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  • Lille : Slimane, le voleur de téléphones, était connu sous neuf identités différentes, affirme avoir 16 ans alors qu’il en avait 19 il y a deux ans

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2021

    (…)

    Un suspect, plusieurs identités

    Pas facile de s’y retrouver lors de l’audience. Sous le nom de Slimane*, né en 2000, ce jeune homme est jugé sur deux dossiers de vol aggravé et recel de vol, en l’espèce des vols de téléphones portables à la station de métro de Wazemmes, le 5 février et le 6 janvier derniers. On lui reproche aussi d’avoir fourni une identité imaginaire aux policiers.

    En effet, comme le rappellent la présidente et le procureur, Slimane serait connu des forces de l’ordre sous pas moins de neuf alias différents. C’est d’ailleurs sous un nom et une date de naissance différents de ceux retenus qu’il se présente au tribunal.

    (…)

    Il clame son innocence

    Face au tribunal, le jeune ressortissant marocain assisté d’un interprète maintient qu’il n’a pas volé les téléphones, affirmant notamment pour l’un qu’il lui avait été vendu pour 20 euros.

    Le procureur juge ses explications « invraisemblables ». Le magistrat pointe le fait qu’il est « aperçu trois fois par les policiers en train de voler des téléphones avec le même mode opératoire et il a toujours une bonne explication ».

    Le procureur ironise : « Sauf à imaginer un immense complot policier… » Il pointe aussi les multiples identités fournies : « Il y a deux ans il avait 19 ans, aujourd’hui il dit en avoir 16 ». Le ministère public requiert donc la peine de six mois d’emprisonnement.

    (…) Lille Actu via fdesouche

  • Belgique : 28 perquisitions dans une enquête pour financement du terrorisme par le milieu associatif.. qui œuvrait sous le couvert de collectes de fonds à des fins caritatives en Afrique

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2021

    La police a mené, le 3 février dernier, 28 perquisitions en Flandre occidentale, dans le cadre d’une enquête du parquet fédéral concernant le financement d’organisations terroristes. Une personne a été placée sous mandat d’arrêt, a indiqué le parquet fédéral mercredi.

    «L’enquête a révélé qu’un certain nombre de personnes sont en contact avec plusieurs organisations internationales terroristes. Sous le couvert de collectes de fonds à des fins caritatives, comme l’achat de puits dans les pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique, elles collectent de l’argent et en transfèrent une partie à différentes organisations terroristes telles que l’État IslamiqueAl Qaïda, Boko Haram, Al Shabaab, etc.», a expliqué le parquet fédéral.

    «En outre, la plupart des personnes visées par l’enquête semblent également être des partisans de l’organisation terroriste Émirat du Caucase. Cette organisation lutte pour la création d’un émirat islamique en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie entre autres. De nombreux pays enquêtent sur ces pratiques, notamment la France, la Suède, les États-Unis, la Russie, la Norvège et la Belgique», a encore indiqué le parquet.

    Sudinfo.be via fdesouche

  • Les vaccins font s’envoler les Bourses ! Et pourtant…

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2021

    La Bourse de Paris et Wall Street ont clos leur meilleure semaine depuis deux mois avec de nouveaux records. Le CAC 40 a progressé de 4,82 % sur l’ensemble de la semaine, pour terminer à 5.659. Aux États-Unis, le Dow Jones est en hausse de 3,89 %, le NASDAQ de 6 % et le S&P 500 de 4,65 %. Les boursiers croient aux nouveaux sérums et à l’extension des vaccinations ; aux États-Unis, la pandémie est en régression. Les résultats publiés des grandes sociétés sont bons et Wall Street espère que le plan Biden, de 1.900 milliards de dollars, sera adopté. Les petits porteurs qui s’attaquaient aux fonds alternatifs ont contribué à faire monter les cours, tout en piégeant les fonds alternatifs de Wall Street qui ont subi des pertes de 70 milliards de dollars avec, en plus, une forte volatilité du VIX, l’indice de la peur, au-dessus de 35 en fin de semaine dernière. Quant à la spéculation sur l’argent métal, elle s’est calmée, cette semaine. Une forte et très prochaine correction boursière est malgré tout probable car les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.

