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france - Page 48

  • Entre 2.500 et 5.000 églises menacées de disparaître d’ici à 2030

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2022

    La sécularisation de la France associée à un manque de moyens accélère la détérioration du patrimoine religieux français. C’est le constat alarmant posé par Pierre Ouzoulias et Anne Ventalon, respectivement sénateur PCF des Hauts-de-France et sénatrice LR de l’Ardèche, dans un rapport présenté mercredi 6 juillet sur le patrimoine religieux français. L’état des églises à travers la France est très variable en fonction des situations. Les églises construites avant 1905 et qui appartiennent aux collectivités locales sont en bien meilleur état que celles détenues par l’Église construites après cette date.

    En effet, les premières ont plus de moyens pour conduire les travaux nécessaires à la restauration des édifices religieux. Les églises les plus menacées sont plus particulièrement celles datant du XXe siècle pour leur faible intérêt culturel et leurs matériaux de mauvaise qualité, rendant les frais de restauration particulièrement onéreux. Ainsi, l’Observatoire du patrimoine religieux estime que 2.500 à 5.000 édifices sont menacés de démolition d’ici 2030.

    Si la menace qui pèse sur les églises est bien souvent le rachat par des particuliers ou des entreprises qui les transforment par la suite en logement, en bar ou bibliothèque, comme dans de nombreux pays anglo-saxons, la France est épargnée par ce genre de pratiques. Depuis 1905, « seules » 250 églises communales ou diocésaines, soit 0,6% de l’ensemble du patrimoine religieux catholique, ont été rachetées et transformées par des particuliers, ont indiqué les sénateurs lors de la présentation citant des chiffres de la Conférence des évêques de France. « Les élus sont attachés à leur église. Vendre serait vécu comme un échec », affirme Pierre Ouzoulias, sénateur PCF des Hauts-de-France et rapporteur de la mission d’information. Ce dernier rappelle d’ailleurs que les monuments religieux font la richesse de la France, et en particulier de ses territoires ruraux : « Il faut cesser de concevoir le patrimoine comme une dépense mais comme un investissement. Le patrimoine n’est pas une charge que l’on ne serait pas capable d’assumer mais une chance pour notre pays. »

    Le rapport se penche aussi sur l’état des objets et mobiliers religieux. Un grand inventaire « de la cathédrale à la petite cuillère » pour reprendre l’expression d’André Malraux, devrait être lancé dans les mois à venir, lance le sénateur communiste. En effet, faute d’une base de données précise sur les richesses que possèdent les églises, les conservateurs peuvent difficilement lancer un projet de mise en valeur du patrimoine religieux. Cette initiative doit aussi permettre à l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels et ainsi éviter que ne se multiplient les actes de vandalisme. De nombreuses églises restent d’ailleurs fermées pour protéger le lieu des dégradations. Le rapport propose à cet égard un plan de surveillance, faisant notamment appel au volontariat parmi les jeunes.

    Si tous ces dispositifs à venir sont précieux pour la sauvegarde du patrimoine religieux, le meilleur plan de restauration reste l’usage partagé des édifices religieux, rappelle le président de la commission et sénateur (UDI) du Val-de-Marne Laurent Lafon. Une église se dégrade rapidement lorsqu’elle n’est pas ouverte, ventilée et chauffée. « Les églises sont faites pour vivre », souligne-t-il. Une des propositions majeures du rapport est donc l’utilisation partagée de l’église. La Conférence des évêques de France s’inscrit parfaitement dans cette ligne directrice avec la Nuit des églises, une semaine d’été durant laquelle les chapelles et cathédrales accueillent des événements culturels en tout genre. Pierre Ouzoulias prend aussi l’exemple des sorties scolaires : l’ancien historien et archéologue encourage les professeurs à emmener leurs élèves dans des églises pour illustrer des points du programme d’histoire.

