GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

russie - Page 23

  • Le retour de la monarchie en Russie ?

    Publié par Guy Jovelin le 31 décembre 2020

    retour de la monarchie,russie

    Le retour de la monarchie en Russie ?L’après Vladimir Poutine dessine-t-il un éventuel retour de la monarchie en Russie ?  Konstantin Valeriévitch Malofeev a annoncé la constitution de son parti politique « Tsargrad ». Celui qui conseille le président russe ne cache pas sa proximité avec la maison impériale des Romanov ni sa volonté de rétablir la monarchie comme le mentionne un des articles du programme de son mouvement qui a reçu le soutien de divers membres du clergé, députés et sénateurs. Tsargrad compte déjà près d’un million de partisans dans toute la Russie

    Proche du Kremlin et des milieux monarchistes, Konstantin Valeriévitch Malofeev a fondé la « Société de l’Aigle à deux-têtes ». Il est qualifié de « nouveau Raspoutine » par une presse qui dénonce ses liens avec différents mouvements d’extrême-droite européens. Malofeev est un conservateur, partisan d’un retour à la monarchie, un traditionaliste orthodoxe qui a placé sa foi dans la Résurrection de la Sainte Russie. Depuis des mois, la présidence russe bruisse de rumeurs en tout genre, notamment celle d’une possibilité de retour à la monarchie. Pour Konstantin Valeriévitch Malofeev, le salut de la Russie passera par le retour du Tsar. Le 22 novembre, il annoncé au cours du congrès de son mouvement que le parti Tsargrad avait été porté sur les fonts baptismaux. Le choix du nom est loin d’être anodin puisqu’il fait référence à la version russe de Constantinople et qui selon des thèses panslavistes en font la capitale d’une grande fédération russes.

    Les sondages sur un éventuel retour de la monarchie se sont multipliés et si les Romanov ont été largement réhabilités, c’est un tiers des russes qui réclament le retour d’un Tsar. Soit en deux décennies, une progression de cette idée multipliée par trois et qui fait mouche chez les jeunes. La dernière enquête d’opinion sur le sujet montre que 46% des jeunes russes y sont favorables.

    « Quand je parle de monarchie, je ne parle pas d’un système décoratif comme au Danemark, en Hollande ou en Norvège. Je parle d’une vraie monarchie, lorsque l’État a été oint par Dieu » affirme Malofeev.

    « La monarchie est la seule forme de gouvernement dans laquelle la Russie et les Russes ont pu exister pendant si longtemps sans perdre leur identité, leur culture et leur langue ».

    Chez les Romanov, on reste prudent et on s’abstient de commenter tout en multipliant les apparitions dans tous les champs économiques et sociaux du pays. Et on se tient prêt.

     

    Source : lesalonbeige

  • Haut-Karabagh : la Russie reprend la main et impose un cessez-le-feu douloureux pour les Arméniens

    Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2020

    lesalonbeige

    Haut-Karabagh : la Russie reprend la main et impose un cessez-le-feu douloureux pour les Arméniens

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    La Russie a tranché. Elle prend acte de la défaite militaire des Arméniens, accorde à l’Azerbaïdjan de reprendre ses territoires reconquis, mais aussi une partie du Karabagh, et oblige tout le monde à cesser les combats.

    Il s’agit clairement d’une reprise en main après des semaines de discussions stériles, de cessez-le-feu non respectés, d’observation, voire de passivité. La Russie a choisi de ne pas aider son allié arménien, avec qui elle a pourtant un accord de défense, et de laisser la situation militaire se décanter. La chute de la ville stratégique de Chouchi, ouvrant la voie vers la capitale Stepanakert, a sonné le glas des espoirs arméniens.

    Contrairement aux autres, ce cessez-le-feu sera respecté car, aussitôt après son annonce, deux mille soldats russes accompagnées de blindés ont pénétré dans le Haut-Karabagh pour garantir les termes de l’accord signé dans la nuit du 9 au 10. C’est Poutine lui-même qui a annoncé la signature de l’accord :

    « Le président de l’Azerbaïdjan Aliev, le Premier ministre de l’Arménie Pachinian et le président de la Fédération de Russie ont signé une déclaration annonçant un cessez-le-feu total et la fin de toutes les actions militaires. »

    L’accord est encore flou sur de nombreux points, en particulier le statut du Haut-Karabagh. Mais il est certain que les Azéris ont obtenu ce qu’ils étaient venus chercher : la reconquête (probablement définitive) des territoires entourant le sud et l’ouest du Haut-Karabagh que l’Arménie lui avait enlevés en 1994 et la création d’un corridor reliant le Nakhitchevan (territoire autonome azéri situé au sud de l’Arménie) à l’Azerbaïdjan. Un deuxième corridor est créé par l’accord et permettra de relier l’Arménie au Haut-Karabagh. L’armée russe est déjà sur place pour sécuriser ces deux corridors.