     

    Sortirons-nous très rapidement de cette crise en Europe grâce aux vaccins ? Tout le monde le souhaite, mais la probabilité nous semble très faible. Certains experts craignent que les variants du virus ne finissent par totalement contourner les défenses immunitaires développées par les vaccins actuels. De plus, étant donnés les délais ultra-courts de la mise au point de ces vaccins, une catastrophe n’est pas impossible pour l’un de ces vaccins avec des technologies très différentes : vaccins à partir de virus inactivé (Sinopharm, Sinovac), vaccins avec des protéines virales (Sanofi et GSK), vaccins avec ARN messager (Pfizer/BioNTech, Moderna), vaccins avec vecteur viral (Sputnik V et Oxford/AstraZeneca). On ne peut pas s’empêcher de penser au fameux principe de précaution dont on nous a tant rebattu les oreilles ; il ne reste plus qu’à croiser les doigts.

     

    Comme exemple de cygne noir possible à venir, et qui n’a rien à voir avec les vaccins : l’Italie. Ce pays représente un très grand danger pour la zone euro, avec un endettement de 160 % du PIB. Il était très facile, pour Mario Draghi, président de la BCE, d’ouvrir les vannes monétaires et de faire baisser les taux d’intérêt. Président du Conseil italien, il lui sera plus difficile de mettre en place un plan d’austérité, afin d’éviter la faillite, sans déclencher une révolution sociale. L’Italie sera la prochaine Grèce, puis ce sera ensuite le tour de la France. L’Italie sera le premier cobaye du fameux rapport Draghi à passer à la casserole. La survie de la zone euro se posera alors de façon dramatique. Et n’oublions pas les paroles de Macron, qui n’est pas certain de se représenter : c’est probablement à cela qu’il pensait, au-delà d’une tactique oratoire pour que de nombreux Français le supportent davantage, espérant qu’il puisse quitter ses fonctions aussi facilement.

     

    L’Italie est un pays fondateur de l’Europe, surendetté, sans croissance, qui a du mal à se réformer et qui a refusé le soutien du Mécanisme européen de stabilité. Or, l’Italie peine à mettre en œuvre le plan de relance de 209 milliards d’euros de l’Union européenne, d’où la démission de Conte. Si les Italiens n’arrivent pas à se mettre d’accord, les Néerlandais et les Allemands pourraient en tirer certaines conclusions sur la nécessaire séparation à venir. Le taux de chômage en Italie atteint 9 %, bien au-dessus de la moyenne de la zone euro ; pour les jeunes de 15-24 ans, il atteint 29,7 %. Selon le syndicat agricole Coldiretti, le nombre d’Italiens ayant recours à l’aide alimentaire a augmenté de plus d’un tiers, en 2020, pour atteindre 3,7 millions de personne. De plus, à la fin du mois de mars, le gel des licenciements arrivera à sa fin, ce qui comporte le risque de graves tensions sociales.

     

    D’autres cygnes noirs sanitaires, sociaux, sociétaux, migratoires, terroristes, boursiers, économiques, monétaires, financiers, politiques, géopolitiques, dans divers pays dont la France, ne manquent pas. Un seul peut suffire à faire s’effondrer le château de cartes, mais les vaccins sont, pour les boursiers, l’arbre qui cache la forêt.

     

    Source : leblogalupus

  • Libération autochtone : sortir du triangle de Karpman.

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2021

    Libération autochtone : sortir du triangle de Karpman.

    « Le triangle dramatique de Karpman consiste à réduire le discours politique à trois places : le bourreau, la victime et le sauveur » (Lucien Cerise, Neuro-Pirates, Réflexion sur l’ingénierie sociale, Kontre Kulture, 2016. Un livre fondamental que tout Réfractaire devrait avoir dans sa bibliothèque).

     

    On sait qu’utiliser le vocabulaire de l’adversaire revient à s’inscrire dans son système de pensée. Dans un même ordre d’idée, consentir au triangle de Karpman orchestré par une entité ennemie revient à accepter une manipulation dont on ne peut sortir indemne.  Dans un triangle de Karpman, le sommet du triangle est généralement tenu par un acteur dont les motivations réelles sont masquées derrière la confiance ou l’indifférence qu’il suscite. Cet acteur furtif échappe aux radars des deux autres acteurs qui vont ainsi accepter le récit manipulatoire qu’il développe sournoisement et qui très souvent vise en fait à les opposer pour qu’ils se neutralisent mutuellement à son profit. 

