme ou une réalité ?
(…) Ensuite, il coïncide avec une réalité historique avérée : des peuples ont sans cesse été remplacés par d’autres ; chaque pays d’Europe porte le nom d’un envahisseur ; l’Allemagne est même désignée sous le nom de trois d’entre eux (Alamans, Deutch et Germains) ; et la France d’aujourd’hui porte le nom d’un occupant, qui prit la place d’autres habitants (les Gaulois, qui eux-mêmes, etc..), en remontant jusqu’à la rencontre, sans doute en partie conflictuelle, entre les Homo sapiens et les Néanderthaliens.
La menace nouvelle aujourd’hui ne vient donc pas de la poursuite de l’arrivée de gens venus d’ailleurs : quoi qu’on veuille, ils viendront de plus en plus nombreux, d’Afrique et d’Asie, attirés en Europe par la sécurité qui leur manque tant. Et ils apporteront, comme l’ont fait les autres étrangers avant eux depuis des siècles, leur travail, leurs compétences, leurs volontés, leurs énergies, leur créativité, leur cuisine, leur musique, leur vocabulaire, leur culture.