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russie - Page 17

  • Les réserves d’or et de devises de la Russie augmentent malgré les sanctions

    Publié par Guy Jovelin le 16 avril 2022

    Les données de la Banque centrale russe ont montré que les réserves internationales de la Russie, qui comprennent l’or et les devises, ont augmenté entre le 1er avril et le 8 du même mois, de 2,9 milliards de dollars.

    La Banque centrale a déclaré que « le 8 avril, les réserves internationales de la Russie s’élevaient à 609,4 milliards de dollars, et ont donc augmenté en une semaine de 2,9 milliards de dollars, soit 0,5% ».

    Les réserves internationales de la Russie sont des avoirs étrangers en liquides, notamment des devises, de l’or et des droits de tirage spéciaux.

    Au cours de l’année 2021, les réserves ont augmenté de 5,9%, et au début de cette année, le premier avril 2022, le niveau de 630,6 milliards de dollars, et le 18 février, les réserves ont atteint leur plus haut niveau jamais atteint soit 643,2 milliards de dollars .

    Après que la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine le 24 février, les pays occidentaux ont imposé des sanctions à Moscou, notamment en gelant une partie de ses réserves internationales. Selon le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, environ 300 milliards de dollars ont été gelés.

    Dans ce contexte, les magasins en Russie ont commencé à réduire les prix, à revenir sur les remises et les promotions, à un moment où le rouble connait une hausse face au dollar et à l’euro.

    Source

  • La Russie met en garde contre une adhésion à l’OTAN de la Suède et de la Finlande

    Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2022

     

    En cas d’adhésion, « les frontières de l’Alliance avec la Russie feraient plus que doubler. Et ces frontières, il faudra les défendre », a relevé l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité de Russie dans un message sur Telegram. « Dans ce cas, il ne pourra être question d’une Baltique non nucléaire », a-t-il ajouté, évoquant aussi des déploiements d’infanterie et de systèmes anti-aériens dans le nord-ouest de la Russie et des forces navales dans le golfe de Finlande.

    Évoquant les populations finlandaises et suédoises, il a estimé que « personne de sain d’esprit (…) ne peut souhaiter une hausse des tensions à sa frontière et avoir à côté de sa maison des (missiles) Iskander, (des missiles) hypersoniques et des navires avec des armes nucléaires ».

    La Finlande, qui a une longue frontière et une histoire compliquée avec la Russie, et la Suède réfléchissent à une adhésion à l’OTAN du fait de l’offensive russe contre l’Ukraine.

    Source : rtbf.be

  • L’hypocrisie de Zelensky : il continue le commerce de gaz avec la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2022

    L’adage « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais » convient comme un gant à Vlodomir Zelensky, le président ukrainien qui se répand dans tous les parlements occidentaux.

    Tandis que l’Union Européenne via la présidente de sa commission Ursula von der Leyen envisage, pour soutenir l’Ukraine contre la Russie et en réponse positive aux diktats de Zelensky, un embargo européen sur le pétrole et le charbon russe qui pénalisera, comme toutes les autres sanctions, avant tout les Européens, on apprend par le journaliste Vincent Hervouët que l’Ukraine continue à se chauffer au gaz russe.

     

     

    D’un côté Vlodomir Zelensky culpabilise les Européens parce que ces derniers ne cessent pas leurs importations de gaz russe, et de l’autre il continue à toucher des royalties de la Russie et à prélever du gaz russe en compensation de son passage par les gazoducs ukrainiens.

    Dans le même registre, on apprend que les Etats-Unis qui poussent eux-aussi à un embargo occidental sur les matières énergétiques russes, ce qui ne l’affecterait guère étant lui-même presque autosuffisant en pétrole et en gaz, a levé en revanche les sanctions sur les engrais russes indispensables à son agriculture.

     

    Une question se pose : Zelensky et Biden se seraient-ils unis pour affaiblir économiquement l’Union Européenne ? Bien des indices le portent à croire.

