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  • 20 ans après l’affaire Cantat : retour sur l’angélisation de l’extrême gauche

    Publié par Guy de Laferrière le 30 juillet 2023

    20 ans après l’affaire Cantat : retour sur l’angélisation de l’extrême gauche

    Il y a 20 ans, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2003, Marie Trintignant tombait sous les coups de son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat. Mais l’émoi face à ce que les médias et les militants de gauche appelleraient aujourd’hui un féminicide n’était pas total. Car Bertrand Cantat était un « artiste engagé ». C’est-à-dire qu’il militait publiquement contre le capitalisme – en apostrophant par exemple régulièrement Jean-Marie Messier – et luttait contre « l’extrême droite » – en fustigeant régulièrement le Front national. En plus de cela, c’était un artiste tout court, dont la musique était appréciée par toute la scène culturelle du moment. Autant d’éléments qui ont amené l’ensemble de ses proches à mentir lors du procès afin de cacher la violence du chanteur. Autant d’éléments qui ont amené les médias à se montrer particulièrement magnanimes. Autant d’éléments qui ont fait que le monde politique de gauche a eu beaucoup de mal à attaquer le chanteur. Quelques années plus tard, en 2010, sa compagne Kristina Rady se suicidera après avoir laissé un message glaçant à ses parents sur les violences de Bertrand Cantat. Et là encore, le monde politico-médiatique restera très discret.
    Voici ce qu’écrivait Polémia le 16 septembre 2003, quelques jours après cette affaire Cantat. Le traitement médiatique affolant y est fustigé. Si ce texte a quelque peu vieilli puisque le drame est maintenant ancien, le fond du propos est toujours d’actualité.
    Polémia

    Affaire Cantat : l’angélisation de l’extrême gauche

    Le traitement médiatique de l’affaire Cantat est proprement stupéfiant.

    Voici un homme jaloux et violent qui – peut-être sous l’emprise de l’alcool – frappe une femme et fracasse sa tête si violemment qu’il la tue… avant d’expliquer élégamment son geste par l’hystérie de sa compagne.

    Et pourtant ce monstre de violence bénéficie d’un soutien massif de l’extrême gauche médiatique :

    • tribune de soutien dans les journaux ;
    • réédition à grand bruit d’un ouvrage paru fin juin « L’expérience des limites » ;
    • soirée concert à Vilnius ;
    • atténuation du meurtre par l’exploitation du thème de l’amour passion (« je t’aime, je te tue ») ;
    • pressions diplomatiques sur la Lituanie pour obtenir que le meurtrier soit extradé en France où la justice pourrait être rendue sous la pression de médias favorables…

    Tel est le tohu-bohu organisé par les amis de Bertrand Cantat depuis plus d’un mois. Pourquoi ? Parce que comme l’a écrit le quotidien de référence Le Monde : « Bertrand Cantat est un type bien ». En l’occurrence, le critère du bien et du mal n’est autre que l’engagement politique de Bertrand Cantat. Invitant dans ses concerts ACT UP, le Mouvement pour l’immigration dans les banlieues ou Attac, soutenant le groupe Zebda et favorable à la régularisation des immigrés clandestins, « l’anti-facho » Bertrand Cantat est dans le camp du « bien ». C.Q.F.D. : c’est donc un « type bien ».

    Ainsi, le meurtre d’une femme sous l’effet de la violence masculine – meurtre qui servirait à diaboliser son camp si son auteur était une personnalité de droite ou d’extrême droite ou un dirigeant du patronat – est légitimé, atténué, ou au contraire magnifié par une présentation romantique, à partir du moment où le meurtrier est d’extrême gauche.

    Cette affaire révèle la formidable puissance de ce courant politique violent capable de justifier, sans sourciller, le crime privé particulièrement odieux de l’un des siens.
    Elle révèle aussi sa formidable intolérance et son goût de la violence : « Noir Désir », tout un programme que l’extrême gauche assume jusqu’au bout fût-ce au prix de la justification du meurtre d’une jeune femme féministe et socialiste !

