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chine - Page 7

  • La Chine surprend les Américains avec le test d’un missile hypersonique de capacité nucléaire mis en orbite

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2021

     

    En août, la Chine a testé un missile hypersonique à capacité nucléaire qui a fait le tour du globe avant de se diriger à toute vitesse vers sa cible, démontrant ainsi une capacité spatiale avancée qui a surpris les services de renseignement américains.

    Cinq personnes ayant connaissance de l’essai ont déclaré que l’armée chinoise avait lancé une fusée transportant un missile hypersonique qui a volé dans l’espace en orbite basse avant de se diriger vers sa cible.

    Le missile a manqué sa cible d’environ deux douzaines de miles, selon trois personnes informées des renseignements. Mais deux d’entre elles ont déclaré que l’essai montrait que la Chine avait fait des progrès stupéfiants en matière d’armes hypersoniques et qu’elle était bien plus avancée que ne le pensaient les responsables américains.

    L’essai a soulevé de nouvelles questions sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont souvent sous-estimé la modernisation militaire de la Chine.

    “Nous n’avons aucune idée de la façon dont ils ont fait cela”, a déclaré une quatrième personne.

    Les États-Unis, la Russie et la Chine développent tous des armes hypersoniques, notamment des engins planeurs qui sont lancés dans l’espace par une fusée mais qui tournent autour de la terre sous l’effet de leur propre élan. Ils volent à cinq fois la vitesse du son, plus lentement qu’un missile balistique. Mais ils ne suivent pas la trajectoire parabolique fixe d’un missile balistique et sont manœuvrables, ce qui les rend plus difficiles à suivre.

    Taylor Fravel, un expert de la politique chinoise en matière d’armes nucléaires qui n’était pas au courant de l’essai, a déclaré qu’un véhicule hypersonique armé d’une ogive nucléaire pourrait aider la Chine à “neutraliser” les systèmes de défense antimissile américains qui sont conçus pour détruire les missiles balistiques entrants.

    “Les véhicules hypersoniques. … volent sur des trajectoires plus basses et peuvent manœuvrer en vol, ce qui les rend difficiles à suivre et à détruire”, a déclaré Fravel, professeur au Massachusetts Institute of Technology.

    M. Fravel a ajouté qu’il serait “déstabilisant” que la Chine développe et déploie entièrement une telle arme, mais il a précisé qu’un essai ne signifiait pas nécessairement que Pékin allait déployer cette capacité.

    Les inquiétudes croissantes concernant les capacités nucléaires de la Chine surviennent alors que Pékin continue de renforcer ses forces militaires conventionnelles et s’engage dans des activités militaires de plus en plus affirmées près de Taïwan.

    Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont accrues depuis que l’administration Biden a adopté une attitude ferme à l’égard de Pékin, qui a accusé Washington d’être trop hostile.

     
     
  • Comment la Chine manœuvre pour affaiblir la France dans le Pacifique.

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2021

    ARTICLE. Alors que la Nouvelle-Calédonie s’apprête une nouvelle fois à déterminer par référendum son indépendance (ou non) le 12 décembre 2021, un rapport de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) pointe du doigt le trouble jeu de la Chine dans la région…

    La Chine travaille en sous-marin à préparer l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. C’est la conclusion d’un rapport de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM). Le document de 646 pages, publié la semaine précédente et intitulé « les opérations d’influence chinoise — un moment machiavélien », alerte sur le cynique jeu d’influence auquel se livre la Chine aux quatre coins du monde. Diplomatie, militaire, éducation, réseaux sociaux… tout passe sous le scope d’analyse de Paul Charon (directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM) et de Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer (directeur de l’IRSEM). Y compris l’appui de la Chine aux divers mouvements indépendantistes opérant près de ses zones d’influence. La Nouvelle-Calédonie y figure en bonne place.

    7 640 kilomètres à vol d’oiseau séparent la chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie — Nouméa — de Shanghaï. Mais alors que les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni viennent de conclure le pacte AUKUS pour contrer l’emprise chinoise dans le Pacifique, dans une logique d’affrontement des blocs qui ne sert pas les intérêts de la France, Pékin voit d’un bon œil l’idée de se rapprocher à environ 3  000 kilomètres des côtes australiennes.

