Publié par Guy Jovelin le 15 novembre 2020

Lu dans Le Parisien :
La préfecture de Police de Paris interdit toute réunion devant l’église Saint Sulpice ce dimanche après la prière de rue qui s’est tenue vendredi qui avait été déclaré «sous la forme d’un rassemblement statique ». En conséquence, le préfet de police a décidé d’interdire « une manifestation du même type », prévue dimanche au même endroit. En période de pandémie, « si la liberté de manifester est préservée, elle doit se dérouler dans des conditions sanitaires acceptables », souligne la préfecture. Vendredi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait prévenu qu’il n’hésiterait pas à « envoyer les policiers et gendarmes verbaliser », en cas « d’acte répété », les catholiques qui manifesteraient samedi et dimanche.
A Bayonne, Mgr Aillet dénonce dans Le Pays Basque :

Est-il possible d’aller faire célébrer une messe chez Leroy-Merlin ?!
Source : lesalonbeige


Un ami me rappelle opportunément que Charles Péguy, tout au début de sa carrière d’écrivain militant, avait dénoncé le massacre dont étaient déjà victimes les Arméniens. Ainsi écrivait-il dans Les Cahiers de la quinzaine en mars 1900 : « Le massacre des Arméniens, sur lequel je reviendrai toujours, et qui dure encore, n’est pas seulement le plus grand massacre de ce siècle (il parlait du XIXe), mais il fut et il est sans doute le plus grand massacre des temps modernes et pour nous rappeler une tuerie tellement collective, il nous faut dans la mémoire de l’humanité remonter jusqu’aux massacres asiatiques du Moyen Âge. » Péguy parlait alors de la tragédie qui s’était produite entre 1894 et 1896 et qui s’était déroulée dans l’Empire Ottoman. Le nombre des victimes était alors évalué à 300 000 personnes.
