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  • Le coronavirus aura eu raison d’Erdogan et de l’invasion migratoire: la Turquie ferme ses frontières

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2020

    Rien en semblait pouvoir arrêter la crise migratoire déclenchée par la Turquie aux frontières de la Grèce et de la Bulgarie. Rien en semblait faire entendre raison au président turc qui veut être sultan, Receypt Erdogan. 

    Rien… sauf le coronavirus. Ce minuscule organisme, invisible à l’œil nu, aura eu la peau de la pression exercée sur l’Europe par Erdogan, expert ès-maître-chanteur pour faire plier l’Union Européenne à ses desiderata. La Turquie, pour se protéger contre l’épidémie du Covid-19, a annoncé le 18 mars dernier, la fermeture de ses frontières terrestres avec la Grèce et la Bulgarie dans le cadre de mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus.

    Les points de passages avec ces deux pays seront fermés aux voyageurs à partir de mercredi à minuit a décrété le ministère de l’Intérieur turc. Plusieurs milliers de migrants sont massés à la frontière de la Grèce, qui résiste vaillamment à l’invasion, depuis le mois dernier pour essayer de gagner l’Europe. Et vont y rester.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Il y a 10 ans la France avait un milliard de masques chirurgicaux, et maintenant quasiment rien

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2020

    Le chef des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou ne peut réprimer sa colère devant ce scandale.

    Constitué en 2005 dans le cadre du plan Pandémie grippale mis au point après la crise de la grippe aviaire, le stock de l’État se montait, à l’orée de l’épidémie de H1N1, à «1 milliard de masques chirurgicaux et 537 millions de masques FFP2», selon un rapport sénatorial de 2009. Sans compter ceux détenus par les ministères, les collectivités territoriales ou les établissements de santé.

    […] Le 3 mars à l’Assemblée nationale, le député Jean-Pierre Door interpellait le ministre de la Santé: où sont passés les masques de la réserve stratégique, censée être constituée par l’État pour pouvoir faire face en cas de catastrophe ou de pandémie? La réponse d’Olivier Véran en surprendra plus d’un: «En 2011, il a été déterminé que la France n’avait pas à faire de stocks d’État des fameux masques FFP2.»

    [En effet,] en 2011, décision est prise de ne pas les renouveler. Celle-ci, note le rapport sénatorial, relève de la seule responsabilité du ministre de la Santé, à l’époque Xavier Bertrand. Un rapport du Haut Conseil à la santé publique recommandait pourtant de conserver des stocks de masques FFP2 pour les «personnels directement exposés à un risque élevé», dont les soignants. Le HCSP précisait que le risque de pandémie restait «inchangé», et que le type de l’agent infectieux «ne pouvait pas être anticipé». (source et détails Le Figaro)

    L’équipe Sarközy a donc détruit ce stock, qui était mal géré..
    L’équipe Macron se contentant de ne pas le recréer, d’envoyer ce qui restait en Chine en février, et de ne pas en faire refabriquer alors que le virus se répand depuis décembre…
    Bref, au-delà de la gauche et de la fausse droite, les gouvernements successifs ont rivalisé d’incurie et d’imprévoyance :  c’est le Régime qui est coupable.

     

    Source : contre-info

  • Covid-19 : retour au réel, un entretien avec Philippe Randa

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2020

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    « Manquerait plus que le confinement

    fasse davantage de victimes que le Coronavirus ! »

    Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

    (Propos recueillis par Guirec Sèvres)

    Confinement, j+5… Ça va, vous ?

    Avec une grande maison, une cour ensoleillée et plus d’enfant en bas âge, à l’évidence mieux que beaucoup de nos compatriotes confinés dans un appartement, seul ou en famille. Les médias rendent déjà compte de beaucoup d’« actes d’incivilités », rebaptisés « d’imbécillité » par le si aimable ministre Castaner… Soit ! Mais qu’en sera-t-il dans une semaine ? Et encore, beaucoup se disent qu’il n’y a à supporter cette situation que 15 jours, suivant la décision actuelle du gouvernement français, mais si le confinement était prolongé d’un mois de plus, comme certains médecins commencent à le réclamer ? (Le prolongement a été fait en Italie et on l’annonce comme évident en France)… Les « actes d’incivilités » ne dégénèreront-ils pas brutalement en actes de violences physiques, voire mortels ? Manquerait plus que le confinement fasse davantage de victimes que le Coronavirus !

