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  • Condamnation de Sarközy : justice peut-être partiale, mais Justice immanente

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2025

    L’ancien président de la République a été condamné à 5 ans de prison, qu’il va devoir effectuer prochainement malgré son appel, pour « association de malfaiteurs », dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Il a été disculpé d’autres accusations, faute d’éléments tangibles (l’homme d’affaires Ziad Takieddine, mort il y a quelques jours, affirmait avoir remis 5 millions d’euros à Sarközy et Claude Guéant).
    Deux de ses proches (Brice Hortefeux et Guéant) étaient secrètement aller rencontrer Abdallah Senoussi, numéro 2 du régime de Kadhafi, mais aussi terroriste d’État responsable de la mort de 140 Français dans le vol UTA 772 en 1989. Pour manigancer quoi ?
    C’est ce point qui a permis la condamnation de Sarközy.

    De nombreux commentateurs médiatiques et politiques s’étonnent de la condamnation et de sa sévérité au regard de la faiblesse des éléments recevables, l’enquête n’ayant pas réussi à établir beaucoup de faits.
    D’autres évoquent le cas d’Al Capone, le célèbre parrain maffieux italo-américain, qui, inattaquable pour ses meurtres, est tombé finalement pour « fraude fiscale ».

    Les droitards sont en tout cas effondrés. Quel peuple d’éternels cocus !
    Car même si Sarközy n’était pas formellement un « malfaiteur », c’est un malfaisant de la pire espère !
    Il fut l’un des dirigeants les plus catastrophiques de l’histoire (en passe de se terminer, sauf sursaut) de France, comme nous allons le rappeler brièvement pour les Français à la mémoire si faible.
    Aussi, même si dans cette affaire il était condamné à tort par une caste judiciaire haineuse et partiale, qui prend de plus en plus de pouvoir, en plus d’être à gauche, et qui doit être combattue, Sarközy mériterait des dizaines d’années de prison pour le tort qu’il a fait au pays dont il a eu l’honneur d’être responsable.

    Rappels sur l’activité de Nicolas Sarközy :

    Politique intérieure :

    – le Traité constitutionnel européen : refusé par référendum en 2005, ce projet d’asservissement de la France à l’Union européenne a été, sous l’impulsion de Sarközy, ressuscité sous forme du traité de Lisbonne, ratifié par voie parlementaire en 2008 sans consultation populaire.

    – Immigration : sous Sarközy, l’immigration légale a atteint un pic de 250 000 titres de séjour annuels, malgré sa rhétorique de fermeté. Sa loi de 2006 sur “l’immigration choisie” a été un échec, avec seulement 14% d’immigration professionnelle contre un objectif de 50 %.

    – « Discrimination positive » : Sarközy bafoua le principe de lutte contre les discriminations – déjà scandaleux – et mit en place officiellement une discrimination contre les Français de souche, en l’appelant de la façon la plus mensongère « discrimination positive ».

    – Partisan résolu du grand Remplacement, il affirma publiquement que le métissage,  “Ce n’est pas un choix, c’est une obligation”.

    Une véritable obsession :
    sarko
    Contrairement à ce que prétend ce bonimenteur, la consanguinité n’a jamais tué une société ou un peuple : elle est problématique dans le cadre d’union entre membres d’une même famille ou dans un cadre très restreint (un village, au fil des générations). Strictement rien à voir avec un peuple ou une race.
    Ajoutons qu’en 2010, Carla Bruni, son épouse, parla en privé d’un « vieux sang pourri » qui coule dans les veines des Français, en référence à leur supposée frilosité face à l’immigration et au métissage…
    En 2021, après une condamnation, Sarközy expliquait de façon délirante que les juges avaient été méchants avec lui car il leur avait grosso modo reproché autrefois d’être trop blancs :

    J’ai toujours dit, et je le maintiens, qu’il est nécessaire d’avoir plus de diversité dans le recrutement des magistrats. J’ai rappelé un jour que j’étais moi-même un « petit Français de sang mêlé » : j’aimerais que ces « Français de sang mêlé » soient mieux représentés dans toutes les corporations. Les civilisations disparaissent sous l’effet de la consanguinité, pas sous celui de la diversité. C’est ce que j’avais voulu dire à l’époque. Et c’est cela qui justifierait une vengeance ?

