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  • Comme pour le COVID, YouTube censure les contenus sur l’avortement qui contredisent les « autorités » de santé publique

    Publié par Guy Jovelin le 02 août 2022

    La semaine dernière, le géant des médias sociaux YouTube a déclaré qu’il prenait des mesures contre la soi-disant « désinformation » concernant l’avortement, promettant de sévir contre le contenu qui « favorise de fausses déclarations sur la sécurité de l’avortement » et d’ajouter des étiquettes « contextuelles » « faisant autorité ».

    Cette décision semble suggérer que Big Tech cherche à utiliser le même type d’étiquettes fallacieuses de «contexte» et de «vérification des faits» et de tactiques de censure employées au sujet du COVID-19 de façon à diriger maintenant le discours politique sur l’avortement.

    « À partir d’aujourd’hui et au cours des prochaines semaines, nous supprimerons le contenu qui fournit des instructions sur les méthodes d’avortement à risque ou qui fait la promotion de fausses allégations sur la sécurité de l’avortement dans le cadre de nos politiques de lutte contre la désinformation médicale », a déclaré YouTube dans un communiqué du 21 juillet.

    Alors que la première partie de la déclaration pourrait aider à fermer le contenu recommandant des avortements dangereux à domicile, la seconde a immédiatement soulevé des inquiétudes quant au fait que YouTube pourrait cibler le contenu pro-vie de la même manière qu’il ciblait les vidéos s’opposant aux mesures COVID-19 imposées par le gouvernement comme le masque obligatoire, la distanciation sociale et les injections expérimentales.

    Selon la politique de « désinformation » de YouTube , le contenu médical « qui contredit les directives des autorités sanitaires locales ou de l’Organisation mondiale de la santé sur certaines pratiques médicales sûres » ne sera pas autorisé sur le site.

    C’est une mauvaise nouvelle pour les créateurs de contenu pro-vie, puisque l’OMS affirme que « l’avortement provoqué est une procédure de soins de santé simple et courante » qui « est sans danger lorsqu’elle est pratiquée selon une méthode recommandée par l’OMS, adaptée à la durée de la grossesse et par quelqu’un avec les compétences nécessaires.

    De même, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis définissent simplement un « avortement provoqué légal » comme « une intervention effectuée par un clinicien agréé (par exemple, un médecin, une infirmière sage-femme, une infirmière praticienne, un assistant médical) dans les limites de réglementations de l’État, qui vise à interrompre une grossesse intra-utérine en cours suspectée ou connue et qui n’aboutit pas à une naissance vivante.

    Tout ça pour dire que l’OMS et le CDC ne pensent clairement pas qu’un bébé est un bébé. Que deviendront les contenus YouTube pro-vie qui les contredisent ?

    YouTube a expliqué dans l’annonce de jeudi qu’ils « s’appuient sur les directives publiées par les autorités sanitaires » et « accorderont la priorité à la connexion des personnes au contenu de sources faisant autorité sur des sujets de santé ».

    Pour ce faire, YouTube a déclaré qu’il « lance un panneau d’information qui fournit aux téléspectateurs le contexte et les informations des autorités sanitaires locales et mondiales sous des vidéos liées à l’avortement et au-dessus des résultats de recherche pertinents ».

    Mais qu’est-ce qui compte comme une « source faisant autorité » ? Le gouvernement, bien sûr.

    Tout comme avec le COVID, les utilisateurs de YouTube qui recherchent du contenu lié à l’avortement se verront immédiatement présenter des définitions et des ressources d’agences gouvernementales bureaucratiques non responsables, qui présentent des informations d’un point de vue résolument pro-avortement.

    Recherchez tout contenu lié à l’avortement sur YouTube et vous verrez maintenant apparaître une nouvelle étiquette de «contexte» concernant les «informations sur la santé de l’avortement».

