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russie - Page 17

  • Des émeutes de la faim ?

    Publié par Guy Jovelin le 08 mars 2022

    Des émeutes de la faim ?

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    Presque 785 millions de tonnes de blé sont produites chaque année sur la planète, dont 195 millions sont exportées. Suite à la guerre en Ukraine, le prix du blé explose, frôlant les 400 euros la tonne. Les stocks des blés russes et ukrainiens comptent pour 30% des exportations planétaires (40% en ajoutant le Kazakhstan). Actuellement, ils ne sortent plus pour aller alimenter le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, l’Afrique et une partie de l’Asie.

    Parmi les grands fournisseurs mondiaux, l’Ukraine abonde à 12 % des exportations de blé. L’Ukraine exporte aussi la moitié de l’huile de tournesol mondiale. En 2020-2021, l’Afrique du Nord est devenue le premier importateur mondial de blé, en particulier l’Égypte, avec 43 % du total des achats réalisés.

    La France est exportatrice de blé mais elle n’abondera pas suffisamment les besoins alimentaires des pays du Sud. Or, la France dispose de 18 millions d’hectares de terres arables, dont 9 millions consacrés aux céréales. Et il demeure 523.000 hectares en jachère forcée. Même si, dans l’urgence, les agriculteurs français ne parvenaient à ensemencer que la moitié de cette réserve foncière, leurs efforts produiraient environ 2.000.000 tonnes de blé supplémentaires. De quoi limiter la pression sur les prix. On peut semer au plus tard jusqu’à fin mars : le temps presse.

    Mais une telle mesure est-elle compatible avec la PAC ? Qu’en pensent les européistes ?

     

    Source : lesalonbeige

  • Pétrole: les États-Unis tentent un rapprochement avec le Venezuela pour isoler davantage la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2022

    Selon le New York Times, une délégation de hauts responsables américains s’est rendue à Caracas pour rouvrir les négociations avec le Venezuela, sous le coup des sanctions de Washington depuis 2019.

    Des pourparlers pour le moins inattendus. Selon une information du New York Times, de hauts responsables américains de la Maison Blanche et du Département d’Etat se sont rendu samedi à Caracas pour des entretiens avec des représentants du gouvernement de Nicolás Maduro.

    Objectif: convaincre le Venezuela de prendre ses distances avec Vladimir Poutine afin d’isoler davantage la Russie ciblée par de lourdes sanctions occidentales depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

    Vers un allègement des sanctions envers Caracas?

    Ces rencontres sont d’autant plus étonnantes que les liens diplomatiques entre les Etats-Unis et le Venezuela, allié affiché de Moscou, sont rompus depuis 2018.

    Si les objectifs précis de Washington ne sont pas clairs, certains estiment que les Etats-Unis pourraient proposer de rouvrir leur marché au pétrole vénézuélien en allégeant les sanctions économiques qui frappent le Venezuela depuis trois ans. En échange, Caracas s’engagerait à limiter ses liens avec Moscou.

    (…)

    BFM TV via fdesouche

  • Blocages et censures dans l’Union européenne et en Russie

    Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2022

    Dans le cadre de sanctions visant la Russie, l’Union européenne a interdit cette semaine toute transmission ou diffusion, dans les 27 états membres, des chaînes RT et de l’agence de presse Sputnik, accusées de propagande en faveur du Kremlin.
    « Les comptes de l’antenne française de Russia Today ont ainsi été suspendus sur Facebook, Instagram, TikTok, YouTube ainsi que sur la messagerie Telegram. Mêmes sanctions pour Sputnik, qui conserve pour le moment son accès à Telegram […]. » (source)

    L’Etat français ayant abandonné sa souveraineté à l’Union européenne, il n’a pas son mot à dire et l’interdiction s’applique déjà sur son territoire, mais de toute façon il est d’accord avec cette censure.

    « Nous avons été trop naïfs, trop indulgents avec ces organes de propagande et de désinformation massive », a ainsi fustigé ce mardi à l’Assemblée nationale le porte-parole des députés La République en marche, Pieyre-Alexandre Anglade.