    Comme si les magistrats de gauche avaient eu un réflexe ethnique français ! Quelle défense indigne… Quelle indignité…

    – Ruine d’EDF avec la loi NOME : adoptée en 2010 sous l’impulsion de François Fillon et Sarközy, elle a imposé à EDF de vendre son électricité nucléaire à un prix sous-évalué à ses concurrents via l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique), qui eux n’avaient pas investi dans ses infrastructures.  EDF a dû vendre à de simples entreprises commerciales à un coût inférieur à ses coûts de production.

    – En 2009, il a impulsé la départementalisation de Mayotte, effective en 2011 : une catastrophe économique et démographique pour la France.

    – Théorie du genre à l’Éducation nationale : en 2011, sous son mandat, des manuels scolaires de SVT ont commencé à intégrer des chapitres sur « le genre », prétendant que l’identité sexuelle était socio-culturelle autant que biologique.

    – Fin de la double peine : la réforme de 2003, impulsée par Sarközy comme ministre de l’Intérieur, a limité les expulsions automatiques d’étrangers délinquants. Il fallait donc garder ici des malfaiteurs administrativement étrangers, leur laissant loisir de nuire encore. Peu de pays acceptent une telle folie.

    – Saccage de l’Hôpital public : les réformes hospitalières de 2009 (loi HPST) ont abouti à des budgets rognés et fermetures de lits.

    – Vente de 20% des réserves d’or : en 2004, comme ministre, Sarközy a vendu près de 600 tonnes d’or de la Banque de France pour 4,67 milliards d’euros. Une très mauvaise opération (voir ici).

    – Ouverture à gauche et promotion du remplacisme : sitôt élu sur une ligne de droite dure, Sarközy a ouvert son gouvernement à des figures comme le socliaste Bernard Kouchner aux Affaires étrangères, le socialiste Éric Besson à la Prospective, Rachida Dati (Justice), Fadela Amara (politique de subventions des quartiers ethniques), ou Ramatoulaye Yade. Application de la « discrimination positive ».

    – Suppression du crime de haute trahison : la révision constitutionnelle de 2007, sous son impulsion, a remplacé la “haute trahison” par un vague “manquement aux devoirs”. Une protection pour l’avenir ?

    – Maintien des Accords d’Évian : Sarközy a préservé les facilités d’immigration algérienne issues des accords de 1962, malgré les appels à leur renégociation, favorisant un flux migratoire incontrôlé.

    – Enterrement du rapport sur le financement des syndicats : en novembre 2011, sous son mandat, un rapport parlementaire explosif sur les financements opaques des syndicats et patronat (plus de 5 milliards d’euros annuels, avec des abus via les comités d’entreprise et des publicités suspectes dans les publications) a été rejeté et “enterré” par l’Assemblée, malgré six mois de travail et 45 auditions. Cette décision, prise à la veille des élections présidentielles de 2012, visait à se concilier la gauche syndicale en vue de la réélection de Sarközy.

    – Constructions de mosquées : en 2006, le rapport Machelon, commandé par Sarközy, ministre de l’Intérieur, a permis l’autorisation des subventions indirectes communales aux lieux de culte, et encouragé les baux emphytéotiques (souvent à 1 euro/an), contournant la loi de 1905. Cela a accéléré surtout, évidemment, la construction de mosquées (près de 2 500 en 2012), souvent financées par des fonds étrangers, notamment qataris.

    – Débat truqué sur l’identité nationale lancé en novembre 2009 par Éric Besson, ministre de l’Immigration avec le “grand débat sur l’identité nationale”. Ce sujet crucial a été transformé en un exercice de communication pro-multiculturaliste et pro-immigrationniste.

