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  • La poudrière ukrainienne et la mèche

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2021

    Moscou aurait deux alternatives : ne pas intervenir militairement en défense des Russes du Donbasss, en laissant qu’ils soient submergés par l’attaque ukrainienne soutenue par l’OTAN et obligés d’abandonner la région pour se réfugier en Russie, décision qui serait traumatisante pour Moscou surtout sur le plan intérieur ; ou bien intervenir militairement pour arrêter l’attaque ukrainienne, en s’exposant à la condamnation internationale pour agression et invasion d’un État souverain.

    Les généraux ukrainiens ont prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure de “repousser les troupes russes sans une massive perfusion d’aide militaire d’Occident”. La perfusion a déjà commencé : les États-Unis, qui ont déjà donné à Kiev une aide militaire de 2,5 milliards de dollars, lui ont fourni en novembre encore 88 tonnes de munitions dans le cadre d’un “paquet” de 60 millions de dollars, comprenant aussi des missiles Javelin déjà déployés contre les Russes du Donbass. En même temps les USA ont envoyé en Ukraine plus de 150 conseillers militaires qui, ayant à leurs côtés ceux d’une douzaine d’alliés OTAN, dirigent de fait les opérations.

    La situation est plus explosive encore parce que l’Ukraine -aujourd’hui partenaire mais, de fait, déjà membre de l’OTAN- pourrait être officiellement admise comme le 31ème membre de l’Alliance : et en conséquence, sur la base de l’Article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, les 30 autres membres de l’OTAN devraient intervenir militairement sur le front du Donbass en soutien de l’Ukraine contre la Russie. Le Ministère des Affaires étrangères russe a demandé à l’OTAN de ne pas admettre l’Ukraine, pour ne pas accroître ultérieurement la tension militaire et politique en Europe, rappelant que depuis la fin de la guerre froide la Russie a reçu des assurances réitérées que la juridiction et les forces militaires OTAN ne seraient pas avancées d’un pouce vers l’Est, mais que ces promesses n’ont pas été tenues. Le Ministère des Affaires étrangères russe a ensuite proposé à l’OTAN d’ouvrir des négociations pour des accords à long terme empêchant l’ultérieure expansion de l’OTAN à l’Est et le déploiement de systèmes d’armes dans le voisinage immédiat du territoire russe. La proposition a été sèchement repoussée le 10 décembre par l’OTAN, via le secrétaire général Stoltenberg : “Le rapport de l’OTAN avec l’Ukraine sera décidé par les 30 membres de l’Alliance et par l’Ukraine, et par personne d’autre”.

    Immédiatement après, hier 13 décembre, les ministres des Affaires étrangères du G7 (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Japon) et le Haut Représentant de l’Union Européenne, qui se sont rencontrés à Liverpool, ont déclaré être “unis dans la condamnation du renforcement militaire de la Russie et de sa réthorique agressive à l’égard de l’Ukraine” et que “la Russie ne devrait avoir aucun doute sur le fait qu’une ultérieure agression militaire contre l’Ukraine aurait comme réponse des conséquences massives et de graves coûts”.

    Pendant ce temps la Finlande, membre de l’Ue et actif partenaire OTAN contre la Russie, annonce l’achat de 64 chasseurs F-35A de Lockheed Martin pour un prix de 8,4 milliards d’euros qui, avec leurs infrastructures, atteint les 10 milliards, auxquels le gouvernement ajoutera 10 autres milliards d’euros pour leur maintenance et modernisation. Les 64 F-35A d’attaque nucléaires seront déployés aux frontières de la Russie, à 200 km seulement de Saint-Petersbourg, de fait sous commandement des USA qui, comme rappelle le sénateur Wicker, n’excluent pas d’utiliser les premiers les armes nucléaires.

