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  • Financial Times : L’envoi de troupes en Ukraine pourrait être une «alternative» pour les États européens «à court d’argent»

    Publié par Guy Jovelin le 25 janvier 2025

    Le Financial Times a révélé ce 23 janvier que les discussions autour d’un éventuel déploiement de troupes européennes en Ukraine avaient repris. Si certains pays y voient une solution face à l’impasse militaire, cette proposition soulève des divisions profondes au sein de l’Europe et une vive opposition de Moscou.

    Ce 23 janvier, le Financial Times (FT) a publié un article confirmant que l’idée d’un déploiement de troupes européennes en Ukraine, initialement proposée par Emmanuel Macron, était de nouveau envisagée. «Ce projet, écarté il y a un an en raison des risques qu’il représentait, fait l’objet de discussions intensives et devrait être abordé lors d’un sommet informel de l’Union européenne début février», a précisé le quotidien britannique.

    Le rôle de ces troupes serait strictement défensif. Selon le Financial Times, elles «surveilleraient un éventuel cessez-le-feu, protégeraient les infrastructures critiques et formeraient les forces ukrainiennes». «Une force de 40 000 soldats serait suffisamment robuste pour ne pas être une cible facile et éviter un renforcement immédiat» a déclaré Camille Grand, ancien haut responsable de l’OTAN.

    Cependant, les attentes ukrainiennes sont beaucoup plus élevées. Lors du Forum économique mondial de Davos, Volodymyr Zelensky a affirmé qu’il faudrait «au minimum» 200 000 soldats pour constituer une force de dissuasion selon lui crédible. Un chiffre jugé irréaliste, relate le Financial Times, qui précise que des responsables ukrainiens estiment qu’une force de 40 000 à 50 000 hommes «pourrait être réalisable».

    «Pour les États européens à court d’argent, le déploiement de troupes pourrait également être une alternative plus réalisable que de fournir indéfiniment à l’Ukraine des milliards d’euros d’aide militaire», souligne par ailleurs le FT.

    «Les troupes européennes seraient évidemment du côté de l’Ukraine»

    Mais le soutien à cette initiative est loin d’être unanime. Selon le Financial Times, seuls les États baltes se sont montrés favorables, mais uniquement si le projet est mené avec d’autres pays européens. La Pologne, pour sa part, a exclu toute participation. «Les États frontaliers ne sont pas ceux qui devraient, en aucun cas, apparaître avec leurs troupes en Ukraine» avait déclaré au FT, plus tôt en janvier, le ministre polonais de la Défense Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

    Le Financial Times compare cette initiative à des missions internationales comme la KFOR au Kosovo ou la présence de forces américaines en Corée. Une présence qui diffère de celle des casques bleus de l’ONU qui doivent observer une stricte neutralité. «Les troupes européennes seraient évidemment du côté de l’Ukraine» souligne, sur ce point, le FT.

    Reuters rapporte que «la plupart des conseillers de Donald Trump soutiennent l’idée d’une zone démilitarisée surveillée par des troupes européennes». Selon l’agence, cette zone pourrait constituer une garantie de sécurité temporaire pour Kiev, tout en permettant à Washington de réduire son implication directe dans le conflit.

    «Catégoriquement inacceptable pour la Russie»

    Au-delà des réticences qu’il pourrait y avoir au sein des Parlements européens pour approuver un tel déploiement extérieur, a souligné le Financial Times, les États-Unis pourraient également refuser de fournir le soutien logistique «dont l’opération aurait besoin».

    Le déploiement de troupes occidentales en Ukraine : une initiative «catégoriquement inacceptable» pour la Russie, a encore rappelé ce 23 janvier la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova. «L’intervention des forces de l’OTAN en Ukraine fait courir le risque d’une escalade incontrôlable du conflit et est catégoriquement inacceptable pour la Russie» a déclaré la diplomate lors d’un point presse.

