Publié par Guy Jovelin le 27 février 2022

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Publié par Guy Jovelin le 27 février 2022
Publié par Guy Jovelin le 23 févier 2022
La géopolitique va-t-elle contrarier les plans de croissance de Renault ? Le groupe automobile français fait probablement partie des entreprises les plus surveillées par les investisseurs sur les répercussions des décisions de Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance du Donbass (Est de l’Ukraine) et d’y dépêcher des troupes militaires. Le titre a baissé de près de 3,76% ce mardi au lendemain des annonces du président russe, après avoir déjà chuté hier de 3,96%. Peu dépendant du marché russe, Stellantis par exemple a vu son cours légèrement augmenter de 0,17% ce mardi. […]
La Tribune via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 22 février 2022
Vladimir Poutine a reconnu ce lundi soir l’indépendance des séparatistes pro-russes en Ukraine. Le chef du Kremlin signe des « accords d’amitié et d’entraide » avec les séparatistes prorusses.
Le Président russe a chargé le ministère de la Défense d’assurer le maintien de la paix dans les Républiques de Donetsk et de Lougansk reconnues ce 21 février par Moscou.
Emmanuel Macron, dans un communiqué publié ce lundi soir par l’Élysée, « condamne la décision prise par le Président de la Fédération de Russie de reconnaître les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine ».
« Il s’agit clairement d’une violation unilatérale des engagements internationaux de la Russie et d’une atteinte à la souveraineté de l’Ukraine. Il demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi que l’adoption de sanctions européennes ciblées », ajoute la présidence de la République.
Source : lesmoutonsrebelles
Publié par Guy Jovelin le 22 février 2022
Alors que les médias politiquement corrects français restent étrangement silencieux sur cette découverte, certains journaux allemands osent en parler. Il est vrai que l’Allemagne, via le pipeline Nord Stream 2 en construction qui lui apportera le gaz russe est concernée directement par la crise russo-ukrainienne et sa résolution par des voies diplomatiques.
Le quotidien Welt a publié le 18 février dernier un article faisant état de la découverte d’ « une note des Archives nationales britanniques, qui vient tout juste de faire surface » et qui « soutient l’affirmation russe selon laquelle l’Occident a violé les promesses faites en 1990 avec l’expansion de l’OTAN vers l’est ».
Cette note ne fait que confirmer la véracité des propos de l’ancien chef de la diplomatie française Roland Dumas paru le 13 février dernier dans un entretien publié sur le site français Les crises.
Dans l’article du Welt on peut lire que c’est le politologue américain Joshua Shifrinson qui « a retrouvé le document, autrefois classé secret. Il s’agit d’une réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des USA, de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne à Bonn le 6 mars 1991. Le sujet était la sécurité de la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. Un directeur politique dirige le département politique du ministère des Affaires étrangères et est considéré comme le conseiller le plus proche du ministre des Affaires étrangères. Le représentant de Bonn, Jürgen Chrobog, a déclaré à l’époque : ‘’Nous avons clairement indiqué lors des négociations que nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe. Nous ne pouvons donc pas proposer l’adhésion à l’OTAN à la Pologne et aux autres.‘’ »
Ce non-élargissement vers l’Est fut soutenu également par les Britanniques, les Français et les Américains qui, écrit le Welt en se basant sur la note « ont également rejeté l’adhésion à l’OTAN pour les Européens de l’Est. Le représentant américain Raymond Seitz a déclaré : ‘’Nous avons clairement fait savoir à l’Union soviétique – dans les pourparlers – que nous ne profiterons pas du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est.‘’ »
« Deux ans plus tard, les Américains changeaient leur Politique » rappelle en conclusion le journal allemand.
Un changement de politique qui aujourd’hui, alors que une éventuelle entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est à nouveau soulevée par certains, fait grincer des dents l’ogre russe. L’adhésion de l’Ukraine, territoire frontalier avec la Russie au traité atlantique, qui mettrait les Etats-Unis au portes de ‘l’empire russe, est impensable pour Vladimir Poutine qui rappelle les promesses faites en 1991.
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info
Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022
Alexandre Del Valle explique dans Valeurs Actuelles que le projet de gazoduc South Stream est au coeur de la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie.
Ce pipeline, long de 3 600 kilomètres, destiné à exporter le gaz sibérien, en contournant l’Ukraine, devait fournir jusqu’à 63 milliards de mètres cubes par an aux pays européens grâce à deux branches, l’une vers l’Autriche, l’autre vers les Balkans et l’Italie.
Par ailleurs, le gazoduc Nord Stream, qui passe sous la Baltique et débouche dans le nord de l’Allemagne, mis en service en 2012, doit être complété par Nord Stream 2, projet qui a provoqué les foudres des États-Unis, faisant adopter des sanctions « extraterritoriales » contre les entreprises collaborant au projet en décembre 2019.
Le projet a ainsi été brutalement interrompu pendant près d’un an, avant de sembler reprendre en décembre 2020. Bien que ses 1 230 kilomètres soient quasiment terminés (il manque 6 % du gazoduc à achever, 74 kilomètres), le projet de gazoduc reliant la Russie et l’Allemagne qui devait être mis en service début 2020, n’est pas au bout de ses peines. L’Amérique, et donc pas seulement Trump, mais aussi son successeur Joe Biden, continuent de multiplier les moyens de pression pour retarder ou compromettre la mise en route du gazoduc, voyant dans l’Europe un parfait débouché pour son abondant gaz naturel de schiste…
En 2019, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) avaient bondi de 87 % et 15 % du total provenaient des États-Unis.
Si l’on revient au sujet de l’Ukraine et du gazoduc North Stream 2, qui la contournera et “risque” de rendre bien plus sûr l’acheminement du surplus de gaz russe vers l’Europe – normalement bien moins cher et plus écologique que le gaz de schiste –, on comprend pourquoi les États-Unis persistent à ne pas donner de garanties à Moscou sur la non-extension de l’OTAN à l’Ukraine : car si Washington faisait cette concession demandée par Moscou depuis 1991, la Russie ne serait plus poussée à commettre des erreurs, serait moins anti-occidentale, et donc plus difficile à diaboliser…
Source : lesalonbeige