     

    Prenons un exemple.

     

    Qui est responsable des attentats islamistes ? A première vue, évidemment… les islamistes. Pourtant, en creusant un peu, nous voyons bien que sans les politiques d’immigration massives que nous subissons depuis quarante ans, il n’y aurait pas eu d’islamistes au milieu de nous. Donc la responsabilité incombe en premier lieu au régime qui a initié les politiques d’immigration et à l’Etat qui les a mise en œuvre méthodiquement. Quand un chimiste provoque une explosion en mélangeant deux produits incompatibles on n’accuse pas l’un ou l’autre des produits. On accuse le chimiste, ici, donc, le régime et l’Etat. Or qu’observe-t-on ? 

     

    Une narration triangulée qui pourrait être schématisée de la manière suivante :

     

    Les attentats islamistes

     

    Victime : la population

     

    Persécuteur : les terroristes

     

    Sauveur : le régime en place

     

    =>  Le régime gagne

     

    La narration dominante (celle du régime) oppose donc une population pacifique à des terroristes qui lui font la guerre. La population traumatisée se tourne spontanément vers l’Etat, qui se montre évidemment protecteur. Pourtant c’est bien lui, l’Etat, qui a placé la population en situation de grande insécurité. C’est bien lui, l’Etat, qui est le véritable persécuteur. Même si le terrorisme n’est pas directement le fait de l’Etat (encore que, parfois…), on peut parler d’un « terrorisme d’Etat » dans la mesure où le terrorisme procède directement de son action. L’Etat est donc responsable du terrorisme, et l’on devrait objectivement avoir une conflictualité à deux acteurs seulement, du type :

     

    Etat / population autochtone

     

    Or, la narration triangulée est précisément mise en œuvre pour que la population ne fasse pas une telle réflexion, n’accuse pas l’Etat et se jette au contraire dans ses bras salvateurs. Le régime peut tranquillement faire progresser son entreprise d’ingénierie sociale et, sans opposition notable, augmenter son contrôle… de la population (loi sur le renseignement, caméras de surveillance, contrôles bancaires, fichage…) ! Nous l’avons dit : « le régime gagne ». Et donc nous perdons !

     

    Cette narration triangulée peut avoir plusieurs variantes, avec la même finalité manipulatoire.

     

     Par exemple :

     

    Victime : les valeurs de la République (la laïcité)

     

    Persécuteur : les islamistes

     

    Sauveur : Le vivre-tous-ensemble

     

    => Le régime gagne

     

    Toute orchestration d’un triangle de Karpman dénote donc une volonté de manipulation au profit de celui qui se place furtivement au sommet du triangle, soit comme victime, soit comme sauveur, et au détriment des deux autres côtés, placés dans une situation qui les met en opposition.

     

     La capacité à mettre en scène un triangle de Karpman dépend essentiellement de la puissance de communication de celui qui veut occuper le sommet du triangle. Cette capacité est aujourd’hui concentrée entre quelques mains hostiles qui en usent et en abusent au dépend des Autochtones. Prenons quelques autres exemples de narrations triangulées :

     

    • Les Gilets Jaunes

     

    Victime : l’ordre public (syndrome « Arc de Triomphe »)

     

    Persécuteur : les Gilets Jaunes

     

    Sauveur : les Forces de l’ordre

     

    => Le régime gagne

     

    Encore une fois, la mise en scène du triangle de Karpman est celle du régime. Les Gilets Jaunes n’ont pas la puissance de communication nécessaire pour imposer un triangle du type :

     

    Victime : la France qui peine

     

    Persécuteur : le régime en place

     

    Sauveur : les Gilets Jaunes

     

    => Les Gilets Jaunes gagnent

     

    •  Le racisme 

     

    Victime : les allochtones

     

    Persécuteur : les Autochtones

     

    Sauveur : les valeurs de la République

     

