Le PISA – programme international pour le suivi des acquis des élèves – est la plus grande étude internationale auprès d’élèves dans le domaine de l’éducation.
Pilotée par l’OCDE, PISA mesure l’efficacité des systèmes éducatifs. L’objectif est de comparer les performances des élèves issus de différents environnements d’apprentissage pour comprendre ce qui les prépare le mieux à leur vie d’adulte. Le PISA évalue les compétences des élèves de 15 ans sur trois domaines : compréhension de l’écrit, culture mathématique et culture scientifique. 79 pays participent à cette évaluation.
Lors du dernier classement, présenté en décembre 2019, les jeunes suédois ont obtenu de meilleurs résultats que dans le test précédent dans les trois matières et ont grimpé au sommet du classement international, la ministre suédoise de l’Éducation Anna Ekström qualifiant cette journée de jour de joie : « Voilà un message fort : les écoles suédoises sont fortes ».
Problème : la Suède a procédé à l’exclusion de 11% des élèves de l’échantillon, soit en raison d’un handicap, mais surtout parce qu’ils étaient arrivés trop récemment dans le pays et présentaient de trop faibles compétences (notamment linguistiques), lorsque l’OCDE tolère un taux maximum de 5%.
Les calculs du journal Expressen montrent ainsi que les résultats suédois en compréhension de la lecture auraient été inférieurs d’au moins 5 à 13 points si la Suède avait suivi les réglementations de l’OCDE.
L’Agence nationale pour l’éducation suédoise se défend en indiquant que cette exclusion s’explique par à l’accueil important de réfugiés en Suède ces dernières années, qu’elle pensait pouvoir légalement exclure de l’échantillon, se basant sur certaines recommandations de l’OCDE.
Expressen.se via fdesouche