    Les médias et les diplomates soulignent dans l’ensemble le retour en force de la Russie qui a repris la main et s’est à nouveau imposée comme l’unique arbitre de ce conflit si proche de ses frontières. C’est exact et, forte de ses succès militaires, l’armée azérie était prête à poursuivre l’offensive et aurait sans doute conquis la capitale si Moscou ne l’avait pas obligée à s’arrêter net. Poutine a été paradoxalement aidé par la destruction d’un hélicoptère russe par l’Azerbaïdjan : cet hélicoptère survolait l’Arménie et accompagnait des blindés russes, hors du champ de bataille. Terrifié par cette erreur, le président Aliev s’est platement excusé, sachant que la riposte russe pouvait être terrible et remettre en cause tous ses succès militaires. Poutine a eu alors beau jeu de passer l’éponge et d’obliger Aliev à cesser les combats.

    Mais gardons-nous de penser qu’il s’agit d’un triomphe russe. L’intrusion turque dans ce conflit gagné grâce à ses drones (bourrés de composants américains et européens, rappelons-le) et ses avions (américains) fait d’Erdoğan un vainqueur partiel : il a montré que, contrairement à la Russie, son allié avait bénéficié de son soutien total. Certes, les Russes ne sont pas ennemis de l’Azerbaïdjan, et c’est pour cela que la situation était très délicate pour eux, mais c’est tout de même la première fois que la Turquie s’aventure dans cette région et elle y gagne, grâce au corridor du Nakhitchevan, un accès direct à l’Azerbaïdjan et, donc, à la mer Caspienne : c’est tout de même beaucoup.

    Quant à la France, très liée à l’Arménie, elle a été inexistante, mais qui s’en étonnera ?

  • La Russie contre la GPA

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2020

    Si le coronavirus a donné un coup de pouce à l’avortement en Occident, il a porté un sacré coup à l’industrie de la GPA en Russie. Car si la cette technique est légale en Russie, régie par la loi fédérale, et uniquement pour les couples hétérosexuels mariés, les couples hétérosexuels en concubinage, et les femmes seules, elle est extrêmement encadrée et très controversée.

    Le 29 juillet dernier The Guardian, le quotidien bobo-radical-chic anglais, publiait un article sur le drame de couples ayant acheté un enfant par GPA en Russie ou en Ukraine mais empêchés de s’y rendre à cause de la fermeture des frontières internationales due à la pandémie. Le journal progressiste se voulait critique vis-à-vis de la Russie de Poutine qui ne favorise pas la venue de ces ‘parents’ acheteurs : pas moins de 1000 bébés nés de mères porteuses pour des familles étrangères sont ainsi bloqués dans le pays, logés dans des appartements loués à Moscou et à Saint-Pétersbourg.

    Mal leur en a pris, puisque après la publication de l’enquête journalistique, le gouvernement de Moscou, a lancé ses services de police d’investigation et fouillé les deux villes les plus peuplées de Russie à la recherche de criminels voués à l’esclavage des femmes et à la vente d’enfants. En l’espace de trois jours seulement, le 3 août, la police russe a arrêté huit personnes, accusées d’esclavage et de trafic d’êtres humains et a enquêté sur plusieurs dizaines de médecins et d’infirmières pour des crimes graves, y compris la traite d’êtres humains. Une réponse claire et déterminée à toute personne qui légalise ouvertement ou subrepticement toute forme de gestation pour autrui.

    Parallèlement, il a été décidé que les bébés retourneront chez leurs mères, et si celles-ci ne veulent pas d’eux, ils seront abandonnés pour adoption à des couples russes qui prendront soin d’eux comme leur enfant.

    La Russie montre une fois de plus qu’elle avance sur la voie de la défense de la familiale traditionnelle, et qu’elle n’attend pas le consentement de l’opinion publique occidentale : avoir un père et une mère biologiques est un principe non-négociable et mettre fin à tout esclavage, y compris l’esclavage féminin, est un objectif politique.

    Peu de mots, encore moins de cérémonies, mais beaucoup de faits et d’actions concrets : sur ces questions, il y a beaucoup à apprendre en Occident de la Russie de Poutine.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Pour l’OTAN, un seul ennemi : la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2020

    lesalonbeige

     le 

    Pour l’OTAN, un seul ennemi : la Russie

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Rien n’y fait. La Turquie multiplie les provocations, les occupations, les actes de piraterie, mais l’OTAN n’a qu’un ennemi : la Russie.

    Pourtant, Erdoğan n’y va pas de main morte, ces derniers temps. Non content d’occuper une partie de la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, et une partie du nord après en avoir délogé les Kurdes, le néo-sultan chasse maintenant tous azimuts.

    Il renforce sa présence en Méditerranée orientale, près de Chypre. Il s’y livre à des forages gaziers, intimide des navires, notamment italiens, qui forent également dans les eaux territoriales chypriotes, mais à la demande de l’île. Île qu’il occupe, d’ailleurs, toujours illégalement dans sa partie nord, depuis l’invasion de 1974.

