Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2022
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Quelle(s) catastrophe(s) nous prépare encore Zelensky ?
Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2022
par Alexandre Shirokorad.
Les forces armées ukrainiennes bombardent la centrale hydroélectrique de Kakhovska depuis six mois, mais les tirs se sont fortement intensifiés au cours de la seconde moitié du mois d’octobre. Ils visent à la fois le barrage lui-même, ses écluses et les installations nécessaires à son fonctionnement.
Le barrage peut être détruit non seulement par des missiles ukrainiens, mais aussi par des mines. Ce n’est pas sans raison que les Britanniques forment depuis de nombreux mois des saboteurs sous-marins ukrainiens. Un drone de surface sous la forme d’une vedette rapide chargée d’explosifs pourrait également être utilisé pour faire sauter le barrage.
Qu’est-ce que la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya et le réservoir de Kakhovka ? De 1928 à 1960, le gouvernement de l’URSS a transformé le Dniepr en une cascade de réservoirs – Kiev, Kaniv, Kremenchug, Kamenskoye (Dneprodzerzhinsk), Dniepr et Kakhovka – avec une surface d’eau totale de 6950 km² et un volume total de 43,8 km³, ce qui représente respectivement 94,7 et 90,8% de tous les grands réservoirs d’Ukraine.
Le Dniepr a une longueur totale de 2301 km, dont 981 km traversent l’Ukraine. Sur ces derniers, seuls environ 100 km restent à l’état naturel.
Et maintenant l’AFU est sur le point de faire sauter le barrage. Que se passera-t-il alors ?
À l’époque soviétique, des spécialistes de la protection civile et d’Hydroproject ont analysé les conséquences de l’effondrement du barrage réservoir de Kakhovka. Les scientifiques ont calculé que des millions de tonnes d’eau tomberaient dans le Dniepr à une vitesse de 24,5 kilomètres par heure. En quelques heures, l’eau atteindra 4,8 mètres dans certains districts de Kherson. Les inondations dureront plus de trois jours.
L’objectif des forces armées ukrainiennes est de causer des dommages inacceptables aux troupes russes situées de part et d’autre du Dniepr en aval du barrage de Kakhovka, ainsi que d’arrêter l’approvisionnement en eau du réservoir de Kakhovka vers le canal de Crimée. Les experts ont estimé que dans ce cas, il serait possible de rétablir l’approvisionnement en eau de la péninsule au plus tôt dans 6-7 ans.
Priver d’eau la Crimée
Naturellement, Kiev attribuera l’explosion du barrage de Kakhovka à la Russie : « Les masochistes russes sont devenus complètement fous ! Ils ont fait sauter le pont de Crimée et ont ensuite privé la Crimée d’eau ».
Kiev ne se soucie pas du fait que, outre le canal de Crimée, un certain nombre de canaux alimentant la région de Dnipropetrovsk et Kryvyi Rih cesseront également de fonctionner.
Le sud de l’Ukraine est très dépendant de l’irrigation par les eaux du réservoir de Kakhovka. L’agriculture dans la région aride en vit. Le canal Kakhovka, long de 130 kilomètres, prend sa source dans le réservoir et constitue un élément clé du système d’irrigation dans le sud de l’oblast de Kherson. Des centaines de milliers de personnes ressentiront les effets négatifs de son assèchement dès l’automne prochain, lorsqu’elles perdront leurs récoltes.
Une fois le réservoir vidé, tous les débarcadères, les prises d’eau, les canalisations, etc. se trouveront loin sur la terre ferme. Cela pourrait entraîner non seulement des pertes matérielles mais aussi des épidémies.
Désertification et catastrophe écologique
Que verrons-nous lorsque le réservoir de Kakhovka sera vidé ? Un lieu de paradis ? Une grande prairie ? Hélas, nous verrons plutôt un gigantesque marécage boueux de 100 km de long et jusqu’à 25 km de large.
Avec (…) la centrale hydroélectrique de Kakhovka, il y a la pisciculture, le transport maritime, etc. Et lorsque l’eau s’écoulera complètement, la boue s’assèchera et le fond du réservoir deviendra un désert de radionucléides déposés là depuis l’accident de Tchernobyl. Les tempêtes de poussière vont répandre ces retombées radioactives à travers l’Ukraine. La restauration de la Grande Prairie (Veliki Lug) se fera, au mieux, dans cent ans.
Les attaques massives de missiles sur le barrage de Kakhovka font de sa destruction une possibilité réelle. Nous notons que la partie ukrainienne libère désormais activement l’eau des réservoirs de Kiev et de Kanev en amont, expliquant que les centrales hydroélectriques qui s’y trouvent doivent travailler davantage pour assurer le fonctionnement du système énergétique.
Le raisonnement est largement tiré par les cheveux. En fait, Kiev veut augmenter le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka afin de renforcer l’effet de la destruction du barrage de Kakhovka.