    « Un avortement est une procédure pour mettre fin à une grossesse », indique l’étiquette de contexte, citant une définition froide et clinique de l’avortement fournie par la National Library of Medicine des États-Unis.

    « [L’avortement] utilise la médecine ou la chirurgie pour retirer l’embryon ou le fœtus et le placenta de l’utérus », poursuit le communiqué. « La procédure est effectuée par un professionnel de la santé agréé. »

    La définition fournie, en accord avec le piège standard pro-avortement, semble supposer avec désinvolture qu’un « embryon » ou un « fœtus » est une forme de vie non ou sous-humaine indigne d’une seconde pensée. De même, le mot « enlever » est un remplacement soigneusement choisi pour des termes plus descriptifs comme « tuer », « démembrer » ou « empoisonner ». Pendant ce temps, appeler calmement l’avortement une « procédure », garantit soigneusement que l’acte brutal est considéré comme une simple intervention médicale, tout comme l’ablation d’un appendice.

    Ces définitions et étiquettes « faisant autorité » ne sont pas nouvelles pour YouTube, bien qu’elles n’aient jamais fait leur apparition sur le contenu lié à l’avortement auparavant.

    Auparavant, YouTube avait mis des étiquettes de «contexte» sur des vidéos qui contredisaient le récit établi sur COVID-19, suggérant subtilement que quoi que disent le Dr Scott Atlas, le Dr Robert Malone ou le Dr Vladimir Zalenko, le CDC a la réponse ultime.

    « Les vaccins COVID-19 sont sûrs, efficaces et gratuits », déclare le CDC sur la page de ressources à laquelle YouTube relie ses utilisateurs. L’agence gouvernementale exhorte les lecteurs à « obtenir des réponses aux questions fréquemment posées et à briser les mythes sur les vaccins ».

    Ainsi, bien que le CDC ait poussé des données trompeuses, sous-déclaré les événements indésirables liés aux injections contre le COVID, et même redéfini le mot « vaccin » pour correspondre à l’efficacité défaillante des injections d’ARNm, YouTube continue de considérer l’agence comme la source ultime d’informations sur tout ce qui concerne le COVID.

    Maintenant, tout comme cela a été fait avec le coronavirus, YouTube tente d’orienter l’opinion et de mettre fin au débat sur l’avortement, prétendant fournir une définition faisant autorité et impartiale d’une pratique très controversée en citant simplement des salades de mots moralement évasives concoctées par des agences gouvernementales.

    En se plaçant au milieu de la question, YouTube semble déterminé à empêcher le débat, agissant comme si une question profondément controversée avait déjà été réglée par des « sources faisant autorité » qui définissent le meurtre d’un enfant à naître comme « un problème de santé simple et courant ».

     

    Source : medias-presse.info

  • Haro sur les cravates !

    Publié par Guy Jovelin le 02 août 2022

    synthesenationale

    Pedro-Sanchez.jpeg

    La chronique de Philippe Randa

    Les Espagnols ont décidément un compte à régler avec le port de la cravate…

    Dans l’entre-deux-guerres et lors de leur sanglante guerre civile, le port de celle-ci vous cataloguait, pour les Rouges, comme d’évidents « infâmes bourgeois réactionnaires » (pléonasme) qu’il était urgent de mettre hors d’état de nuire : d’où de nombreux lynchages ou exécutions sommaires.

    Un peu moins d’un siècle plus tard, et avec des conséquences nettement moins sanguinaires, la cravate est à nouveau prise à partie par le Premier ministre Pedro Sanchez qui « appelle à ne pas (la) porter pour faire des économies d’énergie » !

    Un gag ? Non !

    « J’ai demandé aux ministres et à tous les fonctionnaires, et je voudrais également demander au secteur privé, s’ils ne l’ont pas déjà fait, de ne pas porter de cravate lorsque cela n’est pas nécessaire, […] De cette manière, nous nous attaquerons aux économies d’énergie qui sont si nécessaires dans notre pays », a-t-il expliqué avec tout le sérieux du monde.

