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  • Charenton-Le-Pont (94) : plusieurs dizaines de migrants afghans accueillis à l’hôtel Novotel, près de 150 Afghans y seront hébergés

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2021

    Ce mardi soir, de premiers réfugiés afghans sont arrivés à l’hôtel val-de-marnais. Deux autres bus étaient attendus dans la soirée. Au total, près de 150 personnes devraient être accueillies sur place pour une quarantaine qui devrait durer dix jours.

    Les premiers réfugiés en provenance d’Afghanistan ont été accueillis à l’hôtel Novotel de Charenton-le-Pont ce mardi soir. Peu avant 21 heures est arrivé un premier bus, avec à son bord une cinquantaine de personnes, des familles essentiellement, qui ont été prises en charge par le personnel de la Croix-Rouge avant de gagner leur chambre.

    « On m’a prévenu de leur arrivée en début d’après-midi, explique Hervé Gicquel, le maire (LR) de la commune, présent à l’arrivée des premiers réfugiés. Une cinquantaine de chambres ont été réquisitionnées. Ils devraient rester dix jours le temps de la quarantaine. » Selon nos informations, ces familles afghanes sont arrivées de Kaboul en début d’après-midi à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (Seine-Saint-Denis) et ont passé le reste de la journée à l’aéroport pour de nombreuses vérification.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • « Notre peuple d’abord », « Cela ne correspond pas à notre culture » : Protestation contre l’arrivée de 800 migrants afghans dans un village de 3500 habitants aux Pays-Bas

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2021

    Harskamp est un village situé dans la commune néerlandaise d'Ede, dans la province de Gueldre. Le 1er janvier 2006, 
    le village comptait 3 450 habitants. (Wikipedia)

     

    HARSKAMP – Une réunion de protestation dans le village de Veluwe de Harskamp contre l’arrivée de réfugiés d’Afghanistan a provoqué des scènes chaotiques dans le centre de Harskamp ce soir. Environ 250 personnes ont crié des slogans et tiré des feux d’artifice. Plus tard dans la soirée, une voiture a été incendiée et des pneus de voiture qui avaient été jetés le long de la route ont également pris feu.

    Vers dix heures du soir, la manifestation a dégénéré. Des jeunes qui avaient mis le feu à des voitures empêchent les pompiers d’éteindre les incendies. La police intervient et effectue des charges pour faire reculer les jeunes. La police utilise également des chiens. Les jeunes refusent de céder la place.

    Plus tôt dans la soirée, les jeunes ont défilé avec des banderoles jusqu’à la clôture du stand de tir de Harskamp, où sont hébergés jusqu’à 800 réfugiés afghans. Selon les jeunes, ils craignent pour leur sécurité et causent des nuisances. “Cela ne correspond pas à notre culture”, ont crié jeunes et vieux dans la rue. “Pourquoi cela ne peut-il pas se produire à Rotterdam ?“. Le groupe crie des slogans tels que “notre peuple d’abord“, et de temps en temps, des feux d’artifice sont allumés. Des banderoles ont été accrochées sur la clôture.

    La police se contente de parler au groupe de temps en temps. Un garçon portant un drapeau avec le texte “Eigen volk eerst” (Notre peuple d’abord). Dans la rue, on entendait des messages tels que “pas de djihad“.

    L’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (ACO) souhaite offrir un hébergement d’urgence à un maximum de 800 réfugiés dans la caserne au cours de la période à venir. Ils doivent quitter le pays immédiatement car ils ne sont pas à l’abri des talibans, qui ont pris le pouvoir.

    Les premiers Afghans évacués du pays par les Pays-Bas sont maintenant arrivés à Harskamp. Trois lieux d’accueil ont été ouverts ces derniers jours ; aujourd’hui, il a été annoncé qu’un lieu d’accueil sera également ouvert à Nimègue.

    Gelderlander via fdesouche

  • Nazar Mohammad, un humoriste afghan, abattu et égorgé par les Talibans fin juillet, il faisait encore des blagues sur eux au moment de sa capture

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2021

    Voici le moment où un comédien afghan a continué à se moquer des talibans alors que des combattants du groupe insurgé l’ont traîné hors de chez lui avant de l’exécuter par peloton d’exécution.

     

    Dans une vidéo virale filmée fin juillet, on peut voir Nazar Mohammad, plus connu sous le nom de Khasha Zwan, à l’arrière d’une voiture avec un insurgé de chaque côté de lui – l’un d’eux brandissant une mitraillette Kalachnikov, il tente même de faire rire ses bourreaux, comme il l’a toujours fait

    Selon Human Rights Watch, Zwan a été tué par les talibans fin juillet à Kandahar, après que cette ville soit tombée aux mains des djihadistes.

