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  • La Chine vend les organes « halal » de ses prisonniers ouïghours à de riches musulmans du Golfe

    Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2020

    Alors que nos politiques n’ont que les droits de l’Homme, l’esclavage blanc, les régimes fascistes du XXème siècle et les atrocités de la colonisation à la bouche, c’est le silence radio sur notre « allié » chinois.  

    « Il ne fait pas bon être d’une autre ethnie que les Han, la majoritaire, en Chine. Depuis de nombreuses années, les minorités religieuses sont persécutées en Chine. Musulmans, catholiques, Tibétains ou encore Falung gong sont considérés comme des ennemis de l’État de par leurs croyances. En 2014, des camps d’internement ont été construits dans la province du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. Le but étant d’y enfermer des centaines de milliers de musulmans Ouïghours, Kirghiz, Hui et Kazakhs. Selon Amnesty International, un million de Ouïghours seraient actuellement détenus sans procès, ni raison particulière.
    Mais en plus de travail forcé dans ces camps, les organes des détenus seraient prélevés pour être revendus.

    Les acheteurs viennent du monde entier pour ces greffes d’organes. Les prélèvements servent en partie à alimenter les besoins de la Chine puis de ceux qui ont les moyens de se les payer à l’étranger. Les porteurs étant musulmans, la Chine cible principalement le monde musulman pour acheter ces organes qui n’ont jamais eu d’alcool ou de porc dans le sang.

    Erkin Sidick, conseiller du World Uyghur Congress, est l’un des premiers à avoir alerté sur l’existence d’organes halal en croisant plusieurs sources : « Dernièrement, on m’a appris que le Parti communiste chinois avait récemment commencé à transporter une grande quantité d’organes de Ouïghours entre Shanghai et l’Arabie saoudite. Le gouvernement chinois fait la promotion de ces organes halal en Arabie Saoudite pour attirer les musulmans. »

    Selon lui, il s’agirait de l’une des raisons pour lesquelles plusieurs pays du Golfe (Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Émirats arabes Unis) ont signé une lettre de soutien à la politique chinoise. »

    Lire la totalité de l’enquête sur le site de Vice…

  • le coronavirus nous fait pleinement entrer dans le XXIe siècle

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2020

    Rédigé par notre équipe le 14 mai 2020.

     

    Les transitions technologiques sont, bien davantage que les transitions politiques, les vrais marqueurs des changements d’ères. Ainsi, c’est la révolution industrielle qui donna à l’Occident sa suprématie, au début du XIXe siècle, sur l’ensemble du monde, et notamment sur la Chine qui, jusque-là, n’avait rien à envier, en termes de puissance, aux Européens.

    Alors que le nerf de la guerre, depuis le XIXe siècle, était constitué par les matières premières, celui du XXIe siècle sera constitué par la puissance numérique : intelligence artificielle, mégadonnées, opérateurs réseaux. Dans ce domaine, la Chine pourrait devenir la plus grande propriétaire de ces richesses.

    Or, les mesures de confinement mondial ont entraîné un accroissement exponentiel de l’usage des technologies numériques, notamment à travers la généralisation du télétravail. Et ceci alors que la numérisation du monde est loin d’être achevée : de nombreux territoires dans le monde ne sont pas encore dotés de relais internet ou de réseaux informatiques efficaces.

    De fait, la numérisation internationale nécessitera, afin de continuer son développement, des investissements financiers pharaoniques afin de développer les infrastructures adéquates. Aujourd’hui, seuls deux pays auraient les moyens de mettre en œuvre cette homogénéisation technologique mondiale : les Etats-Unis et la Chine. Entre les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) américains et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) chinois, la course à l’hégémonie numérique est lancée.

    A travers son projet de Nouvelles routes de la soie, de même que son emprise toujours plus importante sur les économies africaines, la Chine semble pour l’instant dominer la compétition. En outre, la Chine possède toujours des réserves financières considérables, alors que les Etats-Unis, mais aussi l’UE, n’en finissent plus de creuser leurs dettes.

    La « guerre technologique » que mènent les Etats-Unis à la Chine à propos de Huawei cristallise, de même, les enjeux hégémoniques du monde numérique : en faisant pression sur leurs alliés, les Etatsuniens cherchent à empêcher ou freiner un déclassement dans un secteur où, jusqu’ici, ils régnaient en maîtres.

    L’Europe a-t-elle les moyens de changer de cap et de déjouer son destin de « colonie numérique » ? Rien n’est moins sûr. Pour ce faire, les dogmes de l’UE devraient être abattus. On se souvient que, en 2016, l’UE avait scandaleusement empêché la fusion d’Airbus et Ariane, ce qui aurait créé un géant mondial dans le secteur spatial. Cette interdiction, émise par la Commission européenne, avait été justifiée par le respect de la libre-concurrence et la volonté de ne pas engendrer une « position dominante » sur le marché… Peut-on être davantage suicidaire (et ridicule) quant au sabotage de sa propre puissance ?

