Publié par Guy Jovelin le 16 septembre 2022
Au terme de plusieurs années de bataille, c'est une victoire pour la fédération vendéenne de l'association de la Libre pensée qui demandait le retrait de la statue de Saint-Michel parce que représentant un « objet religieux manifeste ».
La cour administrative de Nantes a tranché ce vendredi 16 septembre : la statue devra bien être retirée de l'espace public. La Libre pensée avait demandé son retrait dès l'installation de la statue, en 2018. L'association vendéenne avait essuyé un refus auprès du maire et avait alors saisi la justice. En décembre 2021, le tribunal administratif de Nantes enjoignait la commune de déboulonner la statue dans les 6 mois, afin de respecter la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Une décision qui avait profondément choqué le maire des Sables d'Olonne, Yannick Moreau (ex-LR), qui avait alors dénoncé des « demandes abusives de laïcistes radicaux complices de la "cancel culture" qui cherchent à déboulonner un par un les attachements culturels millénaires qui ont forgé notre identité collective ».
Le maire avait annoncé faire appel de la décision du tribunal administratif, et le résultat tombé ce vendredi confirme la première décision. Saint-Michel devra être déboulonné, alors même que la commune avait voté à 94,5% pour son maintien.
Source : bvoltaire
