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  • L’Union européenne tempère son enthousiasme face à la vague migratoire afghane.

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    Certes, les 27 pays membres de l’ continuent de considérer que l’accueil de l’Autre, avec une majuscule et sans autre précision, est un devoir moral. Toutefois, les gouvernements européens ne sont pas idiots et commencent à comprendre que leurs électeurs non plus.

    ue,vague migratoire afghaneLes Européens ont vu que les réfugiés ne venaient pas tous de pays en guerre. Ils ont vu que nombre de ces réfugiés avaient abandonné femme(s) et enfants au pays, avec un discutable courage, pour tenter leur chance en Occident. Et ils n’ont pas oublié que, la dernière fois, dans ces files de migrants, il y avait aussi des terroristes.

    L’ a peur pour le droit des femmes en Afghanistan mais ne se demande pas où elles sont. Elle défend les valeurs de la démocratie mais peine à les imposer à des milliers de  violents qui disposent d’une relative impunité. Elle impose le passe sanitaire, mais seulement pour les citoyens qui « jouent le jeu », selon une formule terriblement révélatrice.

    Cette fois, donc, l’Europe ne semble pas disposée à accueillir autant d’Afghans que précédemment de Syriens. Le Premier ministre slovène, qui assure la présidence tournante de l’Union, l’a clairement annoncé : « L’ n’ouvrira pas de couloirs migratoires pour les Afghans. Nous ne permettrons pas la répétition de l’erreur stratégique de 2015. »

    C’est un sujet grave. Si grave que Libération, quotidien de référence du Bien, consacre un article à l’endiguement de ces flux. On tremble, en effet, à l’idée d’une restriction de notre humanisme, par définition universel. Libé, journal moral, on le sait, a raison de s’en émouvoir.

    Peut-être y a-t-il, blague à part, un sursaut de pragmatisme chez les dirigeants européens, finalement. Pas par conviction : simplement pour conserver le siège auquel ils tiennent. Et peut-être n’est-il pas trop tard. Espérons-le.

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • L’accueil des migrants, nouveau bon plan pour faire du cash ?

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    À mesure que l’amour de l’argent devient universel, la haine est en train de se déplacer doucement vers l’intelligence. Je suis sûr que vous l’avez remarqué. On envoie paître les raisonnements construits, la culture livresque et les intellectuels, tandis qu’on glorifie l’argent facile et la célébrité en carton.

    accueil des migrants,bon plan,cashDe fait, c’est l’émotion la plus primale qui tient désormais lieu de réflexion. C’est la victoire du pathos sur le logos, d’Andersen sur Heidegger. Voyez par exemple la  migratoire : elle déverse chaque jour, en même temps que de pleins cargos d’ingénieurs de bonne volonté, venus chercher, on le sait bien, une nouvelle patrie qu’ils respecteront, des litres de lieux communs larmoyants et de mobilisations citoyennes, tous deux aussi inconséquents que présumés inattaquables.

    Il arrive même que l’amour de l’argent rejoigne le totalitarisme de l’émotion. Ainsi de cette association que dénonce le Canard enchaîné dans sa dernière édition. Le directeur de cette association, qui s’accordait l’honnête salaire de 11.000 euros par mois, utilisait également les fonds de son organisation pour payer les mensualités de son 4×4 Audi. Il faut le comprendre : une note interne stricte précisait que la prise en charge des véhicules personnels excluait les Mercedes, Jaguar et Lexus. Dès lors, les puristes le comprendront, à moins d’oser le vrai luxe en optant pour une Maserati 3500 GT ou une Aston Martin DB4 GT Zagato, il n’y avait pas trente-six solutions… Il faut, on s’en doute, quelques “biens positionnels” à ces généreux militants, pour montrer à nos frères humains, venus de si loin, que la France est à la hauteur de leurs rêves. Un Q7 dans chaque garage, 11kE nets mensuels (comme on dit de nos jours) pour un simple directeur d’association. Un pays de Cocagne.

    On en rigole, mais je me demande combien de preuves il faudra à l’opinion publique pour que l’imposture de cette  éclate au grand jour. On laisse venir des millions de gens qui n’auront jamais d’emploi stable, on se remplit les poches de fric sur leur dos, et on appelle ça de l’humanisme. Décidément, le capitalisme est le meilleur ami de la gauche morale, et ce depuis longtemps.

