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  • Ukraine : même les médias mainstream commencent à douter de sa victoire et à parler d’une fin de partie

    Publié par Guy de Laferrière le 07 septembre 2023

    l'offensive ukrainienne a échoué

    Frank Ledwidge, un officier britannique qui a servi dans les Balkans, en Irak et en Afghanistan, a donné son point de vue sur la guerre en Ukraine au journal britannique progressiste The Guardian. Une douche froide qui vient refroidir les illusions optimistes du camp otanien sur l’offensive ukrainienne.

    « Aujourd’hui plus que jamais, l’Occident doit converger vers un plan à long terme réalisable et acceptable et un statut final concret. Et cela ne doit pas être la même chose que ce que souhaite l’Ukraine. Il semble que ce processus ait commencé. »

    Ainsi dans le Guardian Frank Ledwidge, un officier britannique qui a servi dans les Balkans, en Irak et en Afghanistan.

    Différents entre les États-Unis et l’Ukraine

    Selon Ledwidge, « il est clair désormais que la contre-offensive ukrainienne ne rapportera aucun gain considérable. (…) Les responsables occidentaux déclarent désormais sans ambages qu’il n’y aura pas de percée des lignes russes bien retranchées dans un avenir proche. »

    L’offensive a bel et bien échoué et les Ukrainiens et les Occidentaux se disputent désormais pour savoir lesquels des dirigeants ukrainiens ou de l’OTAN sont responsables de la débâcle. « Le temps commence à manquer », constate cependant le journaliste. « La promesse répétée du président Biden de soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra » ne donne « aucune idée claire de ce que cela signifie réellement ».

    « On peut pardonner aux Ukrainiens, continue Ledwidge, de croire que « cela » signifie « jusqu’à ce que nous ayons atteint nos objectifs de guerre », qui sont très clairement énoncés dans le plan de paix en 10 points de Volodymyr Zelenskiy. Cet objectif, entre autres objectifs, repose sur la récupération de l’ensemble du territoire légal de l’Ukraine, y compris la Crimée, désignée par le commandant militaire ukrainien comme son « centre de gravité » et son objectif principal. Cependant « en raison du risque d’une escalade nucléaire de la part des Russes, les hautes sphères du gouvernement américain ne sont que très peu ou pas du tout enclines à aider l’Ukraine à reprendre la Crimée ».

    L’offensive ukrainienne a échoué

    Ledwidge évoque ainsi le fait que les élections présidentielles pourraient contraindre Biden à éviter de nouvelles escalades par crainte d’être rejeté par une partie de l’électorat et la possibilité qu’un futur président, autre que l’actuel, puisse changer la ligne politique américaine. Il y a aussi la confrontation avec la Chine, qui nécessiterait un engagement plus important que celui actuel, ce que la crise ukrainienne ne permet pas.

    Bref, selon Ledwidge, s’il est fort probable que la guerre puisse se prolonger courant 2024, les États-Unis et l’Otan s’interrogent sur une fin de partie et des formules en ce sens commencent à prendre forme.

    Telle est la conclusion de Ledwidge :

    « Récemment, Stian Jenssen, directeur du cabinet du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a suggéré que les diplomates occidentaux commençaient à envisager la possibilité d’offrir des territoires ukrainiens [à la Russie] en échange de l’adhésion de Kiev à l’OTAN. Le fait de l’avoir dit publiquement pourrait signifier que nous sommes enclins à accepter la possibilité d’un accord sur la Crimée et le Donbass ».