    Le mouvement de socialisation des églises peut effrayer mais il n’est en rien à confondre avec l’acte de désacralisation, qui n’est « pas souhaitable parce qu’elle est irréversible », explique le sénateur communiste. De plus, tout événement non religieux qui prend place dans une église doit être soumis à l’accord de l’affectataire, c’est-à-dire le prêtre responsable du monument selon le code général de la propriété des personnes qui autorise depuis 2006 l’utilisation des édifices pour des activités non culturelles « compatibles avec l’affectation cultuelle ». L’utilisation partagée est avant tout pensée pour permettre aux habitants de se réapproprier leur patrimoine et leur histoire : « Le patrimoine religieux ne doit pas être exclu de la société », affirme Pierre Ouzoulias. « On ne peut comprendre la société sans comprendre son rapport au culte et au religieux ».

    Aléteia via fdesouche

  • Cambrioleurs en France en 2021 : “22 % sont issus d’un pays d’Afrique alors que 3% de la population qui réside en France est issue d’un pays d’Afrique” (Rapport ministériel)

    Publié par Guy Jovelin le 01 juillet 2022

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    Ministère de l’Intérieur

  • La France va livrer à l’Ukraine six canons Caesar additionnels prélevés sur les stocks de l’armée française

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2022

    Le chef de l’Etat Emmanuel Macron annonce à Kiev la livraison prochaine de six nouveaux canons Ceaser, une arme d’artillerie de pointe, après les 12 déjà livrés depuis le début du conflit.

    L’Europe est à vos cotes, elle le restera autant qu’il faut faudra, jusqu’à la victoire.” Lors de sa conférence de presse à Kiev, le président français a assuré son hôte que la coopération militaire entre la France et l’Ukraine allait se renforcer.

    Au-delà des 12 Caesar déjà livrés j’ai pris la décision que dans les prochaines semaines six Caesar additionnels (seront livrés)“, a ainsi confirmé le chef de l’Etat qui aussi promis la “fourniture prochaine d’un laboratoire mobile d’ananlyses ADN.

    Ces canons devraient être prélevés sur le stock de l’armée de Terre française qui ne disposera plus que de 64 de ces armes de guerre de pointe.

    Produits dans les usines Nexter Systems à Bourges, ces canons nécessitent 450 heures de travail chacun. Le site en produit un peu moins d’une centaine par an de ces pièces d’artillerie.

    D’un coût unitaire de près de 7 millions d’euros, ces canons de 155 mm rencontrent un grand succès à l’exportation. Une dizaine de pays dont la Belgique, la République Tchèque, lz Danemark ou encore la Lituanie ont déjà passé commande. […]

    bfmtv via fdesouche

  • France : Cacher la réalité, quoi qu’il en coûte

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2022

     

    Malgré les tentatives d’étouffement médiatique de la part du gouvernement et de la presse elle-même, les dérapages folkloriques de la Ligue des Champions à Saint Denis le 28 mai dernier continuent de faire des petits grumeaux dans la politique française.

    Ce samedi là, on s’en rappelle, avait eu lieu une interaction citoyenne, festive et musclée entre des supporters et des jeunes locaux, espiègles riverains probablement déçus de ne pouvoir assister à ce petit moment footballistique et familial. La police du cru avait sainement agi en gazant les familles, en dispersant les honnêtes pères de familles à coup de bâtons et en s’abstenant de toute opération un peu ferme qui aurait pu déraper vis-à-vis de la faune autochtone dont on sait qu’elle n’aime guère les réprimandes.

    Ces comportements, la réponse qui suivit des autorités, le traitement médiatique parfaitement neutre et serein, tout concourrait à constater une nouvelle étape dans un délitement maintenant catastrophique du pays, derrière les sourires de plus en plus rassurants de Darmanin, Ministre de l’Intérieur et Lallement, Préfet de police de Paris.

