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  • Les retards du Grand Paris s’accumulent, Moscou lance son super-métro

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Lancés en même temps, le Grand Paris et le grand Moscou connaissent des destins différents. En effet, si les retards s’accumulent sur le grand Paris – on parle désormais d’une extension du RER E pas opérationnelle avant 2025, et encore de 10 à 16h, pratique pour une ligne permettant des déplacements pendulaires de travailleurs, et d’un supermétro francilien achevé en 2032 au mieux, la “grande ligne circulaire” de la banlieue de Moscou vient d’être inaugurée, en avance sur les prévisions, et sans sacrifier à l’esthétique.

    Les Jeux Olympiques 2024 approchant, les athlètes et le public risquent de se déplacer en bus, et de bien apprécier le rétroacronyme de la RATP (rentre avec tes pieds) les jours de grève.

    Peut-être, pour éviter la honte internationale à l’état chimiquement pur, devrait-on confier l’achèvement des projets de transport du Grand Paris aux Russes ?

     

     

  • En 1972 même les footballeurs faisaient grève

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Ignace - Macron à Rungis
    La grève est vue à l’étranger comme une tradition française, mais certains métiers n’y sont que très peu sujets. Le média sportif Corner revient sur la grève unique des footballeurs français, portée par l’UNFP et les tiraillements avec les clubs sur le contrat sportif des joueurs :

    “3 décembre 1972. La 17ème journée du championnat tourne à la farce. Les joueurs répondent à l’appel lancé la veille par leur syndicat, l’UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels), qui les exhorte à ne pas jouer. Seize des vingt équipes sont touchées par le mouvement de grève. Faute de joueurs en nombre, cinq matchs sont annulés. Les cinq autres ont lieu, mais avec des amateurs alignés pour combler les trous. Ce bricolage de dernière minute donne lieu à une mascarade. Le Paris FC, amputé de la quasi-totalité de ses titulaires, parmi lesquels l’international Louis Floch et l’ex-capitaine des Bleus Jean Djorkaeff, s’incline 11-1 face à un FC Metz au complet ou presque. A Furiani, Bastia surclasse un OL décimé par les absences.

    Le syndicat a gagné son pari : c’est la chienlit ! Le foot français, déjà dans l’œil du cyclone pour ses médiocres résultats, se couvre d’opprobre en ces temps pompidoliens. Une époque faite de compromis, de consensus, où la bien-pensance dominante réprouve les remous médiatiques créés par ces rebelles en short. Pour sortir de l’ornière dans laquelle l’UNFP les a fait tomber, les instances n’ont plus le choix, elles doivent renouer le dialogue avec les joueurs pour sortir du chaos“.

    Une première occasion avait eu lieu en 1968 : ” « Soyez réaliste, demandez l’impossible ! » scandent les étudiants sur les barricades du quartier latin. Quelques footeux amateurs le prennent au mot et investissent les locaux de la FFF le 22 mai à 8 heures. Ils barricadent l’entrée du bâtiment et confinent les employés, dont Georges Boulogne, le Directeur Technique National. Sur le fronton de l’immeuble cossu du 16ème arrondissement, ils installent deux banderoles : « Le football aux footballeurs » et « La Fédération, propriété des 600 000 footballeurs ». Quelles sont leurs revendications ? Eux-mêmes ne le savent pas vraiment. […] Dans un joyeux bazar, la FFF vit pendant cinq jours au rythme des débats enflammés sur le football du futur. Pour se dégourdir les jambes entre deux colloques, les rebelles improvisent des cinq-cinq sur la très chic avenue d’Iéna. La fête s’achève le 27 mai, quand les accords de Grenelle mettent fin à la « révolution ». La FFF est libérée, les insurgés rentrent chez eux. Ils n’ont rien obtenu mais leur action aura des effets secondaires quelques mois après“.

    En effet, “effrayé par l’anarchie de mai 68, Jean Sadoul, le président du groupement des clubs, fait l’erreur de durcir le ton avec les joueurs. Il envisage une baisse des salaires et la suppression du pécule de fin de carrière. Opportuniste, l’UNFP profite de ces provocations pour repartir au combat. Décomplexé par mai 68, le syndicat brandit la grève en menace. Et cela porte ses fruits. En effet, en juin 1969, l’UNFP atteint son Graal : le contrat à vie est aboli, remplacé un CDD qu’on nomme « le contrat à temps ». Il est convenu que trois années de transition sont accordées aux clubs pour se mettre en règle avec la réforme“.