    Le Confinement ne serait pas une bonne solution ?

    Je ne suis pas qualifié pour répondre… C’est un choix qu’ont fait la Chine et l’Italie avant nous et la Belgique juste après… Et l’Union européenne a tout de même fermé toutes ses frontières, notamment dans l’espace Schengen pour 30 jours. Ah ! au fait, il est donc possible de fermer les frontières ? On a pourtant tellement entendu que c’était impossible quand il s’agissait de terrorisme ou d’invasion migratoire…

    À propos de frontières, que deviennent les milliers de migrants massés à la frontière turque qui, au début du mois, menaçaient d’envahir la Grèce avant de se répandre dans l’Union européenne ? Auraient-ils sagement – ou peureusement – renoncés à une telle perspective de peur de tomber malade ? La Turquie a certes fermé ses frontières avec la Grèce et la Bulgarie pour cause de Coronavirus, mais les migrants se sont-ils miraculeusement évaporés dans la nature ? Et si c’est le cas, quelle nature ? Au 1er mars, la Turquie annonçait qu’ils étaient au nombre de 80 888 (quelle précision !), mais France Info précisait dès le 4 mars que « les chiffres de migrants souhaitant gagner l’Europe avancés par la Turquie sont invérifiables. Et ils sont bien plus élevés que ceux de l’Union européenne et des organisations sur le terrain »… On imagine le déferlement éventuel de ces gens avec les risques qui ne seraient plus alors seulement religieux, économiques, culturels ou terroristes, mais sanitaires.

    Quels autres constats peut-on faire de cette décision de confinement ?

    C’est une situation absolument inédite dans notre pays… Même pendent la guerre, en 1940 avec l’avancée miliaire allemande ou en 1944 avec celles des Alliés, le gouvernement n’a pas interdit l’ouverture de (quasiment) tous les commerces, ni la libre-circulation de la population, obligée de se munir d’une grotesque « attestation de déplacement dérogatoire » qui rappelle fâcheusement les « Ausweis » (carte d’identité) ou les « Passierschein » (laissez-passer) de l’Occupant : et encore, eux n’étaient nécessaires que pour franchir la ligne de démarcation, pas pour promener son chien.

    Par ailleurs, à une mesure de confinement des plus contraignante se surajoute le discours en boucle terriblement anxiogène sur le virus. D’abord celui du président du Macron qui parle de « guerre », précisant que « (ce n’est que) le début de la crise » et que « l'État tient » ; du ministre de l’Intérieur : « Les déplacements seront contrôlés et ils devront être justifiés », « 100 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour des contrôles sur les axes principaux et secondaires »… C’est à peine moins – ou plus – que pour les attentats terroristes de ces dernières années… Mais il y a pire encore : les déclarations surréalistes de l’ex-Ministre de la Santé Agnès Buzyn poignardant dans le dos le gouvernement en affirmant qu’elle avait mise en garde Président et Premier ministre de la catastrophe qui s’annonçait sans qu’ils en tiennent compte – alors qu’elle-même tenait officiellement à l’époque un discours contraire – et qui a désertée son Ministère pour tenter de conquérir la Mairie de Paris, certaine pourtant que l’élection municipale serait repoussée. Quel aurait été son discours si elle avait été en tête au premier tour et non très loin derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati ?

    Vous en voulez encore ? Eh bien, celles du très médiatique « docteur » Michel Cymes, qui a « trop rassuré » sur les dangers de l’épidémie, obligé de faire un mea culpa après, sans doute, avoir été menacé d’être exclu des médias s’il n’enfourchait pas le discours officiel du gouvernement. Tous ces gens alimentent les théories complotistes… qu’ils n’ont de cesse, par ailleurs, de dénoncer !