    Des élus indépendantistes proches des associations chinoises

    La méthode chinoise est connue. Son objectif : multiplier les investissements de façon à noyauter l’économie, « en se rapprochant des responsables tribaux et politiques parce que c’est la méthode la plus efficace et la moins visible », explique le rapport de l’IRSEM qui précise qu’il s’agit d’une « stratégie (…) parfaitement rodée » qui « a fonctionné ailleurs dans le Pacifique ». Ainsi, Pékin encourage l’indépendance de ce territoire, tout en entretenant des relations avec l’élite politique et économique locale.

    Dans le viseur de l’IRSEM, l’Association de l’amitié sino-calédonienne. Les deux auteurs notent que sa présidente, Karine Shan Sei Fan, « est une ancienne du cabinet du leader indépendantiste (Roch Wamytan, président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, NDLR) ». D’autant que les deux derniers directeurs de cabinet sont « d’éminents membres » de cette association. Pour l’IRSEM, les élus indépendantistes seraient de manière générale, « extrêmement proches » de la « diaspora (chinoise, NDLRet des « associations qui la représentent ». En octobre 2017, l’Association de l’amitié sino-calédonienne avait d’ailleurs invité celui qui était alors ambassadeur de Chine en France, Zhai Jun (depuis remplacé par le médiatique Lu Shaye), qui avait multiplié les promesses à ses interlocuteurs pendant une semaine.

    Nouméa, une proie de choix pour Pékin

    Pourquoi la Nouvelle-Calédonie intéresse-t-elle autant la Chine ? Tout d’abord, car la Chine lorgne sur le nickel français, présent en grandes quantités dans l’archipel. Ensuite, une tête de pont en Nouvelle-Calédonie permettrait à la République populaire de renforcer sa politique d’anti-encerclement, destinée à isoler l’Australie et in fine à affaiblir l’emprise étasunienne sur dans l’Indo-Pacifique. Nouméa viendrait compléter un arc de cercle géographique allant de Papouasie-Nouvelle Guinée (qui a rejoint à les « Nouvelles routes de la soie ») aux Fidji (accord de coopération et intégration aux « Nouvelle route de la soie »), en passant par les Îles Salomon (dons et prêts) et Vanuatu (grands projets d’infrastructures). Si Nouméa venait à tomber dans la sphère d’influence chinoise, elle intégrerait alors « La Ceinture et la route », un projet chinois qui vise à revitaliser les anciennes routes de la soie (et à en créer de nouvelles) pour étendre l’influence chinoise dans le Pacifique.

    Après deux référendums en 2018 et 2020 qui ont abouti à a victoire du « non » à l’indépendance, la France pourrait bien perdre en décembre 2021 13 % de sa Zone économique exclusive (ZEE) – la deuxième au monde en superficie. Alors que la crise des sous-marins en Australie a pleinement démontré la perte d’influence de la France dans le Pacifique – ainsi que sa naïveté diplomatique –, une éventuelle séparation avec la Nouvelle-Calédonie, qui rejoindrait  alors la sphère d'influence chinoise serait plus qu’un simple coup dur porté à Emmanuel Macron et aux intérêts de Paris : ce serait une catastrophe géostratégique.

     

    Bertrand Guyot
    Journaliste
    Journaliste à la rédaction du Front Populaire

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • La directrice du FMI mise en cause pour avoir falsifié un rapport en faveur de la Chine

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    Kristalina Georgieva est accusée d’avoir fait pression pour modifier, en faveur de la Chine, les données d’un rapport passant au crible les conditions d’affaires dans les différents pays, alors qu’elle était en poste à la Banque Mondiale. La directrice du FMI a réfuté ces accusations.

    Une enquête du cabinet d’avocats WilmerHale a mis en lumière des irrégularités, dans la rédaction des éditions 2018 et 2020 du rapport « Doing Business » de la Banque Mondiale, qui passe au crible les conditions d’affaires dans les différents pays.

    Lors du classement de 2017, la Chine s’était montrée mécontente de sa 78e place. Fin octobre 2017, peu avant la publication de l’édition 2018, la Banque Mondiale était engagée dans des négociations sensibles avec Pékin.

    De hauts responsables chinois auraient été consternés par le classement du pays. Kristalina Georgieva, qui était alors directrice générale de la Banque Mondiale, et Jim Yong Kim, qui en était président, auraient alors demandé à leurs équipes d’adapter la méthodologie, pour ménager la Chine, selon cette enquête.