    Malheureusement, le gouvernements britannique, dont les ressortissants avaient été directement et explicitement mis en cause par Darmanin et Lallemant, n’entendit pas les choses de cette oreille. Bientôt rejoint par le gouvernement espagnol puis le Sénat français, il réclama des comptes. Audition il y eut donc de nos deux fiers lascars dont les mensonges, les carabistouilles et les calembredaines éhontées ne semblait pas remettre le poste en question.

    Les auditions ne nous apprirent guère de choses nouvelles. On eut la confirmation que Darmanin était bien l’incompétence et l’incohérence incarnée, refusant ainsi de donner la nationalité des agresseurs interpellés (cela aurait pu être raciste – ah bon ?) mais n’hésitant pas à accuser les supporters britanniques des exactions observés (là, la nationalité est citée sans souci). Quant à Lallement, bien qu’ayant concédé devant l’évidence à un échec, il aura surtout démontré son arrogance qui n’étonnèrent pas suffisamment les Sénateurs pour qu’ils réclament sa tête (une occasion manquée).

    En toute logique, une enquête approfondie devrait suivre… Qui ne se basera certainement pas sur les images de vidéosurveillance du Stade de France, que la justice n’a pas réclamée dans les sept jours et qui ont donc été effacées.

    On se rassurera en imaginant que les vidéos des caméras publiques sont, elles, sous scellées, mais on devra s’interroger sur l’incompétence ou la malveillance qui ont accompagné la disparition d’une partie de ces vidéos alors que des centaines de vols et d’agressions diverses furent commises ce soir-là.

    Il sera en tout cas difficile d’écarter complètement une certaine volonté de ne surtout pas devoir affronter une réalité désagréable, de plus en plus gênante et impossible à cacher, celle que les autorités, les forces de l’ordre et notre gouvernement ne sont plus capables ni d’organiser sereinement des événements internationaux sur notre sol, ni d’en assurer la sécurité, et ce à cause d’une véritable partition de la République.

     

     

     

    Le déni de cette réalité ne date pas de cet incident : c’est une tendance de plus en plus forte.

    Ainsi, il y a un peu plus de dix ans, l’État et les autorités locales insistaient sur la nécessité des grandes entreprises, des startups et autres institutions à s’installer dans les quartiers périphériques de Paris afin d’en tenter une sorte de « reconquête républicaine » (à l’époque, « reconquête » n’était pas un gros mot). En 2007 par exemple, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales envisageait de s’installer à Aubervilliers. Cependant, en 2008, les équipes de chercheurs concernés renâclaient franchement à cette opportunité, jugeant probablement que la localisation de l’école sur le boulevard Raspail à Paris leur convenait très bien.

    Force est de constater que l’école n’a pas déménagé. La « reconquête » n’a guère fonctionné.

    En juin 2016, le passage fortuit de la princesse Astrid de Belgique a laissé quelques souvenirs chaleureux à la population locale d’Aubervilliers qui avait participé à son délestage rapide de quelques valeurs. Manifestement, s’il y avait reconquête, elle n’était pas dans le sens qu’on imaginait…

    De la même façon et un peu plus récemment en 2020, les collectivités locales incitaient financièrement les entreprises à rester en Seine-Saint-Denis, leur proposant aides et subventions pour les convaincre qu’y installer des locaux était une opération intéressante. La « reconquête » commençait à coûter cher en plus de ne pas donner beaucoup de fruits.

    On pourrait multiplier les exemples mais le constat reste le même : il devient de plus en plus compliqué de faire croire que ces vibrantes localités d’Île-de-France sont accueillantes et chaleureuses, tant pour les institutions ou les diplomates que pour les entreprises… ou les supporters de foot étrangers.

    La réalité crue est que ces lieux sont devenus des enclaves mafieuses en dehors de la République.

