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expulsion - Page 2

  • Bagnolet (93) : les familles africaines réfugiées dans un parc déboutées par le tribunal administratif, la mairie de gauche demande leur expulsion

    Publié par Guy Jovelin le 18 août 2022

    Le tribunal administratif de Montreuil a débouté l’association MyMaraude qui réclamait le relogement dans un gymnase municipal de Bagnolet de femmes et enfants sans papiers, essentiellement d’origine ivoirienne ou malienne, réfugiés dans le parc Josette-et-Maurice-Audin. La mairie de Bagnolet a dans la foulée demandé leur expulsion du parc municipal.

    Fin juillet, elles y avaient été hébergées en urgence par l’État, alors qu’elles étaient installées dans un campement de fortune formé sur des trottoirs situés en lisière du parc des Guilands, toujours à Bagnolet. 317 personnes avaient été recensées sur ce premier camp. Évacuées, elles avaient été dispersées dans plusieurs gymnases de Seine-Saint-Denis. Une trentaine de femmes et une vingtaine d’enfants essentiellement d’origine ivoirienne ou malienne, avaient de leur côté été mis à l’abri au gymnase Jean-Renault de Bagnolet, dont elles ont finalement été expulsées le 4 août. Une partie des familles a ensuite été transférée vers la province, sans obtenir d’après l’association MyMaurade de solution d’hébergement. Elles ont donc décidé de revenir devant le gymnase de Bagnolet. Expulsées de la voie publique le 12 août, elles ont alors trouvé refuge dans ce nouveau parc.

     « On est écœuré que le tribunal n’ait pas annulé la décision de les expulser du gymnase, regrette Yasmine Boussalem, présidente de l’association MyMaraude. C’est d’autant plus révoltant que la ville de Bagnolet a annoncé dans la foulée avoir déposé une requête pour les expulser du parc où elles viennent de trouver refuge. Tout le monde se fiche de savoir où elles vont aller ! Ces femmes qui ont fui les violences qu’elles subissaient dans leurs pays sont rejetées comme la peste. »  […]

    Le Parisien via fdesouche

  • Besançon : Florence entame une grève de la faim pour exiger la régularisation de son mari Ahmed, un clandestin marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire

    Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2021

    Ahmed et Florence se sont mariés par amour en janvier 2020, après trois ans de vie commune. Mais parce qu’Ahmed est entré illégalement sur le territoire français, il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Pour ne pas être séparés, ils ont commencé une grève de la faim.

    (…) Le 13 janvier dernier, la demande de régularisation d’Ahmed a été rejetée par la préfecture. Dans la foulée, il reçoit une OQTF, une obligation de quitter le territoire. Depuis, il risque l’expulsion à tout moment. « C’est très difficile, vous n’imaginez même pas » soupire Ahmed. Sans papier, il ne pouvait déjà pas travailler. Désormais, sortir lui fait peur. « Je ne peux rien faire ». Un simple contrôle de pass sanitaire en terrasse, s’il est fait par les forces de l’ordre, peut le conduire à l’expulsion, du jour au lendemain. Au Maroc, le pays de ses parents, mais loin de Florence, qui ne peut quitter ses enfants et son travail.  

    « Je ne me vois pas envoyer Ahmed au Maroc et me dire peut-être qu’il reviendra, peut-être pas ».

    (…) « Aujourd’hui, on vit avec mon salaire, c’est compliqué » se désole Florence. « On n’arrive pas à avancer, à se projeter ». Alors, elle le répète : « J’irai jusqu’à bout ».  Cette grève de la faim, « on va la faire ensemble », ajoute Ahmed. « Pour le meilleur et pour le pire. C’est bien ce qu’on dit quand on se marie ? ».

    (…) France 3 via fdesouche

  • À Carhaix (29), ces deux lycéens vivent sous la menace d’une expulsion

    Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2021

    À Carhaix, ils vivent sous la menace d’une expulsion

    Karamoko Haidara, 19 ans, est né à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ben Kanaté, 20 ans, est aussi né en Côte d’Ivoire, dans la ville de Daloa. Leur parcours respectif les a menés à Carhaix (Finistère), où ils sont scolarisés au lycée Paul-Sérusier.

    www.ouest-france.fr via fdesouche

  • Suisse : Kamel, un Français, agresse sexuellement une jeune fille de 15 ans dans un car. Il est expulsé du pays

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2021

    Victime à deux reprises d’attouchements dans le bus, Anna*, en larmes, s’est jetée dans les bras de son père à l’issue de l’audience, qui a eu lieu la semaine dernière, à Boudry. Kamel*, son agresseur, a été reconnu coupable d’actes d’ordre sexuel sur mineure.

    Arcinfo.ch

    Un ressortissant français de 41 ans est expulsé de Suisse pour cinq ans, suite à des attouchements répétés dans un bus sur une ado de 15 ans.

    (…) Reconnu coupable d’actes d’ordre sexuel sur mineure, le prévenu de 41 ans écope de 60 jours-amendes à 50 francs. Il devra payer une indemnité de 1000 francs pour tort moral, mais c’est son expulsion qui satisfait la victime: «Maintenant, je suis sûre que je ne le recroiserai plus dans le bus», a-t-elle confié à «Arcinfo».

    (…) L’adolescente n’avait jamais vu son agresseur avant le 18 février 2020, lorsque dans un car postal bondé, il lui a touché ses fesses, ses cuisses, son entrejambe et sa poitrine, par-dessus ses vêtements, pendant plusieurs minutes. Elle était tétanisée, avec l’impression d’observer la scène, et l’agresseur a récidivé sur la même ligne de car, le 5 mars 2020, provoquant le dépôt d’une plainte.

    Le Matin

  • Château-Gontier-sur-Mayenne (53) : elles se mobilisent pour venir en aide à Mohamed, dont la demande d’asile a été rejetée

    Publié par Guy Jovelin le 02 avril 2021

    Mohamed Lamine Diaby est arrivé en Mayenne, fin 2018, après avoir fui la Guinée, son pays d’origine. Malgré une promesse d’embauche à durée indéterminée et son implication dans la vie associative locale, sa demande d’asile a été rejetée. L’agence d’intérim Abalone, à Château-Gontier-sur-Mayenne, se mobilise pour l’aider.

    (…) Mohamed Lamine Diaby, 30 ans, a connu de nombreuses épreuves. Après avoir passé plusieurs années au Mali, il entame une traversée vers l’Europe, qui le mène d’abord en Espagne. De là, il rejoint Paris, puis la Mayenne, fin 2018.

    Mais le 15 février 2021, le couperet tombe. Sa demande d’asile est rejetée. « Ça m’a choqué », confie le jeune Guinéen. Une décision que ne comprennent pas non plus les gens qui l’entourent.

    La seule solution qui s’offre aujourd’hui à lui : « Que le préfet de la Mayenne lui donne l’autorisation de rester ici », précise Maryse Brahim. Une pétition a été mise en ligne samedi 27 mars 2021, sur le site change.org, qui a déjà reçu 182 signatures. « Nous irons la présenter à la préfecture le 13 avril, jour de sa convocation. » Par ailleurs, Mohamed Lamine Diaby dispose de plus de soixante attestations manuscrites de différents soutiens.

    « Je me souviens qu’une phrase qu’il m’a dite, qui m’a marquée : J’ai passé trois jours en mer et je ne suis pas mort. Ce n’est pas ça qui va me tuer », conclut Linda Mahé.

    (…) Ouest-France via fdesouche