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  • Pepe Escobar : Le monde selon Vladimir Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    PAR  LE 

    Le président russe, à Sotchi, fait la loi en faveur du conservatisme – il affirme que l’Occident malmené est en déclin…
     

    La session plénière est le point d’orgue traditionnel des discussions annuelles et incontournables du Valdai Club, l’un des principaux rassemblements intellectuels d’Eurasie.

     

    Vladimir Poutine est souvent l’orateur principal. Cette année, à Sotchi, comme je l’ai relaté dans une précédente chronique, le thème général était « le bouleversement mondial au XXIème siècle : l’individu, les valeurs et l’État ».

    M. Poutine a abordé ce thème de front, dans ce que l’on peut d’ores et déjà considérer comme l’un des plus importants discours géopolitiques de l’histoire récente (une transcription encore incomplète peut être consultée ici) – certainement son moment le plus fort sous les feux de la rampe. Ce discours a été suivi d’une session complète de questions-réponses (à partir de 4:39:00).

    Comme on pouvait s’y attendre, les atlantistes, néoconservateurs et interventionnistes libéraux seront apoplectiques. C’est sans importance. Pour les observateurs impartiaux, en particulier dans les pays du Sud, l’important est de prêter une attention toute particulière à la façon dont Poutine a partagé sa vision du monde, y compris dans certains moments très francs.

    Dès le début, il a évoqué les deux caractères chinois qui représentent la « crise » (comme dans « danger ») et l’ »opportunité », en les associant à un dicton russe : « Combattez les difficultés avec votre esprit. Combattez les dangers avec votre expérience. »

    Cette référence élégante et oblique au partenariat stratégique entre la Russie et la Chine a conduit à une évaluation concise de l’échiquier actuel :

    Le réalignement de l’équilibre des forces suppose une redistribution des parts en faveur des pays émergents et en développement qui, jusqu’à présent, se sentaient exclus. En clair, la domination occidentale sur les affaires internationales, qui a commencé il y a plusieurs siècles et qui, pendant une courte période, a été presque absolue à la fin du XXème siècle, est en train de céder la place à un système beaucoup plus diversifié.

     

    Cela a ouvert la voie à une autre caractérisation oblique de la guerre hybride comme nouveau modus operandi :

    Auparavant, une guerre perdue par un camp signifiait la victoire de l’autre camp, qui assumait la responsabilité de ce qui se passait. La défaite des États-Unis dans la guerre du Vietnam, par exemple, n’a pas fait du Vietnam un « trou noir ». Au contraire, un État en plein développement y a vu le jour, qui, il est vrai, a pu compter sur le soutien d’un allié puissant. Les choses sont différentes aujourd’hui : Peu importe qui prend le dessus, la guerre ne s’arrête pas, elle change simplement de forme. En règle générale, l’hypothétique vainqueur est réticent ou incapable d’assurer un redressement pacifique après la guerre, et ne fait qu’aggraver le chaos et le vide qui représentent un danger pour le monde.

    Un disciple de Berdyaev

    À plusieurs reprises, notamment lors des questions-réponses, Poutine a confirmé qu’il était un grand admirateur de Nikolaï Berdyaev. Il est impossible de comprendre Poutine sans comprendre Berdyaev (1874-1948), qui était un philosophe et un théologien – essentiellement un philosophe du christianisme.

    Dans la philosophie de l’histoire de Berdyaev, le sens de la vie est défini en termes d’esprit, alors que la modernité séculaire met l’accent sur l’économie et le matérialisme. Pas étonnant que Poutine n’ait jamais été marxiste.

    Pour Berdyaev, l’histoire est une méthode de mémorisation du temps par laquelle l’homme travaille à sa destinée. C’est la relation entre le divin et l’humain qui façonne l’histoire. Il accorde une importance énorme à la puissance spirituelle de la liberté humaine.

    Poutine a fait plusieurs références à la liberté, à la famille – dans son cas, de condition modeste – et à l’importance de l’éducation ; il a loué chaleureusement son apprentissage à l’université d’État de Leningrad. En parallèle, il a absolument pulvérisé le wokisme, le transgendérisme et la culture de l’annulation promue « sous la bannière du progrès ».