    «Tous ces fantasmes ne font qu’aggraver la situation et montrent que les personnes qui véhiculent de telles idées préfèrent obstinément ne pas entendre les avertissements très clairs que le président russe Vladimir Poutine a lancés publiquement à plusieurs reprises» avait déjà fustigé, début décembre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    source : RT France via lesmoutonsrebelles

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy Jovelin le 26 janvier 2025

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  • Trump nomme Brent Bozell, néo-conservateur sioniste, à la tête d’une agence de presse américaine

    Publié par Guy Jovelin le 25 janvier 2025

    Trump nomme Brent Bozell, conservateur sioniste, à la tête d'une agence de presse américaine

    Le président Trump a demandé à Brent Bozell, PDG du Media Research Center, de diriger l’Agence américaine pour les médias mondiaux (USAGM), qui supervise Voice of AmericaRadio Free Europe/Radio Liberty et d’autres organisations de communication et de diffusion. Considéré comme un expert en médias, Brent Bozell est un néo-conservateur au sionisme affirmé, comme en témoigne le choix des illustrations de son compte X/Twitter.

    L’USAGM, une agence gouvernementale de médias de propagande

    « En tant que fondateur et président du Media Research Center depuis 38 ans, peu de gens comprennent mieux que Brent le paysage médiatique mondial dans la presse écrite, à la télévision et en ligne », a écrit Trump sur Truth Social.

    « Lui et sa famille se battent depuis des générations pour les principes américains de liberté, d’égalité et de justice, et il veillera à ce que ce message soit entendu par les personnes éprises de liberté du monde entier. »

    Trump nomme Brent Bozell, conservateur sioniste, à la tête d'une agence de presse américaine

    Bozell s’est dit honoré d’avoir été choisi par Donald Trump pour cette responsabilité.

    Trump nomme Brent Bozell, conservateur sioniste, à la tête d'une agence de presse américaine

    L’USAGM est une agence gouvernementale de médias de propagande créée par les États-Unis dans les années 1940 pour promouvoir les valeurs américaines à l’étranger, en grande partie à l’époque pour lutter contre la propagation du communisme.

    Diplômé de l’Université de Dallas, Bozell a créé le Media Research Center en 1987 pour observer les préjugés des médias de gauche. Mais aussi pour défendre la voix d’Israël dans le paysage médiatique.

    Bozell sera rejoint dans ses efforts par l’ancienne candidate au Sénat américain Kari Lake, que Trump a choisie pour diriger Voice of America en décembre. Lake était présentatrice de nouvelles en Arizona avant de se lancer dans la politique en commençant par se présenter au poste de gouverneur en 2022.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Quand Henri d’Orléans attaque le jeune orphelin Louis de Bourbon devant les tribunaux 

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2025

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    Quand Henri d’Orléans attaque le jeune orphelin Louis de Bourbon devant les tribunaux 
    Plaidoirie de Jean Foyer défenseur de Louis XX contre Henri d’Orléans (Partie 1)
    La tragédie frappe la famille royale française le 30 janvier 1989 avec la mort accidentelle d’Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou, sur une piste de ski.
    Cette perte ouvre la voie à un conflit juridique inattendu, et quand Henri d’Orléans attaque le jeune orphelin Louis de Bourbon devant les tribunaux de la République, l’opinion publique se scandalise légitimement.
    Pour défendre Louis XX — alors adolescent âgé de seulement 14 ans — contre les agressions iniques et grotesques de la branche cadette d’Orléans, un avocat de renom entre en scène : Jean Foyer, ancien ministre de la Justice, éminent juriste et académicien.
    Sa plaidoirie s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire qui mêle droit, histoire et traditions familiales, opposant deux branches de la famille royale française sur la question de la légitimité du titre de duc d’Anjou et du port des armoiries.
  • Mgr Suetta ne veut pas que l’islam et le christianisme soient mis sur un même pied

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2025

    Mgr Suetta : « Mettre les religions sur un pied d'égalité est une insulte à l'intelligence »

    « Mettre les religions sur un pied d’égalité est une insulte à l’intelligence »

    Dans un entretien accordé au journal Il Tempo le 6 janvier 2025, Mgr Antonio Suetta, évêque de Sanremo-Vintimille, a déclaré que le catholicisme et l’islam sont deux religions très différentes.

    À une époque où la peur de contredire la pensée dominante semble avoir réduit au silence une grande partie de l’épiscopat catholique, les paroles de Mgr Suetta résonnent comme un geste d’espérance pour de nombreux fidèles, notamment en Italie.