    A l’OTAN on commence à parler d’une fin de partie

    « La proposition a été suivie d’excuses [de Jenssen], même si l’idée n’a pas du tout été écartée. L’Ukraine était visiblement furieuse, mais on pourrait affirmer que c’est précisément ce que proposent actuellement les États-Unis, même si cela a été exprimé plus clairement [qu’il n’aurait dû l’être]. Il est intéressant de noter que la Russie s’est moquée de cette idée : maintenir l’OTAN à l’écart de l’Ukraine est l’un des objectifs centraux de la guerre russe. »

    « Mais sur le dernier point, précise l’officier britannique, le compromis est aux portes, il suffit d’offrir à l’Ukraine des garanties sur le modèle israélien, ce qui évite le risque de recourir à l’article 5 de l’OTAN (c’est-à-dire l’obligation de défense mutuelle), chose qui est effectivement en train d’arriver. »

    L’analyse va à contre-courant et est intéressante, notamment car parler de paix en Ukraine est devenu un tabou, les représailles ukrainiennes subies par Stian Jenssen pour avoir osé dire qu’il fallait trouver un moyen de mettre fin à la guerre en Ukraine en étant la dernière preuve. Nonobstant, l’idée d’une fin de partie, alors que la percée ukrainienne est inexistante, perce même dans les médias mainstream.

    Il va sans dire que ce processus prend du temps, ce qui offre une marge de manœuvre aux bâtisseurs de guerre et laisse la porte ouverte à des événements inattendus.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • C'est ça la France.

    Publié par Guy de Laferrière le 06 septembre 2023

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  • Un été chaud en moyenne et pourri en détail ?

    Publié par Guy de Laferrière le 06 septembre 2023

    PAR  LE  

    La propagande c’est comme la pédagogie : une longue répétition. Les médias, « les scientifiques », les politiques nous le disent et le répètent, il fait de plus en plus chaud. Cet été n’échappe pas à la règle. On a sorti les k-ways et les pulls, le temps était si pourri qu’on a même fait des flambées, mais le ministre de la transition écologique nous l’assure, en moyenne, c’est le quatrième été le plus chaud « jamais enregistré en France », après 2003, 2022 et 2018 – tous des étés du 21e siècle, ce qui prouve bien que le climat se réchauffe progressivement. Cette merveilleuse histoire vaut qu’on la regarde un peu en détail.

    Quelle est la durée moyenne de l’été ?

    Première surprise, nous devons croire que l’été 2023 a été extrêmement chaud alors qu’il n’est pas fini, puisque nous sommes le cinq septembre. Depuis que l’homme réchauffe le climat, les ministres ont le pouvoir de changer la définition de l’été. Deuxième surprise, nous avions cru comprendre, en écoutant Mathilde Panot, qu’il n’avait jamais fait si chaud en France en juillet « depuis cent mille ans », or, l’été 2023 n’aura été finalement que le quatrième plus chaud depuis 1850. C’est assez décevant. Pourquoi ce coup de mou dans la terreur ? La réponse tient en deux mots : « en moyenne ». L’été aura été le quatrième plus chaud, en moyenne, sur les mois de juin, juillet et août, et sur l’ensemble du territoire, ce qui explique aussi que nous nous soyons gelés pendant la canicule : c’est sur la Côte d’Azur que les vacanciers rôtissaient à l’ombre.

    Un climat chaud et pourri ?

    Ici se pose une vraie question : comment mesure-t-on une température moyenne, aussi bien dans le temps que dans l’espace ? Puis-je vraiment dire que l’été a été le quatrième plus chaud quand il était pourri de Mimizan à Dunkerque parce qu’ils grillaient à Saint-Raphaël ? On va me répondre que je suis une idiote et qu’il s’agit de la moyenne arithmétique des températures diurnes et nocturnes relevées dans l’ensemble des stations météo métropolitaines. Ouaip. Je ne suis pas persuadée que cela ait une grande signification, quand les variations sont peu importantes. La température du mois de juillet le plus chaud depuis cent mille ans a finalement été supérieure de 0,8 degré à la moyenne. Cela justifie-t-il cette prophétie d’Yves Tramblay, hydro-climatologue à l’Institut de recherche pour le développement à Montpellier : « On aura dans quelques années le climat du Maroc ou de l’Algérie dans le sud de la France » ?

    Pauline Mille

     

     

  • Pour sa dernière mobilisation, le collectif “Vérité pour Adama” fait un flop

    Publié par Guy de Laferrière le 06 septembre 2023

    À la suite du non-lieu à poursuivre prononcé par les juges d’instruction en faveur des gendarmes accusés d’être responsable du jeune homme de 24 ans, le collectif « La Vérité pour Adama », a appelé à une nouvelle mobilisation à Paris. Un rassemblement sur une place quasi vide qui donnait en tout point l’impression d’un chant du cygne.