    Et Le Figaro de rappeler qu’une telle suggestion, d’une pertinence – qui n’échappe à personne (de sensée, les autres ayant mauvais esprit), n’est-ce pas ? – n’était « pas une première », puisque « dans l’Hexagone, l’écologiste François de Rugy avait déjà demandé de mettre fin au port obligatoire de la cravate à l’Assemblée nationale pendant l’été en 2008, invoquant lui aussi une volonté de “réduire la facture de climatisation” du Palais Bourbon. Sans succès. »

    Décidément, quand les grands esprits demeurent incompris, on ne peut que penser : « C’est ballot ! »

    On s’attend désormais à ce que les députés de la France insoumise, tant critiqués pour venir à l’Assemblée nationale dans une tenue quelque peu « débraillée » pour certains, invoquent leur sacro-sainte obsession écologique et les nécessaires économies d’énergie pour justifier le port de « jeans, baskets, costumes sur tee-shirt, voire tee-shirts tout court (qui) fleurissent » selon le site france24.com.

    Mais pourquoi s’arrêter au seul abandon de cravate, finalement ? Ne soyons pas petits joueurs ! Dans un monde qu’on nous annonce tellement menacé par ce fichu réchauffement climatique d’une part et par les terribles restrictions énergétiques à venir d’autre part, ne soyons pas frileux – sans jeu de mots… quoique ! – et allons plus loin dans les audaces vestimentaires comme nous l’a si bien suggéré en son temps Rika Zaraï en préconisant dans sa chanson :

    « J’ai rêvé que j’étais venue au bureau presqu’à moitié nue

    Sans chemise, ni pantalon

    C’est peut-être la nouvelle mode

    Après tout, tant pis, c’est commode

    Sans chemise, ni pantalon »…

    Lire EuroLibertés cliquez là

  • L'Ukraine, partie visible de la contre-offensive russe

    Publié par Guy Jovelin le 02 août 2022

    usa europe.jpg

    L’Ukraine n’est que la partie visible
    de la contre-offensive russe
    Nicolas Mirkovic


    La guerre russo-ukrainienne continue de faire rage. Pour Nikola
    Mirkovic, auteur de L'Amérique Empire (éd. Temporis) et président de
    l'association Ouest-Est, il n'y a pas de doute : l'ère de la toute puissance
    géopolitique des États-Unis touche à sa fin.
    La guerre qui se déroule actuellement en Ukraine n’est pas
    l’aboutissement d’une rivalité territoriale entre Russes et Ukrainiens, elle
    est le résultat d’une guerre d’attrition économique et politique que les
    USA mènent contre la Russie depuis l’implosion de l’URSS. Ce que les
    médias dominants n’évoquent pas en revanche est que la contreoffensive russe n’est pas que militaire, elle est également économique
    et politique. Ces deux derniers volets du plan de Poutine ont été
    largement sous-estimés par le camp atlantiste.


    Quand le président démocratiquement élu ukrainien, Viktor
    Ianoukovich, préféra signer un partenariat stratégique avec Moscou
    plutôt qu’avec l’Union européenne en 2014, l’UE et les USA appuyèrent
    un coup d’Etat afin de le remplacer par un président prêt à pactiser
    immédiatement avec Bruxelles. À la suite du renversement violent du
    président, les russophones du pays se sont soulevés et ont rejeté le
    nouveau régime qui a répondu aux manifestants en envoyant l’armée.
    La révolte s’est transformée en une guerre civile qui a coûté la vie à plus
    de 14 000 personnes jusqu’en février dernier. Les Américains ont profité
    de cette situation pour mettre l’Ukraine sous contrôle et la planter
    comme un coin entre la Russie et l’Europe de l’Ouest. Le Pentagone et
    l’OTAN n’ont pas perdu une minute pour former et cuirasser l’armée de
    Kiev contre les Russes. L’ex-porte-parole de la défense US John Kirby a
    avoué récemment que pendant ces huit dernières années les USA «
    préparaient l’armée ukrainienne à la guerre. » Le membre du Congrès
    américain Seth Moulton, lui, dit : « Nous sommes fondamentalement en
    guerre, bien que par procuration, avec la Russie et il est important que
    nous gagnions. » Les Ukrainiens servent malheureusement de chair à
    canon dans la stratégie de Washington d’affaiblissement de la Russie.
    Pour le professeur de science politique américain John Mearsheimer : «
    (…) les Etats-Unis sont le responsable principal de la crise en Ukraine. »


