Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 43

  • Meyzieu (69) : 30 jeunes tendent un guet-apens aux policiers et aux pompiers

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 202

    La police peine encore à comprendre ce qui a engendré une telle animosité. Car elle n’a répertorié aucun événement récent, susceptible de faire monter la tension à Meyzieu. Quoi qu’il en soit, une trentaine de jeunes du secteur ont clairement voulu en découdre avec les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre.

    Ils ont même échafaudé un véritable guet-apens. Vers 1 h 30, ils ont incendié des poubelles, rue de la République, afin d’attirer les policiers et les pompiers à eux.

    Dès que les gyrophares sont arrivés, ils ont multiplié les jets de pierres et d’objets en tous genres. Une riposte avec du gaz lacrymogène a permis de disperser assez rapidement les assaillants.

    […]

     

    Le Progrès via fdesouche

  • La Tunisie à la peine face aux migrants clandestins

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    C’est le dernier avertissement! Arrêtez-vous“: au large de la Tunisie, les garde-côtes interceptent à l’aube une énième embarcation de migrants clandestins, déjouant leur tentative d’atteindre l’Europe. Mais pour ses passagers, ce n’est que partie remise. Partis de Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, en direction des côtes italiennes, les migrants équipés de bouées noires ont obtempéré à contrecœur aux ordres des gendarmes maritimes, qu’une équipe de l’AFP a accompagnés à bord de leur patrouilleur, Aigle 35.

    Mais à peine ramenés au port, ces migrants ont été relâchés sur ordre du procureur général de Sfax. “Nous sommes dans un cercle vicieux. Nous déployons des moyens et des efforts énormes pour arrêter ces migrants seulement pour qu’ils soient relâchés, puis nous les retrouverons lors d’autres tentatives, déplore le commandant de bord du patrouilleur, le colonel major Brahim Fahmi.

    Je ne veux pas rester en Tunisie, la vie ici est difficile“, sanglote Fatim, une Ivoirienne de 18 ans, en montant à bord du patrouilleur avec 25 autres migrants interceptés.  Elle affirme avoir travaillé comme femme de ménage pendant un an à Tunis pour économiser les 4.000 dinars (1.250 euros) payés aux passeurs. Idia Sow, une Guinéenne de 26 ans souffrant des séquelles d’un AVC, faisait partie d’un autre groupe intercepté dans un bateau pneumatique. Elle affirme avoir déboursé l’équivalent de 1.500 euros pour rejoindre les côtes italiennes avec son bébé de trois mois.

    Rien que dans la nuit de lundi à mardi, pas moins de 130 migrants, tous originaires d’Afrique subsaharienne parmi lesquels des enfants, ont participé à quatre traversées déjouées au large de Sfax, principal point de départ des migrants en Tunisie.   La majorité des migrants interceptés rencontrés par l’AFP ont en effet reconnu qu’ils feraient une autre tentative. Si je trouve un bateau maintenant je partirai tout de suite, je n’abandonnerai jamais“, dit Ali, un Guinéen de 20 ans.

    Quelques heures avant l’interception en mer, des gendarmes ont dispersé plus d’une centaine de migrants rassemblés à Hmayazia, une localité côtière à une trentaine de km de Sfax où ils attendaient depuis deux semaines des embarcations censées les transporter vers l’Italie, selon des témoignages recueillis par l’AFP. Matraque ou arme de poing à la main, les gendarmes ont contraint les migrants à quitter les lieux, a constaté l’AFP.   […]

    Une industrie de fabrication clandestine de bateaux s’est développée dans la ville de Sfax, contribuant à faire augmenter le nombre de passeurs qui s’y activent. La Tunisie, en proie à une grave crise socio-économique et politique, a enregistré ces derniers mois une forte hausse de l’émigration clandestine, avec des familles entières et des cadres cherchant à partir et non plus de jeunes chômeurs seulement.

    Selon les dernières statistiques officielles, plus de 22.500 migrants ont été interceptés au large des côtes tunisiennes depuis le début de l’année, dont environ 11.000 sont originaires d’Afrique subsaharienne. Durant la même période, 536 organisateurs et passeurs parmi lesquels 21 étrangers ont été arrêtés. […]

    msn/AFP

  • Un collectif de migrants envahit et occupe l’Hôtel de Ville de Paris pour obtenir des logements (MàJ : le collectif célèbre une “action victorieuse” après leurs négociations avec la mairie)

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022


    Ce vendredi, une centaine de personnes du collectif «La Chapelle Debout» est entrée à l’Hôtel de ville de Paris, confirme au Figaro la Préfecture de Police. Sur les images tournées par le journaliste Clément Lanot, on distingue des migrants sauter par-dessus des barrières, avant de les ouvrir, et entrer dans le bâtiment par une de ses portes principales. Sous des cris en langue étrangère, et beaucoup de participants se filmant en même temps avec leur smartphone, le cortège est entré sous un porche et a crié des slogans réclamant des logements.

    (…) «Quand des Ukrainiens arrivent, la mairie trouve des solutions mais à nous qui sommes à la rue, elle nous répond qu’elle n’est pas responsable et qu’elle n’a pas de moyens», ajoute le communiqué. Le groupuscule affirme par ailleurs que le slogan de Paris, «ville refuge», «cache un ensemble de pratiques racistes vis-à-vis des migrants».