    Pour le plus grand malheur des peuples du Vieux Continent, leurs dirigeants sont tellement inféodés aux intérêts américains qui les poussent contre la Russie, et aveuglés par leur orgueil d’Occidentaux éclairés par les ‘valeurs’ arc-en-ciel face au réactionnaire Poutine, qu’ils ne se rendent même pas compte du sale jeu des Etats-Unis et de son vassal Zelensky mené contre les intérêts vitaux de l’Europe. Le réveil sera dur…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Russie présente de nouvelles preuves concernant les laboratoires biologiques ukrainiens

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2022

    L’une des principales pièces à conviction est une lettre de la société ukrainienne Motor Sich adressée au fabricant turc de drones Baykar Makina, le fabricant des drones Bayraktar TB2 et Akinci, datée du 15 décembre 2021. Les Ukrainiens y demandent spécifiquement si les drones peuvent transporter 20 litres de charge utile sous forme d’aérosol sur une distance de 300 kilomètres, ce qui mettrait une douzaine de grandes villes russes et presque toute la Biélorussie à portée de ces aérosols.

    « Nous parlons du développement par le régime de Kiev de moyens techniques d’épandage et d’utilisation d’armes biologiques avec la possibilité de les utiliser contre la Fédération de Russie », a déclaré le lieutenant général Igor Kirillov, commandant des forces russes de protection nucléaire, biologique et chimique.

    Y-a-t-il un système/mécanisme pour épandre un aérosol ayant une capacité de plus de 20 litres. – Peut-il atteindre une distance de 300 km.

    Kirillov a également fait référence à un brevet américain (n° 8 967 029) portant sur un mécanisme permettant de déployer des agents pathogènes en aérosol à partir d’un drone. La réponse américaine à une enquête russe de 2018 sur ce brevet n’a pas nié son existence, mais a affirmé qu’il ne violait techniquement pas les obligations de Washington en vertu des traités interdisant les armes chimiques et biologiques, a-t-il souligné.

    Kirillov a montré des contrats signés entre des agences gouvernementales américaines, l’Agence de réduction des menaces de défense (DTRA), le Pentagone, le Département d’État et le ministère ukrainien de la Santé, ainsi que les installations spécifiques à l’intérieur de l’Ukraine. Selon l’armée russe, le Pentagone a dépensé plus de 30 millions de dollars pour la recherche biologique dans une seule installation ukrainienne, le Centre de santé publique du ministère de la Santé.

    Robert Pope, fonctionnaire du DTRA, était « l’un des personnages clés » du programme et « l’auteur de l’idée de créer un dépôt central de micro-organismes particulièrement dangereux à Kiev », a déclaré Kirillov. Les projets biologiques du Pentagone en Ukraine étaient coordonnés par Joanna Wintrol, chef du bureau de la DTRA à Kiev, jusqu’à son départ en août 2020. Elle supervisait directement les projets UP-4, UP-6 et UP-8 visant à étudier des agents pathogènes mortels, notamment l’anthrax, la fièvre de Congo-Crimée et la leptospirose, selon Kirillov.

    Le point de contact de l’agence américaine était la ministre ukrainienne de la Santé (2016-2019) Ulyana Suprun, elle-même citoyenne américaine, a noté Kirillov, tandis qu’un intermédiaire important était le contractant privé Black and Veatch, dont le bureau de Kiev était dirigé par Lance Lippencott. Un autre entrepreneur du Pentagone, Metabiota, a également joué un rôle dans le projet.

    Kirillov a ajouté que Hunter Biden, le fils de l’actuel président américain Joe Biden, a joué « un rôle important dans la création d’une opportunité financière pour travailler avec des agents pathogènes sur le territoire de l’Ukraine », citant plusieurs courriels échangés entre lui et des cadres de Metabiota et de Black and Veatch. Il a notamment décrit le vice-président de Metabiota comme « un confident de Hunter Biden », sur la base de leur correspondance. Selon le général, les « médias occidentaux » ont confirmé l’authenticité de ces courriels, vraisemblablement en référence aux documents publiés la semaine dernière par le journal britannique Daily Mail.