    Polémia
    27/07/2023 – 1re publication : 16 septembre 2003

    Crédit photo : Wikimedia Commons [CC 4.0]

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy de Laferrière le 30 juillet 2023

    france,prions,roy

  • Le président algérien Abdelmadjid Tebboune apporte son soutien au recteur de la Grande Mosquée de Paris qui organise des colonies de vacances en Algérie

    Publié par Guy de Laferrière le 29 juillet 2023

    Le président algérien  Abdelmadjid Tebboune a eu ce jeudi 27 juillet un entretien téléphonique avec le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems Eddine Hafiz, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué. Le chef de l’Etat a loué les efforts déployés par cette institution religieuse et salué la réussite de l’opération d’envoi par la Grande mosquée de Paris de 900 enfants de la communauté algérienne en France pour passer des colonies de vacances en Algérie cet été, selon le communiqué.

    Le président Tebboune a indiqué que cette opération permettra à « nos enfants qui vivent en France de découvrir l’Algérie, ses richesses historiques et patrimoniales », selon le communiqué.

    Le président de la République a exprimé son soutien total au recteur de la Grande mosquée de Paris en lui demandant de « reconduire prochainement l’opération colonie de vacances et poursuivre à l’avenir son travail au profit de la jeunesse dans le but de lui offrir les meilleures clés pour une vie harmonieuse entre l’Algérie et la France. »

    Le 17 juillet, un groupe de 160 enfants de la communauté algérienne en France est arrivé à Oran pour passer 12 jours de vacances au bord de la mer à Mostaganem.

    Une initiative destinée à permettre aux familles algériennes installées en France aux revenus modestes d’envoyer leurs enfants pour des vacances en Algérie, a expliqué le président de la Fédération du nord de la France de la grande Mosquée de Paris, Abdelkader Aoussedj à l’agence officielle APS.

    Cette initiative « renforce les liens des nouvelles générations de la communauté avec leur pays », a dit un autre représentant de la Grande Mosquée de Paris.

    TSA via fdesouche

  • Israël : églises vandalisées, statue du Christ détruite, cimetière protestant profané, etc. ; les violences à l’encontre des chrétiens se multiplient

    Publié par Guy de Laferrière le 29 juillet 2023

    (…) Depuis quelques mois, les actes d’intimidation, de menace et de violences à l’encontre des chrétiens de Terre Sainte se multiplient, en particulier sur le territoire israélien. Des églises ont été vandalisées, une statue du Christ détruite, un cimetière protestant profané et, plus récemment, des extrémistes juifs ont tenté d’occuper des églises dans la ville de Haïfa. Bien qu’il s’agisse d’une petite minorité, qui ne représente, ni ne bénéficie du soutien de la majorité des Israéliens, ces extrémistes juifs risquent de provoquer une explosion de violence, contre laquelle s’élèvent déjà des voix de responsables religieux de Terre Sainte, chrétiens et non-chrétiens.

    Votre Béatitude, depuis quelques mois, on assiste à une recrudescence des intimidations et des violences à l’encontre des chrétiens en Terre Sainte, notamment sur le territoire d’Israël. Quelle est la situation?

    Malheureusement, c’est vrai, nous avons assisté à une augmentation des attaques au cours de cette dernière période. Disons que ces affrontements, ces crachats, ces accusations, ces insultes, ne sont pas nouveaux. Mais l’augmentation exponentielle de ces phénomènes, surtout dans la région de Jérusalem, dans la Vieille ville, est devenue un sujet de préoccupation et une question à l’ordre du jour qui inquiète à la fois la communauté chrétienne et les autorités israéliennes. Ces dernières disent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher cela, sans grand succès jusqu’à présent. (…)

    Vatican News

    (…) « Ce n’est nullement une coïncidence si la légitimation de la discrimination et de la violence dans l’opinion publique et l’environnement politique israélien actuel se traduit aussi par des actes de haine et de violence contre la communauté chrétienne », a affirmé le custode de Terre Sainte, frère Francesco Patton dans un communiqué condamnant le dernier incident et appelant le gouvernement israélien à garantir la sécurité des différentes communautés et minorités religieuses. (…)

