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paternité

  • Allonger le congé paternité… tout en supprimant la paternité ?!

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2020

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    Allonger le congé paternité… tout en supprimant la paternité ?!

    Dans un rapport remis mardi au gouvernement, une commission d’experts, présidée par le pédopsychiatre Boris Cyrulnik, préconise de faire du soutien aux jeunes enfants et à leurs parents une «priorité de l’action publique».

    Les propositions issues de ce rapport sur les «1 000 premiers jours de l’enfant» – du quatrième mois de grossesse au deuxième anniversaire – vont être «expertisées» par le gouvernement, et donneront lieu à «des annonces d’ici la fin du mois», a précisé le secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles, Adrien Taquet.

    L’allongement du congé paternité est l’une des recommandations susceptibles d’être les plus commentées dans le rapport Cyrulnik : convaincus qu’”il faut du temps, de la disponibilité et de la proximité physique et émotionnelle de la part des parents pour qu’ils construisent avec leur bébé une relation harmonieuse», les auteurs recommandent de porter le congé paternité à neuf semaines, au lieu de 11 jours actuellement. «Une partie pourrait être prise après la naissance et l’autre partie à la fin du congé maternel».

    Et “en même temps“, lors de l’examen du projet de loi bioéthique, le député Jean-Louis Touraine affirmait qu’il n’y a pas de droit à avoir un père :

    Avant d’allonger le congé paternité, donnons le droit aux enfants d’avoir un père et une mère.

     

    Source : lesalonbeige

  • Les actes de baptême ne feront plus mention de paternité et de maternité

    Publié par Guy Jovelin le 29 décembre 2019

    Rédigé par l'abbé Claude Barthe le  dans Res Novae

    Les actes de baptême ne feront plus mention de paternité et de maternité

    Dans son émission de midi du 22 décembre sur Radio-Courtoisie, l’abbé Michel Viot a attiré l’attention sur un fait stupéfiant : dans un diocèse de sa connaissance, on se proposait de supprimer les indications du père et de la mère dans les futurs actes de baptêmes au profit de la mention de « parents » et de « personnes détenant l’autorité parentale » sur le baptisé. Un rapide enquête nous a montré que l’ensemble des diocèses de France étaient concernées.

    En effet, Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres, président du Conseil pour les questions canoniques de la Conférence des Evêques de France, par lettre du 13 décembre (voir documents ci-dessous), vient d’adresser aux évêques un nouveau formulaire pour les actes de baptême (voir photo). Ce nouveau formulaire est-il obligatoire ? Il est probable qu’un certain nombre de diocèses n’en tiendront aucun compte.

     

    Jusqu’à ce jour, dans les actes de baptêmes, il était indiqué :

     

    Fils – fille – de ---------------------------------------

    Et de -------------------------------------------------

    Domiciliés ------------------------------------------

     

    Désormais, on y trouvera seulement :

     

    Noms et prénoms des parents ou des autres titulaires de l’autorité parentale

    ---------------------------------------------------------

    ---------------------------------------------------------

    ---------------------------------------------------------

    ---------------------------------------------------------

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    Suivis des mentions d’état civil.

    L’affaire courait depuis 2013. Par lettre circulaire du 28 février dernier, le même évêque de Langres essayait en effet de rassurer ceux de ses confrères qui s’étaient émus du projet de réforme de la formulation des actes de baptême, dont le but était qu’elle « ne soit pas susceptible d’être attaquée en discrimination par les personnes concernées » (en clair, par les couples homosexuels « mariés » en vertu de la loi de 2013, présentant un enfant adopté pour le baptême, et plus tard par les baptisés eux-mêmes).

    Désormais, écrit Mgr de Metz-Noblat, dans tout acte de baptême, on fera désormais « le simple constat de sa situation familiale, sans porter sur celle-ci un jugement moral ». Formule étrange, car jamais les rédacteurs des actes de baptême n’ont « porté un jugement » sur la situation du père et de la mère du baptisé (quand le père était inconnu, il n’était pas déclaré ; quand la situation des parents était irrégulière, cela n’était pas mentionné).

    En un mot, l’exception devient la norme : plus aucun enfant baptisé ne sera dit « Fils (fille) de… et … » La peur, en l’espèce la peur panique de l’Etat laïque, est bien mauvaise conseillère.

     

    Source : hommenouveau