Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

zelensky - Page 4

  • Zelensky confie la gestion des investissements privés en Ukraine au fonds d’investissement américain BlackRock

    Publié par Guy de Laferrière le 01 décembre 2022

     
    Le gouvernement ukrainien s’allie à la société d’investissement américaine, BlackRock, pour “relancer son économie”. Un protocole d’accord a été signé le 10 novembre dernier, a annoncé le lendemain le ministère ukrainien de l’Économie. Cet accord porte sur la réalisation d’une plateforme visant à attirer des capitaux privés.

    Le protocole d’accord, signé à Washington aux États-Unis, prévoit la mise à la disposition du gouvernement ukrainien d’une plateforme d’investissement, dont la mise en place se fera selon « une feuille de route que Financial Markets Advisory, entreprise du groupe BlackRock, élaborera en consultation avec le ministère de l’Économie ».

    Le communiqué précise que la consultation par BlackRock portera sur “la structure de plateforme, son mandat et sa gouvernance”. La plateforme “se concentrera sur la mobilisation des investissements dans les secteurs clés de l’économie ukrainienne”, poursuit le communiqué.

    “Il est très important pour nous de démontrer au monde entier que la guerre n’interdit pas les investissements en Ukraine. Après tout, les investissements sont la clé d’une future reprise économique rapide et efficace”, a déclaré la ministre ukrainienne de l’Économie, Yulia Svyrydenko. “Nous attendons beaucoup de la coopération avec la division FMA de BlackRock. Nous espérons que cette plateforme de relance deviendra un mécanisme efficace pour mobiliser les investissements dans les secteurs clés de notre économie”, a-t-elle ajouté.

    Les investissements en temps de guerre

    Ce protocole d’accord fait suite à la discussion entre le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, et le PDG de BlackRock, Larry Fink, en septembre 2022. Ils avaient évoqué la possibilité d’une mission de conseil “pro-bono” de la part de Financial Markets Advisory au profit du gouvernement ukrainien. Mission qui porterait sur “la structuration d’un fonds de reconstruction, sur le processus d’investissement, sur la gouvernance et l’utilisation de l’argent levé pour le fonds”, lit-on.

    La filiale de BlackRock est vite entrée dans le vif du sujet. À peine une semaine après la signature de cet accord, ce gestionnaire de fonds a participé à la vérification préalable d’un engagement de 500 millions de dollars de la part du magnat australien du minerai de fer Andrew Forrest, pour le lancement d’un fonds d’investissement international de 25 milliards de dollars destiné à aider l’Ukraine.

    Ce fonds servira à financer “des infrastructures dans les domaines de l’énergie et des communications, notamment un réseau d’énergie verte”. “Andrew et moi avons convenu que nous ne remplacerons pas les infrastructures russes de l’ère communiste, mais que nous ferons plutôt un bond en avant vers les dernières technologies”, a déclaré Zelensky. Et d’ajouter : “Nous profiterons du fait que ce que les Russes ont détruit peut facilement être remplacé par les infrastructures vertes et numériques les plus récentes et les plus modernes.”

    L’Ukraine “vendue” à Blackrock

    BlackRock a créé Financial Markets Advisory (FMA) après “la crise financière en avril 2008 pour fournir un soutien dédié aux gouvernements, aux banques centrales et aux institutions financières dans le monde entier”. Il s’agit d’une “activité distincte et indépendante de l’activité de gestion d’actifs traditionnelle de BlackRock”, peut-on lire sur le site de la société américaine.

    Durant les premières semaines de la guerre en Ukraine, BlackRock a enregistré une perte de 17 milliards de dollars. Selon le Financial Times, la valorisation des titres russes gérés par le géant mondial de la gestion d’actifs a été ramenée de 18,2 milliards fin janvier à 1 milliard le 28 février 2022.

    La signature du protocole d’accord entre BlackRock et l’Ukraine est passée presque inaperçue. Sur Twitter, des internautes accusent Zelensky d’avoir “vendu” l’Ukraine aux États-Unis. “Voilà ce que cachait “le combat pour la liberté de l’Ukraine””, écrit, par exemple,  l’homme politique François Asselineau.