Saboter le pipeline d’ammoniac
Plusieurs médias ont publié des informations selon lesquelles les forces armées ukrainiennes prévoient de saboter le pipeline d’ammoniac Tolyatti-Odessa avant de détruire le barrage.
Le pipeline d’ammoniac a été construit en 1979-1981. Il est long de 2417 km, dont 1021 km traversent l’Ukraine. Les propriétaires du pipeline d’ammoniac sont Dmitriy Mazepin et Arkady Rotenberg.
Une section d’un kilomètre du pipeline d’ammoniac contient 50 tonnes d’ammoniac. Une explosion de ce pipeline pourrait entraîner des centaines de morts. Pourquoi Kiev ferait-il sauter un tuyau dans sa zone arrière ? Pour la même raison – attirer l’attention de l’Occident et donner l’impression que l’explosion du pipeline d’ammoniac et du barrage était l’œuvre de la Russie.
Après ces deux désastres, Zelensky exigera des États-Unis et de l’OTAN une frappe immédiate contre les troupes russes.
Kiev est à court de temps. Le 8 novembre, des élections auront lieu aux États-Unis. Pendant ce temps, Zelensky doit soit prendre Kherson, soit provoquer une catastrophe majeure.
extraits de l’article SVPressa
traduction de Marianne Dunlop via Histoire et Société
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Toulouse : un homme de 20 ans entre la vie et la mort après avoir été poignardé en plein jour au centre-ville
Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2022
Un homme a reçu un coup de couteau en plein thorax, rue de Metz, dans le centre de Toulouse. Il a réussi à parcourir quelques centaines de mètres avant de s’effondrer dans le quartier des Carmes. Très grièvement blessé, il a été pris en charge par les urgentistes de l’hôpital de Rangueil. Il reste dans un état critique.
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Les fonctionnaires de police de la brigade spécialisée de terrain (BST) auraient mis la main sur l’auteur présumé de cette agression à l’arme blanche peu de temps après les faits, quartier Saint-Martin. Il s’agirait d’un militaire de profession officiant dans la marine. Cet individu aurait une vingtaine d’années et serait originaire des Caraïbes. Dans un premier temps, la police a constaté, à travers les différents témoignages des personnes qui ont pu assister à la scène, que la victime avait été attaquée par deux personnes. A priori, ça ne serait pas le cas mais les investigations sont en cours et cela pourrait encore évoluer. Pour l’instant, rien ne filtre sur les véritables raisons qui ont déclenché cette rixe, ni si le jeune homme était armé et s’il avait été victime d’un guet-apens.
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Inquiétante chute de l’efficacité policière en France
Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2022
Le taux de réussite des services baisse dans toutes les catégories du crime et de la délinquance.
Les forces de l’ordre auraient-elles perdu la main? Détaillant l’évolution, tant pour la police que pour la gendarmerie, du taux de réussite dans les enquêtes, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMI) affirme que, en 2019 (dernière année pleine hors Covid), les services ne parvenaient plus à élucider, après un an d’investigation, que 72 % des homicides, quand le ratio atteignait 78 % l’année précédente.
Il est pourtant plus facile d’identifier un suspect dans une affaire de meurtre que pour un cambriolage, où l’auteur et la victime ne se connaissent pas, la plupart du temps. Pour ces vols avec effraction au domicile ou en tout lieu, le taux de réussite demeure dramatiquement bas: 8 % seulement. Soit 92 % d’échec. C’est pire que pour les OQTF, ces ordres d’expulsion de clandestins quasi impossibles à exécuter et qui font tant parler d’eux, avec le ratage de l’éloignement de la meurtrière présumée de la petite Lola.
Le Parisien via fdesouche
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Trafic de drogue : “L’Algérien”, un parrain condamné à six ans de prison par la Belgique, a été libéré au même instant au Maroc
Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2022
Retournement de situation dans le milieu de la drogue à Anvers: Mohamed Reda C., surnommé “l’Algérien”, qui vient d’être condamné à six ans de prison par la justice belge, a été libéré par le Maroc, où il était incarcéré depuis juillet dernier. Par conséquent, il ne sera pas extradé vers la Belgique.
Mardi, le tribunal correctionnel d’Anvers a condamné Mohamed Reda C., considéré comme l’un des barons de la drogue de la métropole flamande, à six de prison pour avoir commandité une attaque contre un docker. Le tribunal a dès lors ordonné l’arrestation immédiate de celui que l’on appelle “l’Algérien”, qui attendait son extradition dans une prison marocaine. Il avait été arrêté en juillet dernier à Casablanca, sur base d’un mandat d’arrêt européen émis par la Belgique.
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Depuis plusieurs jours, la rumeur comme quoi “l’Algérien” tenterait par tous les moyens d’échapper à son extradition enflait dans la cité diamantaire. Il aurait réussi à obtenir in extremis la nationalité marocaine, moyennant une importante somme d’argent. Un montant faramineux de 2,5 millions d’euros est évoqué. Il est possible que cela ait joué un rôle dans sa libération.
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