    Il est tout de même cocasse que ce régime dénonce la propagande et la désinformation de médias étrangers, alors que lui-même doit sa survie au matraque, à la désinformation éhontée et la propagande idéologique grossière de médias de connivence, ces gros médias français (privés ou d’Etat) qui ont formaté l’opinion publique pendant des décennies !

    De l’autre côté :

    « Le régulateur russe de l’internet, Roskomnadzor, a ordonné ce vendredi le blocage de Facebook en Russie. Il accuse le réseau social de « discriminer » des médias russes alors que la guerre en Ukraine entre dans sa deuxième semaine. « La décision a été prise de bloquer l’accès à Facebook » dès vendredi, a ainsi annoncé Roskomnadzor sur Telegram. Le régulateur russe a également « restreint l’accès » à Twitter. […] » (source)

    On peut aussi supposer, alors que la Russie a plutôt perdu dans ce conflit la guerre de l’image et de la communication, que le Kremlin prenne ces précautions afin que l’opinion publique russe – qui semble peu soutenir la guerre contre l’Ukraine (pétitions, près de 10 000 manifestants pacifistes placés en détention, et peut-être beaucoup plus en réalité) – ne soit pas davantage mécontente.

    D’ailleurs, Vladimir Poutine a signé un texte qu’ont adopté, plus tôt ce 4 mars, les députés russes de la Douma. Celui-ci prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des « informations mensongères » sur l’armée, ou appelant à des sanctions contre la Russie.
    De quoi refroidir la liberté de ton de certains journaux russes.

     

    Source : contre-info

  • La Russie ébranle « l’ordre mondial » occidental

    Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2022

    La lecture au premier degré présentée par les médias mainstream dit que « l’Ukraine se défend contre une invasion russe ». Cette explication est servie par les élites dirigeantes américaines et européennes à leur opinion publique sous forme de matraquage continu. Tout l’arsenal de la propagande est déployé : exagération, amalgames, montages de photos et de vidéos, victimisation des uns et diabolisation des autres. Pour s’assurer que cette seule version arrivera aux populations occidentales, les pays soi-disant démocratiques ont procédé à une vaste censure des avis contraires pour étouffer toute voix discordante au mépris de la liberté d’expression et de la diversité des sources ; des valeurs au nom desquelles l’Occident a mené des guerres et assujetti des peuples. Mais lorsque ces valeurs ne servent plus ses intérêts, ce même Occident les piétine sans état d’âme.

    Une guerre de l’OTAN contre la Russie

    Ce qui se passe en ce moment n’est pas une « invasion de l’Ukraine » par la Russie mais une guerre de l’OTAN contre ce pays.

    Moscou a choisi de passer à l’action avant que l’étau ne se referme sur ses frontières. Avant d’en arriver là, elle a essayé par tous les moyens de se faire accepter comme État souverain et indépendant par ses « partenaires » occidentaux, selon le terme utilisé par les dirigeants russes. Mais les Occidentaux ne veulent pas des partenaires. Ils exigent des vassaux, des « alliés » prêts à abandonner une partie ou toute leur souveraineté, pour être acceptés dans le club des « grands » en tant qu’acteur subalterne, simple exécutant des rôles et des fonctions attribués dans un monde aménagé autour des intérêts des États-Unis.

    Or la Russie, comme la Chine, l’Iran et d’autres pays, refuse ce rôle. Elle exige que ses intérêts soient pris en considération par la puissance hégémonique et parmi ces intérêts figure, en premier lieu, sa sécurité et son intégrité territoriale.

    Il est inconcevable qu’un pays souverain accepte un dispositif militaire hostile à ses frontières. L’élargissement de l’OTAN vers l’Est, malgré les promesses contraires faites à la Russie dans la foulée du démantèlement de l’Union soviétique, n’ont pas été respectées.

    Le processus d’encerclement de la Russie s’est accéléré ces deux dernières décennies avec la complicité des Européens bien que la Russie a exprimé à maintes occasions une volonté d’établir une dynamique de coopération sincère bénéfique à tous. Mais Washington et ses alliés ont fait la sourde oreille à ces propositions.