    Parmi les points les plus incisifs de l’entretien figure l’affirmation selon laquelle le christianisme et l’islam ne sont pas des religions égales. C’est un fait évident pour quiconque possède un minimum de connaissances théologiques et historiques. En effet, il faut toujours garder à l’esprit que l’islam doit être considéré comme une hérésie. Cependant, les différences entre les deux religions vont bien au-delà de la doctrine : elles se reflètent dans leurs conséquences politiques et sociales. Il suffit de regarder comment la charia est effectivement appliquée dans des quartiers de plusieurs villes de l’Union européenne, une institution qui a promu le relativisme et le multiculturalisme extrême.

    Provocations d’immigrés musulmans à Milan

    Au lendemain des célébrations chaotiques du Nouvel An à Milan, au cours desquelles de nombreux immigrés musulmans ont insulté l’Italie et scandé « Allahu Akbar », Mgr Suetta a lancé sans détour un avertissement à ceux qui continuent à prétendre que toutes les religions sont égales. « Mettre les religions sur un pied d’égalité est une insulte à l’intelligence », a-t-il déclaré. Une phrase qui fera froncer les sourcils de beaucoup, mais qui exprime une vérité indéniable. Que personne, surtout au Vatican, ne se sente offensé.

    Mgr Suetta a eu le courage de dénoncer un œcuménisme qui vire au syncrétisme. François a été l’un des principaux promoteurs de cette tendance, soutenant explicitement (voir la déclaration d’Abou Dhabi du 4 février 2019) que toutes les religions mènent à Dieu de la même manière. Cette approche, qui ressemble davantage à une forme de diplomatie interreligieuse qu’à une véritable charité chrétienne, a créé un profond malaise et un embarras chez des millions de fidèles à travers le monde.

    Les musulmans, eux, n’hésitent pas à proclamer la supériorité de leur foi et à affirmer que leur objectif ultime est l’islamisation du monde. Ce contraste est aussi évident que décourageant. Alors que l’islam ne fait aucune concession, le monde catholique, à de rares exceptions près comme l’évêque Suetta, semble déterminé à démanteler sa propre identité.

    Les immigrés ont des devoirs

    Un autre aspect fondamental de l’entretien concerne l’accent mis par Mgr Suetta sur les devoirs des migrants. À une époque où les droits semblent dominer tous les discours, il est réconfortant d’entendre un évêque rappeler ce qu’enseigne le Catéchisme de l’Église catholique :

    Les autorités politiques, en vue du bien commun qui leur incombe, peuvent subordonner l’exercice du droit d’immigrer à diverses conditions juridiques, notamment en ce qui concerne les devoirs des immigrés envers leur pays d’adoption. Les immigrés sont tenus de respecter avec gratitude le patrimoine matériel et spirituel du pays qui les accueille, d’obéir à ses lois et de contribuer à la charge des charges civiques.

    St Thomas d’Aquin, dans sa Somme théologique (I-II, q. 105, art. 3), présente l’une des analyses les plus profondes et réalistes jamais élaborées sur ce thème. Le grand Docteur de l’Église distingue différents types d’immigrés, soulignant que l’hospitalité doit être ordonnée au bien commun. Tous les immigrés ne sont pas égaux et les nations ont le droit de réglementer l’immigration en fonction de sa compatibilité avec les valeurs et les besoins du pays.

    Saint Thomas cite Aristote pour nous rappeler que l’intégration est un processus long qui peut prendre deux ou trois générations. L’admission indiscriminée d’étrangers pourrait mettre en danger le bien commun, surtout s’ils ne développent pas un attachement fort à la nation d’accueil.

    Mgr Suetta a touché une corde sensible en évoquant l’immigration musulmane. L’histoire européenne est marquée par des siècles de conflits avec l’islam, qui n’a cessé de chercher à s’étendre sur le continent. Des événements tels que les batailles de Poitiers (732), de Lépante (1571), de Vienne (1683) et d’autres témoignent du prix payé pour défendre le christianisme. Ignorer cette réalité historique revient à nier l’évidence.

    Comme l’a rappelé l’évêque Suetta, l’Europe (et tout le monde occidental, qui a perdu ses origines chrétiennes) doit être vigilante. Nous devons empêcher que les villes ne deviennent des avant-postes de la charia.

    L’interview de Mgr Antonio Suetta est un appel à bien comprendre le droit naturel à l’immigration à une époque de grande confusion sur ce sujet et sur d’autres. Sa franchise représente une bouffée d’air frais pour de nombreux catholiques, notamment italiens, qui se sentent souvent abandonnés par un clergé trop soucieux de ne pas contredire le politiquement correct.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info