    Cette occupation se poursuit dans l’indifférence générale, ou plutôt la lâcheté générale. Bien évidemment, aucune sanction n’a jamais été prise : tout le monde n’est pas russe. Cette partie de la Méditerranée orientale regorge de gaz et la Turquie n’a pas l’intention de laisser Chypre, Israël et la Grèce l’exploiter sans se mêler à l’affaire. Erdoğan veut en particulier empêcher ces pays de réaliser leur projet de gazoduc EastMed signé le 3 janvier dernier, à Athènes.

    C’est d’ailleurs à ce moment-là que le Parlement turc a donné son feu vert à l’intervention militaire en Libye pour aider le gouvernement Sarraj en difficulté face aux troupes d’Haftar, alors dans les faubourgs de Tripoli. La Turquie a tranquillement violé l’embargo sur les armes vers la Libye, mais il est vrai qu’elle est loin d’être la seule. On se demande, d’ailleurs, pourquoi la communauté internationale prend ainsi des mesures solennelles dont elle néglige totalement l’application.

    Erdoğan a donc organisé le sauvetage de Sarraj en envoyant des milliers d’islamistes syriens (on parle de 7.000) et des armes, en particulier des drones dont l’efficacité fut redoutable, et a provoqué le retournement militaire dont nous avons parlé ici.

    En échange, Sarraj a conclu un accord maritime avec Erdoğan leur permettant de joindre leurs eaux territoriales en continu et en toute illégalité puisque négligeant la Crète et les droits afférents de la Grèce. C’est un peu comme si cette île historique avait subitement coulé. L’appât du gaz est sans limite, mais pourquoi se gêner ?

    Les nombreux navires de l’OTAN qui patrouillent dans le secteur ont observé sans broncher ce ravitaillement militaire par cargos sous divers pavillons, escortés par la marine militaire turque : on ne se cache même pas. Le 10 juin dernier, tout de même, une frégate française, le Courbet, sous commandement de l’OTAN comme il se doit, s’est intéressée de trop près à un cargo battant pavillon tanzanien et qui, au lieu d’aller en Tunisie comme annoncé, a changé de route en direction de la Libye. Une des frégates turques qui l’accompagnaient a alors actionné son radar de tir, « illuminant » longuement la frégate française. C’est une intimidation gravissime, inédite entre navires de l’OTAN. Les protestations de la France auprès de l’organisation ont eu un certain écho en Europe, mais l’OTAN n’a pas cillé. Son secrétaire général, l’ineffable Stoltenberg, a éludé, n’a rien dit à la Turquie mais a rappelé que l’OTAN devait renforcer sa vigilance face au « comportement déstabilisateur et dangereux de la Russie ».

    Erdoğan peut avancer, la voie est libre.

  • Russie : spot contre les adoptions par les duos homosexuels

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2020

    La campagne électorale pour le référendum sur la réforme constitutionnelle débutera en Russie le 1er juillet. Poutine, dans le paquet de réformes, a également inclus une règle qui prévoit l’inclusion dans la Constitution russe du concept de mariage compris de manière univoque comme une union entre un homme et une femme.

    Pour donner encore plus de force à cette proposition, l’Agence fédérale de presse a publié une vidéo contre les adoptions par des duos homosexuels, dans laquelle, dans une Russie de 2035, un enfant est adopté par des  invertis, dont l’un, qui représenterait sa « maman », est habillée et maquillée en femme et, pour couronner le tout, en montrant le petit dans la voiture, lui donne une robe féminine. Tout cela accompagné d’une voix off qui s’exclame :

    « Est-ce la Russie que vous voulez ? Décidez de l’avenir du pays. Votez pour les amendements à la Constitution. »

    Comme on pouvait s’y attendre, la réaction des différentes associations LGBT n’a pas tardé à se faire entendre, avec une pluie d’accusations contre le spot, car il « inciterait à la haine et à l’hostilité ». Nikolay Stolyarchuk, PDG de Patriot Media Group, la société dont dépend l’Agence fédérale de presse, a répondu en soulignant que « la vidéo est conforme aux lois russes adoptées sous le gouvernement de Poutine qui ont interdit la propagande homosexuelle. Le principal problème n’est pas de lutter contre la communauté LGBT, mais de défendre l’institution de la famille en tant qu’union entre un homme et une femme et de garantir que les partenaires de même sexe ne soient pas autorisés à adopter des enfants ».

    En 2013, en effet, des lois spécifiques ont été approuvées visant à « protéger les mineurs contre les informations qui favorisent le déni des valeurs familiales traditionnelles ». En outre la Russie interdit déjà l’adoption internationale des mineurs par les duos homosexuels et célibataires. Cette vidéo ne fait donc que réitérer les principes russes en matière de famille et d’adoptions.  

     

     

     

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info