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315 808 euros de dépenses en 2022, soit 0,28 % du budget de la présidence. Dans son dernier rapport, publié ce lundi, sur les comptes et la gestion des services de la présidence de la République, la Cour des comptes a détaillé les dépenses liées à l’activité de la Première dame, Brigitte Macron.
Au côté du chef de l’État, le rôle de conjointe du président de la République est en effet une fonction reposant sur « une coutume républicaine sans fondement légal ou réglementaire », indique la Cour des comptes, mais dont les dépenses sont couvertes par le budget de la présidence. Elles sont donc à ce titre contrôlées par l’instance de surveillance des comptes publics.
La conjointe du président exerce quatre missions, détaillées dans une charte de transparence publiée en 2017, : « représenter la France aux côtés du chef de l’État lors des sommets et réunions internationales, répondre aux sollicitations des Français qui souhaitent la rencontrer, superviser les réceptions officielles au palais de l’Élysée et soutenir des œuvres caritatives, culturelles ou sociales qui participent au rayonnement international de la France », détaille la Cour.
Cette estimation ne comprend cependant par les activités mutualisées avec le chef de l’État comme les déplacements communs, la « coiffeuse maquilleuse pour les activités officielles » ou sa sécurité.
Quand de la « blonde Athéna aux yeux bleu clair », les afrocentristes prétendent faire une « négresse », le moins averti s’aperçoit qu’on se paie sa tête. Et pourtant, c’est ce que soutient dans son livre Black Athena, l’Américain Martin Bernal, le pendant blanc de l’afrocentriste Cheick Anta Diop dont nous avons analysé les écrits dans un précédent numéro de l’Afrique Réelle.
Il est affligeant de devoir réfuter de telles stupidités, mais, la marche pour le moment inexorable de l’afrocentrisme, du décolonialisme et du wokisme, oblige à le faire afin de ne pas laisser le terrain à ceux dont le but est la déconstruction systématique de notre civilisation. Afin de mieux nous asservir.
Nous savons pourtant fort bien à quoi ressemblaient les anciens Grecs. Nous le savons par la statuaire, par une foule de documents figurés, de témoignages littéraires, et notamment les traités de physiognomonie. A supposer que les Proto-grecs du IIe millénaire aient été colonisés par des Egyptiens postulés être des « Nègres », il n’en est donc rien résulté du point de vue physique… Qu’ils aient le fin visage de Platon ou celui, plus grossier, de Socrate, les Grecs ne ressemblaient pas plus à des Egyptiens que leurs temples à des pyramides, ou leurs cités à leur monarchie théocratique.
Acculés devant le vide de son néant historique par les spécialistes de toutes les disciplines concernées, Bernal a eu recours à un procédé bien peu scientifique mais constamment utilisé par les afrocentristes : il a accusé de racisme les spécialistes de la Grèce classique lesquels auraient écarté toutes les preuves africaines qui, lors de leurs découvertes seraient venues en contradiction du schéma des origines indo-européennes de la Grèce.
Un Nigéria en décomposition
En dépit de ses immenses richesses en hydrocarbures, le Nigeria, quadrilatère artificiellement découpé par la colonisation britannique, n’en finit pas de mourir.
En plus du nord-est du pays où sévissent Boko Haram et l’Etat islamique (EIAO), une autre guerre sanglante se déroule au Nigeria, dans la région du Middle-Belt, avec pour épicentre la ville de Jos.
Historiquement, la région constitue un front historique entre sultanats nordistes esclavagistes et populations sédentaires qui, aux XVIIIe et XIXe siècles, subirent les raids des premiers. Et qui voient dans les actuelles migrations des Peul-Fulani un retour aux temps anciens, d’avant la colonisation libératrice. La région forme également une ligne de faille religieuse entre un islam septentrional en pleine expansion et des christianismes sur la défensive.
Les affrontements sanglants qui s’y déroulent sont clairement le prolongement de ceux de l’époque précoloniale. Ils sont inscrits dans la longue durée ethnique régionale.
En réalité, ici comme partout ailleurs au Sahel, nous assistons à la reprise d’un mouvement historique en direction du monde soudanien, mouvement qui fut provisoirement bloqué par la colonisation.
La Commission européenne vient de nommer l’américaine Fiona Scott Morton au poste d’économiste en chef à la direction générale de la concurrence.
L’ancien député Julien Aubert pose une bonne question.
Donc c’est une américaine tout droit venue du département de la Justice américain qui devient la chef de la concurrence européenne, en pleine guerre économique avec Washington ? Et tout le monde trouve ça normal ?
L’Occident et l’Ukraine ont désespérément besoin que l’accord sur le blé soit prolongé. Ce ne sont pas les Africains affamés qui ont besoin de blé ukrainien, comme le répètent faussement nos médias ; ce sont des Européens. Mais la Russie s’est retirée aujourd’hui de l’accord et reprendra les pourparlers sur l’accord sur le blé « lorsque toutes les conditions seront remplies », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie « reviendra immédiatement à la mise en œuvre de l’accord dès que la partie russe des accords sera satisfaite » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov
L’accord qui permettait jusqu’alors à l’Ukraine d’exporter des céréales depuis ses ports de la mer Noire a cessé d’avoir effet. La Russie reviendra en parler « lorsque toutes les conditions seront réunies » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, arguant que la partie de l’accord concernant Moscou n’aurait pas été respectée. D’où le recul de la Fédération de Russie qui, a expliqué Peskov lui-même, « reviendra immédiatement à la mise en œuvre de l’accord dès que la partie russe des accords sera satisfaite ».