    On raconte que Brejnev fit un jour visiter à sa vieille mère sa somptueuse datcha, pleine de voitures de sport, de meubles de prix et de raffinement bourgeois. La pauvre femme se serait alors tournée vers son fils avec inquiétude et lui aurait dit : « Mais, Léonid, que t’arrivera-t-il si les Rouges reviennent ? » Eternel paradoxe des donneurs de leçons.

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Jacques Soppelsa : « l'Occident est en voie de paupérisation », de Fild Fildmedia.

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    Pete Linforth/Pixabay

    Dans La mondialisation dangereuse : Vers le déclassement de l'Occident (Ed. L’Artilleur, 2021), les géopolitologues Alexandre Del Valle et Jacques Soppelsa font non-seulement état des conséquences engendrées par la mondialisation, mais également des risques latents et à venir pour l’Occident. De la menace terroriste aux défis énergétiques, cet essai brillant dresse un bilan des enjeux géopolitiques actuels. Pour Fild, Jacques Soppelsa, président honoraire de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et président de l’Académie internationale de géopolitique nous en dit plus.    

    l'occident en voie de paupérisation,mondialisation dangereuseEntretien conduit par Marie Corcelle

     

     

     

     

    Fild : Qu'appelez-vous le déclassement de l’Occident ?

    l'occident en voie de paupérisation,mondialisation dangereuseJacques Soppelsa : Jusqu'à l'aube du XXIème siècle, avec l'effondrement de l'URSS, l’Occident sans nul doute - d’un point de vue de la hiérarchie des nations - dominait le monde. Aujourd'hui, toute analyse objective de ladite hiérarchie, quels que soient les paramètres utilisés, ne peut que souligner un constat : l'Occident est en voie de paupérisation. Plusieurs éléments convergent pour expliquer cet état de fait. Tout d’abord l’émergence de nations candidates au statut de "superpuissance", telles la Chine et l'Union Indienne, qui sont par ailleurs deux colosses au plan démographique. Ensuite la réapparition (plus surprenante) de la Russie de Poutine, après le déclassement de l’URSS. Puis l’intrusion insidieuse et perverse, voire nocive, au cœur du monde occidental, des firmes multinationales et des GAFAM. Et pour finir, la faiblesse des nations occidentales face à certaines menaces, qui s’étendent du terrorisme international, (phénomène lié notamment à un islamisme radical longtemps et paradoxalement encouragé par les Occidentaux) à la criminalité organisée ou aux migrations non contrôlées.

    Fild : Quelles-sont les principales failles des sociétés démocratiques qui conduisent à ce déclassement ?

    Jacques Soppelsa : Elles sont malheureusement nombreuses. Sans souci de hiérarchisation, et pour cause, j'en évoquerai ici plusieurs. D’abord l'évolution du contexte démographique mondial au lendemain de la disparition du système bipolaire, avec son explosion inédite au sein des pays du Tiers Monde. Il faut y ajouter le malthusianisme de facto de la plupart des démocraties et donc leurs conséquences sur les migrations internationales et les défis qu'elles engendrent, très mal gérés par lesdites démocraties. Ensuite, il y a le processus de désindustrialisation et la délocalisation accélérée, avec les effets que l'on connait sur le contexte économique de la plupart des pays de la Vieille Europe. Et pour finir, le fait qu’à l’heure actuelle la plupart de ces démocraties semblent baigner dans une atmosphère passablement mortifère de culpabilisation civilisationnelle et de "haine de soi".

    Fild : Pensez-vous que le monde entre dans une nouvelle guerre froide ? Doit-on redouter un prochain conflit mondial ouvert ?