    SOS Chrétiens d’Orient

  • Déclin de la France : neuf millions de Français « en situation de privation matérielle et sociale » en 2022

    Publié par Guy de Laferrière le 29 juillet 2023

    lesmoutonsrebelles

    La pauvreté n’existe plus en France, il faut maintenant dire « privation matérielle et sociale ». Selon une récente étude menée par l’Insee, la proportion de personnes en situation de « privation matérielle et sociale » a connu une hausse significative en France en 2022. Ce phénomène inquiétant, qui touche désormais 14,0 % de la population vivant en logement ordinaire, soulève des préoccupations quant à la précarité croissante au sein de la société française.

    Une mesure alarmante de privation matérielle et sociale

    Début 2022, pas moins de 9 millions de personnes, soit 14,0 % de la population, se trouvent en situation de privation matérielle et sociale, selon les données de l’Insee. Cet indicateur vise à identifier les personnes incapables de couvrir les dépenses essentielles de la vie quotidienne, comme le chauffage du logement, l’achat de vêtements neufs, l’accès à Internet, ou encore les sorties sociales. Cette proportion est en nette augmentation par rapport à 2020, où elle s’élevait à 13,4 % avant la crise sanitaire, et atteint ainsi son plus haut niveau depuis 2013, année où cette mesure a été initiée.

    Impact des crises sanitaire et économique

    Cette recrudescence de la privation matérielle et sociale contraste avec la baisse observée début 2021, alors que les mesures de confinement et les restrictions liées à la crise sanitaire avaient allégé les dépenses des ménages et amélioré temporairement leur situation financière. Cependant, en 2022, avec le retour à des habitudes de vie antérieures à la crise et l’augmentation de l’inflation, le pouvoir d’achat des ménages a été érodé, accentuant ainsi les difficultés économiques.

    Une précarité qui touche particulièrement les zones rurales

    La hausse des prix de l’énergie a un impact plus marqué dans les zones rurales, où les dépenses en chauffage et carburants sont plus élevées. Cette augmentation est particulièrement notable dans les communes rurales, où la proportion de personnes en situation de privation matérielle et sociale a augmenté de 2 points depuis 2020, tandis qu’elle a diminué dans les grands centres urbains. Malgré cela, les territoires ruraux affichent toujours les taux les plus bas de privation matérielle et sociale (11 %) par rapport aux territoires urbains (15 à 16 %) en 2022.

    Les familles monoparentales et nombreuses les plus touchées

    La précarité matérielle et sociale touche particulièrement les familles monoparentales et les familles nombreuses. Début 2022, 3 personnes sur 10 vivant au sein de familles monoparentales sont en situation de privation matérielle et sociale, tout comme 2 personnes sur 10 au sein des familles nombreuses. Ces taux ont augmenté respectivement de 1,3 point et 0,9 point depuis 2020. Ces chiffres reflètent une réalité alarmante pour ces types de ménages, qui voient leur situation financière se dégrader.

    Conséquences sur le bien-être et l’inclusion sociale

    Outre les privations matérielles, les personnes en situation de précarité font état d’un mal-être plus marqué que les autres adultes. Elles se sentent plus fréquemment isolées et exclues de la société. Cette situation alarmante souligne la nécessité de mettre en place des mesures d’accompagnement pour soutenir ces individus vulnérables.

    L’augmentation de la privation matérielle et sociale en France en 2022 est un sujet préoccupant qui nécessite une action concertée pour soutenir les personnes les plus vulnérables. Il est essentiel de mettre en place des politiques et des programmes visant à améliorer leur situation financière, leur bien-être et leur inclusion sociale. Ce défi socio-économique appelle à une mobilisation collective pour réduire les inégalités et assurer une meilleure qualité de vie pour tous les citoyens.

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