    Manlio Dinucci

    Article original en italien :La polveriera ucraina e la miccia

    Via : mondialisation

  • Par décret, Olivier Véran interdit des antibiotiques, dont l’azithromycine… pour votre bien

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2021

    Pour l’OMS et Santé publique France, la résistance des bactéries aux antibiotiques est devenue un problème majeur de santé publique. Ce phénomène pourrait devenir la prochaine catastrophe sanitaire et causer près de 10 millions de morts dans le monde en 2050. Relativisons : ce ne serait pas plus que le cancer en 2020 quoique beaucoup plus que le selfie (43 en 2011-2017).

    En revanche la résistance des virus aux vaccins ne présente aucun problème. Olivier Véran le sait bien, c’est pourquoi d’un côté – par des décisions d’urgence (n’oublions pas que nous sommes en guerre) – il incite ou désormais oblige à la vaccination, de l’autre il restreint par décret les traitements à base d’antibiotiques dont l’azithromycine.

    Véran soigne par décret

    Vous ne vous sentez pas bien. Vous allez voir votre médecin, qui vous diagnostique une angine et vous prescrit un antibiotique. Dans la vie d’avant, vous allez chez le pharmacien acheter le médicament et vous vous soignez. À partir du décret du 14 décembre, c’est la vie d’après. Le code de la Santé publique a été modifié par un décret d’Oliver Véran. Il n’est pas tout seul : le premier ministre et le Conseil d’État sont dans le coup. À présent, votre médecin pourra toujours prescrire un antibiotique, ce n’est pas pour autant que vous pourrez vous soigner.

    Sur l’ordonnance le médecin devra faire figurer la mention « si TROD [test oro-pharyngé d’orientation diagnostique] angine positif, sous sept jours calendaires ». Donc vous allez vite chez le pharmacien, qui va vous faire subir un TROD des angines à streptocoque beta-hémolytique du groupe A. Si le test est positif, bingo ! Le pharmacien reçoit 6 € et vous allez pouvoir vous soigner. S’il est négatif, le pharmacien reçoit un euro de plus (soit 7 € en tout). C’est le prix pour vous convaincre que vous êtes malade, mais n’avez pas le droit de vous soigner avec le médicament prescrit, car votre médecin est un nul. Malgré ce jugement, le pharmacien va devoir vous convaincre de retourner chez le praticien. Il ne vous reste plus qu’à espérer qu’il vous trouvera une autre maladie ou un autre médicament. Un euro de plus dans la poche du pharmacien pour expliquer tout ça sans prendre un pain dans la gueule, ce n’est pas cher payé.

    Les médecins aux ordres

    Non seulement les médecins ne sont plus libres de prescrire, mais un Conseil national de la certification périodique a été créé pour les surveiller. Désormais les professionnels de santé doivent, sur six ans : actualiser leurs connaissances et leurs compétences ;
 renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles ;
 améliorer la relation avec leurs patients ;
 mieux prendre en compte leur santé personnelle (traduction : être vaccinés sous contrôle de l’ARS depuis le 15 septembre 2021).

    Chaque médecin doit créer son espace personnel numérique pour être suivi par l’Agence nationale de Développement professionnel cntinu. Tout professionnel de santé hors des clous pourra encourir une sanction de son Ordre ou une suspension temporaire d’exercice pour insuffisance professionnelle.

    Des traitements interdits

    Les antibiotiques qui peuvent être interdits sont des classiques : amoxicilline,
-cefuroxime (sous forme de céfuroxime axétil),
 cefpodoxime,
 azithromycine,
 clarithromycine,
 josamycine.

    Certaines maladies ne pourront plus être soignées par antibiotiques. L’amoxicilline peut toujours être prescrite par votre médecin pour une angine (bactérienne), mais plus pour une otite, une bronchite, une cystite, une parodontite, la maladie de lyme ou une infection à Helicobacter pylori (cause principale de l’ulcère de l’estomac). Quant à l’azithromycine, en bithérapie avec de l’ivermectine, elle peut soigner du covid, mais les autorités interdisent le traitement. Il ne faudrait quand même pas concurrencer les vaccins !

