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  • “C’est la guerre” : à Carcassonne, des policiers pris dans un guet-apens et visés par des tirs de mortiers aux cris de “Wallah !”

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2021

    Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 février, au cœur du quartier La Conte à Carcassonne, la police et des bus ont été la cible de tirs nourris de mortiers d’artifices.

    (…) Le policier confie qu’il n’a pas eu peur, mais il conçoit que des éléments plus jeunes puissent avoir la boule au ventre quand ils se rendent sur de tels événements: “Il faut avoir du métier pour affronter ces situations, et de l’entraînement. La police municipale a beaucoup évolué ces dernières années, mais en face ils évoluent encore plus vite. On voit aujourd’hui à Carcassonne ce qu’on voyait habituellement dans les grandes villes comme Marseille ou Paris. Sur le terrain, les “grands frères” nous disent de laisser faire, comme s’il fallait que jeunesse se fasse. Mais il ne s’agit pas d’un jeu, c’est bien plus grave que ça: c’est un entraînement, ils se préparent, ils apprennent à viser, à se replier, à tendre des embuscades. Ils ont 15-16 ans mais il ne faut pas prendre ça à la légère. Plus ça va aller, plus ce sera difficile: là, encore, avec le couvre-feu on a la possibilité de les faire rentrer, mais quand ce sera fini on va avoir de grosses surprises”.

    (…) Or, la nuit du jeudi 4 février fut caractérisée par une attaque préméditée aux mortiers d’artifices, au cœur du quartier La Conte, sur des agents de la police municipale. Des scènes terribles filmées via Snapchat en toute fierté par les auteurs de ces attaques scandaleuses aux cris de «wallah»! Certains des ces agents ont été blessés à la jambe et sont devenus sourds quelques heures…

    (…) La Dépêche

    « Ca n’arrête pas… »

    18h15, les policiers municipaux réalisent un contrôle de routine. « Il a rapidement dégénéré, avec plusieurs dizaines d’individus qui se sont rapprochés » raconte David Leyraud, délégué régional adjoint du syndicat Police Alliance. « La police nationale est arrivée en renfort. »

    Très rapidement, policiers municipaux et nationaux ont été la cible de nombreux tirs de mortiers d’artifice venant de plusieurs endroits. Ca n’arrête pas. Certes, la préfète l’avait condamné en octobre. Mais on est extrêmement inquiets, parce que ce qu’il s’est passé hier à 18h15, sur ce secteur de la Conte, un secteur sensible, on le sait très bien, avec de la délinquance et des trafics, ce n’était pas un guet apens. C’est juste un contrôle qui a dégénéré.

    David LeyraudSyndicat Police Alliance

    Les phénomènes similaires s’enchainent dans la préfecture de l’Aude. « Ca fait plus d’une dizaine de fois que ça arrive depuis septembre 2020. En octobre, on en était déjà à quatre ou cinq, ça ne s’est pas calmé à Noël. On est le 5 février, ça ne se calme toujours pas » déplore David Leyraud.

    Actu.fr

  • C’était un 6 février… 1934

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2021

    À l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotes, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »

    Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et policiers. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…

    22 Français mourront sous les balles ou les coups de la République (liste ci-dessous) et plus d’un millier sera blessé.

    La Gauche prétendra qu’il s’est agi d’une tentative de « coup d’Etat fasciste » et à son arrivée au pouvoir en 1936, dissoudra les puissantes ligues.
    Côté patriote, les déçus de l’attitude de Maurras (maniant la plume dans les locaux du journal ce soir-là, pendant que les militants se battaient et souhaitaient pour nombre d’entre eux prendre la Chambre) vont créer une organisation clandestine qui fera beaucoup parler d’elle : « la Cagoule » (lire article ici).

    Chaque année les nationalistes rendent hommage à ces morts.
    Comme Robert Brasillach en son temps :

    « Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »

    Robert Brasillach, in Notre avant-guerre.

