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  • Constatant que “la France va mal” alors “qu’elle pourrait aller très bien”, Bayrou se dit “prêt” à être candidat en 2027

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2022

    Le patron du MoDem François Bayrou s’est dit dimanche “prêt” à être candidat à l’élection présidentielle de 2027, constatant que “la France va mal” alors “qu’elle pourrait aller très bien“. Il aura alors 76 ans.

    J’ai toujours été prêt“, a fait valoir M. Bayrou sur Radio J, rappelant avoir “déjà été candidat trois fois” en 2002, 2007 et 2012. “Je suis un citoyen de plein exercice. Et est-ce que j’ai jamais renoncé à exercer cette citoyenneté ? Non“, a-t-il ajouté.

    Je crois que la France va mal et je crois qu’elle pourrait aller très bien. Et donc je ferai tout ce que je peux dans toutes les échéances et toutes les fonctions nécessaires“, a insisté M. Bayrou.

    L’actuel Haut-Commissaire au Plan, allié d’Emmanuel Macron depuis 2017, pourrait-il donc lui succéder alors qu’il sera âgé de 76 ans en 2027 ?

    Ca peut tout à fait arriver mais ce n’est pas cela la question“, a-t-il répondu. “Ce que je vois venir est, par sa gravité, tel que ça devrait mobiliser toutes les forces disponibles, toutes les intelligences disponibles et toutes les volontés disponibles. C’est de ce côté là que je suis“, a-t-il poursuivi.

    Inquiet du contexte géopolitique, économique et social, le maire de Pau a aussi mis en doute la tenue des élections en 2027. “On n’en sait rien. On ne sait pas ce qu’il peut se passer“, a-t-il déclaré, évoquant “l’incroyable difficulté des temps“. “Si vous pensez qu’un zozo quelconque peut dire 5 ans à l’avance ce qui va se passer, alors vous ne vous trompez pas, tout ça c’est des charlatans“, a-t-il asséné.

    Le Point via fdesouche

  • Relance du nucléaire : Lyon s’apprête à recueillir la manne

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2022

    Auteur : 

     

    Si la relance du nucléaire ne fait pas le bonheur des Bretons – la Bretagne est le seul territoire du monde dont la population a refusé le nucléaire par trois fois, à Plogoff, au Pellerin près de Nantes et plus récemment au Carnet près de Paimboeuf – les lyonnais, eux, s’apprêtent à recueillir une part non négligeable des investissements annoncés.

     

    La Tribune de Lyon consacrait un dossier aux espérances lyonnaises en la matière :

    « Jean-François Debost, directeur général de Nuclear Valley, le seul pôle de compétitivité français labellisé par l’État, établi à Lyon et qui compte 330 membres, ne s’y trompe pas.

    « Un réacteur EPR2, c’est un investissement pérenne, très important pour le territoire où il est implanté. C’est 8,3 milliards d’euros d’investissement en direct, soit un peu plus de 20 milliards d’euros de retombées économiques sur tout l’écosystème. Ce sont dix années de projet avec 4 000 personnes concernées lors de la phase de construction. De la construction à la déconstruction, en passant par une longue période d’exploitation, un nouveau réacteur, c’est presque un siècle d’activité et donc d’emplois garantis sur le territoire qui l’accueille », se réjouit-il.

    En réalité, avant même ces annonces pronucléaires, le robinet avait déjà commencé à couler. « Nous avons 39 projets lauréats au volet nucléaire de France Relance en région Auvergne-Rhône-Alpes. Cela représente plus de 80 millions d’euros d’investissements directs soutenus à hauteur de 28,5 millions par l’État. En termes de retombées économiques directes et indirectes sur le territoire, cela représente plus de 200 millions. C’est considérable. »

    Sans oublier que le souhait du gouvernement de prolonger la durée de vie des centrales supposera de nouvelles visites décennales sur chaque réacteur. Or, pour être prêt le jour J, les travaux préparatoires à ces nouvelles visites décennales devront commencer… dans les mois qui viennent. « Et cela, sur les 14 réacteurs régionaux. Une activité qui va se superposer aux nouveaux EPR », pointe Jean-François Debost.

    D’ores et déjà, EDF va doubler ses effectifs à Lyon via notamment l’installation à Lyon Gerland, aux Jardins du Lou, de sa filiale partagée avec Framatome, Edvance.