    Ce n’est qu’un passage parmi une série de passages clés :

    Nous sommes surpris par les processus qui se déroulent dans des pays qui se considéraient comme des pionniers du progrès. Les bouleversements sociaux et culturels qui se produisent aux États-Unis et en Europe occidentale ne nous regardent évidemment pas et nous ne nous en mêlons pas. Quelqu’un dans les pays occidentaux est convaincu que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire – la « discrimination inversée » de la majorité en faveur des minorités, ou l’exigence d’abandonner la compréhension habituelle de choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même la différence entre les sexes – qu’il s’agit là, à ses yeux, de jalons du mouvement vers le renouveau social.

    Une grande partie de son discours de 40 minutes, ainsi que ses réponses, ont donc codifié certains marqueurs de ce qu’il définissait auparavant comme un « conservatisme sain » :

    Maintenant que le monde connaît un effondrement structurel, l’importance d’un conservatisme raisonnable comme base de la politique s’est multipliée, précisément parce que les risques et les dangers se multiplient et que la réalité qui nous entoure est fragile.

    Revenant à l’arène géopolitique, Poutine a été catégorique : « Nous sommes amis avec la Chine. Mais pas contre qui que ce soit ».

    Sur le plan géoéconomique, il a une nouvelle fois pris le temps de se lancer dans une explication magistrale, complète – voire passionnée – du fonctionnement du marché du gaz naturel, couplé au pari autodestructeur de la Commission européenne sur le marché spot, et des raisons pour lesquelles Nord Stream 2 change la donne.

    Traduction d’Asia Times par Aube Digitale

  • « Suggérer à un garçon qu’il peut facilement devenir une fille et inversement, ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité »

    Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2021

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    De Vladimir Poutine, le 21 octobre :

    « Les bouleversements socio-culturels qui ont lieu aux Etats-Unis et en Europe occidentale ne relèvent évidemment pas de nos affaires. Nous ne nous en mêlons pas. Certains, dans les pays occidentaux, sont sûrs que l’effacement agressif de pages entières de leur propre histoire, la discrimination inversée de la majorité dans l’intérêt des minorités ou la demande d’abandonner la compréhension habituelle de ce que sont des choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même les différences entre les sexes, constituent, selon eux, les jalons du mouvement vers un renouveau social. Encore une fois, je tiens à le souligner : c’est là leur droit, nous ne nous en mêlons pas, nous leur demandons seulement de ne pas trop s’en prendre à notre maison. »

    « Dans un certain nombre de pays occidentaux, le débat sur les droits des hommes et des femmes s’est transformé en une parfaite fantasmagorie. Ceux qui se risquent à dire que les hommes et les femmes existent toujours et que c’est un fait biologique sont presque ostracisés. “Parent numéro un” et “parent numéro deux”, “parent qui a donné naissance” au lieu de “maman”, l’interdiction d’utiliser l’expression “lait maternel” et son remplacement par “lait humain” – afin que les personnes incertaines de leur propre identité sexuelle ne soient pas contrariées. »

    « Suggérer à un garçon qu’il peut facilement devenir une fille et inversement, ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès. »

     

    Source : lesalonbeige

  • Afghanistan : Poutine ne veut pas que des terroristes « déguisés en réfugiés » viennent en Russie

    Publié par Guy Jovelin le 23 août 2021

    Le président russe Vladimir Poutine a appelé à empêcher un afflux de réfugiés en provenance d’Afghanistan, parmi lesquels pourraient se cacher des «combattants déguisés», à la suite de la conquête du pays par les Taliban.

    En marge de la fête nationale russe du Jour du drapeau ce 22 août, Vladimir Poutine s’est exprimé devant les responsables de Russie unie, le parti politique au pouvoir, en abordant en particulier la situation afghane.

    (…) Plus précisément, le président russe craint que des terroristes ne profitent des migrations. «Mais qui peut être [caché] parmi ces réfugiés, comment peut-on le savoir?», a-t-il souligné, estimant que «des centaines, voire des centaines de milliers ou peut-être des millions» de personnes pourraient vouloir fuir le territoire afghan. «Nous ne voulons pas que des terroristes réapparaissent chez nous, déguisés en réfugiés», a-t-il poursuivi, affirmant que tout serait mis en œuvre pour éviter que ne se reproduise «ce qui s’est passé [en Russie] dans les années 1990 et au milieu des années 2000».