    Jacques Soppelsa : Je crois effectivement que si, à court ou moyen terme, les sociétés occidentales ne réagissent pas, nous pourrons connaitre une atmosphère de "guerre froide". À la nuance près (mais elle n'est pas mince) que Pékin, New Dehli, voire Téhéran ou Ankara pourraient, un tiers de siècle plus tard, prendre le relai de feu l'URSS. Ce qui n’exclut pas, étant donné l'intensité de certaines tensions caractérisant les principaux "points chauds du globe", de futurs combats localisés de haute intensité. En revanche, je ne crois guère à l'hypothèse d'un « conflit mondial ouvert », dans la mesure où nous sommes aussi plongés dans un monde directement concerné par l'aventure nucléaire et que huit ou neuf nations disposent d'ores et déjà de l'arme de dissuasion. En définitive, compte tenu de ce contexte, une « troisième guerre mondiale » serait tout simplement... l'Apocalypse.

    Fild : Quel avenir pour l'Union Européenne ? Parviendra-t-elle à avoir une réelle voix sur la scène géopolitique internationale ?

    Jacques Soppelsa : L'Union Européenne, depuis de nombreuses décennies, a multiplié les preuves de sa faiblesse et affiché peu d'entreprises ou d'actions relativement positives sur le plan géopolitique. Et sa voix, ou plutôt les voix discordantes de ses membres, se font de moins en moins entendre dans l'actuel concert des nations. Ce constat nous parait lié (au-delà de certaines circonstances conjoncturelles) à la structure interne de la bureaucratie bruxelloise mais aussi, sans doute, à un élargissement manifestement mal contrôlé. Élargissement qui a contribué, au fil des ans, aux disparités sinon aux incohérences de la politique internationale de l’Union Européenne.

    Fild : En quoi le crime organisé est-il l’un des grands gagnants de la mondialisation ?

    Jacques Soppelsa : Les deux dernières décennies ont vu se développer simultanément trois facteurs qui se sont conjugués pour établir un tel constat.
    D’une part, la porosité des frontières nationales, confortée par la médiocrité des moyens mis en place pour lutter efficacement contre le crime organisé. D’autre part, la diversification inouïe des domaines investis par ce dernier, des secteurs « traditionnels » (drogue, prostitution, kidnapping, fausse monnaie etc..) à des domaines de plus en plus sophistiqués (trafic d’organes, d'espèces rares, contrefaçons, cybercriminalité…) avec des résultats financiers spectaculaires. Selon les sources les plus fiables, on parlerait de 10 millions de dollars par jour et entre 4 et 6% du PNB mondial.

    Enfin, et surtout peut être, le changement d'échelle des activités des professionnels du crime, élargissant spatialement - y compris via les nouvelles technologies leur champ d'action. Les structures classiques (mafias italiennes, italo-américaines, yakuzas japonaises, triades chinoises, cartels latino-américains...) étaient le plus souvent cantonnées dans un périmètre limité et spécifique. La donne a changé avec la mondialisation, parallèlement à l'essor de nouvelles mafias, albanaise, kurde, russophones ou nigérianes par exemple.

    Fild : La démondialisation est-elle viable ?

    Jacques Soppelsa : Si l’on entend par là « une redistribution des centres économiques et donc géopolitiques " (selon la définition utilisée dans le livre par Alexandre Del Valle et moi-même), la démondialisation, prenant le contrepied des effets pervers de la mondialisation pourra être, au moins à moyen terme, viable. Mais à plusieurs conditions, et tout particulièrement la mise en place de nouveaux procédés et l'affichage de nouvelles options politico économiques. Nous songeons notamment à la nécessité de contrôler plus rigoureusement les migrations internationales, au sens de combattre sans relâche l’immigration clandestine, à favoriser les énergies renouvelables et les secteurs novateurs créateurs d'emplois, à interrompre le processus de délocalisation, à mettre en place des taxes douanières plus élevées aux pays pratiquant le dumping social. Et surtout, en assumant à différentes échelles la promotion d'un protectionnisme intelligent.

    l'occident en voie de paupérisation,mondialisation dangereuse

    "La mondialisation dangereuse" par Alexandre Del Valle et Jacques Soppelsa
    © Editions L'Artilleur

    Source : https://fildmedia.com/

  • L'Afrique Réelle n°142 - Octobre 2021, par Bernard Lugan.

