Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chine - Page 11

  • le coronavirus nous fait pleinement entrer dans le XXIe siècle

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2020

    Rédigé par notre équipe le 14 mai 2020.

     

    Les transitions technologiques sont, bien davantage que les transitions politiques, les vrais marqueurs des changements d’ères. Ainsi, c’est la révolution industrielle qui donna à l’Occident sa suprématie, au début du XIXe siècle, sur l’ensemble du monde, et notamment sur la Chine qui, jusque-là, n’avait rien à envier, en termes de puissance, aux Européens.

    Alors que le nerf de la guerre, depuis le XIXe siècle, était constitué par les matières premières, celui du XXIe siècle sera constitué par la puissance numérique : intelligence artificielle, mégadonnées, opérateurs réseaux. Dans ce domaine, la Chine pourrait devenir la plus grande propriétaire de ces richesses.

    Or, les mesures de confinement mondial ont entraîné un accroissement exponentiel de l’usage des technologies numériques, notamment à travers la généralisation du télétravail. Et ceci alors que la numérisation du monde est loin d’être achevée : de nombreux territoires dans le monde ne sont pas encore dotés de relais internet ou de réseaux informatiques efficaces.

    De fait, la numérisation internationale nécessitera, afin de continuer son développement, des investissements financiers pharaoniques afin de développer les infrastructures adéquates. Aujourd’hui, seuls deux pays auraient les moyens de mettre en œuvre cette homogénéisation technologique mondiale : les Etats-Unis et la Chine. Entre les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) américains et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) chinois, la course à l’hégémonie numérique est lancée.

    A travers son projet de Nouvelles routes de la soie, de même que son emprise toujours plus importante sur les économies africaines, la Chine semble pour l’instant dominer la compétition. En outre, la Chine possède toujours des réserves financières considérables, alors que les Etats-Unis, mais aussi l’UE, n’en finissent plus de creuser leurs dettes.

    La « guerre technologique » que mènent les Etats-Unis à la Chine à propos de Huawei cristallise, de même, les enjeux hégémoniques du monde numérique : en faisant pression sur leurs alliés, les Etatsuniens cherchent à empêcher ou freiner un déclassement dans un secteur où, jusqu’ici, ils régnaient en maîtres.

    L’Europe a-t-elle les moyens de changer de cap et de déjouer son destin de « colonie numérique » ? Rien n’est moins sûr. Pour ce faire, les dogmes de l’UE devraient être abattus. On se souvient que, en 2016, l’UE avait scandaleusement empêché la fusion d’Airbus et Ariane, ce qui aurait créé un géant mondial dans le secteur spatial. Cette interdiction, émise par la Commission européenne, avait été justifiée par le respect de la libre-concurrence et la volonté de ne pas engendrer une « position dominante » sur le marché… Peut-on être davantage suicidaire (et ridicule) quant au sabotage de sa propre puissance ?

    Jusqu’au XVIIIe siècle, la Chine était le pays le plus puissant du monde. Par la suite, dans les années 1950, les Etats-Unis récupérèrent l’hégémonie mondiale. En définitive, les Européens ne possédèrent une hégémonie incontestable sur l’ensemble de la planète qu’au cours d’une période de 250 ans. Alors que nous assistons à une lutte stratégique entre la puissance qui nous a précédé et celle qui nous a suivi, les Européens doivent à tout prix renouer avec leur volonté de puissance. Sans quoi, elle ne deviendra qu’une colonie parmi d’autres.

     

    Source : 24heuresactu

  • Coup dur pour la Chine : le Japon s’apprête à rapatrier massivement ses industries

    Publié par Guy Jovelin le 01 mai 2020

    Le Japon s’apprête à frapper la Chine de plein fouet par un exode massif de ses industries manufacturières, suite à la pandémie de coronavirus qui a mis le monde à genoux.

    Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a proposé de «construire une économie moins dépendante d’un seul pays, la Chine, afin que le pays puisse mieux éviter les ruptures de la chaîne d’approvisionnement», rapporte le Nikkei Asia Review.

    Ces plans ont donné des frissons au Parti communiste chinois, car d’autres grandes économies mondiales sont prêtes à suivre le mouvement, rapporte  Politicalite.

    La Grande-Bretagne, l’Union européenne et les États-Unis – qui vantent les mérites de la politique «America First» depuis près de quatre ans – pourraient suivre le mouvement.

    À Pékin, ce serait la panique chez les dirigeants, non élus, du Parti communiste.

    «Il y a maintenant de sérieuses inquiétudes quant au retrait des entreprises étrangères de Chine», a déclaré une source économique chinoise.

    «Ce dont on a surtout parlé, c’est de la clause des mesures économiques urgentes du Japon qui encourage (et finance) le rétablissement des chaînes d’approvisionnement.»