    Objectif de la Russie : un monde multipolaire

    La réaction de la Russie au processus d’encerclement était inévitable et prévisible. En ignorant les craintes et les mises en garde de Moscou, les élites dirigeantes occidentales ont pris consciemment le risque de replonger l’Europe et le monde dans une nouvelle Guerre froide et de placer l’humanité au seuil d’une troisième guerre mondiale.

    La Russie a décidé de passer à l’attaque pour se défendre avant qu’il ne soit trop tard. Elle s’attaque avant tout à un « ordre mondial » imposé par l’Occident.

    Son objectif déclaré est de permettre l’aménagement d’un ordre mondial multipolaire, débarrassé de l’hégémonie des États-Unis, responsables de 70% des conflits qui ont éclaté depuis la Seconde Guerre mondiale, comme l’a montré un communiqué publié par l’ambassade de Chine à Moscou.

    L’acte fondateur de ce nouvel ordre, basé sur des relations équilibrées et une coopération bénéfique pour tous, a été énoncé dans un communiqué conjoint publié par les présidents russes et chinois après leur sommet, le 4 février dernier.

    Sur un plan strictement militaire, le but de la Russie n’est pas d’occuper l’Ukraine mais de convaincre ce pays d’accepter un statut de neutralité pour mettre en échec son encerclement par l’OTAN.

    À ce stade de l’opération militaire, l’armée russe n’utilise pas toute sa puissance de feu, évite d’entrer dans les grandes villes ukrainiennes – se contentant de les encercler – et de provoquer d’importantes destructions des infrastructures civiles.

    L’Occident, lui, cherche à entraîner les Russes dans une longue guerre d’usure pour tenter de rééditer le scénario afghan qui a accéléré la chute de l’Union soviétique.

    Dans ce conflit, Américains et Européens ont oublié leurs petits désaccords et font front commun contre la Russie, n’hésitant pas à fournir armes, matériel, hommes et argent pour que les Ukrainiens se battent à leur place. Ce n’est pas grave si le peuple ukrainien sert de chair à canon pour maintenir l’hégémonie occidentale sur le monde.

    La Russie non plus n’est pas seule. D’importants pays, comme la Chine et l’Iran, la soutiennent, ou refusent de la condamner, comme l’Inde, le Brésil et la plupart des pays africains et asiatiques. Car la Russie aussi se bat pour tous les autres afin de les débarrasser de l’hégémonie américaine.

    source : Infos Alahed

  • L’éviction de Swift imposée par les pays occidentaux a conduit Moscou à chercher refuge en Chine

    Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2022

    L’éviction de Swift imposée par les pays occidentaux a conduit Moscou à chercher refuge ailleurs. Après avoir été bloquées du système de messagerie interbancaire, les banques russes se sont tournées vers le système de paiement interbancaire transfrontalier (CIPS).

    Développé par la Chine – principal partenaire du Kremlin – en 2015, le système de paiement CIPS est principalement utilisé pour régler les crédits internationaux en yuan et les échanges liés à l’initiative “Belt and Road”, agissant comme un système alternatif au traditionnel Swift créé en 1973, bien qu’il n’en soit pas encore totalement indépendant.

    Ce système, le CIPS, permet aux banques mondiales d’effectuer des transactions transfrontalières directement en yuan sur le territoire national, plutôt que par l’intermédiaire de banques de compensation dans des centres offshore, et vise à faire de la monnaie de Pékin une monnaie de réserve mondiale à part entière.

    Selon le journal d’État Jiefang Daily, le système chinois a traité environ 80 000 milliards de yuans (12 680 milliards de dollars) en 2021, soit une augmentation de 75 % en glissement annuel, tandis que fin janvier, la société qui gère la plateforme a déclaré qu’environ 1 280 institutions financières dans 103 pays et régions s’étaient connectées au système.

    Il s’agit notamment de 30 banques au Japon, de 23 banques en Russie et de 31 banques dans des pays africains qui reçoivent des fonds en yuan dans le cadre de projets d’infrastructure relevant de l’initiative “Belt and Road” de Pékin. En outre, des banques occidentales telles que HSBC (LON:HSBA), Standard Chartered (LON:STAN), Citigroup (NYSE:C) et BNP Paribas (PA:BNPP) ont également décidé d’utiliser le système, selon les données de Qichacha.

    (…) Investingvia fdesouche