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En 2018, le taux de chômage des étrangers non originaires de l’Union européenne (22 %) est 2,6 fois plus élevé que celui des personne de nationalité française (8 %). Cette différence est un peu plus marquée pour les femmes (24 %, contre 8 % pour les femmes de nationalité française).
En 2017, le taux de chômage des étrangers non originaires de l’Union européenne (24 %) est 2,8 fois plus élevé que celui des personnes de nationalité française (9 %). Cette différence est un peu plus marquée pour les femmes (26 %, contre 9 % pour les femmes de nationalité française).
Selon La Dépêche, des habitants se sont retrouvés, mardi 26 octobre, devant la maison d’un Toulousain de 84, dont le domicile est squatté depuis bientôt une semaine.
C’est la troisième fois que la maison de Georges, un retraité de 84 ans, est aux mains d’une quinzaine de squatteurs, en seulement deux ans. Et cette fois-ci, depuis près d’une semaine. Une sombre histoire qui n’est pas passée inaperçue dans la région. Comme relaté par La Dépêche, plusieurs personnes se sont rassemblées mardi 26 octobre devant son domicile, situé dans la banlieue des Izards à Toulouse. L’objectif de cette démarche : lui témoigner leur soutien et tenter d’ouvrir le dialogue avec les squatteurs pour qu’ils quittent les lieux, précise le quotidien local. Et si l’octogénaire n’était pas sur place ce mardi, sa fille, Marie-Ange, était présente.
Jusqu’à présent, toutefois, leur initiative n’a pas été couronnée de succès, observent nos confrères. Comme preuve de leur refus de débattre, les squatteurs ont installé des cadenas sur le portail de la maison. Par ailleurs, une voiture de police, en retrait de la manifestation, a été mobilisée pour intervenir en cas de besoin.
Georges Dematis et sa fille ont mis en vente leur bien il y a quatre ans avant qu’un promoteur immobilier ne s’y intéresse pour y construire un petit immeuble, détaille Le Figaro dans un article publié lundi 25 octobre. La famille Dematis aurait obtenu récemment un permis de construire pour permettre ainsi la vente de leur maison à ce professionnel de l’immobilier. Mais à la même période, des « squatteurs sont entrés », a déploré Marie-Ange Dematis au Figaro. Marie-Ange Dematis a décrit la situation compliquée vécue par la famille depuis deux ans : « La première fois, c’était des Roumains. Ensuite, nous avons eu des Afghans. » Aujourd’hui, il s’agirait, selon elle, de membres de l’« ultra-gauche ». La fille du propriétaire a même glissé au Figaro que le quartier des Izards avait « beaucoup changé au fil du temps ».
C’est une Méditerranée calme et lisse qu’une cinquantaine de bateaux fendent ce dimanche d’octobre, chargés de « harraga », ces Algériens de plus en plus nombreux à rejoindre l’Espagne au péril de leur vie pour fuir le désespoir.
« Je préfère mourir en mer que rester en Algérie », lâche Khaled Dih.
Le nombre d’Algériens arrivant sur les côtes du sud-est de l’Espagne ou des îles Baléares a bondi ces derniers mois. Un document interne des autorités espagnoles consulté par l’AFP indique que 9 664 Algériens sont entrés clandestinement en Espagne depuis le début de l’année, soit 20 % de plus qu’il y a un an. Selon l’agence européenne Frontex, ils constituent la première nationalité à entrer clandestinement en Espagne, et la troisième en Europe. Côté algérien, 4 704 harraga sur le départ ont été interceptés en 2021, dont plus de la moitié en septembre, d’après le ministère de la défense.
La migration clandestine des Algériens n’est pas nouvelle. On donne un nom à ces migrants, les “brûleurs”, “harraga” en arabe. Faute de visas, ils tentent de “brûler” la frontière en traversant clandestinement la Méditerranée à bord d’embarcations légères. Mais ces derniers temps, cette migration prend de l’ampleur et les drames se succèdent.
Le week-end du 18 septembre dernier, 1 500 migrants algériens ont pu débarquer sur les plages espagnoles à bord de 80 embarcations. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la route migratoire algérienne “est actuellement la plus active, après celle des îles Canaries”. Les principaux points de départ se situent dans les wilayas (préfectures) de Mostaganem, Oran ou Tlemcen.
“Le phénomène prend des proportions inquiétantes”, assure le site internet TSA. “Mercredi (29 septembre NDLR), le ministère de la Défense nationale a indiqué dans son bilan hebdomadaire que durant la semaine du 20 au 26 septembre, les garde-côtes algériens ont sauvé 357 individus qui étaient à bord d’embarcations de construction artisanale, contre 330 migrants la semaine précédente”, explique TSA.
De son côté, le quotidien Liberté avance un autre chiffre, fourni par le service maritime de la Garde civile espagnole. “Ce mois est particulièrement favorable aux traversées clandestines, puisqu’on a enregistré, du 1er au 23 septembre, plus de 2 200 Algériens qui ont débarqué sur les côtes espagnoles à bord de 150 embarcations ou plus.” Et il ne s’agit là que des clandestins secourus ou interceptés.
Les îles Baléares ont de leur côté accueilli 1 499 migrants cette année, un chiffre en constante augmentation depuis 2016.
Au moment d’intervenir, pompiers et forces de l’ordre ont été la cible de tirs de mortiers, et ont été forcés de reculer.
Treize véhicules ont été incendiés dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier de Perseigne de la ville d’Alençon (Orne). Ces troubles seraient le fait d’une vingtaine de jeunes, selon une source policière à BFMTV. Des forces de l’ordre ont été appelées en renfort pour la journée de mercredi, déclare la préfète de l’Orne Françoise Tahéri sur notre antenne.
“Cette nuit, nous avons eu à déplorer une nuit de violences urbaines à Perseigne à Alençon, il y a une grosse dizaine de véhicules qui ont été incendiés”, a-t-elle expliqué sur BFMTV. Cette nuit, “les policiers sont intervenus rapidement pour stabiliser la situation, ils ont été renforcés par les gendarmes”.
Forces de l’ordre et pompiers contraints de quitter les lieux
Les pompiers et policiers sont en effet intervenus aux alentours de minuit, après avoir été avisés de plusieurs départs de feu sur des véhicules de particuliers dans le quartier de La Perseigne. Mais déployés sur place, ils ont essuyé une quinzaine de tirs de mortiers de la part d’une vingtaine d’individus postés à différents endroits du quartier. Treize gendarmes sont intervenus en renfort, et les heurts se sont arrêtés aux alentours de 3h30 du matin.