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france - Page 53

  • Recensement : 67 millions d’habitants (hors Mayotte), croissance démographique en périphérie des grandes villes

    Publié par Guy Jovelin le 30 décembre 2021

    L’Insee vient de publier les chiffres du recensement. Au 1er janvier 2019, la France comptait très exactement 66 988 403 habitants (hors Mayotte). Quel sera l’impact du Covid sur la population française ? Il est encore trop tôt pour le dire : les données du recensement sont actualisées tous les ans mais mises en ligne chaque fin décembre avec un décalage de deux ans.

    Selon l’Insee, qui vient de publier ses derniers chiffres, la France comptait très exactement 66 988 403 habitants (hors Mayotte) au 1er janvier 2019. C’est près de 256 000 de plus qu’en 2018 soit l’équivalent de la ville de Bordeaux. Mais la croissance de la population française ralentit (+0,4 % entre 2013 et 2019), contre 0,5 % entre 2008 et 2013). « C’est encore le solde naturel qui fait la croissance démographique en France, mais il est de moins en moins élevé », ​explique l’institut de la statistique. Le solde migratoire contribue encore pour 0,1 % de croissance, mais le solde naturel a perdu 0,1 point pour s’établir à 0,3 % par an entre 2013 et 2019.

    D’une manière générale, toutes les régions ont vu leur croissance démographique ralentir entre 2013 et 2019, « aux exceptions notables de la Guyane et de Paca. C’est la seule région de métropole dont la croissance se renforce, portée par le Var », explique Valérie Roux, cheffe du département de la démographie à l’Insee.

    Si certains territoires sont très dynamiques, notamment l’Île-de-France (1 % de croissance chaque année pour la Seine-Saint-Denis) et la façade Atlantique (1,2 % pour la Loire-Atlantique), vingt départements ont perdu des habitants chaque année en France, contre onze lors de la précédente période.

    « Ils sont principalement situés dans la diagonale du vide, et Paris », note Valérie Roux. ​« Dans les territoires ruraux autonomes très peu denses, la baisse de population est plus due au solde naturel qu’au solde migratoire : c’est l’effet du vieillissement de la génération du baby-boom et de la baisse du nombre moyen d’enfant par femme », ​ajoute-t-elle.

    Les territoires les plus porteurs de la croissance démographique sont situés en périphérie des grandes villes, comme Paris, Lyon, Marseille ou Bordeaux. La croissance est en effet élevée lorsque les communes rurales sont sous forte influence des pôles (+0,7 % en moyenne par an) », ​précise l’Insee dans son étude.  […]

    Ouest France via fdesouche

  • La chute du niveau en maths, un drame scolaire et économique (MàJ : baisse du nombre d’élèves en spécialité maths en terminale en 2021)

    Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2021

    20/12/2021

    Selon une étude du ministère de l’Education nationale, à la rentrée 2021, 37,5 % des élèves de terminale ont choisi la spécialité maths, contre 41,2 % en 2020. Une baisse due à la difficulté du programme, à l’autocensure des élèves et à leur moindre information sur l’orientation depuis le début de la crise sanitaire. Une baisse qui interroge aussi les responsables de classes prépas économiques et commerciales, comme ceux des écoles de management et d’ingénieurs. Le nouveau bac prévoit en effet que les élèves choisissent trois spécialités en 1re et qu’ils en abandonnent une en terminale au profit des deux autres.

    Or, c’est la spécialité maths qu’ils délaissent le plus. Et les filles sont plus nombreuses à avoir lâché la discipline que les garçons, ainsi que les élèves issus de catégories sociales plus défavorisées. En cause : le programme, réputé plus dur que celui qui était suivi dans (feue) la filière S. Certains lycéens de 1re, rencontrant des difficultés, préfèrent ainsi abandonner la discipline en terminale de peur qu’elle ne les pénalise pour l’obtention du bac. « Certains ont en effet le réflexe de garder les deux spécialités dans lequel ils surperforment, et ce n’est pas toujours les maths », reconnaît Pierre Mathiot, l’inspirateur de la réforme du bac.

    Mais selon lui, ce n’est pas l’unique raison du délaissement des maths en terminale : « Certains lycéens ont peut-être gardé l’option maths complémentaires, car leur projet d’orientation ne nécessitait pas qu’ils fassent des maths de façon approfondie ». […]

    Et ce moindre succès des maths au lycée commence à avoir des conséquences. Selon les professeurs de classes préparatoires économiques et commerciales, le nombre d’élèves a chuté de 9 % en un an ( selon une étude qui porte sur 120 établissements adhérents de l’APHEC). « Les prépas les plus touchées sont celles qui sont situées en périphéries des villes ou dans des villes moyennes. Et nous craignons que cela ne s’aggrave l’an prochain. D’ailleurs, quatre classes préparatoires (Rodin à Paris, Montgazon à Angers, Camille Vernet à Valence et Dumont d’Urville à Toulon) vont vraisemblablement fermer leurs portes à la rentrée 2022 », souligne-t-elle. Concernant les classes prépas scientifiques, aucune donnée n’est disponible concernant les inscriptions en 2021.