    L’annonce de cet accord entre le gouvernement ukrainien et BlackRock intervient également au moment où les pays européens accusent les États-Unis de profiter de cette guerre, à travers la vente d’armes et les exportations de gaz à des prix élevés.

     

    Source

  • Ukraine : la moitié des infrastructures énergétiques détruites, Zelensky écarte l’idée d’une trêve

    Publié par Guy de Laferrière le 21 novembre 2022

     
    « Près de la moitié de notre système énergétique a été mis hors d’état de fonctionner », a déclaré vendredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, réclamant « un soutien supplémentaire » de l’UE. De nombreux Ukrainiens doivent affronter le début de l’hiver avec peu ou pas d’électricité et sans eau chaude, alors que la première neige de l’hiver est tombée jeudi sur le pays, après plus d’un mois et demi de bombardements sur le réseau énergétique du pays.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que 17 provinces et la capitale Kiev étaient touchées par des coupures de courant, mais que les ingénieurs travaillaient à réparer le réseau électrique et que les pannes devenaient moins fréquentes.

    Le ministère russe de la Défense a affirmé vendredi qu’il ne visait que les installations liées à l’armée, et qu’une série de frappes de longue portée et de précision effectuées la veille avaient « touché exactement les objets ciblés ». Le Kremlin a imputé cette semaine les coupures de courant et leur impact sur les civils au refus de Kiev de négocier avec Moscou plutôt qu’aux attaques de missiles russes.

    Zelensky a rétorqué qu’il ne pensait pas que la Russie était réellement intéressée par des pourparlers de paix, suggérant vendredi soir que le Kremlin « recherch (ait) désormais une courte trêve, un répit pour reprendre des forces ». « On pourrait y voir la fin de la guerre, mais un tel répit ne fera qu’empirer la situation », a ajouté le président ukrainien.

    Accusations mutuelles de « crimes de guerre »

    La Russie a accusé vendredi l’Ukraine de « crime de guerre », estimant que les troupes de Kiev avaient exécuté « brutalement » plus de dix de ses militaires qui venaient de se rendre. Cette accusation intervient après la publication sur les réseaux sociaux russes de deux vidéos d’une trentaine de secondes chacune, présentées par ces sources russes comme prouvant l’exécution des militaires capturés. Kiev n’a toujours pas réagi à ces accusations, sur lesquelles l’ONU a indiqué se pencher.

    L’Ukraine a affirmé à plusieurs reprises que l’armée russe avait commis des « crimes de guerre » et des « atrocités », notamment lors de l’occupation d’une partie de la région de Kiev en mars mais aussi dans les régions de Kharkov (nord-est) et de Kherson (sud) récemment repris.

    […]

    Fortification en Crimée

    […]

    L’Ukraine a répété plusieurs fois ces derniers mois vouloir reprendre la péninsule, par la force s’il le faut. À ce sujet, la Maison Blanche a réitéré vendredi qu’il incombait au seul président ukrainien de décider l’ouverture de négociations avec la Russie, rejetant toute notion de pressions américaines sur Kiev.

    Des médias américains ont récemment rapporté que certains hauts responsables commençaient à encourager l’Ukraine à envisager des pourparlers, ce que le président Zelensky a refusé jusqu’ici sans retrait préalable des forces russes de tout le territoire ukrainien.

    Lire l’article entier sur sudouest.fr

  • Missile sur la Pologne: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky fait marche arrière et affirme désormais « ne pas savoir ce qu’il s’est passé »

    Publié par Guy de Laferrière le 17 novembre 2022

     

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi « ne pas savoir ce qu’il s’est passé » en Pologne où un missile est tombé mardi, après avoir pourtant soutenu que le projectile était « russe ».

    « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Nous ne savons pas avec certitude. Le monde ne le sait pas. Mais je suis sûr que c’était un missile russe, je suis sûr que nous avons tiré depuis des systèmes de défense aérienne », a-t-il déclaré lors d’un forum économique, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.

    « Il est impossible d’affirmer quelque chose de précis aujourd’hui », a-t-il dit en réponse à une question sur l’incident. « Ce n’est qu’après l’enquête qu’il sera possible de tirer des conclusions » sur l’origine du tir, a ajouté M. Zelensky.