    – Soupçons de collusion avec Bernard Tapie : en 2007, alors président, Sarközy est soupçonné d’avoir influencé la décision de recourir à un arbitrage privé (« simulacre d’arbitrage » dixit le juge d’instruction) en faveur de Bernard Tapie (qui empochera 400 millions d’euros) plutôt qu’à une procédure judiciaire classique pour régler son différend avec l’entité publique gérant les dettes du Crédit Lyonnais…

    — Flicage et racket des Français : tout en développant l’invasion migratoire, il mit en place un système de surveillance et de restrictions des libertés des Français, au nom de la sécurité. Sur internet : « la propagation et l’apologie d’idéologies extrémistes [sic] seront réprimées par un délit figurant au code pénal, avec les moyens qui sont déjà ceux de la lutte antiterroriste ». (2012)
    A l’Intérieur, il a fait installer des centaines de radars contre les automobilistes : « Ces radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d’avertissement entre automobilistes ». Heureusement, ce dernier point sera invalidé en justice.

    – Explosion de la dette publique française : de 2002 à 2006 (Sarközy ministre de l’Economie puis de l’Intérieur) : augmentation de 299 milliards d’euros. De 2007 à 2012 (Président) : augmentation de 682 milliards d’euros.

    Politique étrangère :

    – Néoconservatisme et soumission à l’OTAN : Sarközy s’est distingué par un atlantisme fanatique, rompant avec la tradition d’indépendance française.
    Fasciné par les Etats-Unis, il fit son jogging, alors qu’il était président « français », vêtu d’un maillot « NYPD » (police new-yorkaise). «Certains en France m’appellent Sarkozy l’Américain. J’en suis fier.»
    Son fils Louis parti étudier là-bas, dans une académie militaire, désirant à 14 ans devenir « US Marine » (il prendra la nationalité états-unienne).

    – Destruction de la Libye : après avoir permis à Mouammar Kadhafi de poser sa tente à l’Élysée, Sarközy, en 2011, a initié l’intervention de l’OTAN en Libye pour des raisons toujours pas éclaircies. S’en est suivie une déstabilisation de cette région de l’Afrique et un déversement continu d’immigrés clandestins, jusqu’à alors empêché par Kadhafi.

    – Revirements en Syrie : après avoir réhabilité Bachar al-Assad en 2008 (invité au 14 juillet), Sarközy a pivoté en 2011, appelant à une intervention militaire en 2012, sans aval de l’ONU.

    – Alignement sur “Israël” rompant avec l’équilibre traditionnel français au Proche-Orient.

    – En 2009, Sarközy a réintégré la France dans le commandement intégré de l’OTAN, après 43 ans.

    – Renforcement de l’intervention en Afghanistan : en 2008, lors du sommet de l’OTAN à Bucarest, Sarközy annonça l’envoi de 700 soldats supplémentaires en Afghanistan, portant l’effectif français à environ 3 000 hommes. Cette intensification, décidée pour complaire à Washington, a été coûteuse, tant en vies humaines (75 soldats tués de 2008 à 2011) qu’en ressources financières. Le coût financier de l’opération est estimé à environ 1 milliard d’euros par an à son pic.

    – Argent qatari : Sarközy a favorisé l’influence islamo-qatarie en France via des investissements (PSG, Rafale) et une convention fiscale de 2008 exonérant d’impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses « entités publiques » – y compris, donc, la famille de l’émir – sur des biens détenus en France.

    Liste évidemment non exhaustive.

    Henri Ménestrel (avec des messages d’internautes)

     

    Source : contre-info

  • Si des avions étaient visés, « ce serait la guerre » : l’ambassadeur russe en France avertit l’Otan

    Publié par Guy Jovelin le 26 septembre 2025

    Interrogé ce jeudi 25 septembre par « RTL », Alexey Meshkov a répondu à Donald Trump, qui mardi 23 septembre encourageait les membres de l’Otan à abattre les avions russes survolant leurs espaces aériens.

    « Ce serait la guerre », a répondu l’ambassadeur de Russie en France à la question : « Et si l’OTAN abattait un avion russe violant son espace aérien ? »

     

  • Chronique des cinglés

    Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2025

    Chronique des cinglés

     

    Puisqu’on reconnaît qu’un enfant peut avoir deux pères, il peut bien en avoir trois ou quatre. Une fois qu’on a détruit l’ordre naturel, il n’y a aucune raison que le délire pervers (satanique) s’arrête.

    Ainsi trois mâles Québécois viennent d’être autorisés à adopter un enfant.