    Je comprends que Metabola est un sous-traitant de Black&Veatch, un partenaire important du ministre de la défense – Nous augmentons notre investissement dans Metabola de 250 000$ – Comme promis, les documents sur l’activité de Metabola en Ukraine et des propositions sur la façon de promouvoir l’indépendance économique et culturelle de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie ont été préparés.

    Même Kiev était préoccupé par les biolabs, selon un mémo que Kirillov a montré. Une lettre datant de 2017 du département de Kherson du Service de sécurité ukrainien (SBU) indique que DTRA et Black and Veach ont l’intention « d’établir un contrôle sur le fonctionnement des laboratoires microbiologiques en Ukraine menant des recherches sur les agents pathogènes d’infections particulièrement dangereuses qui peuvent être utilisés pour créer ou moderniser de nouveaux types d’armes biologiques. »

    Pointant du doigt un document datant de juin 2019 du Centre de santé publique du ministère de la Santé de l’Ukraine, Kirillov s’est demandé pourquoi il insistait sur le secret et exigeait que les incidents « graves, y compris le décès des sujets » soient signalés aux autorités américaines de bioéthique dans les 24 heures, alors que d’autres documents sur ce programme spécifique ne font référence qu’à un travail standard de prélèvement sanguin.

    « Nous n’excluons pas que le programme de recherche officiel ne soit que la partie visible de l’iceberg, alors qu’en pratique, des volontaires ont été infectés par le virus de la fièvre de Congo-Crimée, des hantavirus et l’agent responsable de la leptospirose », a déclaré le général, accusant les États-Unis d’adopter « une attitude dédaigneuse envers les citoyens ukrainiens » et de les traiter comme des cobayes pour des expériences biologiques et médicales.

    Les États-Unis ont longtemps affirmé que les allégations concernant les biolaboratoires financés par le Pentagone en Ukraine étaient de la « désinformation russe ». Au début du mois, cependant, la diplomate américaine Victoria Nuland a déclaré devant le Sénat que des « laboratoires de recherche biologique en Ukraine » existaient bel et bien, et que Washington travaillait avec Kiev « pour s’assurer que le matériel de recherche biologique ne tombe pas entre les mains des forces russes. »

    Selon Kirillov, tous les biomatériaux pathogènes stockés en Ukraine ont été « acheminés par avion de transport militaire vers les États-Unis via Odessa », au début du mois de février 2022. Le 24 février, alors que les troupes russes entraient en Ukraine, le ministère de la santé à Kiev a ordonné la destruction des souches restantes, a indiqué le général.

    Kirillov a précisé que l’intervention russe a mis fin aux activités de cinq laboratoires biologiques ukrainiens qui travaillaient sur l’anthrax, la tularémie, la brucellose, le choléra, la leptospirose et la peste porcine africaine.

    Russia Today

  • Echec diplomatique américain pour isoler la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2022

     

    En lançant une guerre diplomatique et économique sans précédent contre la Russie, l’Amérique avait plusieurs objectifs d’importance variable : resouder le camp occidental sous la bannière de l’OTAN, isoler diplomatiquement la Russie, vendre son gaz de schiste et ses armes à l’Europe.

    Sur ces deux derniers points, les affaires sont en bonne voie. Les Allemands vont mettre fin à près de quatre-vingts ans de pacifisme et inaugurent cette nouvelle ère par l’annonce d’un achat massif d’avions américains. Bien joué et spectaculaire démonstration de l’unité européenne. Ah le beau couple franco-allemand !