    Sauf qu’en 1972, rien n’est réglé, les clubs lambinent et prolongent les contrats à vie qui leur sont si favorables.

    “A l’automne 1972, Marius Trésor, le libéro guadeloupéen, va montrer l’exemple en résistant au diktat de son président. Nommé meilleur joueur du championnat, il aspire à un meilleur salaire et à une équipe huppée, mais son club d’Ajaccio le retient. Décidé à aller au bras de fer, Trésor quitte la Corse et disparait des radars. Il ne donne pas de nouvelles. Pendant huit jours, il se cache secrètement chez un cadre de l’UNFP. Son absence fait fantasmer la presse qui extrapole sur son supposé kidnapping. Du côté des instances, on rit jaune car Marius n’est pas n’importe qui : il est titulaire chez les Bleus et aimé du public. Quand il refait surface, le rapport de force penche en sa faveur. Désireux d’éteindre l’incendie médiatique, la FFF et le GFP forcent Ajaccio à céder.  Aux forceps, Trésor obtient gain de cause et rejoint l’OM.

    Juste après l’affaire Trésor, l’UNFP voit rouge lorsque le GFP décide unilatéralement d’allonger les durées du contrat stagiaire et du premier contrat pro. Cette nouvelle convention immobiliserait encore les joueurs dans leur club formateur jusqu’à 29 ans. Jean Sadoul argumente tant bien que mal mais personne n’est dupe. Les clubs s’entendent pour garder les joueurs sous contrôle et éviter l’envolée des salaires. Fin novembre, l’UNFP réagit et convoque une assemblée générale qu’elle appelle pompeusement « assises internationales des footballeurs professionnels ». La réunion est un succès : quatre cents joueurs s’y rendent et s’unissent derrière leurs leaders syndicaux que sont Philippe Piat (Strasbourg), Jean-Claude Bras (Red Star), Claude Le Roy (Ajaccio), Paul Orsatti (Avignon) et Guy Lassalette (Angers).  Ils votent massivement contre la convention du GFP et pour l’annulation des contrats signés avant 1972.

    […] Le dialogue est rompu et le 2 décembre, un télégramme de Philippe Piat lance la grève. Massivement suivi le lendemain, le mouvement transforme la 17ème journée de D1 en parodie de sport et ridiculise les présidents de clubs, comme décrit plus haut dans ce texte“.

    En fin de compte, la grève est assez rapidement arrêtée par l’intervention du gouvernement, et puis un jeune énarque, auditeur de la cour des comptes qui s’est porté volontaire, un certain Philippe Seguin, est dépêché pour éteindre le feu et arriver à un accord.

    “Passionné de foot, le jeune énarque de 29 ans s’avère clairvoyant, innovant, diplomate. Il rédige un document-synthèse remarquable. « Le rapport Seguin, c’est une bible ! » selon le président de la FFF, Fernand Sastre. À la table des négociations avec la Fédé, le GFP et l’UNFP, Seguin est habile et réussit à ménager la chèvre (désolé) et le chou. En aout 1973, les trois parties signent avec le sourire la Charte du Football Professionnel.

    La France devient le premier pays au monde à doter les footballeurs d’une convention collective spécifique. La finesse principale est d’instaurer simultanément le contrat à temps et les indemnités de transfert. D’un côté, les joueurs gagnent leur liberté et négocient leur revenu. De l’autre, les clubs voient leurs effectifs constituer un capital avec lequel ils peuvent spéculer. Aujourd’hui encore, ce système gagnant-gagnant est toujours en vigueur, il s’est mondialisé et il n’est pas remis en cause“.

    Cette grève restera unique. Mais elle rappelle pour toujours que lorsque les travailleurs sont pris pour des chèvres, tôt ou tard, les responsables seront confrontés aux conséquences de leurs abus.

     

    Source : medias-presse.info

  • « Il devait être avec les garçons » : elle accuse la ville de Puteaux (92) de « transphobie », après que son enfant de 12 ans, né avec un sexe féminin, ait été logé dans une chambre de filles lors d’un séjour aux sports d’hiver

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2023

    Sixtine reproche à la ville et à son prestataire d’avoir logé son enfant de 12 ans, né avec un sexe féminin mais qui «a toujours été un garçon», dans une chambre de filles lors d’un séjour aux sports d’hiver.

