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La célébration a rapidement viré à l’inquiétude ce mercredi soir dans la rue Christophe-Colomb, située dans le VIIIe arrondissement, à proximité des Champs-Élysées.
Alors que des supporters fêtaient la victoire du PSG contre Arsenal au Parc des Princes, une berline noire a soudainement foncé dans la foule pour des raisons encore indéterminées, percutant plusieurs personnes.
D’après la préfecture de police de Paris, les secours ont pris en charge au moins trois personnes, dont l’une dans un état d’urgence absolue et deux autres en urgence relative. L’un des blessés a été évacué sur un brancard par les sapeurs-pompiers.
Après l’incident, des dizaines de supporters ont poursuivi à pied le véhicule impliqué. Quelques mètres plus loin, la berline a été retrouvée incendiée, signe de la tension palpable qui régnait sur les lieux.
Leclerc tançant les prisonniers français avant de les faire tuer
La mort de douze hommes peut paraître anecdotique à côté des millions de victimes de la Deuxième guerre mondiale. Mais l’épisode de « Bad Reichenhall » dérange, car il porte une ombre sérieuse sur l’image du maréchal Leclerc.
Début mai 1945, une douzaine de Français de la Division Charlemagne (Waffen SS français), rescapés de la « lutte contre le bolchevisme » sur le front de l’Est, se rendent à l’armée américaine et sont internés dans une caserne de Bad Reichenhall (Haute Bavière). Le 6 mai 1945, la 2ème DB de Leclerc occupe cette ville ; les SS français décident de s’évader par peur de représailles. Ils sont finalement capturés dans un petit bois. Ils sont ensuite questionnés par le futur maréchal Leclerc. C’est le 8 mai, jour de la capitulation allemande.
Au cours d’une brève discussion, il reproche à l’un des Français de combattre sous uniforme allemand. Il se voit répondre que lui-même est sous uniforme étranger, américain en l’occurrence. Leclerc juge cette attitude par trop insolente. Il décide de faire fusiller les prisonniers. Sans aucun jugement.
Après avoir chacun refusé d’avoir les yeux bandés, les jeunes Français s’écroulent par groupe de quatre, l’un après l’autre – chacun voyant mourir ses camarades –, sous des balles fratricides, en criant « vive la France ! ».
Pour couronner le tout, les corps sont laissés sur place conformément aux ordres.
Les prisonniers français peu avant leur mise à mort sans jugement. Parmi eux, des gamins.
Ils seront finalement enterrés à cet endroit quelques jours plus tard, grâce aux pressions d’un aumônier français. Le 2 juin 1949, les corps sont transférés dans le cimetière communal de Sankt Zeno, à Bad reichenhall.
Cet épisode tragique est parfois controversé, mais une solide enquête établit les faits : c’est le livre d’Eric Lefèvre et Olivier Pigoreau (disponible ici).
Lettre d’un des fusillés :
« Ma chère Maman, Le 8 mai 1945, vers 17 heures.
Avant d’être fusillé, je pense t’écrire un dernier mot pour te dire au revoir. J’ai cru avoir fait mon devoir en homme et je regrette qu’une chose, c’est de n’avoir pas été tué sur le front, parce qu’il est pénible de se faire fusiller par des Français contre qui nous ne voulions pas lutter. Je te quitte en t’embrassant bien, bien ainsi que toute la famille. Je te donne rendez-vous là-haut où j’espère que Dieu saura nous juger. »
Le témoignage du Père Maxime Gaume, servant à la 2°DB :
« Après que la décision eut été prise à l’état-major de la division de fusiller les prisonniers sans jugement, le père Fouquet, aumônier divisionnaire, me donna l’ordre d’assister ceux-ci dans leurs derniers moments. Le jeune lieutenant qui reçut l’ordre de commander le peloton d’exécution n’appartenait pas d’ailleurs à mon unité et était complètement affolé d’avoir à exécuter un pareil ordre, se demandant même s’il n’allait pas refuser d’obéir. Il résolut alors de faire au moins tout ce qui était en son pouvoir pour adoucir les derniers instants des victimes et communia même avec eux avant l’exécution. Les onze hommes avaient été amenés en camion de Bad Reichenhall où se trouvait l’E.M. de la 2e DB, jusqu’à Karlstein. Un seul refusa les secours de la religion ; trois d’entre eux déclarèrent n’avoir aucun message à faire transmettre à leur famille. La fusillade se fit en trois fois : par groupe de quatre, de sorte que les derniers virent tomber leurs camarades sous leurs yeux. Tous refusèrent d’avoir les yeux bandés et tombèrent bravement aux cris de « Vive la France ». »
Aux Mureaux, la demande « ethnique », comme on dit dans le milieu, a transformé les rayons du supermarché Auchan. « Le halal est en train de prendre le dessus, s’inquiète Virginie, cliente depuis une vingtaine d’années. Ce n’est plus du tout ce que c’était ». (…)
C’est un sujet très tabou. Les enseignes ont peur qu’on les accuse de céder aux pressions communautaristes, alors elles prennent des pincettes », nous explique le consultant, pionnier du secteur. Les publicités évoquent ainsi les « saveurs d’orients » ou « la cuisine du monde », plutôt que le ramadan et la rupture du jeûne. (…)
« Vos volumes de ventes en produits halal ont-ils augmenté ces dernières années ? » Silence radio chez Leclerc, Auchan, Carrefour, Intermarché, Lidl, Aldi et Casino. « Évidemment que ça a augmenté, nous glisse un cadre de Fleury Michon sous couvert d’anonymat. Certains magasins ne veulent plus du tout entendre parler de charcuterie de porc. Ils ne veulent plus que du halal ». Une question de géographie et de démographie, résume notre source. Jusqu’à 12 millions de personnes achètent du halal aujourd’hui en France, d’après l’institut NielsenIQ.
Louis Sarkozy… Encore un rejeton de l'oligarchie qui débarque dans l’arène médiatique comme s’il avait traversé le désert, alors qu’il a simplement traversé des couloirs dorés. On nous le sert soudainement, partout, avec ses opinions convenues dignes d’un éditorial de Valeurs actuelles version junior. Qu’a-t-il fait ? Quelle épreuve ? Quel combat ? Rien, sinon être le fils de son père, soutenir hystériquement Israël et réciter des poncifs pour boomers gaullistes. Cette soudaine visibilité n’est pas anodine : elle répond à un besoin du Système de fabriquer de faux rebelles compatibles, de donner au public l’illusion du débat, tout en recyclant dynasties et discours creux. Derrière l’apparente spontanéité médiatique, il y a une stratégie : faire croire qu’un héritier peut être un penseur. C’est le théâtre habituel du pouvoir : on renouvelle les visages, jamais les idées.