    Ceci est d’autant plus vrai que la gauche a complètement abandonné l’idée d’une République « une & indivisible », revendication vague d’une droite que toute la presse place dans les intouchables : réclamer une loi unique sur tout le pays est maintenant considéré comme « extrême ». L’idée semble avoir complètement disparu de ne pas laisser la mafia, les bandes et les racailles faire leur propre loi sur une parcelle de territoire et ceux qui émettent ce désir pourtant logique sont maintenant poursuivis par les hordes de la bien-pensance : médias et politiciens s’entendent à faire taire ces fascistes qui osent réclamer… le retour à la normale.

    Ce déni de la réalité est couplé à l’affirmation obstinée qu’il n’y a aucun problème de fond. Ce jusqu’au boutisme dans le camouflage des évidence n’a rien de fortuit.

    D’une part, il permet au pouvoir de continuer son petit rituel quotidien, d’entretenir l’illusion qu’il sert à quelque chose d’autre que ses propres intérêts étroits : « Nous gérons la sécurité des Français, ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas le droit de vous inquiéter, nous vous interdisons de vous inquiéter et nous vous poursuivrons si vous vous inquiétez. »

    Nous sommes dans cette phase soviétique où, pour paraphraser Soljenitsyne, « nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir. »

    Il faut ainsi comprendre que cette obstination à cacher et nier la réalité provient aussi de leur complète et totale incompétence à saisir le problème et y apporter des solutions opérationnelles concrètes : pour commencer, Darmanin, Lallemant et à plus forte raison toute la clique de clowns tristes qui dirigent actuellement le pays dans le précipice ne sont jamais confrontés à la violence de ces enclaves. Leur monde n’est plus celui du peuple, depuis longtemps.

    En outre, leur univers mental a été façonné par 40 à 50 années de mantras gauchistes de plus en plus agressivement idiots. Une part non négligeable de cette élite autoproclamée croit maintenant dur comme fer aux âneries acides que déversent médias, experts sociologues et autres chercheurs subventionnés de plateau télé.

    Ne comprenant absolument pas le problème, n’ayant de toute façon pas les capacités intellectuelles à sortir des chemins ultra-battus qu’ils ont arpenté avec application pour obtenir leur position actuelle,
    ils seront infoutus d’y apporter la moindre solution qui plus est si celle-ci revient à mettre en danger leurs privilèges et secouer leurs croyances.

    Alors que la crise économique s’apprête à frapper comme jamais une France moralement, politiquement et socialement en lambeaux, leur seule et unique option consistera donc à cacher ce qui les force à la dissonance cognitive, et à répéter avec entêtement les mêmes procédés qui ont engendré le problème en premier lieu. Dès lors, les enclaves anti-républicaines vont donc s’étendre et métastaser.

    Ce pays est foutu.

     

    Source : http://view.robothumb.com/leblogalupus.com/

  • Économie : Rien ne va plus en France et dans l’UE !

    Publié par Guy Jovelin le 31 mai 2022

    lfar rousset.jpgDans une excellente chronique du Figaro, Christian Saint-Étienne remarque que distribuer du pouvoir d’achat, sans contrepartie productive, c’est préparer un scénario à la grecque ! Macron, Marine le Pen et Mélenchon se sont pourtant lancés dans une course démagogique folle afin de s’attirer les électeurs, une des plaies mortelles des démocraties occidentales !

    Le problème c’est que la France ne fabrique plus assez de produits industriels et a un déficit commercial annuel d’environ 100 milliards d’euros ! Le déficit public flirte désormais avec les 6,5 % du PIB ! La croissance dégringole, a été nulle début 2022 pour atteindre au mieux 1,3 % en 2023 et 1,1 % en 2024 ! On parle même de plus en plus de récession et de « stagflation », suite aux stupides sanctions suicidaires antirusses qui vont d’abord frapper « ceux qui fument des clopes et roulent au diesel » ! L’industrie française croule sous les charges sociales et les impôts de production pour payer des dépenses publiques folles avec 2 millions de fonctionnaires en trop, un coût annuel de l’immigration de 84 milliards d’euros par an et un régime des retraites déficitaire ! L’emploi créé par la « high tech » du manipulateur Macron, c’est mieux que rien, mais seulement 1 % de l’emploi en France : cela ne peut remplacer les investissements gigantesques de Tesla et d’Intel en Allemagne et de véritables usines pour fabriquer des biens essentiels importés de Chine et des pays émergents !

