Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022
« Je vis l’enfer ». Voici comment Kévin*, 52 ans, perçoit son quotidien depuis des mois. Installé rue Jangot avec son chien Mike, sa fenêtre donne sur l’aire de jeux de la place Mazagran. À son plus grand désarroi : « On y voit des deals, des rixes, des hommes dans des états seconds, sans parler du bruit insupportable des enceintes ». Bref, « c’est un cauchemar ».
Pour s’en rendre compte, direction son appartement. Il nous accueille aux côtés de Martine*, une autre membre du collectif « Vivre Mazagran ». Installé en 2016, le quinquagénaire célibataire se souvient à quel point il était « ravi de ne pas avoir de vis-à-vis ». Quatre ans plus tard, c’est la Bérézina : « Cela coïncide avec l’arrivée de nouveaux guetteurs en septembre dernier ».
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