    Les morts du 6 février :

    – AUFSCHNEIDER Alphonse, mort pour la France
    De Schiltigheim (Bas-Rhin), 37 ans, valet de chambre, tué d’une balle au cœur près de la place de la Concorde. Il était ligueur d’Action française.
    – CAMBO Costa, mort pour la France
    42 ans, d’origine hellénique, naturalisé Français, musicien sans travail, mort le 9 février des multiples blessures reçues dans la nuit du 6. Allié d’Action française.
    – CHEYNIER LE JOUHAN DE NOBLENS Gratien, mort pour la France
    55 ans, industriel, ancien combattant, frère de trois combattants morts pour la France, marié et père d’un enfant de 7 ans ½, membre de la Solidarité française. Atteint d’une balle entre les yeux.
    Il fut frappé et piétiné avec un acharnement bestial, comme le prouvent les nombreuses contusions et fractures du crâne, du nez et de la mâchoire que l’on releva sur lui. Il décéda quelques heures après son transport à l’hôpital Beaujon.
    – COUDREAU Raymond, mort pour la France
    49 ans, commis-livreur dans une mercerie en gros ; n’appartenant à aucune association politique, veuf et père de six enfants, dont deux en bas âge.
    – ETHEVENEAUX Louis, mort pour la France
    25 ans, garçon charcutier, reçut, près de la Madeleine, un coup de matraque d’un policier et mourut d’une fracture du crâne.
    – FABRE Jean-Eloi, mort pour la France
    Etudiant en médecine, interne à l’hôpital Saint-Joseph, membre des Jeunesses patriotes, tué d’une balle au cœur devant le pont de la Concorde. Il avait été blessé en 1925, lors d’un guet-apens organisé rue Damrémont par les communistes.
    – GARNIEL Lucien, mort pour la France
    Garçon boucher, 16 ans, blessé d’une balle qui l’atteignit à la colonne vertébrale, mort le 1er novembre, après une longue et douloureuse agonie.
    – Mlle GOURLAND Corentine, morte pour la France
    Femme de chambre, 34 ans, tuée d’une balle à la tête sur la terrasse de l’hôtel Grillon, place de la Concorde.
    – JAVEY André, mort pour la France
    39 ans, n’appartenant à aucune association politique, ancien combattant, blessé aux Eparges, croix de guerre. Succomba à ses blessures le 11 février.
    – LABOUCHEIX Marius, mort pour la France
    Directeur administratif de la société « L’Energie industrielle », ancien combattant, laisse deux orphelins, frappé d’une balle en arrivant près de la place de la Concorde.
    – LALANDE Raymond, mort pour la France
    Menuisier et tapissier d’autos, 24 ans. Atteint sur la place de la Concorde d’une balle qui lui fit éclater le tibia. Succomba des suites de sa blessure le 5 février 1936. S’était inscrit aux Camelots du Roi après le 6 février.
    – LAMMERT Henri, mort pour la France
    31 ans, officier mitrailleur de réserve, gérant d’un hôtel meublé appartenant à ses parents. Ne faisant partie d’aucune association politique. Tué d’une balle dans le dos, sur la place de la Concorde. Il laissait une veuve sur le point d’accoucher.
    – LECOMTE Jules, mort pour la France
    35 ans, engagé dans la marine à 19 ans embarqué sur les patrouilleurs de la division de la Loire, ouvrier à l’usine Renault, succomba le 12 février, ayant reçu une balle dans le ventre. Marié, sans enfant, il était Ligueur d’Action française et chef d’équipe de Camelots du Roi.
    – LIEVIN Charles, mort pour la France
    Cuisinier, 34 ans, blessé le 6 février 1934 d’une balle à la colonne vertébrale, mort le 6 décembre 1935, après vingt et un mois d’atroces souffrances, laissant une femme sans ressources.– MEZZIANE Ali, mort pour la France
    28 ans, musulman, membre de la Solidarité française, manœuvre en chômage, écrasé par un camion de la police lancé à toute allure, puis achevé à coup de pied et de matraque. Mort le 7 février.
    – MOPIN Jean, mort pour la France
    24 ans, atteint à la colonne vertébrale, mort le 7 décembre d’une infection généralisée, après de longs mois de souffrances héroïquement supportées. Il a été inhumé à Compiègne.
    – MUNNIER Albert, mort pour la France
    27 ans, comptable, depuis quelques mois sans travail, tué d’une balle de révolver dans la tête, rue Boissy-d’Anglas. Il était marié et père d’un bébé de 18 mois.
    – PEUZIAT René-Alain, mort pour la France
    29 ans, frère du champion cycliste, n’appartenant à aucune association politique.
    – ROSSIGNOL Raymond, mort pour la France
    37 ans, industriel, ancien combattant, membre des Jeunesses patriotes, officier de réserve de cavalerie, marié, père d’un enfant de 12 ans, tué d’une balle de révolver en pleine tête devant le pont de la Concorde.
    – ROUBAUDI Georges, mort pour la France
    36 ans, industriel, directeur d’une grande maison d’importation et d’exportation de soierie occupant 200 ouvriers, ancien combattant, engagé volontaire à 17 ans, croix de guerre avec deux citations, marié et père de trois enfants dont l’aîné n’avait pas 6ans. Ligueur d’Action française et membre de l’Association Marius Plateau.
    – SOUGARY Alfred, mort pour la France
    30 ans, dessinateur, membre de l’Association des Décorés de la Légion d’honneur au péril de leur vie, fut tué à coups de matraque et relevé la colonne vertébrale complètement disloquée.
    – VAURY Henri, mort pour la France
    39 ans, ancien combattant.

