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  • INDECENCE

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2020

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    Un confiné 

    Ils sont rares les Français à trouver, comme l’actrice Lou Doillon (ci-dessus), que le confinement « est une merveille ». Surprise, à voir les photos publiées par la comédienne sur Instagram, elle vit dans un bel et grand appartement parisien, genre 200 m2. Ceci explique peut-être cela.

    La délectation avec laquelle l’écrivain franco-marocain Leila Slimani livre son « journal de confinement » dans le quotidien le Monde pourrait aussi avoir un lien, sait-on jamais, avec la belle maison de campagne avec jardin où elle réside et qu’elle nous décrit en long en large et en travers. Et si les grands médias nous épargnaient ces récits à la con où l’on philosophe péniblement sur l’enfermement dans 200 m2 ? Ils pourraient, à la place, se contenter de faire leur job, informer les lecteurs.

    Cela éviterait de remuer le couteau dans la plaie en faisant passer des banalités affligeantes d’artistes des broussailles pour des réflexions universelles.

     

    Source : synthesenationale

  • Chloroquine : entre science et empirisme, une impasse politique

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2020

    Chloroquine : entre science et empirisme, une impasse politique

    Chloroquine : entre science et empirisme, une impasse politique

    Par Dominique Remmaker, biologiste et chercheur ♦ Malgré l’inévitable hystérie qui s’invite chaque jour sur les chaînes d’information continue, le débat actuel concernant l’utilité de la chloroquine dans le traitement de l’infection à Corona virus SARS Cov 2 n’en est pas moins intéressant d’un point de vue éthique et politique.


    De l’empirisme médical à la biologie moléculaire

    Posons le préalable scientifique : durant les dernières décennies, approximativement depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la recherche médicale a pratiquement rompu avec l’empirisme qui avait permis depuis Hippocrate (IVe siècle avant J.-C.) et l’École de Cos, de faire un certain nombre de progrès, au demeurant laborieux, dans la lutte contre les fléaux qui affligent l’humanité, au premier rang desquels les maladies infectieuses.

    L’empirisme médical consistait à profiter au mieux de ce que le hasard et la nature pouvaient mettre à disposition des hommes, pour peu que ceux-ci aient le regard affûté et « l’esprit préparé », selon le mot de Pasteur. C’est ainsi que fut découverte la Pénicilline par Fleming, Chain et Florey, ainsi que la… chloroquine, dérivé synthétique de la quinine, isolée en 1820 à partir d’une écorce d’arbre (Cinchona), utilisée au Pérou contre la fièvre dans le cadre de la médecine traditionnelle indigène.
    Ces molécules permettront de traiter efficacement le paludisme, jusqu’à ce que des résistances apparaissent, dès la seconde moitié du XXe siècle. Aujourd’hui, la recherche procède différemment, par la connaissance des mécanismes intimes de reproduction et diffusion des microbes, ce que permet la biologie moléculaire.
    C’est à partir de ces connaissances que s’élaborent  des médicaments fabriqués tout exprès pour cibler certains de ces mécanismes. C’est ainsi que l’on a appris à bloquer la prolifération du virus VIH, en inhibant certaines des enzymes qu’il utilise pour sa réplication. Cela explique que le mécanisme d’action des « vieux médicaments » soit souvent identifié a posteriori, ou reste tout simplement mal connu.

    Le professeur Raoult, héros ou zéro

    La seconde vie de la chloroquine, sous la forme de l’hydroxychloroquine, s’est accomplie dans le traitement des symptômes de certaines maladies rares d’origine immunitaire.
    Depuis quelques années, différentes équipes d’infectiologues ont rapporté un effet antiviral et même possiblement antibactérien de l’hydroxy chloroquine et l’ont utilisée, de façon confidentielle, dans des pathologies infectieuses rares.
    L’équipe du Professeur Raoult, à l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée – Infection de Marseille, s’en est fait une spécialité, largement reconnue.

    Assez logiquement, cette équipe a souhaité s’investir dans la lutte contre le Coronavirus, à partir de sa propre expérience. Elle a réalisé, au tout début de l’épidémie, une petite étude tout de même méritoire, car en un temps record et en mobilisant un maximum de capacités diagnostiques. Elle a souhaité médiatiser rapidement sa découverte, ce qui engage sa crédibilité et s’avère incontestablement risqué.
    Le Professeur Raoult, au regard de ce qui sera confirmé ou infirmé dans les prochains mois, pourrait devenir un héros de l’humanité aussi bien qu’un escroc mythomane…

    Au regard des critères classiques de l’évaluation des traitements en médecine, l’étude marseillaise ne permet pas en effet  d’affirmer que l’hydroxy chloroquine (et surtout son association à l’azithromycine, un antibiotique qui a des propriétés anti virales) doit devenir le traitement de référence du Covid-19.
    Elle doit être confirmée par des études cliniques plus larges, ce d’autant que ce médicament peut avoir des effets toxiques, certes rares mais parfois graves (troubles cardiaques, anomalies de la rétine). Tout scientifique qui se respecte ne peut pas dire autre chose…

    Emballement et promesses

    C’est ici que le système médiatique s’emballe, avec en particulier l’intervention malvenue de certains personnages publics, exhibant fièrement et leur infection par le Coronavirus et leur traitement « miraculeux » par hydroxychloroquine, confirmant bien que leur statut social leur confère le privilège du diagnostic viral et du traitement soi-disant avant-gardiste que l’on refuse par ailleurs à la population. Triste spectacle, pour le moins irresponsable.