    Khasha Zwan est connu pour ses vidéos postées sur Internet dans lesquelles il se moque des talibans. Dans ces vidéos postées sur Tik Tok, son réseau social de prédilection, l’humour est souvent potache, spontané. 

    Mon père essayait d’apporter un sourire sur le visage des gens“, a témoigné un de ses enfants sur l’une des chaines de télé les plus populaires du pays.

    Dans la voiture dans laquelle des talibans l’emmènent, Khasha Zwan est giflé. Un autre homme en arme le menace. Le début du calvaire de l’humoriste commence. Il est ensuite sorti de la voiture, jeté au sol. Lynché. 

    Une autre vidéo, que l’on parvient à trouver après quelques recherches sur un site indien d’informations, est encore plus cruelle. Elle montre les fanatiques jouer avec la dépouille du comédien, comme s’il s’agissait d’un jouet. 

    […]

     

    Le meurtre de Kashsa Zwan, et ceux qui ne manqueront pas de se produire à l’avenir, rappellent la sinistre réalité : les talibans sont des fanatiques capables d’une violence inouïe pour faire disparaitre ceux qui ne se soumettent pas à leurs règles de vie lugubres.

    France Inter via fdesouche

  • Afghanistan : le Royaume-Uni prêt à évacuer des chiens et des chats de Kaboul

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2021

    Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a annoncé mercredi 25 août qu’il autoriserait l’évacuation aérienne d’Afghanistan de chiens et chats recueillis dans un refuge. Paul Farthing, un ancien soldat qui a ouvert un refuge à Kaboul, veut à présent faire sortir du pays quelque 140 chiens et 60 chats ainsi que ses employés afghans et leurs proches, grâce à un avion qu’il a lui-même affrété.

    Alors que des milliers d’Afghans tentent désespérément de fuir le pays depuis l’arrivée au pouvoir des talibans, craignant le retour à leurs méthodes répressives, le sujet fait l’objet d’un débat depuis plusieurs jours au Royaume-Uni. “S’il arrive avec ses animaux, nous chercherons un créneau pour son avion”, a écrit sur Twitter Ben Wallace au sujet de l’ancien membre de la marine britannique.

    La veille, il avait pourtant affirmé qu’il n’allait pas “donner la priorité aux animaux sur les hommes, femmes et enfants désespérés qui frappent à la porte”. Le ministre “doit démissionner”, s’était alors indigné dans la foulée un militant du droit des animaux Dominic Dyer. Il s’est réjoui mercredi dans un tweet de l’assouplissement de la position du ministre, qu’il attribue à l’intervention du Premier ministre Boris Johnson.

    FranceInfo via fdesouche

  • Face à l’Afghanistan, la Grèce se protège derrière un mur d’acier

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2021

    Auteur : 

    Porte d’entrée de l’Europe, cible géographique des invasions migratoires, la Grèce s’est munie d’un immense mur d’acier ces dernières années. Placé entre elle et la Turquie, ce mur s’est vu étendu sur environ 12 km, atteignant aujourd’hui une quarantaine de km. La raison de cette extension ? Le risque d’une vague migratoire meurtrière en provenance de l’Afghanistan. “Nous ne pouvons pas attendre passivement l’impact éventuel de la crise en Afghanistan”, a en effet déclaré le ministre grec Michalis Chrisochoidis lors d’une visite dans la région d’Evros, où se dresse le mur. “Nos frontières resteront sûres et inviolables”.  Ce glacis protecteur a été achevé le 21 août dernier, munis de tout un système de vidéosurveillance et autres gadgets.

    Cible des invasions migratoires de façon régulière, la Grèce ne compte pas réitérer les mauvaises expériences telles que celle vécue en 2015 lors de la « crise des réfugiés » où elle s’était retrouvée la première envahie. Aujourd’hui, le problème à pour point de départ l’Afghanistan, de nouveau contrôlée par les Talibans. Les réfugiés affluent par centaines, faisant craindre une répétition de la crise migratoire des années 2010. Ce n’est pas l’Europe de l’Ouest qui semble s’en inquiéter, trop préoccupée à brider les citoyens en les « protégeant » d’une crise soi-disant autrement plus importante qu’une invasion migratoire.

    Suzi Feufollet

     

    Source : medias-presse.info