    Christian Saint-Étienne nous rappelle le syndrome de Tsipras en Grèce qui consisterait en France à faire élire les députés d’un parti exigeant la distribution de pouvoir d’achat tout en l’empruntant, un SMIC à 5 000 euros, une retraite à 50 ans, pour nous apporter dans les trois mois qui suivent leur élection, avec la remontée des taux, une crise de confiance dans le Système, l’effondrement de l’économie, une retraite à 68 ans et une diminution de 20 % des retraites ! Les promesses démagogiques impossibles à tenir n’engagent que les naïfs et les crétins qui les écoutent. Demain on rase gratis !

    C’est aussi la débandade dans l’UE puisqu’elle renonce jusqu’en 2023 au pacte de stabilité avec une dette maximale de 60 % du PIB et un déficit inférieur à 3 % du PIB, en raison de la guerre en Ukraine. L’UE renonce à la reprise en main des finances publiques. 17 pays ne respectent pas le critère de déficit et cinq, dont la France, le critère des dettes. Le pacte devrait eêtre réactivé seulement en 2024 ! L’UE pacifiste, droit-de-l’hommiste, mercantile et immigrationniste, éprise d’une soudaine folie guerrière contre la Russie, traverse une période d’incertitude économique la plus totale.

    En Italie Mario Draghi ne connaît plus l’état de grâce. La croissance ne devrait pas dépasser 2,4 % cette année et 1,9 % en 2023. Les réformes de la fiscalité et de la concurrence semblent bloquées. Les dettes vont continuer d’augmenter et que fera Draghi sinon annoncer la faillite de l’Italie en cas de hausse des taux ?
    Quant à la zone euro, elle est écartelée : l’écart d’endettement entre l’Allemagne et l’Italie a plus que doublé en dix ans et atteint 90 % du PIB, contre 45 % entre la France et l’Allemagne. Or les taux montent ! Christine Lagarde de la BCE veut mettre fin au programme de rachats d’actifs en juillet. De plus l’actuel taux négatif de – 0,50 % devrait passer à 0 % en septembre, suite à deux augmentations successives de 0,25 % en juillet et en septembre. Christine Lagarde, en fin d’année dernière, jugeait cependant peu probable une hausse de taux en 2022 car le taux de dépôt est en territoire négatif depuis 2014 !

    Le problème, c’est que l’indice des prix à la consommation dans la zone euro a atteint le niveau record de 7,4 % sur un an en avril ; même en excluant l’alimentation et l’énergie, l’inflation dépasse largement l’objectif de 2 % fixé par la BCE. En fait Christine Lagarde est complètement déboussolée, s’exprime dans un charabia grandiloquent incompréhensible en parlant de gradualisme, d’optionnalité, de flexibilité et d’ajustement de la politique monétaire en fonction d’évènements imprévisibles à venir. Christine Lagarde reconnaît en fait que la situation est de plus en plus incontrôlable et qu’elle ne sait pas où elle va ! Il semble que ce soit vers la catastrophe et l’explosion de la zone euro !

