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mosquée - Page 3

  • Perpignan (66): Rejet du recours d’un riverain contre le permis de construire d’une mosquée turque de 1800 m2, 14e mosquée de la ville (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2021

    fdesouche

    0lbap 28/04/2022 à 14h41

    28/04/2022

    Cour administrative d’appel de Marseille – 9e chambre 15 mars 2022 – n° 18MA05005

    Exposé des faits

    Vu la procédure suivante :

    Procédure contentieuse antérieure :

    M. C… B… et plusieurs autres personnes physiques, ainsi que deux sociétés civiles immobilières, ont demandé au tribunal administratif de Montpellier d’annuler l’arrêté du 21 juin 2016 par lequel le maire de Perpignan a délivré un permis de construire à l’association culturelle Turc Islam en vue de l’édification d’un centre culturel et cultuel incluant trois logements de fonction, ainsi que la décision du 13 octobre 2016 rejetant le recours gracieux formé à l’encontre de cet arrêté.

    Par un jugement n° 1606392 du 25 septembre 2018, le tribunal administratif de Montpellier, après avoir donné acte du désistement de plusieurs personnes physiques requérantes, a fait partiellement droit à cette demande en annulant l’arrêté du 21 juin 2016, ainsi que la décision de rejet du recours gracieux, en tant seulement qu’ils autorisent la création de plus d’un logement.

    Procédure devant la cour :

    Par une requête et des mémoires enregistrés le 28 novembre 2018, les 12 et 15 novembre 2019puis le 16 décembre 2019, M. B…, représenté par la SCPA Lincetto-Cohen, demande à la cour, dans le dernier état de ses écritures :

    1°) d’ordonner à l’association culturelle Turc Islam de produire, d’une part, sous astreinte de 100 euros par jour de retard, la déclaration de cette association en préfecture, ainsi que la copie de la publication au Journal officiel de cette déclaration et, d’autre part, le procès-verbal de l’élection de son président ;

    2°) d’annuler ce jugement du tribunal administratif de Montpellier ;

    3°) d‘annuler, d’une part, l’arrêté du maire de Perpignan du 21 juin 2016, d’autre part, et par voie de conséquence, l’arrêté du 22 décembre 2017 portant permis de construire modificatif, ensuite, ” le permis modificatif obtenu ” et, enfin, les décisions de rejet des recours gracieux ;

    4°) de mettre à la charge de la commune de Perpignan et de l’association culturelle Turc Islam la somme de 4 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. […]

    Par un mémoire en défense enregistré le 6 février 2019la commune de Perpignan, représentée par la SCP CGCB et Associés, conclut au rejet de la requête et à ce que la somme de 1 500 euros soit mise à la charge de M. B… au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

    Elle soutient que :

    – le requérant ne justifie pas d’un intérêt lui donnant qualité pour agir ;

    – il ne justifie pas avoir accompli l’ensemble des formalités de notification prévues par l’article R. 600-1 du code de l’urbanisme ;

    – la requête est tardive ;

    – le moyen tiré de la méconnaissance des articles L. 425-14 et R. 424-6 du code de l’urbanisme est inopérant ;

    – les autres moyens invoqués par M. B… ne sont pas fondés.

    Par des mémoires en défense enregistrés les 22 février, 31 octobre et 5 décembre 2019l’association culturelle Turc Islam, représentée par la SELAS Raynaud Falandry Codognes Bottin, conclut au rejet de la requête et à ce que la somme de 3 000 euros soit mise à la charge de M. B… au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. […]

    Par une lettre du 12 octobre 2020, les parties ont été informées, en application de l’article R. 611-7 du code de justice administrative, de ce que la cour était susceptible de relever d’office l’irrecevabilité des conclusions, nouvelles en appel, dirigées contre l’arrêté du 22 décembre 2017 portant permis de construire modificatif ainsi qu’à l’encontre de la décision de rejet du recours gracieux formé à son encontre.[…]

    Par une décision du 24 août 2021, la présidente de la cour a désigné M. Portail, président assesseur, pour statuer dans les conditions prévues à l’article R. 222-26 du code de justice administrative.

    Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience.

    Ont été entendus au cours de l’audience publique :

    – le rapport de M. Mouret,
    – les conclusions de M. Roux, rapporteur public,
    – et les observations de Me Djabali, représentant la commune de Perpignan.

    Considérant ce qui suit :

    Motifs

    1. Le maire de Perpignan a, par un arrêté du 21 juin 2016, délivré un permis de construire à l’association culturelle Turc Islam en vue de l’édification d’un centre culturel et cultuel, incluant trois logements, sur une parcelle cadastrée section DL n° 144. Par un jugement du 25 septembre 2018, le tribunal administratif de Montpellier, faisant partiellement droit à la demande présentée notamment par M. B…, a annulé cet arrêté, ainsi que la décision de rejet du recours gracieux formé à son encontre, en tant seulement qu’ils autorisent la création de plus d’un logement. M. B… relève appel de ce jugement et doit être regardé comme demandant à la cour d’annuler en totalité, d’une part, cet arrêté et cette décision, d’autre part, l’arrêté du 22 décembre 2017 par lequel le maire de Perpignan a délivré un permis de construire modificatif à l’association pétitionnaire et, enfin, l’arrêté du 14 février 2019 portant délivrance d’un nouveau permis modificatif autorisant la création d’un seul logement. […]

    Sur le bien-fondé du jugement :

    En ce qui concerne le permis de construire initial : […]

    27. M. B… persiste à soutenir que le permis de construire en litige a été obtenu par fraude. En l’absence d’élément nouveau, il y a lieu d’écarter ce moyen par adoption des motifs pertinents retenus au point 29 du jugement attaqué.

    En ce qui concerne le permis de régularisation : […]

    31. Il résulte de tout ce qui précède que, sans qu’il soit besoin d’examiner les fins de non-recevoir opposées en défense ni d’ordonner la production, sous astreinte, des pièces sollicitées par M. B…, ce dernier n’est pas fondé à demander l’annulation du jugement attaqué en tant que le tribunal administratif de Montpellier a rejeté le surplus de sa demande ni, par suite, à demander l’annulation totale tant du permis de construire délivré le 21 juin 2016 par le maire de Perpignan que de la décision rejetant son recours gracieux formé contre ce permis. Il n’est pas davantage fondé à demander l’annulation du permis modificatif délivré le 22 décembre 2017, ainsi que du permis de régularisation délivré le 14 février 2019 par cette même autorité.[…]

    D É C I D E :

    Dispositif

    Article 1er : La requête de M. B… est rejetée.

    Article 2 : Les conclusions présentées par la commune de Perpignan et par l’association culturelle Turc Islam au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées.

    Article 3 : Le présent arrêt sera notifié à M. C… B…, à la commune de Perpignan et à l’association culturelle Turc Islam. […]

    Dalloz


    15/08/2016

    Perpignan : permis de construire pour un centre cultuel et culturel de 1800 m2 pour la communauté musulmane turque riche de 3000 membres

    La ville a accepté de délivrer un permis de construire à une association turque pour l’édification, chemin del Vivès, d’un bâtiment de 1.800 m2 permettant la pratique culturelle et religieuse.

    La communauté turque de Perpignan, riche de plus de 3.000 membres, aura sa nouvelle salle culturelle et cultuelle. Déposé le 26 février dernier, le permis de construire a été délivré par la municipalité le 21 juin. Il s’agira d’un bâtiment de 1.789 m2 de surface de plancher sur une emprise au sol de 11.362 m2 au chemin del Vivès dans le quartier du Vernet. Portée par l’association Turc Islam et avec comme personnalité, Ali Kavak, entrepreneur en bâtiment, la construction de moins de dix mètres de haut, comportera un étage et sera découpée en deux parties reliées entre elles par une passerelle. On retrouvera une salle polyvalente, une cafétéria, une bibliothèque, un local traiteur, des locaux techniques, une salle de prière avec sa mezzanine pouvant accueillir plus de 800 personnes sur 305 m2 et également trois logements pour l’imam, le professeur de langue et le gardien. Des vastes espaces verts seront aménagés à l’extérieur ainsi que 70 places de parking, le tout délimité par un grillage. […]