    Tout cela alors que Framatome a installé ses nouveaux bureaux fin 2021 dans le parc Techsud de Gerland sur 27 500 m2 avec 1 300 salariés et la perspective de monter à terme à 1 750. Nuward — le projet de conception du « petit nucléaire modulable », le SMR — de son côté, est lauréat de 500 millions d’euros. Lui aussi va doubler ses forces.

     

    Source : medias-presse.info

     

  • De la Start-up Nation au col roulé…

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2022

    De la Start-up Nation au col roulé…De la Start-up Nation au col roulé…

    Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

    Comment en sommes-nous arrivés là ?

    Comment est-ce que la France est passée d’une nation qui compte, une nation d’ingénieurs (Airbus, Arianne Espace, Dassault, TGV, Nucléaire, Automobile, Marine, MAS, …), une nation culturelle, une nation du luxe, une nation connue pour son art culinaire et son art de vivre, une nation respectée pour son armée (la France est le pays au monde qui compte historiquement le plus de victoires militaires). A la pénurie énergétique, au remplacement de sa culture, et pire, à une mentalité fragile baignée de Wokisme, de véganisme et de défaitisme ?

    Sans honte aucune, notre gouvernement sonne trompettes et carnyx pour, dans une grande messe républicaine, nous expliquer comment nous devons nous chauffer, nous laver, nous déplacer, nous habiller. A la seule fin de réaliser des putatives économies énergétiques ! Notre civilisation en est donc là ? Comme au Liban, nous allons droit vers un rationnement et des coupures énergétiques. Comme les pays sous-développés, nous disposons maintenant d’une énergie rare et chère. En 50 ans, notre civilisation, à force de travail, de sacrifices, et d’ingénierie est passée du cheval à la voiture, de la voiture à l’avion, du rebouteux à l’IRM, de la famine à l’abondance. Et maintenant, nous avons ces gens, qui depuis 30 ans n’ont à aucun moment fait la fierté de la France, qui nous emmènent, l’air béat, sur une pente avec pour horizon le vélo et l’énergie intermittente ! Contraindre nos vies pour cacher les résultats de leurs choix politiques.

    Nous avions eu les prémices de cette main mise sur nos vies à travers les épisodes Covid, où, face à un virus très peu létal, nous nous sommes retrouvés privés de liberté et infantilisés au possible. Le gouvernement ayant réussi l’incroyable manipulation mentale visant à nous faire faire nos propres autorisations de sortie. Nous sommes devenus nos propres kapos ! De l’incompétence totale ou de la panique, peu importe, là encore cet état ne fut que le résultat d’une politique inconsistante et brouillonne. Je n’ose penser « volontaire »… Mais, qui a réagi ? Pas grand monde ! Notre population est devenue faible et peureuse. Aujourd’hui, une partie de nos compatriotes est de nouveau en état de sidération, la France tremble à la vue des restrictions qui s’annoncent. Et surtout au sentiment de plus en plus réel de notre déclassement…

    Un certain Bruno Le Maire, ministre de son état, nous promettait, il n’y a pas si longtemps, « mettre à genoux la Russie », et voilà que six mois après c’est la France qui met un genou à terre. Ce ministre d’Etat est à l’image de tous les gouvernements qui œuvrent à la destinée de la France depuis trop longtemps, et dont les visions stratégiques s’appuient sur des augures et des mantras sans aucune prise en compte de la réalité.

    Nous payons et élisons des politiques afin qu’ils travaillent aux enjeux et intérêts de notre Nation. Mais, au lieu de cela, nous avons, non pas des serviteurs de l’Etat, pragmatiques, mais des idéologues au service d’organismes supra-étatiques. Ces gens défendent et imposent leurs convictions, indépendamment de la nécessaire trajectoire efficiente du pays !

    Où situer le début de cette déchéance ? Pour certains, il faut remonter aux années 70, qui ont vu, et la montée d’un courant idéologique hors-sol dont la manifestation première fut les événements de mai 1968, et un peu plus tard l’instauration d’un système d’immigration incontrôlable avec le regroupement familial. Concernant à proprement parler l’énergie, il faut alors se tourner vers 1992 et le gouvernement de cohabitation Jospin. A partir de cette date, le lobby international-socialo-écolo va mettre en œuvre son idéologie anti-nucléaire, anti-France, et d’une façon plus malthusienne, anti-humains. Le culte rendu à la Terre mère Gaïa, née dans les années 70, devenait alors religion d’Etat. Tout est lié.