     

    Source : contre-info

  • Saint-Avold (57) : Le tournage d’un clip de rap dégénère, quatre policiers ont été blessés, dont deux par un tir de mortier

    Publié par Guy Jovelin le 05 février 2021

    Une cinquantaine de jeunes se sont rassemblés illégalement ce dimanche dans le quartier de la Carrière à Saint-Avold pour tourner un clip de rap, sans respect manifeste des gestes barrières. Les policiers qui se sont rendus sur place ont notamment essuyé un tir de feu d’artifice lorsqu’ils ont tenté d’intervenir. Six jeunes ont été interpellés, dont l’un portait un bracelet électronique. Quatre policiers sont blessés. 

    Ce sont les policiers de Freyming-Merlebach qui sont intervenus dimanche peu après 15h, alertés par les riverains, et bientôt rejoints par des renforts de la police nationale. Près de 50 jeunes s’étaient rassemblés sans masques et ont lancé de la musique. 

    L’un d’entre eux a tenté de faire reculer les fonctionnaires en lançant un mortier au niveau de leur visage : deux policiers ont été blessés à l’oreille et souffrent d’une perte de l’audition. Un autre individu qui refusait son interpellation en est venu aux mains et a blessé deux autres fonctionnaires. Le soutien de la section d’intervention de Metz a permis de mettre fin aux violences.

    Six individus présents dans ce rassemblement ont été interpellés, dont l’un, déjà condamné pour des faits de violences, portait un bracelet électronique.

    […]

    France Bleu via fdesouche

  • Trappes (78), 70 nationalités. Père Étienne Guillet : «La mosquée accueille 3000 personnes, et notre église n’a que 400 places : nous ne sommes pas sur les mêmes échelles!»

    Publié par Guy Jovelin le 05 février 2021

    Trappes est une ville de 32 000 habitants, située à seulement 10 kilomètres de Versailles, mais avec une sociologie très différente de la préfecture des Yvelines, perçue comme socialement homogène voire “chic”. La commune de Trappes, qui s’est agrandie au fur et à mesure de l’arrivée des travailleurs migrants attirés par les usines de la région parisienne, a au contraire vu sa population s’agrandir et se métisser au fil des années. Actuellement, 70 nationalités sont présentes dans la ville, dont 45 parmi les paroissiens. Le père Étienne Guillet, 44 ans, prêtre du diocèse de Versailles depuis 2006, vit son sacerdoce avec enthousiasme dans cette ville de banlieue parisienne, dans la continuité de la fraternité humaine prônée par le Pape François.