    Les médecins ont déjà accepté de ne pas prescrire ivermectine et hydroxychloroquine contre le covid. À présent, ils ne soigneront pas non plus la maladie de lyme, les otites, bronchites, cystites, parodontites et les infections à Helicobacter pylori. Ils vont donc devoir revenir aux remèdes naturels, à l’homéopathie, sinon continuer avec le bon vieux Doliprane qui a fait ses preuves et bien rempli hôpitaux et cimetières.

    source : https://lemediaen442.fr

  • Portes fermées aux chrétiens mais pas aux juifs américains : polémique à Jérusalem

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2021

    La décision du gouvernement de la ville a déclenché des protestations de la communauté chrétienne.

    Portes ouvertes pour les pèlerins juifs nord-américains mais pas pour ceux de religion chrétienne : le choix du gouvernement à Jérusalem suscite les protestations de l’Église catholique.

    Tout serait attribuable à l’apparition de la variante Omicron, qui a entraîné une nouvelle fermeture des frontières. Le gouvernement de Jérusalem suit une ligne rigide. Depuis le début de la pandémie la ville est restée ouverte aux non-résidents sans restrictions pendant quelques jours seulement, c’est-à-dire à partir du 1er novembre (date à laquelle les portes ont été ouvertes exclusivement aux touristes vaccinés) au 28, qui est le moment où les premiers cas d’omicron ont été enregistrés. Les Etats inscrits sur la liste rouge, c’est-à-dire celle comprenant les destinations interdites même aux citoyens de tout Israël, continuent de s’allonger de jour en jour : la France, l’Espagne et les Emirats Arabes Unis (Uea) ont récemment été ajouté à la Grande-Bretagne.

    Inutile d’essayer d’obtenir des autorisations spéciales en vue des fêtes de Noël : toutes les demandes des communautés chrétiennes ont été renvoyées à l’expéditeur. Par conséquent, il n’y a aucune possibilité pour les pèlerins d’atteindre la destination tant désirée à cette période spécifique de l’année.

    Une ligne rigide qui ne prévoit pas d’exceptions, même si en pratique ce n’est pas le cas. Les portes de la ville, en effet, seront ouvertes à quelques groupes de jeunes juifs nord-américains, qui visitent habituellement Israël pendant les fêtes de fin d’année en participant à de véritables tournées organisées par l’association Birthright. C’est la décision prise par la ministre Ayelet Shaked, qui a décidé de créer ad hoc et de diriger un comité pour gérer l’afflux de ces petits groupes.

    Le choix n’a pas manqué de susciter la polémique au sein de la communauté chrétienne. « Ces discriminations racistes ne doivent pas se produire. Nous appelons les autorités israéliennes à garantir l’entrée à tous ceux qui veulent visiter le pays quelle que soit leur religion », a déclaré le porte-parole pour les différentes confessions chrétiennes Wadi Abunassar., tel que rapporté par Il Corriere. L’Église catholique, en particulier, est particulièrement irritée par la fermeture totale du gouvernorat de Jérusalem et a décidé de faire appel au ministère du Tourisme. Cependant, la décision en la matière reste entre les mains du ministère de l’Intérieur de Shaked. Pour l’instant, le dicastère catholique s’est borné à confirmer la réalité de l’existence de certaines exceptions accordées aux pèlerins, et il n’est pas exclu que d’autres puissent arriver, même si tout apparaît plutôt enfumé et sans date prévue. Pour l’instant, l’interdiction pour les étrangers a été prolongée jusqu’au 29 décembre, c’est-à-dire à Noël désormais passé.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • En situation irrégulière en France, une prostituée nigériane disposant d’un titre de séjour en Espagne, attaque l’État français pour obtenir, entre autres choses, une allocation financière

    Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2021

     

    […]

     

    Une ancienne prostituée nigériane, originaire du Nigéria, a attaqué l’État français devant le tribunal administratif de Nantes, vendredi 10 décembre 2021, pour lui avoir refusé le bénéfice du Parcours de sortie de la prostitution (PSP) et d’insertion sociale et professionnelle créé en 2016.