    S’en suit un enchaînement de décisions à l’encontre des intérêts de la France. La décision de l’UE, acceptée sans broncher, amenant d’une part à démanteler notre champion énergétique EDF et d’autre part à lui faire vendre sa production à un prix inférieur à son coût de revient, en est un exemple. Plus récemment, le plan de fermeture de notre parc nucléaire, afin de favoriser le business des productions intermittentes et non pilotables que sont l’éolien et le solaire, sont également de dociles acceptations du « Green new deal » imposé par l’ONU (GIEC) et l’UE !

    C’est bien la « transition énergétique » imposée à nos nations qui est la responsable de notre Libanisation actuelle. Les écologistes et tous leurs alliés rouges, nous emmènent droit dans le mur. Une éolienne a un rendement productif de 25%, un panneau solaire de 15%, et ces deux systèmes nécessitent de la matière première principalement extraite et raffinée par la Chine. Comment espérer faire une grande nation avec de tels outils ? Ces systèmes sont subventionnés à coût de milliard d’Euros, autant d’argent perdu pour la recherche, les soins, la défense, et plus prosaïquement les retraites. Milliards que nous n’avons pas, et qui donc gonflent la dette. Et maintenant, après nous avoir expliqué que cette voie était l’avenir, nous voyons que le coût énergétique explose (ce qui est normal avec des outils de production très chers et non rentables), et qu’en plus, nous ne sommes pas en mesure d’avoir un niveau de fourniture correspondant à nos besoins (ce qui est normal eu égard les rendements des Energies dites renouvelables). En face, la réaction gouvernementale de la 5ème ou 6ème puissance mondiale, pose de vrais choix, une stratégie à la hauteur de notre grandeur : porter un col roulé, se laver le mains à l’eau froide, faire se lessive la nuit, éteindre les ampoules,…

    De qui se moque-t-on ?

    Dans les mois qui viennent, nous allons être assaillis de slogans aussi stupides que futiles sur la base du triptyque : « Je baisse, j’éteins, je décale ». Décidément nos républicains sont dans de slogan creux, c’est une constante historique… Tout a commencé par le « Liberté, égalité, fraternité » issu des loges maçonniques, puis, bien plus tard, nous avons eu des conseils nutritifs à travers le « éviter de manger gras, salé, sucré », puis il y a peu le « Dedans avec les miens, dehors en citoyen ». Nos gouvernants ne sont que des communicants, qu’ils aillent donc vendre de la lessive !

    Après avoir sali notre Histoire afin de la faire oublier, après avoir retiré la transcendance catholique qui portait et unissait la France, après avoir favorisé une religion violente et inhumaine qui s’est construite sur la haine des Croisés, après avoir nié la culture française qui selon le président n’existe pas, après avoir imposé partout le laid pour faire du beau un relativisme, après avoir vendu notre souveraineté, après avoir abandonné notre monnaie, nos frontières, nos industries. La place a été faite pour la montée de nouvelles idoles déviantes à commencer par l’écologisme et le wokisme. Notre pays est malade, les mauvaises cellules se multiplient de façon chaotique.

    Un traitement s’impose !

    Il n’y a plus rien à attendre des dirigeants politiques, leurs mensonges et leur incompétence parlent pour eux. Un jour, il faudra bien que le peuple sorte de sa torpeur, que les plus courageux, les patriotes, les aristocrates, redonnent un destin, et pour cela qu’ils boutent loin de la nation du Lys les forces rouges qui le corrompent depuis trop longtemps. La crise énergétique n’étant qu’une manifestation d’un déclassement plus profond. Qu’une résultante du grand remplacement non seulement civilisationnel, mais aussi, culturel, intellectuelle et technique.

