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toulouse - Page 41

  • Municipales à Toulouse : La République en marche soutient officiellement Jean-Luc Moudenc

    Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2019

    Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron à Toulouse en septembre 2017.
     
    Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron à Toulouse en septembre 2017.DDM - THIERRY BORDAS
    Publié le  , mis à jour 
     
    INFO LA DEPECHE / La commission d'investiture de La République en marche a décidé ce lundi de soutenir la liste de Jean-Luc Moudenc pour les élections municipales de Toulouse. Le député Jean-François Portarrieu, chargé de conduire les négociations avec le maire sortant, a été désigné chef de file de LREM.

    Le bureau exécutif de La République en marche a décidé ce lundi soir d'apporter son soutien à la liste "Aimer Toulouse" qui sera conduite par Jean-Luc Moudenc aux élections municipales de mars 2020 à Toulouse. Le député LREM de Haute-Garonne Jean-François Portarrieu, chargé cet été de conduire les négociations avec le maire sortant de Toulouse au nom de la majorité présidentielle, a été désigné dans ce cadre chef de file de LREM. 

    "La décision de la CNI constitue l’aboutissement d’un dialogue positif engagé depuis plusieurs semaines avec Jean-Luc Moudenc dans un esprit de coopération responsable, déclare ce lundi soir Jean-François Portarrieu. Nous partageons une même volonté de large rassemblement, au-delà des vieux clivages partisans, qui doit permettre de constituer une équipe en respectant le pluralisme de ses membres. Je suis convaincu que cette volonté commune doit également nous permettre de lutter efficacement contre les extrémistes de tous bords qui cherchent uniquement à diviser."

    "Il ne s'agit pas d'une alliance de circonstance"

    Selon M. Portarrieu, ancien directeur adjoint de cabinet de l'ancien maire Pierre Cohen, "il s’agit d’un accord de fond avec Jean-Luc Moudenc et pas d’une alliance de circonstance. Un accord équilibré, exigeant et conforme à la charte de valeurs de LREM".

    "C’est donc cet état d’esprit qui va nous animer durant les prochaines échéances de la campagne électorale. Un état d’esprit très toulousain qui conjugue la bienveillance et le pragmatisme au service d’un projet commun" conclut M. Portarrieu.

    L'accord entre les marcheurs et la majorité actuelle du Capitole était attendu depuis plusieurs semaines. "la République en marche fait partie de ma majorité, expliquait il y a quelques jours Jean-Luc Moudenc à La Dépêche. Il y a plusieurs élus de l'équipe municipale actuelle qui ont choisi en cours de mandat d'adhérer à LREM. Je leur ai confié des responsabilités et donc il me semblerait logique que cette sensibilité, présente dans le travail municipal depuis 2014, continue à être présente si les Toulousains nous faisaient confiance à nouveau".

    Moudenc : "Notre future équipe sera diverse"

    "Je salue cette décision constructive et responsable, fruit d’un dialogue de fond mutuellement respectueux. Elle est logique car LREM participe déjà à la majorité municipale et métropolitaine à mes côtés depuis 2014. Elle va contribuer au pluralisme des sensibilités puisque notre future équipe sera diverse et dépassera les clivages partisans de la vie politique nationale. Elle écarte les risques de la division et annonce un large rassemblement municipal au service des Toulousains, en toute indépendance" a déclaré ce lund soir M. Moudenc. 

    Damien Laborde tête de liste à Colomiers

    Par ailleurs La République en marche a décidé d'investir deux chefs de file à Colomiers et à Balma : il s'agit d'Eric Kaczmarek à Colomiers et Thomas Rhodsfon à Balma.

    Enfin Damien Laborde, élu au conseil municipal columérin et chef d'entreprise, a été investi tête de liste à Colomiers..

     
  • En moyenne une garde à vue par heure à Toulouse

    Publié par Guy Jovelin le 05 septembre 2019

     
    collégien garde à vue

    C’est un chiffre qui fait tourner la tête des magistrats. Une garde à vue toutes les heures serait entamée, soit 9.000 procédures en 2018 à Toulouse. Une statistique avancée par Dominique Alzeari, procureur de la République, durant l’audience solennelle de rentrée au tribunal de grande instance (TGI) de Toulouse, lundi 2 septembre. Pour gérer ces interpellations, le procureur peut compter sur 25 magistrats, contre « 30 estimés pour être efficace »

    Lire aussi : Suicide dans la police : « Triste, forcément, en colère surtout »

    Le grand rendez-vous de la rentrée s’est déroulé devant les nouveaux magistrats et fonctionnaires de la juridiction qui prenaient officiellement leur fonction. L’occasion pour Marc Pouyssegur, président du TGI de dénoncer le manque de moyens de la justice dans la ville rose. 