    La Préfecture rejette son dossier

    Ce dispositif avait permis d’octroyer aux étrangers en situation irrégulière plusieurs facilités administratives pour qu’ils puissent s’affranchir de la prostitution : une autorisation provisoire de séjour de six mois minimum, une autorisation de travail, une allocation de 330 € par mois et un accompagnement socio-professionnel.

     

    […]

     

    « On lui reproche de disposer déjà d’un titre de séjour en Espagne, et que par conséquent ses intérêts ne seraient pas sur le territoire français »

     

    […]

     

    Le refus de la Préfecture se justifie en réalité par un troisième motif, qui se devine « en filigrane » de la décision litigieuse : on reproche à cette « jeune maman » d’avoir fait reconnaître son enfant par un Français « par fraude ».

     

    […]

     

    L’article dans son intégralité sur L’Echo de la presqu’île guérandaise

  • Aux Sables-d’Olonne (85), la statue de Saint-Michel pourrait être bientôt déboulonnée suite à la mobilisation de la Libre Pensée (MàJ : le tribunal administratif ordonne qu’elle soit retirée dans les six mois)

    Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2021

    Aux Sables-d’Olonne, la statue de Saint-Michel pourrait être bientôt déboulonnée

    16/12/2021

    Saint Michel et son dragon vont-ils être terrassés par les Libres Penseurs de Vendée ? Saisi par cette association de défenseurs de la laïcité, le tribunal administratif de Nantes a ordonné, jeudi, à la ville des Sables d’Olonne, de retirer, dans les six mois, la statue de l’archange du domaine public communal. Mais «la Ville ne se laissera pas faire !», proclame le maire (DVD) Yannick Moreau, qui «au nom du bon sens«, a décidé de faire appel du jugement.

    Cette statue de Saint Michel que les militants de la Fédération de la Libre-pensée ne veulent plus voir se trouve, depuis 2018, sur le parvis de l’église Saint-Michel… place Saint-Michel, à deux pas de l’auditorium Saint-Michel, au cœur du quartier Saint-Michel. «Les quelques personnes qui fréquentent la paroisse, ça leur paraît peut-être normal. Mais les autres?, interroge Jean Regourd, président des Libres Penseurs de Vendée. Ils se disent: “Pourquoi est-ce que je croiserais un saint lorsque je sors de chez moi?” Ce jugement confirme qu’il faut respecter les convictions de toutes les citoyennes et les citoyens, et non satisfaire quelques-uns.» […]

    Le Figaro

    23/11/2021

    Une association laïque dénonçait « un emblème religieux sur l’espace public. » Le rapporteur public préconise l’enlèvement de la statue Saint-Michel, installée depuis 2018 devant l’église Saint-Michel, aux Sables-d’Olonne (Vendée).

    Elle trône devant l’église Saint-Michel depuis trois ans et son inauguration, le 6 octobre 2018 par l’ancien maire des Sables, Didier Gallot. Mais peut-être plus pour très longtemps. La statue de l’archange Saint-Michel, terrassant le dragon, semble promise à un déboulonnage imminent.

     

    « Oulala ! Une statue de Saint-Michel devant une église Saint-Michel ! La ville des Sables-d’Olonne ne se laissera pas intimider par des procès inutiles #cancelculture. » Le ton est donné.

     

    Réponse dans un mois

    La juridiction avait été saisie par la fédération de la Libre pensée de Vendée qui voit, dans ce bronze de près de deux mètres, un « emblème religieux sur l’espace public ».

     

    « La place de cette statue est sur la place Saint-Michel devant l’auditorium et l’église éponymes », estime quant à lui le maire. Les juges rendront leur décision dans un mois.

    www.ouest-france.fr