    Ils étaient deux quand ils avaient fait la demande d’adoption. En 2018, comme le couple devient un trouple, ils signalent leur nouvelle situation « familiale ». On leur refuse alors l’adoption, au motif que « la loi actuelle au Québec permet de reconnaître au maximum deux parents ».

    Leur avocate a déposé une requête, demandant la révision de la décision qui viole « les droits à l’égalité et à la dignité des demandeurs », lesquels ont été « discriminés en raison du statut de leur famille et de leur état matrimonial de type polyamoureux ».

    Les trois hommes ont alors été invités à formuler une nouvelle demande, laquelle a été acceptée.

    Mais leur combat n’est pas terminé. Car la loi du Québec n’a pas encore été modifiée, et le troisième mâle n’est qu’une « figure parentale », et non un père à part entière.

    Or en avril dernier la Cour supérieure du Québec a considéré « inconstitutionnel » le fait de refuser la « pluriparenté ». Mais le gouvernement a fait appel.

    Les tribunaux de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan ont déjà accepté de reconnaitre « plus de deux parents ».

  • Position du Parti de la France sur le conflit israélo-palestinien :

    Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2025

    L'IA Grok résume à peu près bien la position du Parti de la France sur le conflit israélo-palestinien :
    Le Parti de la France (PdF), un parti nationaliste d'extrême droite, adopte une position de neutralité affirmée sur le conflit israélo-palestinien, souvent résumée par l'expression « Ni keffieh ni kippa », qui rejette à la fois un soutien aux Palestiniens et aux Israéliens. Cette stance est mise en avant dans des émissions et déclarations de ses cadres, comme lors d'un forum dédié au sujet où ils dénoncent l'« hystérisation » du débat en France. Le parti critique régulièrement ce qu'il perçoit comme un biais pro-israélien dominant dans les médias français (par exemple, accusant CNews d'être une « chaîne de propagande du gouvernement israélien ») et dans la classe politique, y compris au sein du Rassemblement national (RN), qu'il accuse de soumission à Israël pour obtenir une légitimité internationale.
    Sur les actions spécifiques :
    - Le PdF condamne les crimes du Hamas, comme l'assassinat de la famille Bibas, qualifié d'« ignoble », mais pointe du doigt une symétrie avec les « massacres » de familles palestiniennes par l'armée israélienne, soulignant un traitement médiatique inégal.
    - Il critique les frappes israéliennes contre l'Iran (considérées comme une escalade irresponsable et contraire au droit international) et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, décrit comme menant une politique « belliciste et dangereuse » qui expose la région à un « engrenage tragique » et massacre les Palestiniens.
    - Le parti s'oppose à la reconnaissance de l'État palestinien par Emmanuel Macron, la qualifiant d'« à contretemps » et d'inutile alors que Gaza est un « champ de ruines », tout en appelant à une désescalade générale sans ingérence étrangère.
    Globalement, le PdF adopte une approche souverainiste et non-interventionniste, priorisant les intérêts nationaux français (comme l'immigration ou l'économie) sur ce conflit lointain, qu'il juge surmédiatisé et sans impact direct sur la France. Il n'exprime aucune sympathie pour le régime iranien ou le Hamas mais rejette toute allégeance à Israël, vu comme un État influençant indûment la politique française via des lobbies. Cette position s'inscrit dans une ligne plus large de diplomatie indépendante, refusant la soumission aux États-Unis et favorisant un partenariat avec la Russie.
  • Des élus RN au dîner du Crif Marseille

    Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2025

    Des élus RN au dîner du Crif Marseille

    Le conseiller municipal Jean-Baptiste Rivoallan (UDR), Franck Allisio, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et candidat (RN) à la mairie de Marseille et son directeur de campagne Olivier Rioult ont assisté au dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Marseille Provence.

    « Beaucoup de gens sont venus à nous. », assurent-ils.  « Ils sont les premiers élus du Rassemblement national à avoir eu un couvert au dîner du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) de Marseille Provence », écrit la presse locale.

    Des élus RN au dîner du Crif Marseille

    RN opposé à la reconnaissance d’un Etat palestinien

    Franck Allisio jubile par voie de communiqué dont nous avons mis en gras certains passages significatifs :

    Mardi dernier, j’ai participé au dîner annuel du CRIF Marseille-Provence.