    «A l’époque, il y avait des combats chez nous, dans le Caucase du Nord. Et ces horreurs qu’on voit maintenant en Afghanistan, ces horreurs se déroulaient chez nous, il n’y a pas très longtemps», a-t-il rappelé. C’est donc l’équilibre en Afghanistan que Vladimir Poutine souhaite favoriser. «Nous ferons tout, y compris en collaboration avec nos partenaires occidentaux, pour assurer la stabilité en Afghanistan», a-t-il affirmé. A l’instar de la Syrie qu’il refuse de voir devenir «un foyer de terrorisme», la Russie «ne veut pas de ces éléments en provenance d’Afghanistan ou d’autres pays», a insisté le président russe.

    RT France via fdesouche

  • Poutine interdit le « mariage » gay constitutionnellement

    Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2021

    Vladimir Poutine, début avril, a signé un amendement constitutionnel déclarant que le mariage est un lien qui n’existe qu’entre un homme et une femme. Un référendum a eu lieu en juillet dernier : 78% des électeurs russes soutiennent cet amendement.

    Cet amendement inséré dans la Constitution entraîne deux conséquences positives. La première : aucune loi ne sera nécessaire pour interdire explicitement les «mariages» entre personnes de même sexe. La seconde : il sera également impossible de proposer une norme pour légitimer le « mariage » gay.

    La Russie résiste à la gaystapo mondiale.

     Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Covid-19. Le vaccin doit-il être démocratique ?

    Publié par Guy Jovelin le 16 août 2020

     

    Covid-19. Le vaccin doit-il être démocratique ?

    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Il ferait beau voir que la pandémie mondiale soit vaincue par un vaccin non démocratique ! En écoutant nos médias, on est mis devant le tabou sanitaire : le vaccin sera politiquement correct ou ne sera pas. Il est donc insupportable pour nos journalistes, spécialistes de tout, que le vaccin peut-être salvateur vienne de la Russie.

    Que crève l’humanité plutôt que le dogme absolu !

    La Russie a développé le « premier » vaccin contre le coronavirus, a affirmé Vladimir Poutine lors d’une vidéo-conférence retransmise à la télévision. « Ce matin, pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré », a dit le président, en ajoutant : « Je sais qu’il est assez efficace, qu’il donne une immunité durable. ». Sa fille « a participé à l’expérience », a-t-il indiqué, affirmant qu’elle avait eu un peu de température, « et c’est tout ». Ce vaccin, baptisé Spoutnik, en hommage au satellite soviétique, sera mis en circulation le 1er janvier 2021, selon le registre national des médicaments du ministère de la Santé, consulté par les agences de presse russes. Un milliard de doses ont déjà été précommandées par vingt pays. La production prochaine de milliers de doses de vaccins contre le nouveau coronavirus doit démarrer en septembre en attendant la productions de « plusieurs millions » dès le début de l’année prochaine.

    Immédiatement, on a eu droit au ricanement de ceux à qui on ne la fait pas. Certes, on ne peut pas prendre pour argent comptant tout ce que dit Poutine. Mais le disqualifier d’entrée de jeu en affirmant qu’il est dans sa nature de son régime de ne pas dire la vérité et a de quoi faire rire. N’est-ce pas la France qui assurait ne pas vouloir renverser Kadhafi mais seulement sauver des populations en péril et, plus récemment, insistait sur l’inutilité des masques, entre autres mensonges permanents sur le coronavirus ?

    Cette réaction pavlovienne vis-à-vis de Poutine est intéressante. Elle prouve que, pour nos médias idéologiques, rien ne compte plus que la propagande en faveur du régime dit démocratique. Que crève l’humanité plutôt que le dogme absolu !

    Voilà qui confirme l’aveuglement de nos dirigeants. Quand le pays est mis à feu et a sang au quotidien par une criminalité qu’on n’ose pas nommer, le seul reflexe est de dénoncer ce qui menace la république et la démocratie. Pas une fois vous n’entendez parler de la France. Pour eux ,elle n’existe pas, ils ne savent pas ce que c’est ou ne veulent pas le savoir. Que périsse la France mais que vive ou survive la démocratie ! On est ici au cœur du problème de fond. Nous sommes gouvernés par des idéologues traitres à l’histoire de leur peuple. Contre cette épidémie touchant les élites, aucun vaccin n’est envisageable. La solution risque donc de ne pas être politiquement correcte et peut-être même pas très démocratique. Mais ce sera sans doute, une fois de plus, de la faute à Poutine.

    Pierre Boisguilbert
    14/08/2020

    Source : Correspondance Polémia