    «Si la pandémie n’avait pas frappé, la première visite d’État du président chinois Xi Jinping au Japon se serait déjà terminée par la déclaration de Xi, fier d’inaugurer une «nouvelle ère» dans les relations sino-japonaises. Il aurait applaudi Abe alors que le Japon se préparait pour le prochain grand événement, les Jeux olympiques de 2020

    «Au lieu de cela, le voyage de Xi et les Jeux olympiques de Tokyo ont été reportés, et les relations sino-japonaises sont à un tournant.»

    Source : Voice of Europe via lesobservateurs
    Traduction Cenator

  • La Chine tente de gagner la guerre de l’information

    Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2020

    Rédigé par notre équipe le 24 avril 2020.

    La Chine tente, notamment à travers la diaspora des Ouïgours, de peser sur la perception de sa gestion de crise à l’international. En Europe, par exemple, de nombreux Ouïgours ont reçu des appels étranges de leurs familles, restées en Chine. Ces derniers, pourtant persécutés par le régime chinois, ont à cœur d’alerter les Ouïgours vivant en Europe des risques que porte la crise dans les pays occidentaux, tout en ventant les actions de la Chine, qui aurait « éradiqué » le virus. De nombreux membres de leurs familles, qui n’avaient pas donné de leurs nouvelles depuis parfois plusieurs années (les appels de ces familles sont contrôlés par le régime), ont ainsi soudainement appelé leur fils, leur fille, ou un proche de la famille, afin de les informer, d’une voix tendue, que tout était sous contrôle au paradis communiste.

    Ces interventions grotesques et malsaines, orchestrées par Pékin, ne sont que l’une des nombreuses manipulations que le régime communiste tente de mettre en place afin de faire oublier sa responsabilité dans la pandémie mondiale. En outre, la Chine a commencé par affirmer que la contamination ne se faisait que d’animal à humain, par consommation. Ce ne sera que le 20 janvier que le régime avouera qu’il s’agit, en réalité, d’une pandémie transmissible d’humain à humain.

    Ces manipulations avaient commencé dès le mois de décembre 2019, alors que le virus prenait de l’ampleur en Chine : faisant pression sur l’OMC, la Chine a retardé au maximum le partage de l’information sur la situation sanitaire du pays. Par son obsession du contrôle de son image, la Chine a ainsi mis en danger la communauté internationale en faisant trainer le lancement de l’alerte.

    De plus, loin des 3304 morts annoncés par le régime, une étude des distributions d’urnes funéraires à la population de la mégapole de Wuhan laisserait indiquer que ce nombre pourrait en réalité s’élever davantage à 40 000. Mensonge sur les chiffres donc. Sans doute pour préserver la réputation du si fonctionnel régime chinois, tellement plus efficace que ceux des systèmes occidentaux…

    A ceci s’ajoute les déclarations, souvent hautaines et agressives, de représentants chinois et de leurs médias, dénonçant la faute des Occidentaux dans la gestion de la crise, jusqu’au lancement de rumeurs les plus imbéciles, comme celle consistant à sous-entendre que le virus aurait été implanté en Chine par des services américains.

    Afin de masquer ses fautes, le régime chinois ose se poser en donneurs de leçons. Pire, la Chine prétend mettre en branle une solidarité internationale à travers sa « diplomatie des masques ». Ceci alors que le pays les fait bel et bien payer !

    Après avoir été le foyer d’une épidémie mondiale, ne fournir aucune excuse à la communauté internationale, mentir sur la situation sanitaire du pays, puis monnayer son aide, la Chine révèle le caractère unique de son régime : alliant ce que le communisme et le capitalisme font de pire, le pays est devenu maître dans l’art du mensonge et de l’égoïsme.

     

    Source : 24heuresactu

  • L’économie française est en perdition, mais Emmanuel Macron demande l’annulation de la dette de l’Afrique !

    Publié par Guy Jovelin le 17 avril 2020

     

    Le président Macron appelle à effacer la dette africaine, étape selon lui « indispensable pour aider le continent africain à travers la crise du coronavirus ». Les PME, les TPE, les professions libérales et les commerçants français qui vont, eux, devoir rembourser  les emprunts qu’ils vont être contraints de faire pour tenter de survivre, apprécieront !!!

    Bernard Lugan.jpgTrois remarques :

     

    1) Si une telle mesure était réellement prise pour aider l’Afrique à lutter contre la pandémie, l’on pourrait la juger comme légitime. Mais, au moment où cette unilatérale proposition présidentielle était faite, et fort heureusement, le continent africain était quasiment épargné par le coronavirus.

     

    2) Depuis des décennies, les pays "riches" ne cessent de consentir à l’Afrique des allègements et des suppressions de dette. Au début des années 2000, les PPTE (Pays pauvres très endettés) ont ainsi bénéficié de considérables remises par les créanciers bilatéraux. Or, à peine sauvés du gouffre de l’endettement, ils y ont replongé...