    Ce sera le quatorzième lieu de culte musulman en ville dont la moitié est située dans les quartiers nord. […]

    • Phénomène de communautarisation

    Une proximité et une différenciation des sites déjà existants qui est à comprendre dans une approche sociologique de la pratique de l’islam de la part de la communauté turque, plus tentée de pratiquer la religion entre membres d’une même communauté comme l’explique Rachid Id Yassine. […]

    Par ailleurs, d’autres interrogations restent en suspens et entrent directement en résonance avec l’actualité sur le financement des mosquées et la formation des imams. Injoignables depuis le début de la semaine, les responsables de l’association n’ont pas pu nous confirmer l’information donnée par le maire de Perpignan selon laquelle le chantier serait financé à 100 % par les membres de la communauté turque de Perpignan et donc sans fonds venant de l’étranger.

    Enfin, va-t-on assister à une mobilisation dans le quartier pour s’opposer à cette construction? Selon nos informations, plusieurs voisins auraient pris ombrage de ne pas avoir été mis au courant du projet et d’avoir été placé devant le fait accompli. Ces derniers réfléchiraient à de possibles recours devant la justice face à ce qu’ils pensent être un «préjudice puisque générateur de nuisances» dû à la présence d’un lieu de culte comme voisinage immédiat.

    L’indépendant

  • La plus grande mosquée de Toulouse, d’une capacité d’accueil de 4 500 fidèles, ouvre ses portes aux fidèles

    Publié par Guy Jovelin le 19 avril 2022

    C’est avec une immense satisfaction que les musulmans de Toulouse voient enfin s’ouvrir la plus grande mosquée de Toulouse après de longues années d’attente. Une joie décuplée tant pour les responsables que les fidèles alors que le mois du Ramadan bat son plein.

    Près de quatre ans après l’inauguration de la mosquée d’Empalot, c’est au tour de la mosquée Abou Bakr As-Sidiq, dans le quartier du Mirail, la plus grande de Toulouse avec une capacité d’accueil de 4 500 fidèles, d’ouvrir ses portes aux fidèles. Elle a accueilli ses premiers fidèles lundi 18 avril, en plein mois du Ramadan. Plus de 6 500 personnes s’y sont empressées pour la prière inaugurale organisée en début d’après-midi (dhor). Une prière organisée en deux fois du fait du nombre de places limité dans le lieu de culte.

    Achevé après sept ans de travaux, l’édifice religieux, qui s’étale sur une superficie de 3 700 m2, s’élève sur trois niveaux et contient trois salles de prière dont une pour les femmes, 11 salles de cours, des bureaux, des salles pour les ablutions et un gymnase.

    Les responsables de la mosquée se réjouissent naturellement de l’achèvement du lieu de culte dont « le projet suscite un engouement sans précédent », se félicite Fayçal Benafla, secrétaire général de l’Association cultuelle et culturelle islamique en France (ACCIF), cité par Actu Toulouse. La mosquée aura coûté 4 millions d’euros, récoltés avec l’aide des fidèles.

    La mosquée est reconnaissable grâce à son minaret de 22 mètres de haut qui s’éclaire pendant la prière mais aucun appel à la prière (adhan) ne sera évidemment effectué. Un grand dôme de 13 mètres de haut surplombe le quartier.

