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chine - Page 7

  • En Chine, la loi punit les parents d’enfants mal éduqués

    Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2022

    Vidéo

    En Chine, il vaut mieux bien s’occuper de sa progéniture ! Le pays fait la chasse aux “mauvais parents”, qui sont désormais sanctionnés par la loi en cas de comportement inapproprié de leurs enfants.

    Depuis le premier janvier 2022, c’est le Parti communiste chinois qui montre la voie en matière d’éducation familiale. Et quand les parents n’élèvent pas correctement leurs enfants, ce sont eux qu’il remet dans le droit chemin. La panoplie des sanctions prévue par la loi est assez dissuasive : les parents dont les enfants font des (grosses) bêtises doivent suivre des stages de “rééducation”. Ils risquent au minimum une amende de 135 euros, au maximum cinq jours de prison.

    www.francetvinfo.fr via fdesouche

  • La Chine construirait 300 silos à missiles, son arsenal nucléaire pourrait être plus important que celui des Etats-Unis

    Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2021

    Pékin serait-elle en train de s’équiper en matériel nucléaire ? La question se pose au regard d’un rapport, publié mardi 2 novembre par les chercheurs de la Federation of American Scientists (FAS), et qui fournit des images satellites de silos en construction, depuis lesquels des missiles nucléaires pourraient être un jour lancés. La rapide progression de ces silos, situés à l’ouest du pays, tendrait à prouver que la Chine investit de plus en plus de ressources dans le développement de ses capacités nucléaires, rapporte ainsi CNN, qui se fait l’écho du rapport de la FAS.

    Selon les auteurs de l’étude, « pour la Chine, cela constitue une avancée nucléaire sans précédent », même s’ils reconnaissent qu’il faudra encore bien des années avant que ces silos à missile « deviennent complètement opérationnels ». « Il faut également encore voir comment la Chine décidera d’armer et de faire fonctionner ces silos », ajoutent les chercheurs de la FAS. Mais ces nouvelles informations, couplées à d’autres données portant sur les activités récentes de la Chine dans le domaine, tendent à inquiéter les responsables américains.

    C’est en juin dernier que sont apparus les premiers soupçons d’un développement de champ de silos à missile en Chine. À la suite de quoi, la FAS avait publié un premier rapport en juillet faisant même état d’un possible deuxième terrain en développement. L’un des départements du ministère américain de la Défense, le United States Strategic Command, ou STRATCOM, avait alors évoqué dans un tweet que ces deux découvertes en deux mois tendaient à prouver « ce que nous disons depuis longtemps quant à la menace grandissante à laquelle le monde est exposé et le voile secret qui l’entoure. »

    Plusieurs centaines de silos à missile en construction ?

    Les images satellites obtenues et analysées par l’organisation non gouvernementale regorgent de détails, et semblent indiquer que les trois champs de l’Ouest chinois en exploitation pourraient permettre la construction de 300 nouveaux silos à missile. Selon les déclarations de l’un des auteurs du rapport à CNN, « l’échelle et la rapidité » de ces nouvelles constructions indiquent un changement de stratégie, de comportement de la Chine, en matière de développement de missiles. La chaîne a indiqué avoir tenté de joindre le gouvernement chinois, mais aucun commentaire n’a pour l’instant été apporté.

    Selon les États-Unis, Pékin semble avoir décidé de booster ses capacités militaires, y compris dans le domaine de l’armement nucléaire. Et ce, alors que jusqu’à présent, la stratégie chinoise correspondait à celle d’un armement minimal, suffisant pour refouler une attaque ennemie. Les Américains soupçonnent désormais Pékin d’adopter une approche différente, plus musclée, afin d’être mieux équipée.

    Source

  • URGENT : Le gouvernement chinois appelle la population à faire des réserves de nourriture

    Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2021

    Un avis affiché sur le site internet du ministère du Commerce lundi soir invite «les ménages à stocker une certaine quantité de produits de première nécessité afin de faire face aux besoins quotidiens et aux cas d’urgence». L’avis ne précise pas la raison.