    Rapportés par Actu.fr, les chiffres sont inquiétants pour le fonctionnement de la justice toulousaine. Pour Marc Pouyssegur, le nombre de greffiers est de 168, alors qu’il estime « à 240 le nombre nécessaire ». Le tribunal de grande instance compte actuellement 68 magistrats, alors qu’il faudrait « au moins cinq juges supplémentaires », a t-il demandé. 

    La rédaction d’Infos-Toulouse.

     

    Source : nfos-toulouse

  • Toulouse : un élu écologiste se fait voler son portable dans la rue et le retrouve grâce à la vidéosurveillance… qu’il dénonce

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2019

     

    L’élu d’opposition Europe Ecologie-Les Verts toulousain Antoine Maurice s’est fait dérober son téléphone portable par trois individus. Deux d’entre-eux ont été arrêtés et le téléphone récupéré grâce à la vidéosurveillance… que l’élu a toujours combattue !

    […]

    Un opposant politique à Antoine Maurice, qui a eu vent de l’histoire, s’amuse de l’ironie du sort : «Il a toujours combattu les caméras de vidéosurveillance et c’est grâce à l’une d’entre-elles que deux hommes ont été arrêtés et qu’il a récupéré son téléphone !»

    […]

    La Depeche via fdesouche

  • A Toulouse, le virage radical de la délinquance

    Publié par Guy Jovelin le 21 août 2019

    Par  le 21/08/2019

    Toulouse, une génération de jeunes caïds met la ville à feu et à sang pour le contrôle des points de deal. Leur héros : Mohamed Merah.

    « Le tête-à-tête à l’ancienne, c’est fini, maintenant on sort le calibre », lâche un flic qui les observe depuis longtemps. Les profits du trafic de stupéfiants ont fait dérailler les jeunes caïds des Izards, de ­Bagatelle, de la Reynerie, ­d’Empalot et du Mirail, ces quartiers nichés au cœur de Toulouse. La Ville rose s’est mise à voir rouge sur fond de trafic de cocaïne, d’héroïne et de cannabis, un marché en constante expansion à la faveur de l’explosion démographique de la préfecture de la Haute-Garonne (plus 15.000 nouveaux habitants par an), tirée par une industrie aérospatiale en plein âge d’or. Les clients, cadres qualifiés ou étudiants, ont le portefeuille garni, à tel point que les dealers les surnomment les « yankees » (déformation du verlan « ienclits »), comme s’ils avaient des dollars collés sur le front. […]

    Mais il y a autre chose, que pointe ce policier qui les connaît bien : l’effet Merah. Plusieurs de ceux qui sont morts sous les balles (treize règlements de comptes en 2018, cinq depuis le mois de janvier) ont grandi dans la même cage d’escalier que Mohamed Merah, cet enfant des Izards devenu tueur au nom d’Allah sans qu’aucun radar ne le détecte. […] Parmi eux, quatre fortes têtes, Mehdi El-Aouamad, Hanifi Guedili, Nadir Benoua et Malik Benani, dit « Ribéry », rendent la vie impossible aux surveillants, se souvient un ancien cadre du centre. Du moins jusqu’à l’arrivée d’une poignée de caïds marseillais, qui, malgré leur petit nombre, assoient aussitôt leur emprise sur leurs homologues toulousains. […]

    La PJ fait avec les moyens du bord et des effectifs bien maigres, sans compter que les magistrats spécialisés sont à Bordeaux, ce qui engendre des pertes de temps colossales. Les dealers, eux, se sont professionnalisés : ils changent de voiture chaque jour pour éviter les balises, dorment loin de chez eux (et de leurs ennemis), recourent en guise de petites mains à des « ­blédards » (souvent originaires de Mostaganem, en ­Algérie) inconnus des services. […]

    Le JDD via fdesouche

  • Toulouse : les trafiquants de drogue se déguisent en braqueurs de la série «La Casa de Papel»

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2019

    Par  le 07/08/2019

    […] Pour appâter la clientèle, les délinquants de l’avenue de la Gloire, un quartier toulousain, n’ont pas hésité à se mettre en scène dans une vidéo publiée sur le réseau social Snapchat, une application de conversation éphémère. Dans ce court-métrage d’une minute, on voit le visage du « professeur », le héros de la saga, accompagné d’un texte  » La Cama de Papel », un jeu de mots qui rappelle que sur leur point de vente, on trouve plus facilement de la « came », que des billets de banque.

    La Dépêche du Midi via fdesouche