    Ce fut à la fois un honneur d’être invité aux côtés de Jean-Baptiste Rivoallan et d’Olivier Rioult, et un réel plaisir de partager ce moment avec la communauté juive de Marseille.

    Si je tiens à vous en faire part, c’est pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, c’est la marque d’un lien fort qui nous unit avec la communauté juive de Marseille et qui se tisse dans la durée, le respect et la sincérité.

    A Marseille, alors que nous sommes face à une montée dramatique de LFI, notamment sous l’impulsion de Sébastien Delogu et ses provocations insupportables, il est vital de nous rassembler, de partager nos points de vue et de trouver ensemble les solutions pérennes qui protègeront les Marseillais de confession juive où qu’ils soient.

    Ensuite, c’est la suite logique d’une normalisation tant attendue des relations entre le Rassemblement National et les institutions juives.

    Au-delà de Marseille, des relations amicales personnelles qui nous lient entre nous, il me semble essentiel d’institutionnaliser une démarche collective pour que les Français, de confession juive ou non, puissent mieux comprendre le sens de l’Histoire, de notre histoire. Et je suis persuadé qu’ils s’en réjouissent, notamment parmi les sympathisants du Rassemblement National.

    Après Jordan Bardella invité en Israël, Serge et Beate Klarsfeld faits citoyens d’honneur de Perpignan par Louis Aliot, je suis touché et fier d’avoir été le premier parlementaire du Rassemblement National invité à un dîner du CRIF.

    Mon souhait le plus cher est que, ces prochaines années, cette participation ne relève plus de l’exception mais d’une évidence, tant elle reflète la fraternité qui nous lie.

    En politique comme dans nos vies respectives, nous avons besoin de « preuves d’amour », c’est ce que nous avons contribué à nous adresser mutuellement ce mardi et je m’en réjouis.

    Enfin, ma présence au dîner du CRIF Marseille-Provence met un coup d’arrêt à la dictature de la pensée unique que nous fustigeons tant.

    Le procès injuste en antisémitisme qui a été intenté au RN par quelques bobos parisiens déconnectés de la réalité, maintes fois démonté mais maintes fois réitéré, ne trouve plus d’écho depuis longtemps auprès des Français et c’est heureux, tant il est faux et infondé.

    L’électoralisme à peine dissimulé d’une telle manœuvre était d’un cynisme écœurant mais, à l’évidence, les Français, notamment de confession juive, en ont bien conscience. Les nombreux échanges que j’ai eus mardi au dîner du CRIF me l’ont confirmé.

    Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête, contre tout bon sens, à annoncer la reconnaissance d’un État palestinien par la France à la tribune des Nations Unies, je tiens à rappeler que le Rassemblement National s’y oppose fermement et considère cette initiative particulièrement malheureuse.

    A la veille du Nouvel An Juif et alors que le Hamas détient toujours prisonnier des otages israéliens, nous considérons que cette reconnaissance signerait la victoire des terroristes. Ceux-là même qui ont tué dans des conditions abjectes seraient les gagnants ? Ils auraient eu raison de le faire ?

    C’est impensable.

    Nous sommes tous outrés de l’explosion des actes antisémites observée depuis le massacre du 7 octobre 2023.

    Contre toute attente, alors que c’est Israël qui était attaquée par les terroristes du Hamas sur son propre sol, l’antisémitisme s’est banalisé en France, renforcé par le silence voire la complaisance de certains journalistes, universitaires et personnalités politiques.

    Les Marseillais de confession juive, dans ce contexte particulièrement difficile, en sont les premières victimes.

    Il est de notre devoir de les protéger.

    Nous sommes le rempart face à l’antisémitisme.

    Fidèlement,

    Cet élu sioniste du RN avait par le passé été le porte-parole de la campagne de Marion Maréchal en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Franck Allisio, en haut à gauche sur la photo, à la synagogue de Breteuil l'année dernière
    Franck Allisio, en haut à gauche sur la photo, à la synagogue de Breteuil l’année dernière

    Les mauvaises langues prétendent que le candidat du RN à la mairie de Marseille est également bien introduit dans le petit monde arc-en-ciel et chez les trois points.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info