    échec diplomatique,otan,russieLes Polonais, que plus rien n’arrête, ont gentiment proposé à l’Amérique de donner leurs vieux Migs tout pourris à l’Ukraine en échange de la livraison par Washington de F35 flambants neufs, gratuitement bien sûr. Pas de chance, les descendants des vieux colons protestants ont gardé intact leur sens des affaires, et si l’on veut bien aider le monde en général et l’Ukraine en particulier, il faut tout de même que cela rapporte quelques dollars. Alors sur ce coup-là c’est non. Les avions, ça ne se donne pas.

    Mais ce n’est pas grave, toute l’Europe de l’Est fera son marché à Washington ces prochaines années. L’Europe, c’est bien pour se faire financer ses infrastructures aux frais du contribuable européen, mais tout de même pas pour se défendre, soyons sérieux. Heureusement que les courageux grecs sont là pour acheter nos avions car eux ne veulent pas que leurs pilotes volent sur les mêmes engins que ceux de l’Empire ottoman. Une rare cohérence par les temps qui courent.

    Côté gaz, cela se présente bien également pour Washington. Nord-Stream II est gelé pour un moment, et, tant la Norvège que le Qatar, ne sont pas aptes à augmenter substantiellement leurs livraisons aux Européens. Quant à l’Iran, elle est sous sanctions. On ne sait plus très bien pourquoi mais peu importe. Alors Biden a fait sa tournée européenne pour expliquer qu’il avait du bon vieux gaz de schiste à vendre. C’est beaucoup plus cher que le gaz russe mais, comme chacun sait, l’Amérique n’a jamais envahi personne et donc c’est moralement mieux de lui acheter à elle qu’à Poutine.

    Les capacités de transformation du gaz liquide américain (car il est liquide en plus) sont limitées en Europe mais peu importe : on va dépenser ce qu’il faut pour s’adapter. Poutine lui-même n’avait peut-être pas prévu que l’Europe accepterait de se ruiner un peu plus avec le sourire. En attendant, il demande à être payé en roubles pour le gaz dont tout le monde a encore besoin et il sera intéressant de suivre cela de près. Des transactions de gaz dans une autre monnaie que le dollar, ce serait une brèche intéressante.

    Quant à l’OTAN, ça va plutôt bien, tout le monde veut adhérer sauf l’Ukraine depuis peu et pour les raisons que l’on connaît. C’eût été plus simple d’accepter de discuter de tout cela avant.

    Sur le plan diplomatique en revanche, la situation n’est guère reluisante contrairement à la propagande des médias qui atteint des sommets impressionnants. Gare à ceux qui veulent s’écarter de la meute, il leur en coûtera.

    Malgré beaucoup d’efforts, Biden n’a rien obtenu de la Chine qui refuse de condamner l’invasion russe. Taïwan est dans tous les esprits. L’Inde fait également sécession : l’incroyable indulgence de l’Amérique pour le Pakistan depuis des décennies a son revers.

    Ce n’est pas une surprise. En revanche, plus inattendu, le Moyen-Orient renâcle. Mais l’Arabie Saoudite a été fort maltraitée ces derniers temps et les Emirats Arabes Unis rêvent d’une diversification géopolitique depuis déjà longtemps. Ryad parle beaucoup avec la Chine et l’on envisage des transactions pétrolières en yuan, ce serait une première. Alors là non plus, pas de condamnations, ou alors du bout des lèvres. Même Israël, qui a condamné pour le principe, ne compte pas s’en mêler.

    L’Afrique se fait tirer l’oreille également. L’Amérique n’y est guère populaire et ses leçons de morale fatiguent vite ce continent qui accueillent maintenant davantage les Chinois, les Russes et les Turcs que les occidentaux.

    Finalement, l’isolement de la Russie, annoncée triomphalement par nos médias dominants, ne semble pas si évidente. Une grande recomposition géopolitique, en marche depuis quelques temps, pourrait s’accélérer et laisser l’Amérique et ses valets plus solitaires que prévu.

     

    Source : lafautearousseau