    En conclusion…

    En un mois, plus de 10 000 morts dans le monde, près de 250 000 personnes atteintes, mais « 98 % des personnes contaminées guériraient néanmoins de l’infection », dixit le directeur général de la Santé Jérôme Salomon le 10 mars dernier. Rappelons encore pour ceux qui refusent obstinément de l’entendre le bilan du tsunami de 2004 : 1 minute, 250 000 disparus… ou encore celui de la grippe saisonnière : de 290 000 à 650 000 décès par an dans le monde entier, selon l’OMS… Terrible réalité des chiffres, n’est-ce pas ?

     

    Source : synthesenationale

  • Erdogan bloque la livraison de 200.000 masques de protection à destination de l’Italie

    Publié par Guy Jovelin le 20 mars 2020

    Par  le 19/03/2020

    Nous n’aurions jamais imaginé que les travailleurs de la santé et la population n’auraient pas la garnison de protection numéro un : le masque. Pendant des décennies, la production n’a eu lieu que dans les pays où le coût de la main-d’œuvre est très faible, et en fait, jusqu’au 10 janvier (date de la dernière expédition de Chine), elle ne coûtait que quelques centimes. Ensuite, il y a la Turquie, avec une trentaine d’entreprises qui produisent surtout les plus protectrices et dont les hôpitaux ont aujourd’hui désespérément besoin. Eh bien, au moins deux grands groupes italiens qui approvisionnent nos hôpitaux ont acheté et payé des centaines de milliers de masques, mais le gouvernement turc, depuis le 5 mars, les maintient bloqués à la douane de l’aéroport d’Ankara. L’histoire commence fin février : le Comitec (groupe Klinikom) reçoit de la Région Emilie-Romagne une demande de fourniture urgente de masques Fpp2 et Fpp3, avec et sans valve. Le chef de produit du Comitec se présente à Ege Maske, la société turque qui produit un million de pièces par jour. Après avoir vérifié la norme et la qualité, il en achète immédiatement 200 000, les paie sur le clou 670 000 euros, et en commande 300 000 autres par semaine jusqu’au 30 avril, avec la possibilité de continuer aussi longtemps que nécessaire.

    Livrées le 4 mars, elles sont encore à la douane.
    La livraison du premier lot a lieu le 4 mars à l’aéroport d’Ankara, mais l’expédition ne commence pas : pendant la nuit, le gouvernement turc a ordonné que l’exportation de ces garnisons nécessite l’autorisation du ministère du commerce extérieur. Notre chef de produit se rend au ministère, remplit les formulaires, retourne à la douane, mais le dédouanement n’arrive pas. Quelques heures auparavant, une apostille avait été ajoutée au décret : « Le visa du ministère de la santé est également requis ». Nous sommes le 6 mars, l’ingénieur du Comitec se rend à l’ambassade italienne, qui s’entretient avec le vice-ministre turc et demande une libération immédiate, vu la gravité de la situation en Italie. La réponse est une promesse : dans les deux jours, la cargaison pourra partir. Le soir du 18 mars, il est toujours arrêté à la douane d’Ankara. Dans la même situation, le groupe Sol de Monza, qui fournit des bonbonnes d’oxygène et des soins à domicile aux patients atteints de coronavirus, a besoin de toute urgence de protéger l’ensemble de la chaîne des opérateurs. A acheté et livré 90.000 masques ffp2, mais bloqué à Ankara par la décision d’Erdogan.