    Jusqu’au XVIIIe siècle, la Chine était le pays le plus puissant du monde. Par la suite, dans les années 1950, les Etats-Unis récupérèrent l’hégémonie mondiale. En définitive, les Européens ne possédèrent une hégémonie incontestable sur l’ensemble de la planète qu’au cours d’une période de 250 ans. Alors que nous assistons à une lutte stratégique entre la puissance qui nous a précédé et celle qui nous a suivi, les Européens doivent à tout prix renouer avec leur volonté de puissance. Sans quoi, elle ne deviendra qu’une colonie parmi d’autres.

     

    Source : 24heuresactu

  • Coup dur pour la Chine : le Japon s’apprête à rapatrier massivement ses industries

    Publié par Guy Jovelin le 01 mai 2020

    Le Japon s’apprête à frapper la Chine de plein fouet par un exode massif de ses industries manufacturières, suite à la pandémie de coronavirus qui a mis le monde à genoux.

    Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a proposé de «construire une économie moins dépendante d’un seul pays, la Chine, afin que le pays puisse mieux éviter les ruptures de la chaîne d’approvisionnement», rapporte le Nikkei Asia Review.

    Ces plans ont donné des frissons au Parti communiste chinois, car d’autres grandes économies mondiales sont prêtes à suivre le mouvement, rapporte  Politicalite.

    La Grande-Bretagne, l’Union européenne et les États-Unis – qui vantent les mérites de la politique «America First» depuis près de quatre ans – pourraient suivre le mouvement.

    À Pékin, ce serait la panique chez les dirigeants, non élus, du Parti communiste.

    «Il y a maintenant de sérieuses inquiétudes quant au retrait des entreprises étrangères de Chine», a déclaré une source économique chinoise.

    «Ce dont on a surtout parlé, c’est de la clause des mesures économiques urgentes du Japon qui encourage (et finance) le rétablissement des chaînes d’approvisionnement.»

    «Si la pandémie n’avait pas frappé, la première visite d’État du président chinois Xi Jinping au Japon se serait déjà terminée par la déclaration de Xi, fier d’inaugurer une «nouvelle ère» dans les relations sino-japonaises. Il aurait applaudi Abe alors que le Japon se préparait pour le prochain grand événement, les Jeux olympiques de 2020

    «Au lieu de cela, le voyage de Xi et les Jeux olympiques de Tokyo ont été reportés, et les relations sino-japonaises sont à un tournant.»

    Source : Voice of Europe via lesobservateurs
    Traduction Cenator

  • La Chine tente de gagner la guerre de l’information

    Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2020

    Rédigé par notre équipe le 24 avril 2020.

    La Chine tente, notamment à travers la diaspora des Ouïgours, de peser sur la perception de sa gestion de crise à l’international. En Europe, par exemple, de nombreux Ouïgours ont reçu des appels étranges de leurs familles, restées en Chine. Ces derniers, pourtant persécutés par le régime chinois, ont à cœur d’alerter les Ouïgours vivant en Europe des risques que porte la crise dans les pays occidentaux, tout en ventant les actions de la Chine, qui aurait « éradiqué » le virus. De nombreux membres de leurs familles, qui n’avaient pas donné de leurs nouvelles depuis parfois plusieurs années (les appels de ces familles sont contrôlés par le régime), ont ainsi soudainement appelé leur fils, leur fille, ou un proche de la famille, afin de les informer, d’une voix tendue, que tout était sous contrôle au paradis communiste.

    Ces interventions grotesques et malsaines, orchestrées par Pékin, ne sont que l’une des nombreuses manipulations que le régime communiste tente de mettre en place afin de faire oublier sa responsabilité dans la pandémie mondiale. En outre, la Chine a commencé par affirmer que la contamination ne se faisait que d’animal à humain, par consommation. Ce ne sera que le 20 janvier que le régime avouera qu’il s’agit, en réalité, d’une pandémie transmissible d’humain à humain.

    Ces manipulations avaient commencé dès le mois de décembre 2019, alors que le virus prenait de l’ampleur en Chine : faisant pression sur l’OMC, la Chine a retardé au maximum le partage de l’information sur la situation sanitaire du pays. Par son obsession du contrôle de son image, la Chine a ainsi mis en danger la communauté internationale en faisant trainer le lancement de l’alerte.