    Sous la pression, les autorités de santé acceptent l’utilisation de l’hydroxychloroquine chez les malades « les plus graves », ce qui n’est pas forcément logique si l’on considère qu’à ce stade, il est sans doute trop tard pour bloquer la reproduction du virus. La philosophie de l’équipe marseillaise n’est pas celle-là et elle est plutôt cohérente : dépister le plus possible les porteurs de virus au stade précoce et les traiter afin de faire disparaître le virus plus rapidement, en minimisant les complications et la contagiosité. Pari scientifique dont on souhaite évidemment qu’il finisse par être gagné.

    Dans cette situation si particulière, il ne faut pas demander aux médecins de choisir entre la rigueur scientifique et l’empirisme à la petite semaine, au prétexte qu’il s’agit d’une maladie potentiellement mortelle, pour laquelle il n’y a aucun traitement. Ce choix doit être celui de la société, c’est-à-dire du politique. L’ennui, c’est qu’à ce jour les tests de diagnostic viral ne sont pas suffisamment disponibles. La France, pays sous-développé, désormais incapable de faire des choix autonomes. À méditer…

    Quels que soient les résultats des études cliniques en cours, entre bêtise complotiste anti-experts & big pharma, et démagogie médiatique sur le thème : « On vous l’avait bien dit », il est évident qu’un certain nombre de responsables ont du souci à se faire.

    Dominique Remmaker
    25/03/2020

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public

  • Coronavirus – A Mulhouse, Macron portait un masque de protection en rue mais son gouvernement répète à la population que ça ne sert à rien…

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2020

    Il est bien difficile de trouver de la cohérence dans les consignes et explications de Macron, de ses ministres et de ses experts.

    Durant son déplacement à Mulhouse aujourd’hui, le président Emmanuel Macron portait un masque de protection contre l’épidémie de coronavirus !

    Pourtant les macronistes répètent depuis le début que ça ne sert à rien de porter un masque en rue…

     

    Source : medias-presse.info

  • En pleine crise du coronavirus, entreprises à l’arrêt et avortoirs en marche

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2020

  • Pour 75% des Français le gouvernement n’est pas rassurant et pour 79%, il ne sait pas où il va…

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2020

    Dans les moments difficiles les Français recouvrent leur lucidité et se rendent compte de l’amateurisme, des mensonges répétés et de la suffisance de cette bande d’incapables.

    Trouvé sur Le Figaro : « 55 % des Français jugent que le gouvernement n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation, 79 % considèrent qu’il ne sait pas où il va.

    C’est le grand retournement. Désormais, 55 % des Français jugent que le gouvernement n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation, 69 % estiment qu’il n’est pas clair et 79 % considèrent qu’il ne sait pas où il va. Des chiffres très sévères, issus de l’enquête Regard des Français sur l’action du gouvernement et sur le confinement menée les 24 et 25 mars auprès d’un millier de Français par Odoxa avec Dentsu Consulting, pour Le Figaro et Franceinfo.

    Le 12 mars dernier, à la veille du premier tour des municipales et à l’orée du confinement, dans notre même sondage hebdomadaire, près des deux tiers des Français trouvaient au contraire que le gouvernement réagissait bien, voire trop, face à l’épidémie. Ils étaient 43 % à trouver qu’il prenait les précautions qu’il fallait et 20 % qu’il en prenait même «trop», contre seulement 37 % qui considéraient qu’il n’en prenait «pas assez».

     
     

    Une semaine plus tard, le 19 mars dernier, deux sondages confirmaient cette grande confiance: 55 % des Français disaient «faire confiance au gouvernement pour faire face efficacement au coronavirus» (un sondage Ifop-JDD). Encore plus fort, dans un sondage Odoxa de la semaine dernière suivant l’allocution d’Emmanuel Macron, 82 % des Français estimaient qu’il avait pris la mesure de la gravité de la situation, 65 % qu’il avait été «clair» et 59 % qu’il leur disait la vérité et «savait où il allait».

    Là, c’est la chute, alors qu’a explosé la polémique sur l’absence des masques et autres matériaux de protection. Selon notre sondage, 70 % des Français estiment ainsi désormais que le gouvernement ne leur dit pas la vérité et 75 % sont désormais persuadés que le gouvernement n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment et surtout parce qu’il n’a pas fait le nécessaire pour bien équiper les hôpitaux et les soignants face à l’épidémie.

     

    Tous les Français interrogés (97 %), sont persuadés qu’il y a bien en France une pénurie de masques, et les deux tiers d’entre eux (65 %) estiment que le gouvernement actuel en est responsable. Pour 32 %, «il y a bien un manque de masques en France actuellement, mais ce n’est pas de la faute de ce gouvernement qui fait le nécessaire pour rattraper notre retard».

    Président d’Odoxa, Gaël Sliman note en outre que les Français «attendent du gouvernement de l’audace sur un plan sanitaire». Ils sont ainsi 6 sur 10 à vouloir que le gouvernement accélère et suive l’option chloroquine proposée par le Pr Raoult, sans attendre les résultats des tests clinique en cours. »

     

    Source : contre-info