Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2020
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Le maire de Ris-Orangis (91) menacé de décapitation après un hommage à Samuel Paty, des menaces similaires visant des élus ont été constatées en Ile-de-France
Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2020
Les menaces ont été postées sur la page Facebook de Stéphane Raffalli, le maire socialiste de Ris-Orangis, en commentaire d’une publication sur un hommage rendu au professeur assassiné. Des faits similaires visant des élus ont été constatés en Ile-de-France.
« Ô français haineux, vous insultez notre prophète Muhammad, alors nous vous arracherons vos cous impurs… » Lundi dernier, à peine quelques heures après l’hommage rendu à Samuel Paty dans les établissements scolaires, Stéphane Raffali, le maire socialiste de Ris-Orangis, a découvert ce message menaçant posté à plusieurs reprises et depuis différents comptes sur sa page Facebook. Tous sont accompagnés du même dessin : un homme de dos, qui tient un poignard dans l’une de ses mains. (…)
Environ une heure plus tard, quatre ou cinq commentaires, tous identiques, sont publiés en dessous de ce post. Très vite, l’équipe du maire fait des captures d’écran de ces messages, avant d’en flouter le contenu. « Ils sont d’une extrême violence, commente l’édile. Ce sont des appels au meurtre. » (…)
Depuis la décapitation de ce professeur, ces faits sont en nette hausse. Au niveau national, près de 200 enquêtes ont été ouvertes au cours de la dernière semaine d’octobre pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine en lien avec cet assassinat.
Le Parisien via fdesouche
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Haut-karabach : un traité honteux et lourd de conséquences.
Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2020
Haut-karabach : un traité honteux et lourd de conséquences.
Imposé par la Russie, l'accord de cessez-le feu au Haut-Karabach signé lundi 9 novembre entérine une victoire de fait de l'Azerbaïdjan musulmane sur l'Arménie chrétienne, l'Azerbaïdjan pouvant conserver la plus grande partie de ses gains territoriaux acquis au cours de ces six semaines de combat.
Il est pour le courageux peuple arménien une trahison de ses élites, un abandon occidental et une humiliation nationale.
Il marque surtout le succès de l'engagement plein et entier de la Turquie — totalement mobilisée, moralement, matériellement et militairement par le biais de ses milices, aux côtés du régime de Bakou. La Turquie se voit reconnaître un rôle prédominant dans le contrôle de "la paix", renforce sa présence dans le Caucase et disposera désormais d'un corridor securisé conforme à la réalisation de ses desseins pantouraniens.
Il souligne également le soutien indéfectible des États Unis à son allié turc au sein de l'OTAN, l'impuissance de l'UE, et son apathie absolue face aux crimes de guerre commis contre les Arméniens.
Il met enfin en évidence les choix de la Russie, partenaire énergétique d'Ankara, soucieuse de l'équilibre interne de ses territoires turcophones et islamiques, et attentive à ne pas laisser la Turquie dans le seul giron atlantique.
Une occasion de rappeler à ceux qui voient en Poutine l'homme du destin continental que Moscou ne se positionne — ce qui est certes légitime — qu'en fonction de la conception qui est la sienne de ses seuls intérêts nationaux, que l'Europe ne doit compter que sur elle même, et que le partenariat civilisationnel euro-russe que nous appelons de nos voeux ne peut être que la résultante d'une renaissance préalable de notre Europe.
Jean-François Touzé.
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“Dieu, honneur, patrie !” : à Varsovie, des milliers de patriotes polonais défilent pour la fête de l’Indépendance
Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2020
VARSOVIE, 11 novembre (Reuters) – Des milliers de personnes ont participé mercredi à Varsovie au défilé annuel pour la fête nationale de l’Indépendance en Pologne, un rassemblement généralement propice aux revendications nationalistes, malgré l’interdiction décidée par la mairie en raison de l’épidémie due au nouveau coronavirus.
Pour contourner cette interdiction de rassemblement, la commémoration était censée prendre la forme d’un cortège de voitures dans les principales artères de la capitale polonaise mais des manifestants se sont répandus dans les rues adjacentes (…)
Au milieu des nuages de fumée provoqués par ces torches, les manifestants ont défilé en brandissant des drapeaux polonais blanc et rouge et certains portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Notre civilisation, nos règles”.
(…) La municipalité de Varsovie, dirigée par le centriste Rafal Trzaskowski, a accusé la police nationale d’avoir facilité le déroulement de cette manifestation.
«Dieu, honneur, patrie!», scandaient les participants, dont une grande partie ne portaient pas de masque.
Les manifestants ont allumé des fusées éclairantes et fait exploser des pétards.
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Bruxelles : Une trentaine d’animaux maltraités saisis dans une école coranique. “Je n’ai jamais vu des conditions de détention aussi pitoyables”
Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2020
La police de Bruxelles a décidé, suite à un contrôle mené dans une « ferme pédagogique » gérée par l’école coranique située rue Saint-Denis à Forest, de saisir l’ensemble du cheptel détenu au sein de l’établissement scolaire.
De nombreux animaux croupissaient dans des conditions qui dépassent l’imagination, tels que des poneys, des alpagas, des animaux de basse-cour, mais aussi des autruches, nandous, maras, une chèvre, ou encore des hiboux grands-ducs. Pour ces derniers, indépendamment des conditions, la détention est tout simplement interdite.
« Même dans les pires cirques, encore autorisés il y a quelques années en Belgique, je n’ai jamais vu des conditions de détention aussi pitoyables pour des animaux exotiques. Qualifier cela de ferme pédagogique est complètement invraisemblable. Si c’est cela la notion d’éducation au respect des animaux dans cet établissement scolaire, cela pose vraiment question »
Pourtant rodés à la prise en charge des animaux maltraités et confisqués par les autorités, les responsables des refuges se disent toutefois encore plus choqués que d’habitude. Le fait que cet endroit soit considéré comme un projet pédagogique par la direction de l’établissement constitue, selon les refuges, une circonstance aggravante.
Sudinfo.be via fdesouche