    De plus, loin des 3304 morts annoncés par le régime, une étude des distributions d’urnes funéraires à la population de la mégapole de Wuhan laisserait indiquer que ce nombre pourrait en réalité s’élever davantage à 40 000. Mensonge sur les chiffres donc. Sans doute pour préserver la réputation du si fonctionnel régime chinois, tellement plus efficace que ceux des systèmes occidentaux…

    A ceci s’ajoute les déclarations, souvent hautaines et agressives, de représentants chinois et de leurs médias, dénonçant la faute des Occidentaux dans la gestion de la crise, jusqu’au lancement de rumeurs les plus imbéciles, comme celle consistant à sous-entendre que le virus aurait été implanté en Chine par des services américains.

    Afin de masquer ses fautes, le régime chinois ose se poser en donneurs de leçons. Pire, la Chine prétend mettre en branle une solidarité internationale à travers sa « diplomatie des masques ». Ceci alors que le pays les fait bel et bien payer !

    Après avoir été le foyer d’une épidémie mondiale, ne fournir aucune excuse à la communauté internationale, mentir sur la situation sanitaire du pays, puis monnayer son aide, la Chine révèle le caractère unique de son régime : alliant ce que le communisme et le capitalisme font de pire, le pays est devenu maître dans l’art du mensonge et de l’égoïsme.

     

    Source : 24heuresactu

  • L’économie française est en perdition, mais Emmanuel Macron demande l’annulation de la dette de l’Afrique !

    Publié par Guy Jovelin le 17 avril 2020

     

    Le président Macron appelle à effacer la dette africaine, étape selon lui « indispensable pour aider le continent africain à travers la crise du coronavirus ». Les PME, les TPE, les professions libérales et les commerçants français qui vont, eux, devoir rembourser  les emprunts qu’ils vont être contraints de faire pour tenter de survivre, apprécieront !!!

    Bernard Lugan.jpgTrois remarques :

     

    1) Si une telle mesure était réellement prise pour aider l’Afrique à lutter contre la pandémie, l’on pourrait la juger comme légitime. Mais, au moment où cette unilatérale proposition présidentielle était faite, et fort heureusement, le continent africain était quasiment épargné par le coronavirus.

     

    2) Depuis des décennies, les pays "riches" ne cessent de consentir à l’Afrique des allègements et des suppressions de dette. Au début des années 2000, les PPTE (Pays pauvres très endettés) ont ainsi bénéficié de considérables remises par les créanciers bilatéraux. Or, à peine sauvés du gouffre de l’endettement, ils y ont replongé...

     

    3) En plus des remises de dette, l’Afrique engloutit année après année, des sommes colossales versées au titre de l'APD (Aide pour le Développement). De 1960 à 2018, le continent a ainsi reçu en dons, au seul titre de l'APD, près de 2000 milliards de dollars (pour une dette d’environ 400 milliards de dollars dont entre 180 et 200 milliards de dollars de dette chinoise), soit en moyenne 35 milliards de dollars par an.

    En dollars constants, le continent a donc reçu plusieurs dizaines de fois plus que l’Europe du lendemain de la guerre avec le plan Marshall.

     

    Or, ces prêts, ces allègements de dette, ces aides et ces dons n’ont servi à rien car, en plus de sa suicidaire démographie, le continent est paralysé par son immobilisme. En effet, en dehors du don de la nature constitué par le pétrole et les minerais contenus dans son sous-sol, l’Afrique ne produit rien, sa part de la valeur ajoutée mondiale dans l’industrie manufacturière est en effet de moins de 2% dont les 9/10e sont réalisés par deux pays sur 52, l’Afrique du Sud et l’Egypte…

     

    L’annulation de la dette proposée par le président Macron ne changera donc rien à cet état des lieux. D'autant plus que la Chine, prédatrice souriante, est désormais à la manœuvre. Mue par le seul moteur du profit, elle endette chaque jour un peu plus le continent à travers des prêts généreusement octroyés.

    Ces derniers font replonger les pays bénéficiaires dans la spirale de l’endettement dont ils commençaient tout juste à sortir après les considérables allègements consentis dans les années 2000 aux PPTE par les Occidentaux. Comme ces prêts ne pourront jamais être remboursés, Pékin va mettre la main sur les grandes infrastructures données en garantie par ses débiteurs. Ainsi en Zambie où le gouvernement, après avoir été contraint de céder à la Chine la ZNBC, la société radio-télévision, s’est vu contraint d’engager des discussions de cession concernant l’aéroport de Lusaka et la ZESCO, la société nationale d’électricité.

     

    Morale de l’histoire : quand la Chine endette l’Afrique, la France propose de renoncer à sa propre créance…

     

    Bernard Lugan

    http://bernardlugan.blogspot.com/

     

    Source : lafautearousseau