    => Le régime gagne

     

    Ce triangle dramatique se fonde sur un système d’avilissement des Blancs, que nous avons nommé « antijaphétisme » (Japhet étant l’ancêtre des peuples européens selon la Bible, comme Sem est celui des Sémites. Pour une analyse de l’antijaphétisme institutionnel voyez par exemple ici). Ce triangle (artificiellement construit par l’accueil étatique de millions d’allochtones) oppose allochtones et Autochtones, tout en mettant sur le compte du racisme héréditaire des Blancs l’échec du modèle républicain de « vivre-tous-ensemble » (ce qui permet de ne pas remettre en question la validité de ce modèle). L’objectif de la triangulation antijaphite est donc de protéger les principes mondialistes de société ouverte, donc le régime politique qui les met en œuvre (la République). Les Autochtones ne sont pas en capacité d’imposer un triangle du type :

     

    Victime : le peuple autochtone

     

    Persécuteur : le régime politique en place

     

    Sauveur : un Etat national autochtone

     

    Ou bien :

     

    Victime : le peuple autochtone

     

    Persécuteur : l’Etat mondialiste immigrationniste

     

    Sauveur : l’Etat autochtone remigrationniste

     

    • La Crise sanitaire

     

    Victime : la population

     

    Persécuteur : le virus

     

    Sauveur : le gouvernement

     

    => Le régime gagne

     

    Une autre variante, très en vogue :

     

    Persécuteur : le complotisme

     

    Victime : le gouvernement

     

    Sauveur : le Conseil scientifique (la « Science »)

     

    => Le régime gagne

     

    • Le Progressisme sociétal (LGBT, féminisme, antiracisme…)

     

    Victime : les « minorités »

     

    Persécuteur : l’hétéronormativité, le patriarcat, le privilège blanc…

     

    Sauveur : l’Etat de droit égalitaire

     

    => Le régime gagne

     

    => Les minorités gagnent

     

    Dans ce cas de figure deux triangles de Karpman se superposent et se soutiennent mutuellement. D’une part celui du régime, qui fait progresser son agenda mondialiste en opposant les minorités persécutées à la majorité persécutrice, tout en se posant comme seul et unique recours des premières contre la seconde. D’autre part, celui des minorités qui opposent la majorité à l’Etat de droit, faisant ainsi pression sur celui-ci pour qu’il fasse usage de son arsenal législatif répressif contre la majorité.   

     

    Et une petite dernière, d’un point de vue gauchiste :

     

    Persécuteur : les faits

     

    Victime : le progressisme

     

    Sauveur : la « post-vérité »

     

    => Les gauchistes gagnent (puis les faits s’imposent, et alors ils perdent)

     

    On aura compris le schéma général. Se laisser enfermer dans un triangle de Karpman est « dramatique » car cela revient à accepter une logique qui mène à notre persécution. Si le seul recours que vous trouvez face à l’islamisation se trouve dans les « valeurs de la République », alors vous aurez encore plus d’islam car ce sont ces « valeurs » qui fondent la société ouverte. Si vous comptez sur le gouvernement pour vous protéger des virus, alors vous aurez toujours moins de libertés, sans avoir davantage de sécurité. Si vous pensez que la couleur de votre peau fait de vous un persécuteur et un « privilégié », alors l’égalité républicaine fera de vous un esclave (ce que vous êtes sans doute déjà).

     

    Mais comment sortir d’un triangle de Karpman ?

     

    Imaginons une femme dont l’époux prend des libertés avec son serment de fidélité (on pourrait bien sûr inverser la problématique !). Nous avons une relation triangulée assez simple : l’épouse trompée, le mari volage, la maîtresse accueillante. Chaque membre du trio pourra développer une narration triangulée qui minimise son propre rôle (il s’efface alors de la problématique) et oppose les deux autres acteurs.

     

    Comment l’épouse trompée peut-elle sortir de cette relation triangulée ?

