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  • Vladimir Poutine : Face à l’OTAN plus un pas en arrière !

    Publié par Guy Jovelin le 22 janvier 2022

    Une production du cde Tarkov pour Russosphère.

    « Tout nouveau mouvement vers l’Est est inacceptable. Y a-t-il quelque chose de pas clair à ce sujet ? Déployons-nous des missiles près de la frontière américaine ? Non. Ce sont les États-Unis qui sont venus chez nous avec leurs missiles »

     

     

    Via : reseauinternational

  • Poutine espère que la Russie soit protégée de « l’obscurantisme » transgenre : “J’ai une approche traditionnelle : une femme est une femme, un homme est un homme.”

    Publié par Guy Jovelin le 23 décembre 2021

    Poutine espère que la Russie soit protégée de « l'obscurantisme » transgenre

    La président russe Vladimir Poutine a qualifié jeudi d’attitude « obscurantiste » le fait que des personnes changent de genre, réaffirmant son approche conservatrice, à l’occasion de sa conférence de presse annuelle.

    « J’ai une approche traditionnelle : une femme est une femme, un homme est un homme. J’espère que notre société a une protection morale interne, dictée par nos confessions religieuses traditionnelles (…) contre cet obscurantisme », a-t-il affirmé.

    Interrogé sur la « cancel culture » et les accusations de « transphobie » visant la créatrice d’Harry Potter, J.K. Rowling, il a soutenu que si un homme pouvait se déclarer comme femme et participer à des compétitions sportives, « le sport féminin allait complètement disparaître ».

    La défense des « valeurs traditionnelles »

    « Il ne faut pas lutter contre ça avec des décrets, en hurlant ou en lançant des accusations, mais en soutenant nos valeurs traditionnelles », a insisté le chef du Kremlin.

    Le Figaro via fdesouche

  • Poutine a donné un dernier avertissement aux États-Unis et à l’OTAN

    Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2021

    « La Russie n’a peur d’aucun pays dans le monde, y compris les États-Unis. Moscou a assez de puissance pour effacer les États-Unis de la surface de la terre », écrivent-ils.

    Les analystes ont argumenté leur point de vue avec la puissance militaire de la Russie. Il a été souligné à juste titre que l’arsenal du pays dispose des armes les plus récentes qui n’ont pas d’analogues dans le monde, notamment une défense aérienne moderne et des missiles hypersoniques.

    Les experts ont également rappelé que la Russie est la plus grande puissance nucléaire et que sa réponse à une agression peut être mortelle et impitoyable.

    « Malgré le fait que les États-Unis et leurs alliés soient proches des lignes rouges tracées par la Russie, ils n’oseront pas franchir la ligne. Cette démarche serait une catastrophe imminente pour l’Occident », ont souligné les analystes des médias chinois.

    La troisième raison pour laquelle Moscou ne craint peut-être pas une attaque de l’Occident est la dépendance de l’UE vis-à-vis du gaz russe. Selon les experts, si l’OTAN devait « frapper » la Russie, tous les membres de l’alliance devraient « brûler des journaux pour se réchauffer en hiver ».

    Ils ont conclu que le président russe Vladimir Poutine est bien conscient de tout cela et qu’il a jusqu’à présent fait preuve de beaucoup de retenue dans ses réactions aux provocations de l’Occident. Toutefois, le dirigeant russe n’oublie pas de mettre en garde l’OTAN contre les conséquences inévitables de l’agression.

    On se souviendra que, commentant les bombardiers de l’OTAN survolant la frontière russe, M. Poutine avait déclaré que l’alliance avait « dépassé ses limites » et souligné que Moscou était prêt à réagir de manière adéquate à l’activité militaire de l’Occident près du territoire de la Fédération de Russie.

    « Vladimir Poutine parle à ses opposants avec le ton d’un parent dont la patience est à bout. Cela ressemble à un dernier avertissement à l’Occident », concluent les experts chinois.

    Traduit par Avic pour Réseau International

    Source : https://politikus.ru/events/139045-putin-sdelal-ssha-i-nato-poslednee-preduprezhdenie.html

  • Pepe Escobar : Le monde selon Vladimir Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    PAR  LE 

    Le président russe, à Sotchi, fait la loi en faveur du conservatisme – il affirme que l’Occident malmené est en déclin…
     

    La session plénière est le point d’orgue traditionnel des discussions annuelles et incontournables du Valdai Club, l’un des principaux rassemblements intellectuels d’Eurasie.

     

    Vladimir Poutine est souvent l’orateur principal. Cette année, à Sotchi, comme je l’ai relaté dans une précédente chronique, le thème général était « le bouleversement mondial au XXIème siècle : l’individu, les valeurs et l’État ».

    M. Poutine a abordé ce thème de front, dans ce que l’on peut d’ores et déjà considérer comme l’un des plus importants discours géopolitiques de l’histoire récente (une transcription encore incomplète peut être consultée ici) – certainement son moment le plus fort sous les feux de la rampe. Ce discours a été suivi d’une session complète de questions-réponses (à partir de 4:39:00).

    Comme on pouvait s’y attendre, les atlantistes, néoconservateurs et interventionnistes libéraux seront apoplectiques. C’est sans importance. Pour les observateurs impartiaux, en particulier dans les pays du Sud, l’important est de prêter une attention toute particulière à la façon dont Poutine a partagé sa vision du monde, y compris dans certains moments très francs.