    Jean Raspail, qui a été rappelé à Dieu, a dit il y a quelques années : « Le dernier carré de fidèles et de combattants est composé de patriotes, attachés à l’identité et au terroir. Ils s’insurgent contre la fraternité générale et le métissage… », il pourrait rajouter aujourd’hui « Ils se lèvent contre l’incurie de nos dirigeants, pour les chasser de leur poste, et préparer le chemin à celui qui s’avérera légitime pour redonner à la France sa grandeur, et à son peuple fierté et honneur ! »

     

    Source : lesalonbeige

  • C’était un 9 octobre 1793… : les républicains massacrent les Lyonnais

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2022

    Massacre de Lyonnais. Voir la scène à droite : avant l’État islamique, il y eut la République…

    Lyon, après un siège de près de cinquante jours, capitule devant les armées de la République.
    Les Lyonnais, révoltés par la « tyrannie jacobine » et dressés contre la Convention, affamés, bombardés sans relâche par les soldats de Kellermann, se rendent à 6 heures du matin.

    La répression sera terrible ; des milliers de personnes seront massacrées par les Républicains dans les semaines qui suivent.

     

    Source : contre-info

  • Europe : La crise énergétique fait tanguer l’Union

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    D’ordinaire, à la veille d’un conseil européen, les diplomates se veulent rassurants. Mais, ces derniers jours, alors que la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement à Prague, vendredi 7 octobre, se rapprochait, plusieurs d’entre eux ne cachaient pas leur inquiétude. Et pas seulement en raison des risques d’escalade, notamment nucléaire, de la guerre en Ukraine. Alors que la flambée des prix de l’énergie, nourrie par l’offensive gazière du Kremlin, menace la paix sociale et leurs économies, les Vingt-Sept restent incapables de s’entendre sur la marche à suivre pour en atténuer les effets délétères. Entre panique et bataille rangée, ils ont essayé, vendredi, « d’identifier leurs points de convergence », confiait-on dans l’entourage de Charles Michel, le président du Conseil, façon de dire qu’un compromis est encore lointain.

    (…)

    Plus largement, les Vingt-Sept, qui ont réussi à faire front depuis le début du conflit en Ukraine, savent qu’aujourd’hui leur unité est menacée par le retour de l’inflation galopante. Depuis l’invasion de l’Ukraine, ils ont certes fait en sorte de se passer autant que possible du gaz russe : remplissage des réserves à 90 %, diversification des approvisionnements et réduction de la consommation. Mais, ce faisant, ils ont aussi exacerbé la hausse des prix, à leurs dépens. « Nous avons très substantiellement réduit notre dépendance au gaz russe », s’est réjoui Emmanuel Macron, mais, « à très court terme, nous avons un problème de prix ».

    Pour ne rien arranger, le cavalier seul de l’Allemagne, en achetant d’abord du gaz à des prix élevés pour remplir ses réserves, puis en annonçant, le 29 septembre, un bouclier tarifaire de 200 milliards d’euros, constitue un défi quasi existentiel pour l’Union européenne (UE). Au risque de fragmentation du marché intérieur s’ajoute celui de voir les taux d’intérêt consentis aux pays de la zone euro diverger et l’Union monétaire tanguer. Certes, tous les gouvernements ont adopté des plans pour soutenir les ménages et les entreprises, mais tous n’ont pas les mêmes moyens, au sud et plus encore à l’est du continent. « L’économie allemande est si grande que ce que l’Allemagne donne à ses entreprises pourrait détruire le marché intérieur », a ainsi attaqué le premier ministre letton, Krisjanis Karins, jeudi matin. « C’est le début du cannibalisme dans l’UE. Bruxelles doit agir à ce sujet, car cela va détruire l’unité européenne », commentait, pour sa part, le Hongrois Viktor Orban, le 3 octobre, pourtant peu enclin à appeler l’UE à la rescousse. « L’égoïsme allemand doit être remisé au placard », a, pour sa part, pesté le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki.

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    Vingt-sept cas particuliers
    Dans ce contexte, chaque capitale a poussé ses propositions, dans le plus grand désordre et en fonction de ses intérêts. Or, d’un pays à l’autre, les modèles énergétiques ne sont pas les mêmes : certains, comme la France, misent sur le nucléaire, d’autres, comme la Hongrie, dépendent encore très largement du gaz russe quand, à l’instar de l’Espagne, d’autres encore ont développé le renouvelable.

    (…)

    Le Monde via fdesouche