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afrique - Page 2

  • Algérie : Du « royaume Arabe » à la départementalisation jacobine

    Publié par Guy de Laferrière le 12 janvier 2023

    ENTRETIEN AVEC BERNARD LUGAN« À l’exception du Maroc, toute l’Afrique ...

    Bernard Lugan

    L'Afrique réelle cliquez ici

    Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise,  guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues  sans risquer de se faire attaquer et rançonner.

    Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…
     
    Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont  permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers. 

    Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ?

    Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction. 

    Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2  d’une nature hostile. 

    La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire,  parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi.

    Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »

     

    Source : synthesenationale

  • “Ne privons pas l’Afrique de ses médecins” : des sommités de la médecine appellent le gouvernement à retirer son projet de loi sur l’immigration, visant à créer un titre de séjour spécial pour les médecins étrangers

    Publié par Guy de Laferrière le 10 janvier 2023

    « Ne privons pas l’Afrique de ses médecins », c’est le titre d’une tribune publiée, ce week-end, en France. Elle est signée par d’importants professeurs de médecine et également par des défenseurs des droits de l’homme qui estiment que le projet de loi sur l’immigration proposé par le gouvernement français, fin décembre, pour faire venir du personnel de santé qualifié, n’est pas acceptable.

    Le projet de loi doit être présenté en janvier et prévoit, notamment, la création d’une carte de séjour spéciale pour les professionnels de santé.

    (…) Nombre de syndicats ont fustigé ces propositions. Ils estiment que la formation doit être améliorée en France. Actuellement, près de 5 000 médecins étrangers exercent dans l’hexagone. Ils n’ont pas le même statut et ont des salaires plus faibles que leurs confrères français.

    Le professeur André Grimaldi est l’un des signataires de la tribune : « Ne privons pas l’Afrique de ses médecins » Il estime que la France ne peut pas, une fois de plus, piller les compétences scientifiques et intellectuelles du continent africain et appelle les autorités à retirer ce projet de loi sur l’immigration.

    Voilà des gens qui ont été formés par leur pays et qu’on veut récupérer en France parce qu’on manque de médecins, sans se poser la question: Et leurs malades, dans leur pays, qui va les soigner ?

    RFI


    André Grimaldi, Jean-Paul Vernant, Xavier Emmanuelli et Rony Brauman, respectivement professeur émérite de diabétologie ; professeur émérite d’hématologie, membre du comité des sages de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) ; ancien secrétaire d’État, président du comité des sages de l’Ofii ; ancien président de Médecins sans frontières, s’opposent à la création d’une carte de séjour dénommée « talent-professions médicales et de pharmacie » et demande au gouvernement de retirer cette proposition du projet de loi sur l’immigration. 

    (…) Le nombre d’étudiants admis en faculté de médecine est passé de 8 500 au début des années 1970 à seulement 3 800 en 2000 tandis que la Sécurité sociale a payé jusqu’à cette date la retraite anticipée de près de 10 000 médecins pour réduire la supposée “pléthore médicale”. La fin du numerus clausus ne mettra pas un terme aux inégalités territoriales d’accès aux soins.

    Le gouvernement pense donc que pour répondre à cette situation, il ne s’agit pas de changer de politique de santé mais, en améliorant l’“attractivité nationale”, de recruter encore plus de médecins, en provenance pour la plupart du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, qui accepteront de travailler pour des salaires moindres dans les lieux délaissés par les médecins français. Ce faisant, il entend profiter sans frais de professionnels formés par ces pays avec comme conséquence une réduction de l’accès aux soins de leurs populations.

    (…) Nous demandons au gouvernement de retirer de son projet de loi cette proposition de titre de séjour spécifique pour attirer les personnels médicaux, et de négocier avec les gouvernements concernés des accords pour aider au développement de la santé sur leur territoire.

    Le JDD

  • La Russie et l’Afrique

    Publié par Guy de Laferrière le 20 novembre 2022

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    Bernard Lugan

     Un dessin animé russe en langue française projeté dans les cinémas centrafricains met en scène un lion -sous-entendu l’Afrique -, attaqué par des hyènes - sous-entendu les pays occidentaux. Intervient alors l’ours russe qui aide le maître de la brousse à rétablir l’ordre des choses, c’est-à-dire le respect que l’on doit au lion. L’allégorie a bien été comprise par les spectateurs enthousiastes.

     Voilà comment, à travers le soutien sans états d’âme donné aux pouvoirs forts, les seuls respectables et respectés en Afrique, la Russie évince peu à peu les Occidentaux. D’autant plus facilement que les Africains en ont assez du diktat démocratico-moralisateur qui prétend leur faire changer de nature. Assez des folies de la « théorie du genre » et des délires pathologiques LGBT devenus les « valeurs » sociétales d’un Occident ayant perdu toute référence à l’Ordre naturel. Voilà pourquoi, comme l’a déclaré le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Museveni d’Ouganda « la majorité de l’humanité soutient l’action de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison ». 