    La stupide politique des sanctions économiques et financières contre la Russie est la cerise sur le gâteau qui vient aggraver la situation ! En cas d’embargo du pétrole, la Russie pourra remplacer très facilement la demande européenne par celle de l’Inde et de la Chine. Par contre l’embargo entraînera une hausse inacceptable des prix à la pompe pour les Gilets jaunes ! Les fournisseurs potentiels de pétrole tels que l’Arabie saoudite, le Brésil, les États-Unis sont reluctants car s’ils augmentent leur production, la Russie cassera les prix, comme elle l’a déjà fait avec l’Inde à 25 dollars le baril, et ils seront perdants ! De plus les coûts de transport seront beaucoup plus élevés que pour le pétrole russe. Enfin le pétrole russe est d’une qualité supérieure pour produire dans les raffineries européennes des distillats moyens (gazole).

    En ce qui concerne le gaz, un gros pays producteur tel que le Qatar ne veut pas vendre tout son gaz à l’Allemagne car si Berlin décidait d’arrêter ses commandes, il serait pris au piège. Le Chancelier Olaf Scholz très naïvement a fait la tournée des popotes en Afrique (Sénégal et Afrique du Sud) pour se sevrer du gaz russe et trouver de nouveaux fournisseurs, mais il a fait chou blanc avec des projets futuristes aléatoires, trop coûteux.

    En dehors de l’Europe, la situation n’est pas brillante aux États-Unis (inflation élevée, croissance faible, hausse des taux et petits krachs boursiers successifs), mais elle est aussi préoccupante, ce qui est nouveau, du côté de la Chine ! L’Empire du milieu a dévoilé courant mai ses pires performances économiques depuis deux ans, avec une consommation au plus bas et un chômage proche du record absolu. Selon la banque UBS, la croissance chinoise pourrait se limiter à 3 % cette année, alors que Pékin s’accroche à son objectif de 5,5 %. La stratégie du « Zéro Covid » s’avère catastrophique pour de nombreux secteurs, dont celui du luxe, avec un écroulement des ventes de 47 % par rapport à 2021. On assiste à un plongeon des mises en chantier et des ventes de logement. La production de crédit s’est révélée deux fois inférieure aux attentes ; les ventes au détail ont décroché de 11 % et l’indice des prix à la consommation est supérieur aux anticipations. Si le confinement semble s’assouplir à Shangaï, la ville de Pékin renforce ses mesures anti-covid, avec de nombreux commerces et sites touristiques fermés ou au ralenti. Depuis Davos, la directrice du FMI parle de « vents contraires » en Chine.

    Quant aux « cryptos » , Christine Lagarde estime que « ça ne vaut rien et que ça ne repose sur rien ». La Banque de France évoque la célèbre bulle spéculative des tulipes en Hollande au XVIIe siècle et compare le phénomène bitcoin à la              « tulipomanie ». La Banque centrale américaine veut aussi siffler la fin de la récréation. Le marché des cryptomonnaies a déjà perdu plus de la moitié de sa valeur, passant de 3000 milliards de dollars à 1400 milliards de dollars en seulement six mois. Pour Le Bitcoin avec un prix record de 66 000 dollars, et un cours actuel de 29 000 dollars, la chute est aujourd’hui de 57 % ! Certains investisseurs estiment qu’il pourrait même dégringoler jusqu’à 8 000 $, tout comme l’explosion de la bulle internet en 2000. À quand le tour des actions en Bourse et celui des obligations si les taux d’intérêt s’envolent ?

    Jane Fraser, PDG de la grande banque américaine Citi, est convaincue à Davos que l’Europe va entrer en récession ! Viktor Orban a décrété le couvre-feu en Hongrie et estime que nous allons devoir affronter une grave crise économique. Il y a même un risque de récession mondiale avec une augmentation du chômage, des prix des denrées alimentaires, de l’endettement public et privé déjà trop élevé dans le monde.

    Il n’y a que la France inconsciente, privée de campagne présidentielle sérieuse, qui rêve de pouvoir d’achat en augmentation financé par la dette publique, sans travailler davantage ni produire davantage, avec le traître fédéraliste immigrationniste Macron, la patriote incapable Marine le Pen et l’islamo-gauchiste démagogue Mélenchon !

     

    Source : lafautearousseau