    Kristalina Georgieva a réprimandé un haut responsable de la Banque mondiale pour « avoir mal géré les relations de la Banque avec la Chine et ne pas avoir apprécié l’importance du rapport Doing Business pour le pays », selon le rapport qui a analysé 80 000 documents et interrogé plusieurs dizaines d’employés actuels et anciens.

    Pression

    Sous la pression, ses équipes auraient alors modifié certaines données, et permis à la Chine de conserver sa 78e place, au lieu de dégringoler de sept places. Kristalina Georgieva a ensuite remercié ce responsable d’avoir « fait sa part pour le multilatéralisme », et aidé à « résoudre le problème », rapporte l’enquête.

    (…) Ouest-France via fdesouche

  • La Chine veut bannir les hommes au style “efféminé” des médias, afin de “résister à l’érosion provoquée par la culture indécente”

    Publié par Guy Jovelin le 03 septembre 2021

    L’organisme de surveillance des médias en Chine a pris des mesures radicales adaptées aux valeurs du parti au pouvoir, rapporte la BBC.

    Un nouvel exemple de l’opération spectaculaire de Pékin sur le secteur chinois du divertissement. Après avoir « effacé » d’internet plusieurs stars chinoises récemment frappées par des scandales ou accusées de corrompre la jeunesse en faisant l’apologie du consumérisme, l’autorité de surveillance des médias chinois s’attaque au style de certains hommes, décrits comme « efféminés », dans les programmes télévisés.

    Comme l’explique la BBC, il s’agira désormais de faire peser le comportement moral et politique des acteurs dans le processus de recrutement. À proprement parler, cette attaque cible précisément les hommes dont l’image ne serait pas assez masculine et ceux utilisant beaucoup de maquillage. En parallèle, certaines émissions de révélations de talents ou de téléréalité ont été subitement annulées, tandis que des programmes faisant la promotion d’une culture traditionnelle, révolutionnaire ou communiste seront encouragés. Les programmes appelant les téléspectateurs à voter sont désormais prohibés.

    (…) À l’époque, l’organisme de surveillance des médias pointait du doigt l’homosexualité, déclarant sa volonté de « produire une génération qui pourra prendre la responsabilité du rajeunissement national » et de « résister à l’érosion provoquée par la culture indécente. »

    Le Point via fdesouche

  • Covid-19. Chine : interdits d’université, d’hôpital ou de supermarché… les non-vaccinés menacés d’être mis au ban de la société

    Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2021

     

    Interdits d’université, d’hôpital ou de supermarché… Des millions de Chinois sont menacés d’être mis au ban de la société s’ils ne sont pas vaccinés contre le Covid-19, selon des directives adoptées par une vingtaine de collectivités locales.

    La Chine, où le coronavirus a fait son apparition à la fin de 2019, a déjà administré plus de 1,4 milliard de doses de ses vaccins et prévoit d’immuniser totalement les deux tiers de sa population d’ici à la fin de l’année. Mais nombre de Chinois ne sont pas convaincus, soit qu’ils doutent de l’efficacité des vaccins, soit qu’ils ne jugent pas nécessaire de le faire puisque l’épidémie est pratiquement éradiquée dans le pays.

    Mais alors que le variant Delta, plus contagieux, circule dans les pays voisins, plusieurs villes et comtés tentent d’imposer la vaccination à leurs habitants — une démarche qui pourrait annoncer des mesures prises au plan national. Dans le Yunnan, la ville de Chuxiong (510.000 habitants) a ainsi annoncé mercredi 14 juillet au soir que tous les citoyens de plus de 18 ans devraient avoir reçu au moins une dose de vaccin avant le 23 juillet. Les récalcitrants «ne seront pas admis dans les lieux publics tels que hôpitaux, maisons de retraite, écoles, bibliothèques, musées, prisons ou transports publics», a averti la mairie. Un mois plus tard, seules les personnes ayant reçu deux injections pourront accéder à ces lieux.

    Dans le Henan, le comté de Tianhe a pour sa part menacé de licencier les fonctionnaires non vaccinés d’ici au 20 juillet, selon un avis publié lundi. Ces différentes mesures ont été critiquées sur les réseaux sociaux. «D’abord on nous a dit que la vaccination était facultative et maintenant ça devient obligatoire», tempête un internaute sur le réseau Weibo. «Je viens d’avoir ma deuxième dose mais cette politique ressemble à un oukase», se plaint un autre utilisateur.  […]

    Le Figaro via fdesouche