    Selon Sixtine, son enfant de 12 ans, transgenre, s’est vu refuser l’accès à l’hébergement réservé aux garçons lors d’un séjour aux sports d’hiver. Une semaine organisée du 25 février au 4 mars par l’agence Vels Voyages, prestataire choisi par la municipalité dirigée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR).

    Aux yeux de Sixtine, qui envisage de déposer plusieurs plaintes au pénal et a lancé une pétition « contre la transphobie » signée à ce jour par plus de 450 personnes, la Ville de Puteaux confond, sciemment ou pas, deux notions : celle du genre et celle du sexe. Scrupuleux de respecter la non-mixité des couchages, réglementaire, le prestataire retenu par la mairie pour organiser ce séjour à Bardonecchia (Italie) a en effet envoyé le jeune garçon trans dans le dortoir des filles, son sexe de naissance. Il a pourtant transitionné », s’indigne sa mère. Dans le cas de cet enfant, la transition se matérialise par son changement de prénom à l’état civil (carte nationale d’identité, passeport, livret de famille). Il vit aussi son quotidien dans la peau d’un garçon de 12 ans mais, mineur, il n’a subi aucune intervention chirurgicale.

    […]

     

    Sixtine a été reçue mercredi dernier par le directeur de cabinet du secrétaire d’État à la Jeunesse. Elle en est désormais convaincue : son fils a fait l’objet d’une discrimination. Avant son départ en colonies de vacances, mais aussi pendant le séjour. « Au début, j’ai pris ça pour de la méconnaissance de la part de la Ville de Puteaux », glisse-t-elle. « Mais au final, ils agissent en toute conscience, en mélangeant genre et sexe, et alimentent ainsi les comportements transphobes. »

    Pour son avocat, il existe donc matière à une « batterie de plaintes », en plus d’un recours déposé devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) pour excès de pouvoir. La révélation de la transidentité de l’enfant par des préposés de la mairie ou de son prestataire devrait aussi faire l’objet d’une procédure.

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche

  • Bruxelles : des demandeurs d’asile occupent le futur centre de crise national

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2023

    Une cinquantaine de demandeurs d’asile occupent depuis dimanche après-midi le futur centre de crise national à Bruxelles, situé rue Georges Matheus, proche de la tour Proximus. Cette action d’occupation vise à offrir une solution d’urgence et à forcer le gouvernement à respecter ses obligations, a constaté l’agence Belga sur place. En parallèle à cette occupation, des avocats vont introduire une procédure en justice afin d’obtenir l’usage temporaire légal des lieux.

    La réquisition de ce bâtiment, propriété de l’État fédéral, intervient après l’expulsion de l’Allée du Kaai, vendredi, d’une cinquantaine d’exilés, en majorité des demandeurs d’asile selon le collectif Stop à la crise de l’accueil. Ceux-ci se sont dès lors retrouvés à la rue, sans alternative.

    Cette action est le résultat de l’inaction durant plus d’un an et demi du gouvernement fédéral pour trouver des solutions durables à la crise d’accueil”, a déclaré le collectif de soutien à cette nouvelle occupation de bâtiment. “Malgré les condamnations à répétition par le tribunal du travail et la Cour européenne des droits de l’Homme, le gouvernement reste sans réponse à court terme.”

    Pour certaines personnes, c’est déjà la troisième expulsion en un mois”, a commenté Sasha, du collectif de soutien. “Elles ont toutes droit à l’accueil et l’accompagnement, mais l’État continue de refuser de respecter leurs droits. En même temps, la Région et les communes bruxelloises continuent à détruire les solutions alternatives organisées par les demandeurs d’asile et des citoyens belges. Cette situation est intolérable et honteuse”, a-t-il souligné.

    Nous appelons tous les citoyens à soutenir cette action de solidarité et à faire pression sur le gouvernement pour qu’il fournisse une solution durable et juste pour tous les demandeurs d’asile en Belgique”, a-t-il ajouté. “Nous croyons fermement que chaque personne a le droit à un toit, à la nourriture et à un traitement humain.

    7 sur 7 via fdesouche

  • Thaïlande : le consul de France convoqué par les autorités locales inquiètes de devoir faire face quotidiennement à une multitude d’actes délictueux, d’incivilités et de comportements inappropriés imputés à des Français

    Publié par Guy de Laferrière le12 mars 2023

     
     
    Source : fdesouche