    Le Figaro via fdesouche

  • Bayonne : en « situation irrégulière sur le territoire », il menace des riverains avec une hache et blesse deux policiers

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    Les policiers de la Brigade Anti Criminalité de Bayonne ont arrêté un homme qui avait volé la caisse et menacé des clients avec une hache au Joko Club de Bayonne dans la nuit de jeudi à vendredi 7 octobre 2022. Deux policiers ont été blessés lors de son interpellation.

    (…) Les fonctionnaires de la BAC de Bayonne ont dû faire usage d’un pistolet à impulsion électrique pour stopper l’agresseur. Deux policiers ont été blessés au visage après avoir reçu des coups de poing.

    Contacté par Actu Pays Basque, le secrétaire Côte Basque d’Alliance Police Nationale, Laurent Saysset, confirme nos informations. Il nous précise que l’individu est en « situation irrégulière sur le territoire » et qu’il n’a « pas hésité à menacer des citoyens dans un parc de jeu avec une hache ». 

    Actu.fr via fdesouche

  • « On est à bout » : à Bordeaux, les riverains du quartier Saint-Paul, ravagé par le crack, vivent l’enfer au quotidien. « Ça va péter (…) On vit dans la saleté. Ils pissent et chient partout »

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    REPORTAGE – Dans le quartier Saint-Paul, les riverains explosent. Une association de soins y attire les drogués, générant insécurité et saleté permanentes.

    (…) Nous avons d’abord rendez-vous à l’association La Case, qui gère le centre d’accueil honni. Sa directrice Véronique Latour affirme que la structure n’est pas là par hasard. «Nous nous sommes installés ici car nous avons voulu nous rapprocher des usagers de drogues, et non l’inverse. Ce quartier est désormais gentrifié, mais il a toujours abrité des marginaux. Les nouveaux arrivants le découvrent». Elle concède en revanche que «l’apparition du crack a changé la donne. Il rend ces gens plus visibles, car c’est un psychostimulant». La Case recense une centaine de passages quotidiens dans ses locaux, où les «usagers» peuvent se doucher, consulter un médecin, un assistant social ou encore un psychiatre… Et obtenir du matériel d’inhalation ou d’injection. À charge pour eux de faire leur affaire discrètement dans les alentours. Combien sont-ils ? «C’est difficile à estimer. Mais nous doublons chaque année nos distributions de pipes à crack», admet sans fausse pudeur la directrice.

    (…) Une restauratrice : «Non, et là ce n’est pas seulement une question de voisinage. J’éduque mes enfants dans le respect des valeurs, du travail, de la responsabilité. Je n’ai pas envie que mes impôts servent à payer cela ! En revanche, des centres de prise en charge, loin de la ville, qui pourraient se concentrer sur le sevrage, alors là oui, nous sommes ok». Une idée défendue par d’autres spécialistes du secteur, voire par les médecins. Mais l’urgence est à la sécurisation. «Ça va péter, on vit avec une pression hallucinante et dans la saleté. Quand des groupes de toxicos se massent devant La Case, que vous voulez passer avec votre poussette, vous faites comment ?», s’ébahit de colère une autre passante, qui décrit des «hommes et femmes chiant et pissant partout»… preuves photographiques à l’appui.

    (…) Charlotte, Bordelaise d’origine, nous mène dans la petite rue Saint-Éloi, où les camés consomment. Ils y jettent partout seringues, déchets (y compris dans son jardin, derrière l’église), s’engueulent, urinent ou défèquent sur les pas-de-porte. Quand elle et son compagnon partent prendre leur voiture au parking Victor-Hugo, rebelote : «À chaque fois c’est un risque, quand il faut les croiser ou les enjamber pour accéder à un escalier ou un ascenseur ». Les sombres anecdotes s’enchaînent, le regard se perd dans le vide… Puis elle fond franchement en larmes : « mais franchement, qu’est-ce qu’on a fait ? Comment on peut nous laisser vivre ça ? Dites-leur que ce n’est plus possible ! On est à bout ! »

    (…) À nouveau nous déambulons dans les rues. Un vicaire de l’église Saint-Éloi explique qu’il a «parfois des discussions avec ces pauvres gens. Mais le lendemain, ils ne nous reconnaissent plus». Des punks et leurs chiens zonent devant l’entrée de La Case, un instant rieurs, le suivant hurlant des insanités. Au Palais des sports, déjà les matelas se sont multipliés, déjà on y lambine, déjà on y urine. La rue Saint-Éloi, sans qu’on y prenne garde, est désormais barrée par un caddie volé et un vieux sommier. Une femme sans âge et son acolyte ont disposé du matériel d’inhalation sur un pas-de-porte, et commencent leur potion maudite. La misère en quelques heures a refait son camp. Si l’on regarde ailleurs, que c’est beau, pourtant.

    Le Figaro via fdesouche.com/2022/10/08/on-est-a-bout-a-bordeaux-les-riverains-du-quartier-saint-paul-ravage-par-le-crack-vivent-lenfer-au-quotidien-ca-va-peter-on-vit-dans-la-salete-ils-pissent-et-chient/