    Dès le début, il a évoqué les deux caractères chinois qui représentent la « crise » (comme dans « danger ») et l’ »opportunité », en les associant à un dicton russe : « Combattez les difficultés avec votre esprit. Combattez les dangers avec votre expérience. »

    Cette référence élégante et oblique au partenariat stratégique entre la Russie et la Chine a conduit à une évaluation concise de l’échiquier actuel :

    Le réalignement de l’équilibre des forces suppose une redistribution des parts en faveur des pays émergents et en développement qui, jusqu’à présent, se sentaient exclus. En clair, la domination occidentale sur les affaires internationales, qui a commencé il y a plusieurs siècles et qui, pendant une courte période, a été presque absolue à la fin du XXème siècle, est en train de céder la place à un système beaucoup plus diversifié.

     

    Cela a ouvert la voie à une autre caractérisation oblique de la guerre hybride comme nouveau modus operandi :

    Auparavant, une guerre perdue par un camp signifiait la victoire de l’autre camp, qui assumait la responsabilité de ce qui se passait. La défaite des États-Unis dans la guerre du Vietnam, par exemple, n’a pas fait du Vietnam un « trou noir ». Au contraire, un État en plein développement y a vu le jour, qui, il est vrai, a pu compter sur le soutien d’un allié puissant. Les choses sont différentes aujourd’hui : Peu importe qui prend le dessus, la guerre ne s’arrête pas, elle change simplement de forme. En règle générale, l’hypothétique vainqueur est réticent ou incapable d’assurer un redressement pacifique après la guerre, et ne fait qu’aggraver le chaos et le vide qui représentent un danger pour le monde.

    Un disciple de Berdyaev

    À plusieurs reprises, notamment lors des questions-réponses, Poutine a confirmé qu’il était un grand admirateur de Nikolaï Berdyaev. Il est impossible de comprendre Poutine sans comprendre Berdyaev (1874-1948), qui était un philosophe et un théologien – essentiellement un philosophe du christianisme.

    Dans la philosophie de l’histoire de Berdyaev, le sens de la vie est défini en termes d’esprit, alors que la modernité séculaire met l’accent sur l’économie et le matérialisme. Pas étonnant que Poutine n’ait jamais été marxiste.

    Pour Berdyaev, l’histoire est une méthode de mémorisation du temps par laquelle l’homme travaille à sa destinée. C’est la relation entre le divin et l’humain qui façonne l’histoire. Il accorde une importance énorme à la puissance spirituelle de la liberté humaine.

    Poutine a fait plusieurs références à la liberté, à la famille – dans son cas, de condition modeste – et à l’importance de l’éducation ; il a loué chaleureusement son apprentissage à l’université d’État de Leningrad. En parallèle, il a absolument pulvérisé le wokisme, le transgendérisme et la culture de l’annulation promue « sous la bannière du progrès ».

    Ce n’est qu’un passage parmi une série de passages clés :

    Nous sommes surpris par les processus qui se déroulent dans des pays qui se considéraient comme des pionniers du progrès. Les bouleversements sociaux et culturels qui se produisent aux États-Unis et en Europe occidentale ne nous regardent évidemment pas et nous ne nous en mêlons pas. Quelqu’un dans les pays occidentaux est convaincu que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire – la « discrimination inversée » de la majorité en faveur des minorités, ou l’exigence d’abandonner la compréhension habituelle de choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même la différence entre les sexes – qu’il s’agit là, à ses yeux, de jalons du mouvement vers le renouveau social.

    Une grande partie de son discours de 40 minutes, ainsi que ses réponses, ont donc codifié certains marqueurs de ce qu’il définissait auparavant comme un « conservatisme sain » :

    Maintenant que le monde connaît un effondrement structurel, l’importance d’un conservatisme raisonnable comme base de la politique s’est multipliée, précisément parce que les risques et les dangers se multiplient et que la réalité qui nous entoure est fragile.

    Revenant à l’arène géopolitique, Poutine a été catégorique : « Nous sommes amis avec la Chine. Mais pas contre qui que ce soit ».

    Sur le plan géoéconomique, il a une nouvelle fois pris le temps de se lancer dans une explication magistrale, complète – voire passionnée – du fonctionnement du marché du gaz naturel, couplé au pari autodestructeur de la Commission européenne sur le marché spot, et des raisons pour lesquelles Nord Stream 2 change la donne.

    Traduction d’Asia Times par Aube Digitale

  • « Suggérer à un garçon qu’il peut facilement devenir une fille et inversement, ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité »

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2021

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    De Vladimir Poutine, le 21 octobre :

    « Les bouleversements socio-culturels qui ont lieu aux Etats-Unis et en Europe occidentale ne relèvent évidemment pas de nos affaires. Nous ne nous en mêlons pas. Certains, dans les pays occidentaux, sont sûrs que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire, la discrimination inversée de la majorité dans l’intérêt des minorités ou la demande d’abandonner la compréhension habituelle de ce que sont des choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même les différences entre les sexes, constituent, selon eux, les jalons du mouvement vers un renouveau social. Encore une fois, je tiens à le souligner : c’est là leur droit, nous ne nous en mêlons pas, nous leur demandons seulement de ne pas trop s’en prendre à notre maison. »

    « Dans un certain nombre de pays occidentaux, le débat sur les droits des hommes et des femmes s’est transformé en une parfaite fantasmagorie. Ceux qui se risquent à dire que les hommes et les femmes existent toujours et que c’est un fait biologique sont presque ostracisés. “Parent numéro un” et “parent numéro deux”, “parent qui a donné naissance” au lieu de “maman”, l’interdiction d’utiliser l’expression “lait maternel” et son remplacement par “lait humain” – afin que les personnes incertaines de leur propre identité sexuelle ne soient pas contrariées. »

    « Suggérer à un garçon qu’il peut facilement devenir une fille et inversement, ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès. »

     

    Source : lesalonbeige