     D’autant plus que la politique russe n’a pas pour alibi le mirage du développement. Russes et Africains savent en effet très bien qu’il est impossible de « développer » selon les critères définis par l’Occident, un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an. Et que, pour gouverner ces masses humaines, les principes démocratiques occidentaux sont à la fois inopérants et crisogènes.

     En réalité, si Vladimir Poutine réussit en Afrique, c’est parce qu’il a très exactement pris le contre-pied du diktat démocratique que François Mitterrand imposa en 1990 au continent lors de la conférence de la Baule. Un diktat qui a provoqué un chaos sans fin parce que, comme les élections sont en Afrique autant de sondages ethniques grandeur nature, elles y débouchent donc automatiquement sur l’ethno-mathématique électorale. D’où la crise permanente. Les peuples les moins nombreux étant en effet écartés du pouvoir, soit ils ne se reconnaissent pas dans les Etats, soit ils se soulèvent contre eux. Tout au contraire, loin des nuées idéologiques, la politique africaine de la Russie est axée sur le réel, sur les forces armées qui constituent les cercles du vrai pouvoir. 

     Et pendant que l’OTAN avance ses pions contre la Russie en obtenant de nouvelles adhésions ou demandes d’adhésion en Europe du Nord, Moscou déplace les siens en Afrique, contre l’Occident, en signant des accords militaires avec la plupart des pays du continent.

     Quant à la France, elle s’est évincée toute seule du continent en raison de la nullité de ses dirigeants et de constantes et colossales erreurs politiques que je n’ai cessé de mettre en évidence dans les numéros successifs de l’Afrique Réelle. D’autant plus que, s’étant totalement  soumise à l’Otan, donc aux Etats-Unis, elle s’est montrée hostile aux intérêts russes, notamment en Libye, en Syrie, en Belarus et aujourd’hui en Ukraine. En Afrique, Moscou lui rend donc en quelque sorte « la monnaie de sa pièce ».  

    Source : L’Afrique réelle

     

     

  • Le gang de Chelles (77) volait des SUV dans toute l’Île-de-France pour les acheminer en Afrique

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

    Ces voleurs à qui les enquêteurs reprochent quatorze faits ciblaient les Peugeot 2008, 3008, des Toyota RAV 4 et des Citroën DS7. Six jeunes âgés entre 19 et 30 ans ont été interpellés mercredi en Seine-et-Marne. L’un d’eux a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement.

    […]

     

    Leur mode opératoire consiste à sillonner les quartiers résidentiels du Val-de-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et de Seine-et-Marne pour repérer et voler des voitures qui correspondent à une forte demande : des Peugeot 2008, 3008, des Toyota RAV 4 et des Citroën DS7. À peine ces SUV sont-ils démarrés qu’ils sont directement acheminés en Belgique et en Allemagne pour y être revendus à des receleurs. La Clio fait partie du convoi. Du nord de l’Europe, ces véhicules sont ensuite exportés par des porte-conteneurs vers l’Afrique. Au total, 14 faits sont reprochés à cette équipe : 10 vols et quatre tentatives.

    Le dossier est ficelé et mercredi 19 octobre, une vague d’interpellations est déclenchée. Les suspects sont arrêtés et placés en garde à vue. Les perquisitions sont fructueuses puisque les militaires mettent également la main sur 1,1 kg de résine de cannabis, 600 g d’herbe de cannabis, 3 000 euros en espèces et 4 voitures utilisées pour repérer les SUV à dérober. Six de ces auteurs présumés ont été déferrés jeudi pour être jugés en comparution immédiate. L’audience est renvoyée au 23 novembre. L’un des prévenus a été placé en détention provisoire. Les autres sont sous contrôle judiciaire.

    Le Parisien via fdesouche

  • Excellente idée venue d'ailleurs, d'Afrique, plus précisément.

    Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2022

    lafautearousseau

     

     Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec cette excellente idée venue d'ailleurs, d'Afrique, plus précisément. Eh, oui ! Nous pouvons nous inspirer de ce que font "les autres", pour trouver des idées à ré-employer, en les adaptant, bien sûr, ici. Par exemple, cette excellent idée qu'a eue le Nigéria (qui osera critiquer un pays Africain ?) dans le but de défendre sa culture, son identité : c'est "pour promouvoir les talents locaux", dit Marianne, que "le Nigeria interdit les mannequins blancs dans les publicités" !!!!!!!

    https://www.marianne.net/monde/afrique/pour-promouvoir-les-talents-locaux-le-nigeria-interdit-les-mannequins-blancs-dans-les-publicites

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    "Afin de donner plus de visibilité aux talents locaux et favoriser une représentation plus inclusive de la population, le Conseil de réglementation de la publicité du Nigéria (l’équivalent de l’ARPP en France) a annoncé l’interdiction de mettre en avant des mannequins blancs et des voix off aux accents britanniques dans les publicités nationales..."
     
    Question impertinente : on commence quand, ici ?