     

    Elle aura essentiellement trois solutions :

     

    1. Faire semblant d’ignorer la relation triangulée, au risque de la subir un jour brutalement (« j’ai toute confiance en mon mari »)

     

    2. Révéler le triangle de Karpman (« c’est elle ou moi »)

     

    3. Sortir du triangle de Karpman (« puisque c’est comme ça, je pars ») 

     

    Les Autochtones ignorent depuis quarante ans les triangles dramatiques qui les enferment. On en voit les conséquences avec le « Grand Remplacement ». Refouler les réalités n’est donc pas un bon choix. 

     

    Ce petit blog et d’autres sites tentent en vain, depuis plusieurs années, de dénoncer les triangles de Karpman qui nous oppriment. Tous ces efforts n’ont servi à (presque) rien. Les raisons sont simples : nous n’avons pas la puissance de communication nécessaire pour révéler et briser les manipulations triangulées (ceux, en revanche, qui disposent de cette puissance peuvent aisément nous faire passer pour des « complotistes »). 

     

    Reste donc la troisième solution. L’Etat a été infidèle au peuple autochtone, ce qui lui enlève sa légitimité et nous libère. Il lui préfère désormais sa maîtresse multiethnique et ne reviendra jamais en son foyer historique. Comme une épouse trompée, notre peuple doit maintenant envisager de « refaire sa vie ».  Il nous faut donc divorcer, nous séparer, faire sécession.

     

    Pour le coup, il n’y a pas d’autre solution : soit nous restons dans le schéma triangulé pervers, qui fait de nous des monstres racistes et dont la logique aboutira inexorablement à notre extermination, soit nous nous libérons du triangle par la sécession !

     

    Nous ne pouvons contester médiatiquement le système d’avilissement qui justifie notre oppression. Nous ne pouvons l’ignorer non plus. Il nous faut donc à la fois le dénoncer auprès de ceux qui ont des oreilles, un cerveau et quelques tripes ; et nous extraire des rivalités triangulées en poursuivant nos propres buts. Pour cela, il nous faudra passer outre les conflictualités artificielles et les narrations qu’on nous propose. 

     

    Comment ? Nous en revenons toujours à notre idée de départ : notre but doit être de créer un Etat national autochtone qui boutera l’Etat infidèle hors de France et hors d’Europe. Nous avons longtemps espéré que des personnalités représentatives du courant réfractaire, unies dans une sorte de CNR, finiraient par proclamer la formation d’un Etat parallèle autochtone articulé sur une société autochtone organisée. Visiblement, cela ne se produira pas. D’autres solutions, moins pyramidales, sont probablement possibles. Nous devons désormais y réfléchir.  

     

    Antonin Campana

     

    Source : leblogalupus

  • Avec la Russie, place au réalisme !

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2021

    L’Union Européenne comprend la majorité des pays à l’Ouest de la Russie en Europe. Nombre de ces Etats sont également membres de l’OTAN, organisation dirigée prioritairement contre le bloc soviétique et qui demeure hostile à la Russie comme si cette dernière en était la continuation

    réalisme,russieLa volonté de poursuivre l’élargissement vers l’Est de l’UE et de l’OTAN notamment en englobant les anciennes républiques soviétiques telle l’Ukraine est ressentie comme une menace par Moscou, échaudé par la promesse non tenue de ne pas intégrer les républiques baltes. Il y a deux manières d’envisager la tension à nouveau créée autour de l’opposant russe Alexeï Navalny. Soit c’est un épisode du feuilleton relatant la lutte westernienne du bien contre le mal, dont le scénario est typiquement américain, et où la Russie a pris le rôle de l’URSS. Un événement et un personnage central sont montés en épingle pour stigmatiser le caractère injuste et cruel du pouvoir en place, des manifestations sont organisées, et les médias occidentaux dénoncent la répression et l’illégitimité d’un pouvoir qui n’est pas celui d’un Etat de droit, étant entendu que les procureurs, eux, sont sur ce plan irréprochables.