     

    3) En plus des remises de dette, l’Afrique engloutit année après année, des sommes colossales versées au titre de l'APD (Aide pour le Développement). De 1960 à 2018, le continent a ainsi reçu en dons, au seul titre de l'APD, près de 2000 milliards de dollars (pour une dette d’environ 400 milliards de dollars dont entre 180 et 200 milliards de dollars de dette chinoise), soit en moyenne 35 milliards de dollars par an.

    En dollars constants, le continent a donc reçu plusieurs dizaines de fois plus que l’Europe du lendemain de la guerre avec le plan Marshall.

     

    Or, ces prêts, ces allègements de dette, ces aides et ces dons n’ont servi à rien car, en plus de sa suicidaire démographie, le continent est paralysé par son immobilisme. En effet, en dehors du don de la nature constitué par le pétrole et les minerais contenus dans son sous-sol, l’Afrique ne produit rien, sa part de la valeur ajoutée mondiale dans l’industrie manufacturière est en effet de moins de 2% dont les 9/10e sont réalisés par deux pays sur 52, l’Afrique du Sud et l’Egypte…

     

    L’annulation de la dette proposée par le président Macron ne changera donc rien à cet état des lieux. D'autant plus que la Chine, prédatrice souriante, est désormais à la manœuvre. Mue par le seul moteur du profit, elle endette chaque jour un peu plus le continent à travers des prêts généreusement octroyés.

    Ces derniers font replonger les pays bénéficiaires dans la spirale de l’endettement dont ils commençaient tout juste à sortir après les considérables allègements consentis dans les années 2000 aux PPTE par les Occidentaux. Comme ces prêts ne pourront jamais être remboursés, Pékin va mettre la main sur les grandes infrastructures données en garantie par ses débiteurs. Ainsi en Zambie où le gouvernement, après avoir été contraint de céder à la Chine la ZNBC, la société radio-télévision, s’est vu contraint d’engager des discussions de cession concernant l’aéroport de Lusaka et la ZESCO, la société nationale d’électricité.

     

    Morale de l’histoire : quand la Chine endette l’Afrique, la France propose de renoncer à sa propre créance…

     

    Bernard Lugan

    http://bernardlugan.blogspot.com/

     

    Source : lafautearousseau

  • Après que la Chine a caché la gravité de l’épidémie et infecté le monde entier, elle inonde maintenant l’Occident de matériel médical défectueux

    Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2020

    lesobservateurs

    Coronavirus : la Chine Inonde l'Europe de Matériel Médical Défectueux

    Soeren Kern  •  5 avril 2020

    • En Espagne, le ministère de la Santé a révélé que les 640 000 tests de dépistage du coronavirus achetés en Chine étaient défectueux. L'autre million de tests de dépistage du coronavirus livré en Espagne le 30 mars par un autre fabricant chinois s'est avéré également défectueux.
    • Le site d'information tchèque iRozhlas a révélé que les 300 000 kits de dépistage du coronavirus fournis par la Chine avaient un taux d'erreur de 80%. Le Ministère tchèque de l'intérieur a déboursé 2,1 millions de dollars pour ces kits.
    • « La triste vérité est que dans tous les domaines - santé, commerce, taux de change ou répression interne - la Chine bafoue les règles normales de comportement. Pendant trop longtemps, les nations se sont couchées devant la Chine dans le vain espoir de remporter des marchés. Mais sitôt sortis de cette terrible pandémie, il deviendra impératif de repenser cette relation pour l'établir sur une base plus équilibrée et plus honnête. » - Iain Duncan Smith, ancien chef du Parti conservateur britannique.
    Un nombre croissant de pays européens constatent que les millions d'équipements médicaux qu'ils achètent en Chine ou que la Chine leur envoie pour vaincre la pandémie sont défectueux et inutilisables. [...]

    Alors que le coronavirus prolifère en Europe, nombre de pays réalisent que les millions d'équipements médicaux qu'ils ont achetés en Chine pour vaincre la pandémie – ou qu'ils ont reçus de la Chine en cadeau –sont défectueux et inutilisables.

    Ces révélations battent en brèche la campagne de relations publiques du président chinois Xi Jinping et du Parti communiste qui tentent actuellement de donner à la Chine une image de superpuissance humanitaire.

    Le 28 mars, les Pays-Bas ont été contraints de rappeler 1,3 million de masques de protection KN95 achetés en Chine. Ces masques KN95 chinois qui se présentent comme une alternative au N95 américain, plus cher, ne répondaient pas aux normes de sécurité minimales requises pour le personnel médical. Ils ne tiennent pas aussi bien que le N95 sur le visage et exposent les soignants au risque du coronavirus. Le masque N95 fait actuellement défaut dans le monde entier.

    [...]

    article complet: https://fr.gatestoneinstitute.org/15849/chine-materiel-medical-defectueux