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    Sommaire

    Numéro spécial :
    Le contentieux algéro-marocain


    - L’état de la question du Sahara 
    - Une situation figée (1979-2021)
    - La guerre des sables (octobre-novembre 1963) 
    - Le Maroc dans l’espace saharo-méditerranéen
    - Les reconnaissances internationales de la marocanité du Sahara occidental
    - L’Espagne et la France détachent le Sahara occidental du Maroc
    - Derrière le contentieux algéro-marocain, la frustration de l’Algérie de n’avoir jamais existé comme Nation

    Editorial de Bernard Lugan

    algérie,l'afrique réelle,marocLa crise qui couvait entre l’Algérie et le Maroc depuis plusieurs années, a éclaté au grand jour le 24 août 2021 quand Alger annonça la rupture unilatérale de ses relations diplomatiques avec Rabat. Puis, le 22 septembre, dans une surenchère politique, le gouvernement algérien décida la fermeture de son espace aérien aux avions marocains et à tous ceux immatriculés au Maroc. 
    Cette rupture entre les deux pays est-elle une simple crispation annonçant un grand marchandage régional, ou doit-elle au contraire être considérée comme une veillée d’armes ? 
    En Algérie où rien ne se dit clairement, tout repose sur le non-dit. Or, à la fin du mois d’août, le ministre algérien des Affaires étrangères a laissé échapper la vraie raison de la crise, en déclarant que le contentieux algéro-marocain remonte à l’année 1963. Donc à la « guerre des sables », qui opposa les deux pays et qui vit une victoire militaire marocaine. Une humiliation qui hante encore Alger. 
    Le cœur du problème est en effet celui des frontières entre les deux pays. Pour créer l’Algérie, un pays qui n’avait jamais existé, la France démembra en effet le Maroc sur toute sa frontière orientale, lui enlevant plusieurs régions historiquement marocaines, qu’il s’agisse de Tindouf, du Gourara, du Tidikelt et autres, comme cela est expliqué et cartographié dans ce numéro. 
    A cela, s’ajoute la question du Sahara occidental, immensité arrachée au Maroc par la colonisation espagnole. Or, pour les Marocains, il s’agit de leur « Alsace-Lorraine », alors que les Algériens voudraient la création d’un « Etat saharaoui » qui leur soit inféodé et qui interdirait au Maroc de disposer d’un littoral de plusieurs milliers kilomètres depuis Tanger au nord jusqu’à la frontière mauritanienne au sud. 
    Hubert Védrine, ancien chef de la diplomatie française a lumineusement résumé la question en disant que : « (…) l’affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l’armée algérienne ».
    Affaire identitaire, en effet, d’autant plus que l’actuel chef d’état-major algérien, le général Saïd Chengriha, ancien commandant de de la Troisième région militaire, celle qui a pour cœur Tindouf et qui fait donc face au Maroc, nourrit une aversion connue à l’égard de ses voisins marocains. Quant à ses sympathies pour le Polisario, elles ne sont plus à démontrer.
    Pour une Algérie « enclavée » dans cette mer fermée qu’est la Méditerranée, il est insupportable de devoir constater que le Maroc dispose au contraire d’une immense façade maritime océanique ouvrant de ce fait le royaume à la fois sur le « grand large » atlantique et sur l’Afrique de l’Ouest. Jamais l’Algérie n’acceptera d’admettre cette réalité géostratégique. Là est bien le fond du problème. 
    Dans ces conditions, le risque est donc que, acculée par ses colossaux problèmes intérieurs, l’Algérie, pays en faillite après avoir été consciencieusement pillé par ses dirigeants depuis 1962, décide une fuite en avant suicidaire à travers le recours aux armes.
     
  • En Nouvelle-Calédonie, le protocole qui classe quasiment tous les morts comme victimes du Covid

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    Auteur : 

    Pour essayer d’ouvrir les yeux de ceux qui croient encore à la version officielle et catastrophiste au sujet du Covid-19 et de son taux de mortalité, voici un document tout ce qu’il y a de plus officiel. Ce document émane du Pôle communication du gouvernement de Nouvelle-Calédonie (République française). Il est daté du 21 septembre 2021. Il y est écrit :

    Protocoles funéraires Covid-19

    Toute personne décédée à son domicile, dans un établissement social, un Ehpad ou sur la voie publique est présumée décédée du Covid-19 (…)

     

    Source : medias-presse.info