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LFI et le féminisme

Publié par Guy Jovelin le 22 septembre 2022

Adrien Quatennens, député LFI, vit, paraît-il, un divorce difficile et, dans ce contexte, a reconnu avoir giflé violemment sa femme.

La chose est évidemment navrante à bien des points de vue, mais elle est surtout politiquement très significative – et la vie privée de M. Quatennens ne me regardant pas, j’en resterai à cet aspect politique.

La première chose qui frappe l’observateur, c’est que l’extrême gauche est décidément familière de ce genre de problèmes, du harcèlement sexuel chez les Verts à la violence conjugale chez LFI.

Cela peut s’interpréter d’au moins deux manières. Soit les meneurs d’extrême gauche, cohérents avec leurs principes, mènent une vie personnelle débridée : ces harcèlements et ces violences seraient alors une conséquence logique de cette morale, disons relâchée.

Cette hypothèse est loin d’être absurde. On constate d’ailleurs le même genre de « problèmes » dans le monde de la pornographie qui a, lui aussi, une relation assez problématique avec la morale traditionnelle.

L’autre interprétation est que les partis étant des paniers de crabes, et l’extrême gauche se gargarisant de son féminisme, l’une des solutions les plus simples pour faire tomber son « camarade » est de porter ce genre d’accusations.

Les deux interprétations ne sont d’ailleurs pas incompatibles.

On a entendu assez rapidement l’inénarrable Sandrine Rousseau exiger d’Adrien Quatennens, qui a démissionné du poste de coordinateur pour LFI, de « se mettre en retrait de toute parole publique » (oh, ce savoureux jargon !).

Mais ce qui m’intrigue surtout, sur le plan politique, c’est la logique qui prévaut actuellement à l’extrême gauche.

Si je comprends bien, LFI, comme le reste de la Nupes, est à la fois un parangon de féminisme (LFI comprend même une commission chargée de lutter contre les « violences sexistes et sexuelles » et chacun sait qu’une commission est, en politique, un gage d’action efficace !) et soutien actif de l’islamisme.

Mais j’avoue que je ne vois pas bien comment rendre ces deux axes compatibles.

Oh, certes, j’ai lu, comme tout le monde, les apologies du voile comme signe de l’émancipation des femmes – sans être tout à fait convaincu, je dois le confesser !

Mais je serais curieux que l’on m’explique comment on peut sanctionner M. Quatennens pour sa gifle et considérer que les délicates paroles du Coran sur la façon de « corriger » sa femme sont le signe du « vivre-enensemble » dans la « diversité ».

Le salafisme avenir du féminisme, ça, c’est un bon slogan !

 

 

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