« L’accord de la mer Noire a cessé de fonctionner aujourd’hui », a déclaré Peskov, après que la Russie a affirmé à plusieurs reprises ces dernières semaines que « les obstacles » à ses exportations de céréales et d’engrais n’avaient pas été levés.
L’Initiative sur le blé de la mer Noire, ou Accord sur le blé, a été paraphé à Istanbul le 22 juillet 2022. Les Nations Unies, la Russie, la Turquie et l’Ukraine ont signé deux documents pour ouvrir un corridor céréalier à partir de trois ports ukrainiens (Tchernomorsk, Odessa et Yuzhny) et lever les restrictions sur les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.
L’accord autorisait effectivement les expéditions internationales de maïs, de blé, d’orge et d’autres produits alimentaires en provenance de Kiev. Cet accord sur le grain comportait deux volets. L’un était l’accès des navires aux ports ukrainiens.
L’autre était l’exportation normale de céréales et d’engrais de Russie. Alors que la Russie a facilité la première partie de l’accord, ‘l’Occident’ a collectivement bloqué la seconde partie.
Face au scénario du retrait de la Russie, le secrétaire général des Nations unies a été à Moscou proposer un compromis : le raccordement de la Banque agricole russe à SWIFT
Face au scénario du retrait de la Russie, qui serait un coup dur pour l’Occident qui a besoin de céréales ukrainiennes pour nourrir sa population, tandis que l’Ukraine a besoin de céréales pour insuffler un peu d’air dans son économie étouffée, une proposition de compromis a été faite non par Joe Biden, ni Ursula von der Leyen, ni Charles Michel ou ni Josep Borrell mais par le secrétaire général des Nations unies afin de donner à la proposition le moins de connotations politiques que possible et pour sauver la face. « Antonio Guterres, a proposé au président russe de prolonger un accord permettant l’exportation en toute sécurité de céréales d’Ukraine vers la mer Noire en échange de la connexion d’une succursale de la Banque agricole russe au système de paiement international SWIFT », ont déclaré des sources à Reuters.
Comme on le sait, la connexion de la Russie à SWIFT a été interrompue par l’Union européenne en juin 2022 en raison de l’invasion russe de l’Ukraine. Un porte-parole de l’UE avait d’ailleurs déclaré en mai que l’UE n’envisageait pas de rétablir les banques russes. Aujourd’hui, cependant, « l’UE envisage de lier une filiale de Rosselkhozbank à SWIFT pour permettre spécifiquement les transactions de céréales et d’engrais ».
Une grosse couleuvre que l’Occident doit avaler : l’UE était convaincue, en l’excluant de SWIFT, qu’elle avait porté un coup mortel à l’économie russe et décisif pour isoler la Russie, en en proie au monde entier. Et c’est elle qui risque gros si la Russie sort de l’accord des céréales car il s’avère que ce ne sont pas les Africains affamés qui ont besoin de blé ukrainien, comme le répètent faussement nos médias, ce sont les Européens.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré la semaine dernière que Moscou ne serait pas satisfaite de la proposition de Guterres
Une enquête récente du média autrichien eXXpress révèle que près de la moitié des exportations ukrainiennes de blé et de maïs vers l’UE ont fini par nourrir des porcs en Espagne pour produire son jambon de renommée mondiale. Selon eXXpress, seuls 15 % des exportations se sont retrouvées dans des pays menacés de famine, dont 167 000 tonnes en Éthiopie et 65 000 tonnes au Soudan. L’Espagne, en revanche, a reçu 2,9 millions de tonnes de blé et de maïs d’Ukraine.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré la semaine dernière que Moscou n’était pas satisfaite de la proposition de Guterres car il faudrait « de nombreux mois » pour ouvrir une succursale et encore trois mois pour la connecter à SWIFT ». Et aujourd’hui Moscou a donc fait savoir que tant que toutes les conditions de l’accord ne seront pas réunies, la Russie se retirait.
La Russie ne va pas pour autant affamer l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient
Si les médias mensongers titrent que la Russie va affamer l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient souvenez-vous que la réalité est toute autre.
Non seulement la Russie, qui intelligemment ménage ses alliés et ses soutiens, continuera à livrer gratuitement beaucoup plus de céréales aux pays des continents africains et asiatiques et du Moyen-Orient, mais l’information selon laquelle la majeure partie des céréales ukrainiennes est allée, depuis le début du conflit, aux pays de l’Union Européenne est du domaine public, l’Asie et l’Afrique n’ayant reçu que 3 à 4 % de cette “part du gâteau”.
"Les enfants d'immigrés : de + en + d'origine africaine et de - en - européenne. Chez les enfants d'immigrés de - de 18 ans, 83% sont d'origine non-européenne/65% d'origine africaine. Rappel : les immigrés représentent 10% de la population et leurs enfants 12%. Source : INSEE."