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  • La Russie veut-elle vraiment envahir l’Ukraine ?

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    Le Monde n’est pas en reste et évoque des mouvements de troupes « inhabituels ». La source est la même : les dirigeants américains, dès la fin octobre, par le truchement du très objectif Washington Post, devenu l’organe de l’administration Biden. Et le Pentagone prévient : « Toute escalade ou mesure agressive serait source de grande inquiétude pour les États-Unis. » Attention, le gendarme du monde fait savoir que l’Ukraine est maintenant sous sa protection. Docilement, les Européens, France et Allemagne en tête, ont relayé la propagande américaine et demandé aux Russes des explications.

    Il y a parfois des couacs distrayants dans cette orchestration censée pourtant être parfaitement rodée. Ainsi, le ministre de la Défense ukrainien, peu suspect de russophilie aiguë, a déclaré qu’« aucun déploiement d’unités, d’armes et d’équipements militaires russes vers la frontière de l’Ukraine n’a été observé ». Si le menacé ne se sent pas menacé, où va-t-on ?

    Mais rassurez-vous, tout s’est arrangé. Le 10 novembre, en visite à Washington, le ministre des Affaires étrangères ukrainien contredit son collègue de la Défense et affirme que « l’agressivité de la Russie s’est considérablement renforcée ces dernières semaines ». Il ajoute qu’il a obtenu des Américains de « nouveaux éléments » mais qu’il ne peut pas en dire plus car tout cela est secret. Vexé, le ministère de la Défense maintient son analyse. Il faudra envoyer ce ministre à Washington pour lui rappeler les bonnes manières.

    Au-delà de cette pathétique désinformation, que cherchent les uns et les autres ? Le conflit dure depuis maintenant sept ans et l’Ukraine n’a pas renoncé à reconquérir les provinces séparatistes de l’est, tandis que la Russie, ulcérée par le coup d’État pro-américain de 2013-2014, n’abandonnera pas les séparatistes russophones.

    La situation est, en réalité, plutôt stationnaire côté russe et les soldats de Poutine prétendument « massés aux frontières » occupent les bases militaires existantes depuis l’indépendance de l’Ukraine. Des manœuvres y sont régulièrement organisées, revêtant un caractère plus ou moins offensif selon la pression que veut mettre la Russie sur l’Occident. Côté ukrainien, il y a eu du neuf avec l’acquisition de drones turcs dont l’un a déjà été utilisé contre les séparatistes. Mais cela ne signifie pas, pour autant, qu’une offensive se prépare.

    Les Américains sont eux aussi sur la même ligne : désinformer pour faire croire à une menace russe plus forte. Deux avantages à cela : empêcher toute remise en cause des sanctions internationales contre la Russie et renforcer son implantation en Ukraine. Tous les acteurs jouent leur partition, même l’Europe qui, comme d’habitude, ne sert à rien.

     

    Source : bvoltaire

  • À Sciences Po, des cours de «sociologie de la race» proposés aux étudiants font polémique

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    À Sciences Po, des cours de «sociologie de la race» proposés aux étudiants font polémique

    Sur le campus Europe-Amérique latine de Poitiers, les étudiants de deuxième année peuvent choisir de suivre ce cours au semestre 2.

    «Nous avons été étonnés de découvrir le mot “race” dans un intitulé de cours. Cette terminologie dérange», déclare au Figaro Etudiant Quentin Coton, responsable du syndicat étudiant de droite UNI à Sciences Po.C’est un choc aussi pour de nombreux étudiants de licence 2 du campus de Poitiers de Sciences Po. Il y a quelques jours, tous ont reçu la liste des cours enseignés pour leur deuxième semestre de l’année. Parmi la trentaine de modules proposés, il y en a surtout un qui a retenu leur attention: «Sociologie de la race». Quentin Coton, responsable du syndicat étudiant de droite UNI à Sciences Po, est directement concerné par ce syllabus, étant lui-même étudiant en deuxième année à Poitiers. «Nous sommes plusieurs à avoir été interloqués par ce titre. Je sais qu’un professeur l’a aussi été», confie-t-il au Figaro Étudiant.

    (…)

    Douze séances de cours sont prévues au programme. Telles que «Les principes du constructivisme racial», «La France face à la race: débats sociologiques et controverses politiques sur le concept de race», «Décrire la race? Une approche qualitative de la racialisation», «Race, nation, colonialité», «Corps, santé et racialisation», «La blanchité dans l’hégémonie raciale», ou encore «Intersections: la sociologie de la race face à la religion».

    etudiant.lefigaro.fr via fdesouche

  • Claude Guéant incarcéré suite à l’affaire des “primes de Beauvau”

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    Claude Guéant a été incarcéré lundi matin à la prison de la Santé, en application de sa condamnation en 2017 dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur.

    L’ancien grand commis de l’État, âgé de 76 ans, avait été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme en appel en janvier 2017. Début novembre, la cour d’appel de Paris a révoqué une partie de son sursis et de sa liberté conditionnelle, estimant que M. Guéant ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l’amende et les dommages et intérêts qu’il s’était vu infliger.

    Le Point via fdesouche

  • Pourquoi envoyer l’armée dans les cités n’est pas possible ?

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    Depuis mai dernier, le colonel Emmanuel Combe, 45 ans, commande le 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol. Un millier de légionnaires d’une centaine de nationalités. Il répond à nos questions.

    Emmanuel Combe

    Quand des élus ou des candidats à la Présidentielle évoquent l’envoi de l’armée pour sécuriser les cités gangrenées par les trafics de drogue et l’insécurité, est-ce réaliste ?

     « Je pense qu’on ne sait pas bien ce qu’est le travail de l’armée. Je ne fais en aucun cas partie des forces de l’ordre, je n’ai pas d’officier de police judiciaire chez moi, et jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de guerre civile en France. Notre intervention est toujours dans le cadre de l’antiterrorisme. Que notre présence puisse faire baisser la petite délinquance justement parce qu’on est présent ou que ça puisse rassurer les gens, très bien. Mais ce sont des effets de bord. Ce n’est pas du tout notre mission principale. Notre mission principale est d’être capable de lutter contre la menace terroriste. Il ne faut pas se tromper. Ce qui est inquiétant, c’est qu’on voudrait faire porter sur l’armée l’échec de ce qu’on aurait dû faire avec d’autres moyens. Si vous avez besoin de détruire un immeuble pendant une guerre, je peux le détruire, mais sinon je ne suis pas convaincu que ça s’inscrive vraiment dans la volonté de la population. »

    Mais si on vous donne l’ordre de le faire, d’investir des cités ? 

    « Non. Non, car ce n’est pas mon métier, et que c’est un ordre illégal, et j’ai interdiction d’obéir à un ordre illégal. Le jour, où un immeuble sera tenu entièrement par des terroristes de Daesh, la question ne se posera pas. La question qui se posera sera celle de savoir quels sont les civils qui sont à l’intérieur, et pourquoi le Raid ou le GIGN ne peut pas prendre en compte la mission. Attention, on est sur le territoire national. Mon problème est aux frontières, et quand la menace terroriste s’infiltre, la notion de frontières est alors ramenée à l’intérieur du pays. »

    Le Dauphiné via fdesouche

  • Pour la Journée internationale des droits de l’Homme, l’ONU affiche une enfant avec le voile islamique

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Cette déclaration est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, qu’ils sont inaliénables et s’appliquent également à tous, que nous sommes tous nés libres et égaux en dignité et en droits.

    ONU via fdesouche