    « Dès que cette nouvelle est sortie, toutes les personnes âgées près de chez moi sont devenues folles en faisant des achats de panique au supermarché », a écrit un utilisateur sur Weibo, le site chinois de type Twitter.

    Les médias locaux ont également publié récemment des listes de produits qu’il est recommandé de stocker chez soi, notamment des biscuits et des nouilles instantanées, des vitamines, des radios et des lampes de poche.

    La réaction du public a obligé les médias d’État à tenter mardi d’apaiser les craintes et de clarifier la déclaration du ministère.

    L’Economic Daily, un journal soutenu par le Parti communiste, a dit aux internautes de ne pas avoir « une imagination trop débordante » et que l’objectif de la directive était de s’assurer que les citoyens ne soient pas pris au dépourvu en cas de confinement dans leur région.

  • La Chine surprend les Américains avec le test d’un missile hypersonique de capacité nucléaire mis en orbite

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2021

     

    En août, la Chine a testé un missile hypersonique à capacité nucléaire qui a fait le tour du globe avant de se diriger à toute vitesse vers sa cible, démontrant ainsi une capacité spatiale avancée qui a surpris les services de renseignement américains.

    Cinq personnes ayant connaissance de l’essai ont déclaré que l’armée chinoise avait lancé une fusée transportant un missile hypersonique qui a volé dans l’espace en orbite basse avant de se diriger vers sa cible.

    Le missile a manqué sa cible d’environ deux douzaines de miles, selon trois personnes informées des renseignements. Mais deux d’entre elles ont déclaré que l’essai montrait que la Chine avait fait des progrès stupéfiants en matière d’armes hypersoniques et qu’elle était bien plus avancée que ne le pensaient les responsables américains.

    L’essai a soulevé de nouvelles questions sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont souvent sous-estimé la modernisation militaire de la Chine.

    “Nous n’avons aucune idée de la façon dont ils ont fait cela”, a déclaré une quatrième personne.

    Les États-Unis, la Russie et la Chine développent tous des armes hypersoniques, notamment des engins planeurs qui sont lancés dans l’espace par une fusée mais qui tournent autour de la terre sous l’effet de leur propre élan. Ils volent à cinq fois la vitesse du son, plus lentement qu’un missile balistique. Mais ils ne suivent pas la trajectoire parabolique fixe d’un missile balistique et sont manœuvrables, ce qui les rend plus difficiles à suivre.

    Taylor Fravel, un expert de la politique chinoise en matière d’armes nucléaires qui n’était pas au courant de l’essai, a déclaré qu’un véhicule hypersonique armé d’une ogive nucléaire pourrait aider la Chine à “neutraliser” les systèmes de défense antimissile américains qui sont conçus pour détruire les missiles balistiques entrants.

    “Les véhicules hypersoniques. … volent sur des trajectoires plus basses et peuvent manœuvrer en vol, ce qui les rend difficiles à suivre et à détruire”, a déclaré Fravel, professeur au Massachusetts Institute of Technology.

    M. Fravel a ajouté qu’il serait “déstabilisant” que la Chine développe et déploie entièrement une telle arme, mais il a précisé qu’un essai ne signifiait pas nécessairement que Pékin allait déployer cette capacité.

    Les inquiétudes croissantes concernant les capacités nucléaires de la Chine surviennent alors que Pékin continue de renforcer ses forces militaires conventionnelles et s’engage dans des activités militaires de plus en plus affirmées près de Taïwan.

    Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont accrues depuis que l’administration Biden a adopté une attitude ferme à l’égard de Pékin, qui a accusé Washington d’être trop hostile.

     
     
  • Comment la Chine manœuvre pour affaiblir la France dans le Pacifique.

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2021

    ARTICLE. Alors que la Nouvelle-Calédonie s’apprête une nouvelle fois à déterminer par référendum son indépendance (ou non) le 12 décembre 2021, un rapport de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) pointe du doigt le trouble jeu de la Chine dans la région…

    La Chine travaille en sous-marin à préparer l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. C’est la conclusion d’un rapport de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM). Le document de 646 pages, publié la semaine précédente et intitulé « les opérations d’influence chinoise — un moment machiavélien », alerte sur le cynique jeu d’influence auquel se livre la Chine aux quatre coins du monde. Diplomatie, militaire, éducation, réseaux sociaux… tout passe sous le scope d’analyse de Paul Charon (directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM) et de Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer (directeur de l’IRSEM). Y compris l’appui de la Chine aux divers mouvements indépendantistes opérant près de ses zones d’influence. La Nouvelle-Calédonie y figure en bonne place.