    En contre-attaquant au Donbass, le président russe Vladimir Poutine
    veut donc régler le problème des russophons ostracisés d’Ukraine et,
    par la même occasion, s’assurer que Kiev ne devienne plus un
    protectorat US. Mais la principale cible du Kremlin n’est pas l’Ukraine,
    c’est le responsable de cette situation : Washington. En parallèle de la
    guerre, la Russie déploie donc une stratégie économique et politique
    internationale d’envergure que les atlantistes n’ont pas vu venir.


    Si en effet les pays membres de l’OTAN ont réagi presque comme un
    seul homme derrière Joe Biden pour armer et financer Volodymyr
    Zelensky à Kiev, ce ne fut pas le cas du « reste du monde. » Au contraire,
    la très grande majorité des pays de la planète n’a pas appliqué de
    sanctions contre la Russie qui, elle, cherche à bâtir une alternative à
    l’ordre mondial américain. Ainsi la Russie renforce ses relations avec les
    BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – 41% de la
    population mondiale) qui pourraient attirer bientôt de nouveaux pays
    comme l’Iran, l’Argentine, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Turquie. Avec
    l’Inde, l’Iran et de nombreux pays d’Asie centrale et du Caucase, la
    Russie construit l’International North South Transport Corridor (INSTC)
    qui relie le nord de l’Europe à la mer d’Arabie et la porte de Bombay.
    Avec la Chine, la Russie bâtit le Northern Sea Route qui va court-circuiter
    le canal de Suez et rapprocher le corridor maritime d’Asie de l’Est à
    l’Europe du Nord de 11 200 à 6 500 milles nautiques. Au sein de ces
    alliances la Russie dédollarise les transactions, c’est-à-dire qu’elle
    accepte les paiements en monnaies nationales à la place du dollar, ce
    qui représente un coup terrible contre l’économie américaine dont le
    dollar est un des principaux piliers. Moins le monde échange en dollars,
    plus les Américains perdront le « privilège exorbitant » de leur monnaie
    qu’ils peuvent imprimer quasiment à volonté.


    Les US ne sont plus la superpuissance de la fin des années 1990.
    Aujourd’hui la société américaine s’est appauvrie, elle est fragmentée,
    divisée et Moscou le sait. Les US ont atteint un taux d’inflation officiel
    de 9% en juillet et sont endettés à hauteur de 30.000 milliards de dollars.
    Washington intime l’Inde de bloquer des navires russes et l’Arabie
    Saoudite de produire plus de pétrole mais reçoit des fins de non-recevoir
    cinglantes. Le « reste du monde » n’obéit plus au doigt et à l’œil à l’Oncle
    Sam. Pendant que l’euro passe sous le dollar pour la première fois en 20
    ans et que l’Allemagne enregistre son premier déficit commercial en 30
    ans, la Russie signe de nouveaux contrats en Asie, en Afrique et en
    Amérique du Sud. Tandis que l’Europe entrevoit la récession, la Russie,
    elle, annonce des excédents commerciaux. Les sanctions atlantistes
    contre la Russie font plus de mal à l’UE qu’à la Russie. Le président
    brésilien Jair Bolsonaro est clair : « les barrières américaines et
    européennes contre la Russie n’ont pas marché. » Le premier ministre
    hongrois, Viktor Orbán, quant à lui, dit : « (…) je pensais que nous nous
    tirions une balle dans le pied, mais maintenant, il semble que l’économie
    européenne se soit tiré une balle dans les poumons et suffoque. » Les
    États-Unis et l’Union européenne pensaient qu’ils allaient « provoquer
    l’effondrement de l’économie russe », pour reprendre l’expression du
    ministre français de l’économie Bruno Le Maire, mais c’est le contraire
    qui est en train de se produire. Début juillet, La Tribune titrait : «
    Electricité : les prix risquent de tripler cet hiver » L’alignement politique
    de Paris sur Bruxelles et Washington va nous coûter très cher.