    « Y a son-per [personne] même les policiers ne sont pas là » commente, déçu, un jeune étudiant accompagné d’une amie, place de la République à Paris, ce 5 septembre en fin de journée. Ils étaient une poignée, à peine 200 personnes dont de nombreux journalistes, à s’être rassemblés à la demande d’Assa Traoré, la désormais célèbre sœur d’Adama. Objectif : dénoncer la décision des juges d’instruction qui ont considéré qu’il n’y avait pas lieu de renvoyer devant un tribunal les trois gendarmes ayant interpellé, le 19 juillet 2016, Adama Traoré. Le jeune homme de 24 ans était mort, à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), après un plaquage ventral employé pour le maîtriser.

     

    L’appel d’Assa Traoré, lancé sur franceinfo le 2 septembre dans la foulée de la décision, n’aura donc trouvé que peu d’écho. Parmi les irréductibles s’étaient déplacés sous la canicule, l’organisation d’extrême gauche Révolution Permanente, quelques membres d’Europe Écologie Les Verts (EELV) et du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), plus quelques syndicalistes. Mais, aucune figure de La France insoumise (LFI), aucune personnalité politique jugée digne d’être mise en avant pour une prise de parole. Bien renseignée sans doute, la préfecture n’avait pas estimé nécessaire d’envoyer des effectifs de maintien de l’ordre et de fermer la station de métro comme c’est le cas habituellement quand sont attendus un grand nombre de manifestants. Une absence policière qui avait le goût d’un camouflet.

    « Revenir et reprendre la rue »

    Difficile pour le collectif de cacher l’essoufflement d’une mobilisation maintenue depuis des années grâce à une efficacité indéniable en matière de communication. Devant les quelques partisans rassemblés, ses responsables se rendent compte qu’ils ont oublié leur mégaphone. C’est Révolution permanente – dont est membre Adèle Haenel, engagée auprès du collectif mais absente ce mardi– qui, pour les dépanner, vole à leur secours en prêtant le précieux porte-voix. « Merci d’être si nombreux lâche l’un des porte-parole de La Vérité pour Adama, Youcef Brakni, ancienne figure du Parti des indigènes de la République. On peut nous accorder le fait d’avoir tenu si longtemps sept ans, et d’avoir mis sur le devant de la scène la violence policière. » L’hyperbolisation verbale pour tenter de minimiser la faible affluence, Assa Traoré y a recours aussi. « On est dans un tournant important de l’histoire de France martèle la charismatique sœur d’Adama. Les caméras du monde entier sont rivées aujourd’hui sur la France. » (…)

    www.marianne.net via fdesouche.

  • Libourne (33) : deux hommes attaqués à la machette en pleine rue ; l’un d’eux riposte avec une arme à feu

    Publié par Guy de Laferrière le 06 septembre 2023

    Dans la nuit de vendredi à samedi à Libourne, un homme en a agressé deux autres à la machette. L’un d’entre eux a riposté avec une arme à feu.

    Le premier conservait une machette dans sa voiture. Les deux autres, une arme à feu dans la leur. Dans la nuit de vendredi à samedi à Libourne, près du bar L’Annexe de l’Orient situé à 500 mètres de la mairie, s’est déroulée une scène d’une violence surréaliste. Appelés à minuit pour un signalement de cette échauffourée en présence de 50 personnes, les gendarmes ont découvert sur la place Decazes un homme en sang. Son crâne avait été fendillé à la machette.

    Si l’origine de la rixe demeure inconnue, il s’avère qu’elle a commencé entre deux automobilistes, dont l’un transportait un passager. Après des échanges tendus, l’individu qui circulait seul dans la première voiture en est descendu une machette à la main et s’est précipité vers l’un des individus qui lui faisaient face. Une première tentative ratée, suivi d’un deuxième assaut durant lequel il est parvenu à porter un coup à la tête du second passager de la voiture adverse.

    (…) Le Figaro via fdesouche