    Les entreprises turques ne reçoivent plus de commissions
    Les entreprises turques qui, entre-temps, ont reçu des commandes de l’Italie et d’autres pays européens ne percevront pas, car personne n’avancera des millions d’euros pour rien. Ces derniers jours, l’Italie à elle seule a bloqué des commandes dans différents pays, dont la Turquie, pour 27 millions de pièces, précisément parce que les commandes, sur lesquelles des paiements anticipés ont été effectués, sont ensuite arrêtées à la douane. L’entreprise Amet Maske (l’une des plus grandes du pays) a déclaré que si le gouvernement turc débloquait les expéditions, il leur donnerait 300 000 masques. Hier, le directeur général d’Ege Maske a déclaré à Eleven News : nous sommes en mesure de fournir des masques à tous les pays européens. En effet, en Turquie, où 98 cas de contagion sont déclarés sur 80 millions d’habitants, pas moins de 30 entreprises sont en mesure de produire 50 millions de masques par semaine, donc dans des conditions permettant de subvenir aux besoins en cas de déclenchement de l’épidémie. En fait, Erdogan bloque l’entrée des euros dans son pays, dans un bras de fer politique entre la Turquie et l’Europe, alors que la pandémie est en cours. « Arrêtez-vous à la douane – dit le chef de produit du Comitec – il y avait aussi celles des autres pays, aujourd’hui il y a celles des entreprises italiennes ».

    Appel téléphonique du Comte à Erdogan
    Le ministre Di Maio n’est pas encore allé à Ankara pour ouvrir un canal humanitaire, rappelant à la Turquie que son économie a décollé également grâce à la technologie italienne qu’il utilise dans ses usines. Tard mardi soir, nous savons que le Premier ministre Conte a téléphoné à Erdogan pour demander le déblocage. Mais pour l’instant, rien ne s’est passé. La société italienne ne peut pas récupérer l’argent auprès d’Ege Mask parce qu’il a été livré ; elle ne peut pas l’amener en Italie parce qu’elle a besoin d’un visa du gouvernement. La Russie, le Kazakhstan, l’Ukraine et la Roumanie bloquent également les exportations. Et lorsqu’un chargement part, on ne sait pas s’il arrivera, car pendant le voyage, il est souvent réquisitionné ou bloqué. C’est arrivé à Gvs, une autre grande entreprise italienne, qui a acheté des masques semi-finis pour la protection civile en Roumanie, mais dans ce cas, la Hongrie s’est chargée de les bloquer.

    La production italienne redémarre
    Découvrons maintenant notre fragilité, quand la protection de vos opérateurs dépend de la production ou non de ce morceau de non-tissé en Chine, à Taiwan, en Inde, en Turquie, en Corée. Puis une pandémie éclate et vous vous rendez compte que vous n’avez jamais pensé à garder un stock de matériel stratégique chez vous. Vous vous précipitez maintenant pour construire des lignes de production : Gvs les développe, ce qui, à long terme, a déjà été

    Corriere via fdesouche

  • Trappes (78) : 3 policiers blessés et plusieurs incidents lors des contrôles d’attestation, « certains jeunes se considèrent au-dessus de ça »

    Publié par Guy Jovelin le 20 mars 2020

    Par  le 19/03/2020

    Le confinement et les mesures sanitaires ordonnées pour lutter contre la pandémie de Covid-19 n’ont pas vraiment d’effet sur certains jeunes habitants des quartiers dits sensibles de Trappes. Ce jeudi vers 16 heures square Léo-Lagrange, un contrôle a dégénéré et trois policiers ont été légèrement blessés. Lors de l’incident, une policière s’est même fait cracher au visage par un des trublions.

    « Une bande de jeunes n’a pas supporté que les fonctionnaires leur demandent leur attestation de sortie car ils considèrent qu’ils sont au-dessus de ça, raconte un policier. Ils ont donné des coups et mes collègues ont été blessés ».

    […]

    De premiers incidents dans la journée de mercredi

    Déjà mercredi, durant la journée un premier épisode de violence contre la police a eu lieu vers 16 h 30, square Louis-Pergaud. Un groupe fort d’une dizaine de jeunes a jeté une pierre sur la voiture de la police avant de prendre la fuite. À 19 h 20, dans ce même square, les policiers de la brigade anticriminalité ont essuyé des jets de projectiles provenant d’un groupe d’une quinzaine de personnes. Les fonctionnaires ont lancé deux grenades incapacitantes pour les disperser.

    Et enfin à 22 h 45 square Albert-Camus, ce sont dix jeunes qui ont lancé des pierres sur la patrouille. Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité venaient de remarquer que ce groupe était en train de fumer du tabac à chicha sur le parking du square.

    […]

    Le Parisien via fdesouche