    La Russie a nié à plusieurs reprises avoir tiré mardi un missile qui a terminé sa trajectoire en Pologne en tombant sur un village près de la frontière avec l’Ukraine. Varsovie, de son côté, a jugé « hautement probable » qu’il s’agisse d’un projectile antiaérien ukrainien.

    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a toutefois déclaré jeudi que la Russie, quel que soit l’auteur de la frappe, était « entièrement responsable ». Volodymyr Zelensky a par ailleurs indiqué jeudi que des experts ukrainiens allaient participer à l’enquête internationale chargée de faire la lumière sur cet incident.

  • Le début de la fin pour Zelensky ? Les États-Unis poussent Kiev à envisager des négociations avec Poutine

    Publié par Guy de Laferrière le 07 novembre 2022

    Auteur : 

    La solidarité de façade commence à se craqueler de partout. 

    Le froid et la faim rappellent les va-t-en-guerre à la réalité.

    D’après le Washington Post, l’administration Biden pousse l’Ukraine à abandonner sa posture actuelle, qui consiste à refuser les pourparlers tant que Vladimir Poutine n’est pas démis de ses fonctions.

    La position américaine vis-à-vis de la guerre en Ukraine s’infléchirait-elle ? À l’approche des Midterms, et alors que de plus en plus de voix remettent en cause l’aide à Kiev, l’administration Biden insisterait auprès de Kiev pour qu’elle ne renonce pas aux pourparlers, selon le Washington Post.

    Washington souhaiterait que Volodymyr Zelensky assouplisse sa position, qui consiste depuis l’annexion de quatre territoires ukrainiens à refuser toute discussion tant que Vladimir Poutine n’est pas démis de ses fonctions.

    La volonté du président ukrainien de ne pas négocier tant que son homologue russe est aux commandes inquiète en effet de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique latine, mais aussi d’Europe, selon des responsables américains. Les effets sur la disponibilité et le coût de la nourriture ou du carburant se font, de fait, de plus en plus sentir.

    «La fatigue de l’Ukraine est une réalité pour certains de nos partenaires», confie au Washington Post un responsable américain, sous couvert d’anonymat.

    Les Gamelin professionnels de BFM et de LCI vont commencer à manger leur chapeau et Macron va bientôt déclarer qu’il ne sait pas qui est ce Zelensky dont on lui rebat les oreilles…

     

    Source : medias-presse.info

  • Quelle(s) catastrophe(s) nous prépare encore Zelensky ?

    Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2022

    par Alexandre Shirokorad.

    Les forces armées ukrainiennes bombardent la centrale hydroélectrique de Kakhovska depuis six mois, mais les tirs se sont fortement intensifiés au cours de la seconde moitié du mois d’octobre. Ils visent à la fois le barrage lui-même, ses écluses et les installations nécessaires à son fonctionnement.

    Le barrage peut être détruit non seulement par des missiles ukrainiens, mais aussi par des mines. Ce n’est pas sans raison que les Britanniques forment depuis de nombreux mois des saboteurs sous-marins ukrainiens. Un drone de surface sous la forme d’une vedette rapide chargée d’explosifs pourrait également être utilisé pour faire sauter le barrage.

    Qu’est-ce que la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya et le réservoir de Kakhovka ? De 1928 à 1960, le gouvernement de l’URSS a transformé le Dniepr en une cascade de réservoirs – Kiev, Kaniv, Kremenchug, Kamenskoye (Dneprodzerzhinsk), Dniepr et Kakhovka – avec une surface d’eau totale de 6950 km² et un volume total de 43,8 km³, ce qui représente respectivement 94,7 et 90,8% de tous les grands réservoirs d’Ukraine.

    Le Dniepr a une longueur totale de 2301 km, dont 981 km traversent l’Ukraine. Sur ces derniers, seuls environ 100 km restent à l’état naturel.

    Et maintenant l’AFU est sur le point de faire sauter le barrage. Que se passera-t-il alors ?

    À l’époque soviétique, des spécialistes de la protection civile et d’Hydroproject ont analysé les conséquences de l’effondrement du barrage réservoir de Kakhovka. Les scientifiques ont calculé que des millions de tonnes d’eau tomberaient dans le Dniepr à une vitesse de 24,5 kilomètres par heure. En quelques heures, l’eau atteindra 4,8 mètres dans certains districts de Kherson. Les inondations dureront plus de trois jours.

