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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 1782

  • Référé pour la liberté de culte

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

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    Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

    L’AGRIF dépose ce jour avec d’autres associations et instituts religieux une requête en référé-liberté devant le Conseil d’État contre le décret du 29 octobre confinant drastiquement et totalement le culte à compter du 3 novembre, alors que les catholiques ont manifesté le respect le plus discipliné des mesures sanitaires décidées par le gouvernement. Aucun foyer de contamination n’a ainsi été trouvé dans les églises.

    Alors que dans le même temps sont ouvertes les écoles, et que fonctionnent les transports dans lesquels aucune distanciation sociale n’est respectée, il est incompréhensible que la liberté fondamentale du culte – dont le Conseil d’Etat avait pourtant rappelé le 18 mai qu’elle avait une prééminence particulière sur les autres libertés – soit malmenée d’une manière aussi disproportionnée et qu’il soit interdit aux croyants de se déconfiner 2h aller-retour le dimanche dûment munis d’une attestation, pour assister à la messe et recevoir les sacrements dans le respect scrupuleux des mesures sanitaires.

     

    Source : synthesenationale

  • Arrivera le moment où ils devront rendre des comptes...

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

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    Source : synthesenationale

  • Le naufrage d’un bateau de migrants fait au moins 140 morts au Sénégal

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

    Les drames de la migration se succèdent le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest. Six corps ont également été repêchés près de Dakar et des dizaines sont portés disparus en Mauritanie.

    Selon les informations de l’OIM, le bateau avait pour intention de rallier l’archipel espagnol des Canaries, au large du Maroc, porte d’entrée de l’Union européenne.

    L’organisation souligne que « le nombre de départ des côtes de l’Afrique de l’Ouest vers les Canaries a augmenté sensiblement ces dernières semaines ». Selon les informations recueillies localement par l’OIM, rien que pour le mois de septembre, « 14 bateaux transportant 663 migrants » ont quitté le Sénégal pour rejoindre l’archipel espagnol.

    Elle évalue à environ 11 000 le nombre d’arrivées de migrants aux Canaries cette année, contre 2 557 sur la même période de l’an dernier.

    Le Parisien via fdesouche

  • Montpellier : un migrant “mineur isolé” tente de poignarder un gendarme à plusieurs reprises, puis, est remis en liberté

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

    Montpellier : un gendarme esquive des coups de couteau, des policiers menacés

    Mercredi, à Montpellier, un gendarme a esquivé des coups de couteau et des policiers nationaux ont été menacés. Les auteurs présumés ont été interpellés.

    […]

    Un des suspects se fait menotter, mais, son complice sort un couteau et tente de poignarder un des militaires à plusieurs reprises, avant d’être neutralisé. 

    […]

    Ils ont été remis en liberté et confiés à la cellule d’urgence des mineurs de l’aide sociale à l’enfance, en attendant d’être convoqués par un juge des enfants au tribunal judiciaire.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Métropolitain via fdesouche

  • Il y a quatre siècles, l’Espagne expulsait les Morisques.

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

    De 1609 à 1614, après avoir vainement tenté une politique d’assimilation-intégration, l'Espagne procéda à l’expulsion des Morisques (convertis au catholicisme mais demeurant secrètement musulmans), et des Mudéjar (musulmans demeurés en Espagne après la Reconquista). Fernand Braudel  a justement écrit à ce sujet qu’ : « II ne s'agit point de savoir si l'Espagne a bien ou mal fait en expulsant les Morisques, mais de savoir pourquoi elle l'a fait.

    AVT_Bernard-Lugan_2614.jpgQuelles furent donc les raisons de ces expulsions ?

    La politique suivie depuis les débuts de la Reconquista par les souverains espagnols avait été la tolérance religieuse. Du Xe au XVe siècle, de nombreuses communautés musulmanes étaient ainsi passées sous le contrôle chrétien tout en conservant officiellement (les Mudejar) ou clandestinement (les Morisques), leur religion. Durant des décennies, l’Espagne choisit la politique de  l’intégration et de l’assimilation à travers la conversion, tout en n’ignorant pas qu’aux yeux de la loi islamique il était possible à un croyant de faire semblant de s’être rallié au catholicisme tout en continuant à pratiquer en secret sa religion. Néanmoins, en 1526, à la « Sainte Inquisition » chargée de veiller à la sincérité des conversions  Charles-Quint demanda de ne pas s’exercer avec rigueur contre les Morisques au motif qu’ils n’étaient pas encore totalement instruits dans la religion catholique.