    Le véritable objectif de la Russie est l’affaiblissement du modèle
    mondialiste états-unien. Pour Vladimir Poutine : « Ceci est le
    commencement de la transition de l’égocentrisme libéral mondialiste
    américain vers un monde multipolaire. Un monde qui ne repose pas sur
    des règles égoïstes inventées dans le seul but de poursuivre
    l’hégémonie; ni sur des doubles standards hypocrites, mais sur la base
    du droit international et de la souveraineté des peuples et des
    civilisations. Sur leur désir de vivre leurs destinés historiques avec leurs
    valeurs et traditions et coopérer sur les bases de la démocratie, de la
    justice et de l’égalité. » Moscou étend son influence au sein du « reste
    du monde » qui ne veut plus de la domination, de l’hypocrisie et de
    l’ingérence des atlantistes. L’Université de Brown a démontré que les
    guerres américaines ont coûté la vie de presque un million de personnes
    depuis 2001. Washington a toujours menti pour déclencher ces guerres
    sans aucun respect du droit international ni de la souveraineté des
    nations. Tant que la force était du côté états-unien, le « reste du monde
    » s’est tu mais maintenant qu’il y a un semblant d’équilibre des forces,
    les volontés se libèrent. À la suite de la Russie, des États se lèvent contre
    la tutelle économique et militaire de Washington mais aussi contre sa
    propagande woke issue de la cancel culture que les US et les capitales
    européennes et anglo-saxonnes veulent imposer à la planète. Le rejet
    du « reste du monde » est économique, politique et culturel.


    Face à cette fébrilité, les US et leurs satellites de l’OTAN sont face à un
    dilemme historique : avouer leur affaiblissement et reconnaître qu’une
    alternative à leur ordre mondial est en train de prendre forme, ou bien
    tenter le tout pour le tout dans un affrontement militaire qui risque
    d’être mondial et nucléaire. N’oublions pas que les USA ont relancé leur
    économie deux fois grâce aux deux dernières guerres mondiales. Joe
    Biden ne contrôle quasiment rien dans la Maison Blanche et le risque
    que l’Etat profond belliciste des États-Unis le pousse à un affrontement
    militaire n’est pas à prendre à la légère. Le problème cette fois-ci est
    que des concurrents des Américains ont des armes nucléaires et des
    vecteurs hypersoniques que les US ne maîtrisent pas encore. Espérons
    donc que les Américains aiment leurs enfants plus qu’ils n’aiment leur
    Empire.


    Quant à la Russie, la France a eu tort de la sous-estimer. L’heure est donc
    venue de retrouver la voie diplomatique et le chemin de la paix. La place
    de la France doit être parmi les grandes nations souveraines et
    indépendantes de toute tutelle. Le modèle atlantiste a vécu, il est urgent
    de tourner la page.