    L’objectif des forces armées ukrainiennes est de causer des dommages inacceptables aux troupes russes situées de part et d’autre du Dniepr en aval du barrage de Kakhovka, ainsi que d’arrêter l’approvisionnement en eau du réservoir de Kakhovka vers le canal de Crimée. Les experts ont estimé que dans ce cas, il serait possible de rétablir l’approvisionnement en eau de la péninsule au plus tôt dans 6-7 ans.

    Priver d’eau la Crimée

    Naturellement, Kiev attribuera l’explosion du barrage de Kakhovka à la Russie : « Les masochistes russes sont devenus complètement fous ! Ils ont fait sauter le pont de Crimée et ont ensuite privé la Crimée d’eau ».

    Kiev ne se soucie pas du fait que, outre le canal de Crimée, un certain nombre de canaux alimentant la région de Dnipropetrovsk et Kryvyi Rih cesseront également de fonctionner.

    Le sud de l’Ukraine est très dépendant de l’irrigation par les eaux du réservoir de Kakhovka. L’agriculture dans la région aride en vit. Le canal Kakhovka, long de 130 kilomètres, prend sa source dans le réservoir et constitue un élément clé du système d’irrigation dans le sud de l’oblast de Kherson. Des centaines de milliers de personnes ressentiront les effets négatifs de son assèchement dès l’automne prochain, lorsqu’elles perdront leurs récoltes.

    Une fois le réservoir vidé, tous les débarcadères, les prises d’eau, les canalisations, etc. se trouveront loin sur la terre ferme. Cela pourrait entraîner non seulement des pertes matérielles mais aussi des épidémies.

    Désertification et catastrophe écologique

    Que verrons-nous lorsque le réservoir de Kakhovka sera vidé ? Un lieu de paradis ? Une grande prairie ? Hélas, nous verrons plutôt un gigantesque marécage boueux de 100 km de long et jusqu’à 25 km de large.

    Avec (…) la centrale hydroélectrique de Kakhovka, il y a la pisciculture, le transport maritime, etc. Et lorsque l’eau s’écoulera complètement, la boue s’assèchera et le fond du réservoir deviendra un désert de radionucléides déposés là depuis l’accident de Tchernobyl. Les tempêtes de poussière vont répandre ces retombées radioactives à travers l’Ukraine. La restauration de la Grande Prairie (Veliki Lug) se fera, au mieux, dans cent ans.

    Les attaques massives de missiles sur le barrage de Kakhovka font de sa destruction une possibilité réelle. Nous notons que la partie ukrainienne libère désormais activement l’eau des réservoirs de Kiev et de Kanev en amont, expliquant que les centrales hydroélectriques qui s’y trouvent doivent travailler davantage pour assurer le fonctionnement du système énergétique.

    Le raisonnement est largement tiré par les cheveux. En fait, Kiev veut augmenter le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka afin de renforcer l’effet de la destruction du barrage de Kakhovka.

    Saboter le pipeline d’ammoniac

    Plusieurs médias ont publié des informations selon lesquelles les forces armées ukrainiennes prévoient de saboter le pipeline d’ammoniac Tolyatti-Odessa avant de détruire le barrage.

    Le pipeline d’ammoniac a été construit en 1979-1981. Il est long de 2417 km, dont 1021 km traversent l’Ukraine. Les propriétaires du pipeline d’ammoniac sont Dmitriy Mazepin et Arkady Rotenberg.

    Une section d’un kilomètre du pipeline d’ammoniac contient 50 tonnes d’ammoniac. Une explosion de ce pipeline pourrait entraîner des centaines de morts. Pourquoi Kiev ferait-il sauter un tuyau dans sa zone arrière ? Pour la même raison – attirer l’attention de l’Occident et donner l’impression que l’explosion du pipeline d’ammoniac et du barrage était l’œuvre de la Russie.

    Après ces deux désastres, Zelensky exigera des États-Unis et de l’OTAN une frappe immédiate contre les troupes russes.

    Kiev est à court de temps. Le 8 novembre, des élections auront lieu aux États-Unis. Pendant ce temps, Zelensky doit soit prendre Kherson, soit provoquer une catastrophe majeure.

    extraits de l’article SVPressa

    traduction de Marianne Dunlop via Histoire et Société