    Le multiculturalisme a dynamisé la communauté chrétienne, de dimension modeste mais «en bonne forme», se réjouit le père Guillet, qui recense entre 500 et 600 paroissiens réguliers. Le Cap-Vert, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Inde, avec de nombreux catholiques issus de la communauté tamoule de Pondichéry, Madagascar, ou encore l’Outre-Mer française constituent une grande partie des effectifs.

    «La paroisse est à l’image de cette ville jeune», dans laquelle «les chrétiens sont minoritaires mais vivent leur foi d’une façon rayonnante», explique le curé, qui ne voit aucune contradiction entre le fait de s’assumer franchement minoritaire et celui de vivre sa foi librement et avec enthousiasme. «La mosquée de Trappes accueille 3000 personnes, et notre église n’a que 400 places : nous ne sommes pas sur les mêmes échelles!», reconnaît le père Guillet, qui vit néanmoins un ministère profondément heureux dans ce contexte du catholicisme populaire. […]

    Une dynamique «intelligente et constructive» s’est aussi créée avec la nouvelle équipe municipale, en responsabilité depuis les dernières élections. Le curé quadragénaire et le maire trentenaire, de culture musulmane, se tutoient et se téléphonent régulièrement. […]

    vaticannews via fdesouche

  • Chine : le gouvernement veut mettre fin à la féminisation des garçons adolescents et cultiver leur masculinité

    Publié par Guy Jovelin le 05 février 2021

    Depuis un certain temps, le gouvernement chinois s’inquiète du fait que les modèles masculins les plus populaires du pays ne sont plus des figures fortes et athlétiques du style “héros soldat”. Même le président Xi Jinping, un passionné de football bien connu, cherche depuis longtemps à promouvoir de meilleures stars du sport.

    Ainsi, la semaine dernière, le ministère de l’éducation a publié un avis dont le titre ne laisse aucun doute sur son objectif ultime.

    La “proposition visant à prévenir la féminisation des adolescents de sexe masculin” appelle les écoles à réformer complètement leur offre en matière d’éducation physique et à améliorer le recrutement des enseignants.

    Le texte conseille de recruter des athlètes à la retraite et des personnes issues de milieux sportifs – et de “développer vigoureusement” certains sports comme le football en vue de “cultiver la masculinité des élèves”.

    Il s’agit d’une étape décisive dans un pays où les médias ne présentaient rien d’autre que des stars sans aspérités et “socialement responsables”.

    Mais certains signes avant-coureurs laissaient présager une telle évolution. En mai dernier, un délégué du principal organe consultatif chinois, Si Zefu, avait déclaré que de nombreux jeunes hommes chinois étaient devenus “faibles et timides avec une basse estime de soi”.

    Il existe une tendance à la “féminisation” chez les jeunes hommes chinois, a-t-il affirmé, qui “mettrait inévitablement en danger la survie et le développement de la nation chinoise” si elle n’était pas “efficacement gérée”.

    Si Zefu a déclaré que le milieu familial était en partie responsable, la plupart des garçons chinois étant élevés par leur mère ou leur grand-mère. Il a également noté que l’attrait croissant pour certaines célébrités masculines signifiait que de nombreux enfants “ne voulaient plus être des “héros soldats””. […]

    Si des personnalités comme le basketteur Yao Ming ont trouvé une renommée à l’étranger, il faut noter que le football est spécifiquement inclus dans la proposition.

    Cela ne devrait pas être une surprise. Le président Xi a déjà parlé de son espoir de voir le pays devenir une “superpuissance mondiale du football” d’ici 2050. […]

    BBC via fdesouche