    Source : site Front populaire 

  • Bordeaux : à cause de l’insécurité, ces habitants voient leur quartier submergé par les ordures… Les éboueurs ne passent plus après avoir été la cible de menaces et d’agressions

    Publié par Guy Jovelin le 01 août 2022

    Depuis juin 2021, les éboueurs ne passent plus dans plusieurs rues du quartier Bacalan à Bordeaux après avoir été menacés par arme à feu par un riverain. Une situation intenable…

    C’est un problème qui ne date pas d’hier. Depuis juin 2021, des habitants du quartier Bacalan à Bordeaux (Gironde) se plaignent de l’insalubrité de leur zone de résidence. Les éboueurs n’effectuent plus de collecte en porte-à-porte et les alentours des bacs placés aux entrées du quartier se transforment vite en décharges à ciel ouvert.

    Historique des faits

    En cause, une agression survenue l’été dernier dans la Cité Peyronneaud, une des quatre impasses qui longent l’avenue de Labarde. Les éboueurs n’ont pas pu opérer leur tournée habituelle en raison d’un stationnement gênant.

    (…) « Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », explique Vincent Maurin, maire adjoint du quartier Bordeaux Maritime. Les éboueurs ont fait valoir leur droit de retrait en précisant qu’ils ne reviendraient pas dans ces rues tant que les problèmes d’incivilité ne seraient pas réglés, et que des infrastructures permettant de faire demi-tour en bout d’impasse ne seront pas installées.

    Il y a un réel problème de fond, comme dans beaucoup de rues de Bordeaux. Il faut penser à la sécurité des riverains, en n’effectuant plus de marche arrière, mais aussi à celle des agents. Certains veulent aller dans ces quartiers, parce qu’ils savent très bien que les ordures doivent être ramassées, mais on ne peut pas mettre de voiture de police derrière chaque camion.

    Sylvain Verney Secrétaire général Force Ouvrière de Bordeaux Métropole

    Des riverains désabusés

    Alain Grandury habite dans le quartier depuis vingt ans. Sa maison, située au fond de la Cité Peyronneaud, est la plus proche de l’amoncellement d’ordures. Il raconte : « Mes deux chiens me ramènent 5 à 6 rats par jour. » À quelques années de la retraite, il est consterné face à la situation qui ne fait « que se détériorer » depuis quelques années. « Dans trois ans, je quitte le pays et je vends ma maison. Elle est estimée à 480 000 €, mais avec la dégradation du quartier, je ne pourrais jamais la vendre à ce prix-là. »

    (…) Actu.fr via fdesouche

  • La Turquie a expulsé un peu plus de 59.000 migrants en situation irrégulière jusqu’à présent cette année

    Publié par Guy Jovelin le 01 août 2022

    La Turquie a expulsé un peu plus de 59 000 migrants en situation irrégulière jusqu’à présent cette année, en hausse de 136 % par rapport à la même période l’an dernier, selon les chiffres officiels.

    Selon les données de la Direction de la gestion des migrations du ministère de l’Intérieur, 83 934 migrants irréguliers se sont vu refuser l’entrée en Turquie au cours des sept premiers mois de 2022, tandis qu’un total de 451 096 migrants irréguliers dans les provinces de l’est et du sud se sont vu refuser l’entrée au cours de l’année 2021.

    Au total, 358 736 migrants en situation irrégulière ont été expulsés depuis 2016, a-t-il indiqué.

    Au cours des sept premiers mois de cette année, 144 vols privés ont expulsé 35 728 personnes vers l’Afghanistan tandis que 7 214 ont été renvoyés au Pakistan, a-t-il ajouté Pendant ce temps, 514 358 Syriens sont retournés volontairement dans leur pays, selon les chiffres.

    La Turquie, qui accueille déjà 4 millions de réfugiés – plus que n’importe quel pays au monde – prend de nouvelles mesures de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières pour empêcher un nouvel afflux de migrants.

    L’avenir de près de 5 millions de migrants, principalement des Syriens, en Turquie a suscité un débat houleux dans la politique turque ces derniers mois. Les migrants et les réfugiés en Turquie retourneront volontairement dans leur pays une fois la paix établie, a déclaré le président Recep Tayyip Erdoğan à ce sujet.

    Daily Sabah via fdesouche