    La monarchie espagnole fit d’ailleurs longtemps preuve de tolérance et même de patience, avant de devoir finalement constater que deux religions, deux philosophies de l’existence aussi irréductibles l’une à l’autre ne pouvaient cohabiter sur un même sol. L’Espagne devait être catholique ou musulmane, pas les deux à la fois. En dépit de l’instruction religieuse qui leur était donnée, les Morisques conservaient en effet leur particularisme culturel, vestimentaire, alimentaire, linguistique et, secrètement, ils continuaient à célébrer le culte musulman, à respecter le jeûne du ramadan et à faire circoncire leurs garçons. Les autorités acceptèrent cette situation jusqu’au moment où, au XVIe siècle, l'Espagne fut confrontée au danger turc. Il fut alors impossible de continuer à tolérer des noyaux de peuplement dissidents disposés à servir de « cinquième colonne » à un débarquement turc.

    L’Espagne du XVI° siècle abritait en effet une population de 8 à 9 millions de personnes dont au moins 500 000 Mudejar et Morisques restés sur place après la fin de la Reconquista intervenue en 1492 avec la prise de Grenade. Dans la seule région de Valence, ils totalisaient 25% de la population et des enclaves  demeuraient à travers tout le pays. Toute l’Espagne comptait en effet des noyaux de population morisque ou mudejar, notamment en Andalousie, dans l'ancien royaume de Grenade, en Estrémadure, dans le Levant valencien et dans la vallée de l'Ebre. Dans certaines localités, ils étaient majoritaires, notamment à Hornachos, en Estrémadure, devenue de fait un petit Etat musulman enclavé en territoire chrétien. Or, les autorités espagnoles n’ignoraient pas que ces communautés attendaient que les Turcs viennent les délivrer du « joug catholique ».

    De nombreux soulèvements armés se produisent d’ailleurs au cours du XVIe siècle. En 1502, une révolte éclata dans la région de Grenade et, durant deux années, les insurgés tinrent la montagne. En 1526 ce fut le tour de la région de Valence, puis de 1568 à 1570, eut lieu la "deuxième guerre de Grenade", quand des dizaines de milliers de Morisques et de Mudejar répondirent  à l’appel d’un meneur qui proclama le  jihad. Les villages chrétiens furent alors attaqués et leurs habitants massacrés. Les insurgés demandèrent l'aide de la Porte ottomane, l’ennemie mortelle de l'Espagne, et que, dans tout le monde musulman, la guerre sainte soit prêchée pour leur venir en aide.

    En 1570, le duc d’Albe vint finalement à bout de cette guerre et il déporta les rebelles dans d’autres provinces du pays afin de casser leur principal noyau d’implantation. Dispersés en zone chrétienne, ils prirent alors des noms espagnols mais en demeurant secrètement fidèles à l'Islam.

    Toutes les communautés morisques et mudejar  posant un problème d’ordre public, le roi Philippe III qui avait compris qu’il n’était pas possible d’intégrer une population menaçant l’unité du pays, eut alors le choix entre trois solutions, la conversion réelle, de force et en profondeur sous le strict contrôle de l’Inquisition, le massacre ou l’expulsion.

    Ce fut la troisième option qu’il choisit et en 1609, il prit la décision d’expulsion vers le Maghreb. Humainement, ce fut probablement la « moins mauvaise » des solutions car elle évita et les dures méthodes de l’Inquisition généralisée, et le massacre à grande échelle.

    Les premiers à être chassés furent les Morisques de Castille, de la Marche et de l'Estrémadure. Ils furent suivis en 1610 par ceux d'Andalousie et d'Aragon, puis en 1611 par les Catalans et enfin par ceux de Murcie en 1614. L'expulsion se fit essentiellement vers le Maroc, mais également vers Alger et Tunis. Trois cent mille Morisques furent concernés. Quant aux deux cent mille qui restaient, ils se fondirent dans la population espagnole, sous étroite surveillance de l’Inquisition qui veilla à la sincérité de leur conversion.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

     

    via : lafautearousseau