    L’autre lecture des événements est très différente. Elle repose sur trois principes. Le premier consiste à reconnaître l’indépendance des Etats et leur droit à construire leur politique sur leur identité. La Russie est le plus vaste pays de la planète. Elle n’a jamais connu de démocratie de type occidental et est passée presque directement de l’autocratie tsariste au totalitarisme marxiste qu’elle a subi dura plus de 70 ans.  Elle bénéficie aujourd’hui d’un régime qui demeure centré sur un pouvoir personnel, mais qui n’a rien de commun, ni dans le fond, ni dans la forme avec le régime communiste. L’URSS incarnait une idéologie qui avait vocation à s’imposer au monde entier, et dans ce but soutenait de multiples guerres contre les démocraties occidentales faute de pouvoir les attaquer de front en raison du risque nucléaire. La séparation entre la Chine et la Russie a fait apparaître en surface la réalité que l’idéologie dissimulait. Les réalités de la géopolitique sont les Etats-nations voire les Empires. La Russie n’est plus un empire. L’éclatement de celui-ci l’a affaiblie et il suffit de voir le tracé de sa frontière avec la Chine en pleine expansion sur tous les plans pour mesurer une fragilité démographique et économique que sa puissance militaire relative compense partiellement. Elle est aujourd’hui un pays qui paradoxalement incarne le conservatisme avec ses trois piliers, le patriotisme, la dimension religieuse, et l’opposition au progressisme “sociétal”. Il est facile de comprendre que cette identité retrouvée est avant tout une nécessité pour sa survie, puisque l’abandon de ces valeurs est la cause même de notre décadence, alors qu’en raison de sa géographie et de sa population, par exemple une forte minorité musulmane, la Fédération de Russie est exposée à l’implosion. L’acharnement de Washington et particulièrement des démocrates à son encontre repose non sur des principes éthiques, mais sur sa faiblesse même. Il est plus délicat de s’en prendre à la Chine… Le cynisme de la stratégie américaine néglige totalement le fait que la Russie fait partie de notre civilisation, et par exemple défend les chrétiens persécutés au travers de plusieurs de ses interventions en Afrique et évidemment en Syrie.

    L’Occident politique a trahi son appartenance civilisationnelle au profit d’un rapport de forces d’abord économique et ensuite juridique. Il s’agit de bloquer la croissance russe par des sanctions, par des évictions de certains marchés, par exemple en freinant ses exportations énergétiques. Paradoxalement, le droit est utilisé comme une force, en disqualifiant la Russie comme Etat de droit, et en cherchant par ce biais à l’isoler, notamment par rapport à son partenaire géographique évident, le voisin européen. Le Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne (UE), qui se tiendra le lundi 22 février 2021 à Bruxelles, sera dédié aux relations qu’elle doit construire avec la Russie. Le haut représentant européen pour les Affaires étrangères rendra compte des résultats de son voyage à Moscou du 5 février.  Josep Borrell y était allé notamment pour demander la libération de l’opposant Alexeï Navalny. Sergueï Lavrov avait dénoncé publiquement à cette occasion l’«exceptionnalisme» des Occidentaux qui, selon lui, s’arrogent le droit de s’ingérer, comme ils veulent et quand ils veulent, dans les affaires intérieures des autres pays. En guise de leçon, trois diplomates européens avaient été expulsés pour avoir participé à des manifestations. En retour, trois Russes étaient également renvoyés chez eux, par des Européens, Mme Merkel pointant du doigt une Russie étrangère à l’Etat de droit… Mais elle a en revanche maintenu son soutien au gazoduc Nord Stream 2. Berlin s’aligne politiquement sur l’Amérique mais pas au point de lui sacrifier ses intérêts économiques.

    Quant à la France, elle pourrait aujourd’hui saisir l’opportunité de ce trouble diplomatique européen pour se rapprocher de la Russie. A l’époque déjà lointaine où le Figaro célébrait la réussite diplomatique de Macron recevant Poutine à Versailles, le premier avait cru comme ses prédécesseurs tenter de sermonner son invité sur les droits de l’homme, allant même jusqu’à lui parler des LGBT… Quatre ans plus tard, les manifestations des Gilets jaunes durement réprimés, les élections passant plus ou moins à la trappe du covid après un coup d’Etat judiciaire initial, une séparation des pouvoirs anéantie, une Assemblée aussi mal élue que totalement soumise, un état d’urgence qui n’en finit pas, et une restriction des libertés sans précédent, il faut en rabattre de l’exemplarité démocratique de l’Etat de droit : place au réalisme !

    Source : https://www.christianvanneste.fr/