    Une vidéo annonçant l’ouverture de la mosquée et retraçant brièvement le projet a été rendue publique par l’ACCIF le 13 avril. « Après des décennies de travail acharné dans l’espoir d’un avenir meilleur pour les musulmans de Toulouse et sa banlieue est venu le temps du réconfort. Allah Le Très-Généreux, le Tout-Miséricordieux nous a permis de voir s’ériger, belle et fière, notre chère mosquée du Mirail Toulouse. Lui qui nous a inspiré, puis facilité ce projet et a ensuite transformé un rêve, une simple idée de quelques frères étudiants, il y a de cela près de 40 ans, en réalité aujourd’hui », a-t-elle fait savoir sur ses réseaux sociaux. […]

    Il s’agit de la troisième mosquée de la ville après celle d’Empalot et celle dite du Château (As-Salam), qui peuvent toutes deux accueillir près de 3 000 personnes. La mosquée As-Salam entend s’agrandir en construisant un nouveau centre cultuel et interculturel dont une mosquée contenant 3 000 places pour un coût prévisionnel estimé à 3,5 millions d’euros.

    saphirnews via fdesouche

  • Chambéry (73) : Appel aux dons pour “agrandir la mosquée en achetant l’église voisine”

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2022

  • « Elle est là et en plus, elle est magnifique ! » : Montfermeil (93) a enfin sa grande mosquée

    Publié par Guy Jovelin le 02 avril 2022

    Dix ans après l’acquisition du terrain, une nouvelle mosquée de 1 400 m2 ouvre ce vendredi à Montfermeil, veille de ramadan. Depuis 1998, les fidèles de la commune devaient prier dans un pavillon reconverti en lieu de culte, qui avait été au cœur d’une bataille judiciaire avec la mairie.

    « La salle de prière fait 10 mètres de haut ! » s’enthousiasme Farid Kachour, vice-président de l’association socioculturelle et éducative de Montfermeil, l’association propriétaire de la nouvelle mosquée.

    Depuis le poste central de sécurité, Farid Kachour teste les caméras. Dans les écrans de contrôle, on aperçoit des ouvriers et des fidèles s’activer. L’un colle les derniers bouts de moquette dans la salle de prière des femmes, l’autre peint les étagères à chaussures dans le hall d’accueil des hommes… Il n’y a pas une minute à perdre. Ce vendredi 1er avril, à la veille du ramadan et après sept ans de travaux, la nouvelle mosquée de Montfermeil ouvrira ses portes aux musulmans pour la prière.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Montereau-Fault-Yonne (77) : la mairie UDI a-t-elle bâché une statue de femmes dénudées pour ne pas offenser les pratiquants se rendant à la mosquée voisine ?

    Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2021

    POUR QUELLES RAISON LA MAIRIE UDI DIRIGÉE PAR JAMES CHERON A-T-ELLE BÂCHÉE LA STATUE DE VOLTI ?

    Nous avons été enquêté et interrogé les riverains qui côtoient chaque jour cette statue offerte par la grand sculpteur Volti à la ville de Montereau. L’œuvre est installée depuis longtemps à Surville, elle symbolise la Seine et l’Yonne.

    Les témoignages recueillis sont pour le moins étonnants : « Cela fait plus d’un mois que la statue est bâchée. On a vu des ouvriers s‘affairer autour d’elle. Ils faisaient des travaux. Nous avons voulu en savoir plus c’est là qu’on nous a expliqué que des gamins avaient jeté des pierres sur l’œuvre d’art et qu’elle avait été abîmée d’où la restauration » indique une riveraine qui chaque jour traverse l’esplanade. Elle ajoute : « Mais je ne sais pas si c’est la vrai raison. »

    Un peu plus loin, un groupe de femmes opinent de la tête : «La statue de Volti gêne. Elle est en plein milieu sur le chemin qu’empruntent les pratiquants de la mosquée. Elle représente deux femmes dénudées, la Seine et l’Yonne qui s’entrelacent. Alors, çà déplaît. C’est une offense. Il faut cacher, voiler. Ne rien laisser voir, ni deviner. »

    Le Hérisson du Confluent via fdesouche