    7 640 kilomètres à vol d’oiseau séparent la chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie — Nouméa — de Shanghaï. Mais alors que les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni viennent de conclure le pacte AUKUS pour contrer l’emprise chinoise dans le Pacifique, dans une logique d’affrontement des blocs qui ne sert pas les intérêts de la France, Pékin voit d’un bon œil l’idée de se rapprocher à environ 3  000 kilomètres des côtes australiennes.

    Des élus indépendantistes proches des associations chinoises

    La méthode chinoise est connue. Son objectif : multiplier les investissements de façon à noyauter l’économie, « en se rapprochant des responsables tribaux et politiques parce que c’est la méthode la plus efficace et la moins visible », explique le rapport de l’IRSEM qui précise qu’il s’agit d’une « stratégie (…) parfaitement rodée » qui « a fonctionné ailleurs dans le Pacifique ». Ainsi, Pékin encourage l’indépendance de ce territoire, tout en entretenant des relations avec l’élite politique et économique locale.

    Dans le viseur de l’IRSEM, l’Association de l’amitié sino-calédonienne. Les deux auteurs notent que sa présidente, Karine Shan Sei Fan, « est une ancienne du cabinet du leader indépendantiste (Roch Wamytan, président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, NDLR) ». D’autant que les deux derniers directeurs de cabinet sont « d’éminents membres » de cette association. Pour l’IRSEM, les élus indépendantistes seraient de manière générale, « extrêmement proches » de la « diaspora (chinoise, NDLRet des « associations qui la représentent ». En octobre 2017, l’Association de l’amitié sino-calédonienne avait d’ailleurs invité celui qui était alors ambassadeur de Chine en France, Zhai Jun (depuis remplacé par le médiatique Lu Shaye), qui avait multiplié les promesses à ses interlocuteurs pendant une semaine.

    Nouméa, une proie de choix pour Pékin

    Pourquoi la Nouvelle-Calédonie intéresse-t-elle autant la Chine ? Tout d’abord, car la Chine lorgne sur le nickel français, présent en grandes quantités dans l’archipel. Ensuite, une tête de pont en Nouvelle-Calédonie permettrait à la République populaire de renforcer sa politique d’anti-encerclement, destinée à isoler l’Australie et in fine à affaiblir l’emprise étasunienne sur dans l’Indo-Pacifique. Nouméa viendrait compléter un arc de cercle géographique allant de Papouasie-Nouvelle Guinée (qui a rejoint à les « Nouvelles routes de la soie ») aux Fidji (accord de coopération et intégration aux « Nouvelle route de la soie »), en passant par les Îles Salomon (dons et prêts) et Vanuatu (grands projets d’infrastructures). Si Nouméa venait à tomber dans la sphère d’influence chinoise, elle intégrerait alors « La Ceinture et la route », un projet chinois qui vise à revitaliser les anciennes routes de la soie (et à en créer de nouvelles) pour étendre l’influence chinoise dans le Pacifique.

    Après deux référendums en 2018 et 2020 qui ont abouti à a victoire du « non » à l’indépendance, la France pourrait bien perdre en décembre 2021 13 % de sa Zone économique exclusive (ZEE) – la deuxième au monde en superficie. Alors que la crise des sous-marins en Australie a pleinement démontré la perte d’influence de la France dans le Pacifique – ainsi que sa naïveté diplomatique –, une éventuelle séparation avec la Nouvelle-Calédonie, qui rejoindrait  alors la sphère d'influence chinoise serait plus qu’un simple coup dur porté à Emmanuel Macron et aux intérêts de Paris : ce serait une catastrophe géostratégique.

     

    Bertrand Guyot
    Journaliste
    Journaliste à la rédaction du Front Populaire

    Source : https://frontpopulaire.fr/