    Si cette diminution de matheux en terminale s’accentue ces prochaines années, elle pourrait par ricochet « entraîner à terme une baisse du vivier de candidats pour les écoles d’ingénieurs et de management », souligne Delphine Manceau. « Or, la France a besoin de former 50.000 ingénieurs par an. Et actuellement, nous en sommes à 43.000 », ajoute Emmanuel Perrin. […] L’association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales demande un moratoire pour éviter la fermeture prochaine de classes prépas. […]

    20 minutes

    13/12/2021

    Selon une association de professeurs, les effectifs en classe préparatoire commerciale ont plongé l’année dernière. C’est la conséquence de l’hémorragie des élèves en mathématiques au lycée. Une véritable catastrophe scolaire qui aura des répercussions sur l’économie pour l’éditorialiste Nicolas Bouzou.

    Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

    Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

    L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie. […]

    Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

    Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

    La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

    Europe 1

  • La France contrainte d’acheter de l’électricité auprès de l’Allemagne ou de la Russie pour passer l’hiver après l’arrêt de 4 réacteurs nucléaires

    Publié par Guy Jovelin le 18 décembre 2021

    Ce samedi, un quatrième réacteur nucléaire sera mis à l’arrêt après l’apparition de fissures sur trois autres de même génération. Résultat : la France va devoir acheter de l’électricité auprès de l’Allemagne ou de la Russie.

    Cela sonne au mieux comme un avertissement. Ce vendredi, au cours d’une réunion, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a demandé à Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, de prendre des mesures pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement en électricité du pays. Deux jours auparavant, le groupe avait annoncé sa décision de stopper les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Chooz B, dans les Ardennes. Le numéro 2, dès jeudi, le numéro 1 ce samedi. Des mesures prises pour les mêmes raisons que ce qui avait conduit l’énergéticien à interrompre il y a quelques semaines les deux réacteurs de Civaux (Vienne) : des signes de vieillissement prématurés, observés sur des circuits servant à refroidir les cœurs en cas d’accident.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • La France, « terre d’asile médical », quoi qu’il en coûte…

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    DÉCRYPTAGE – Issus de 127 pays, près de 26.000 étrangers malades ont voulu, l’an dernier, selon l’Ofii, bénéficier du système de santé tricolore, le plus généreux au monde.

    L’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) dit tout ou presque sur les étrangers qui réclament un titre de séjour en France pour raisons médicales. Le Figaro a pu accéder à son dernier rapport sur la «Procédure d’admission au séjour pour soins». Un document remis tous les ans au Parlement, comme la loi l’exige, mais qui, curieusement, ne fait jamais l’objet d’un débat en commission des affaires sociales. Truffé de chiffres, d’analyses et de recommandations, il éclaire pourtant utilement les conditions et l’étendue de la prise en charge sur le territoire national des étrangers malades.

    Les premiers à frapper au guichet français en 2020 étaient Algériens (2712 demandeurs, soit 10,4% des dossiers), Ivoiriens (1764 demandeurs), Congolais (1603), Camerounais (1476), Guinéens (1442), Géorgiens (1174), Maliens (1131), Comoriens (1084), mais aussi Haïtiens, Marocains, Tunisiens ou Russes. Pas moins de 127 nationalités. Où l’on trouve même quelques ressortissants japonais, saoudiens…

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • En France, une ferme sur cinq a disparu en 10 ans mais la surface agricole utile reste constante

    Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2021

    A quoi ressemble l’agriculture française des 10 dernières années ? Le ministère de l’Agriculture dévoile à partir de 9 heures, ce 10 décembre, son recensement décennal. Il confirme les tendances de fond, constatées depuis des décennies : il y a toujours autant d’agriculture, mais dans moins d’exploitations, qui s’agrandissent. L’autre transformation majeure relevée dans le recensement concerne l’agriculture biologique. Le “bio” a vu sa surface tripler en dix ans et représente aujourd’hui 12% de la surface totale, contre 4% en 2010.

    Selon les premiers chiffres dévoilés vendredi par franceinfo, les résultats de cette enquête font état de la disparition de 100 000 exploitations à travers la France, ce qui représente une baisse d’environ 20% en 10 ans. Une tendance déjà amorcée depuis les années 1970, même si la baisse a ralenti. D’environ 3% par an sur la décennie 2000-2010, elle est passée à 2% environ sur la décennie 2010-2020.  

    En revanche, moins de fermes ne veut pas dire moins d’agriculture. Fermes, champs ou vignes sont encore bien présents dans notre pays, puisque la surface agricole utile se maintient, passant de 51% du territoire de France métropolitaine en 2010 à 50% en 2020. Mathématiquement, la taille des exploitations a donc augmenté et atteint aujourd’hui 69 hectares en moyenne, soit 14 hectares de plus qu’il y a 10 ans.

    Et même si la France est encore loin des mégafermes des États-Unis ou d’Australie, la tendance est là-aussi pérenne. Cela s’explique parce que l’agriculteur français moyen vieillit (six agriculteurs sur 10 ont plus de 50 ans, contre cinq en 2010) et qu’à la retraite, il a du mal a trouver un successeur : dans une interview au Figaro, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, évoque un nombre d’installations insuffisant de “7000 par an pour compenser les départs à la retraite“.

    Conséquence, les exploitations se regroupent et s’agrandissent. L’espoir viendra des futurs agriculteurs, puisque le recensement donne un chiffre qui incite à l’optimisme : 2020 a été la première année où l’on constate une augmentation des inscriptions dans l’enseignement agricole.

    France Bleu via fdesouche