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russie - Page 19

  • La guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

    La guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la RussieLa guerre énergétique déclarée par l’Amérique à la Russie

    Alexandre Del Valle explique dans Valeurs Actuelles que le projet de gazoduc South Stream est au coeur de la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie.

    Ce pipeline, long de 3 600 kilomètres, destiné à exporter le gaz sibérien, en contournant l’Ukraine, devait fournir jusqu’à 63 milliards de mètres cubes par an aux pays européens grâce à deux branches, l’une vers l’Autriche, l’autre vers les Balkans et l’Italie.

    Par ailleurs, le gazoduc Nord Stream, qui passe sous la Baltique et débouche dans le nord de l’Allemagne, mis en service en 2012, doit être complété par Nord Stream 2, projet qui a provoqué les foudres des États-Unis, faisant adopter des sanctions « extraterritoriales » contre les entreprises collaborant au projet en décembre 2019.

    Le projet a ainsi été brutalement interrompu pendant près d’un an, avant de sembler reprendre en décembre 2020. Bien que ses 1 230 kilomètres soient quasiment terminés (il manque 6 % du gazoduc à achever, 74 kilomètres), le projet de gazoduc reliant la Russie et l’Allemagne qui devait être mis en service début 2020, n’est pas au bout de ses peines. L’Amérique, et donc pas seulement Trump, mais aussi son successeur Joe Biden, continuent de multiplier les moyens de pression pour retarder ou compromettre la mise en route du gazoduc, voyant dans l’Europe un parfait débouché pour son abondant gaz naturel de schiste…

    En 2019, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) avaient bondi de 87 % et 15 % du total provenaient des États-Unis.

    Si l’on revient au sujet de l’Ukraine et du gazoduc North Stream 2, qui la contournera et “risque” de rendre bien plus sûr l’acheminement du surplus de gaz russe vers l’Europe – normalement bien moins cher et plus écologique que le gaz de schiste –, on comprend pourquoi les États-Unis persistent à ne pas donner de garanties à Moscou sur la non-extension de l’OTAN à l’Ukraine : car si Washington faisait cette concession demandée par Moscou depuis 1991, la Russie ne serait plus poussée à commettre des erreurs, serait moins anti-occidentale, et donc plus difficile à diaboliser…

     

    Source : lesalonbeige

  • La France contrainte d’acheter de l’électricité auprès de l’Allemagne ou de la Russie pour passer l’hiver après l’arrêt de 4 réacteurs nucléaires

    Publié par Guy Jovelin le 18 décembre 2021

    Ce samedi, un quatrième réacteur nucléaire sera mis à l’arrêt après l’apparition de fissures sur trois autres de même génération. Résultat : la France va devoir acheter de l’électricité auprès de l’Allemagne ou de la Russie.

    Cela sonne au mieux comme un avertissement. Ce vendredi, au cours d’une réunion, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a demandé à Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, de prendre des mesures pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement en électricité du pays. Deux jours auparavant, le groupe avait annoncé sa décision de stopper les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Chooz B, dans les Ardennes. Le numéro 2, dès jeudi, le numéro 1 ce samedi. Des mesures prises pour les mêmes raisons que ce qui avait conduit l’énergéticien à interrompre il y a quelques semaines les deux réacteurs de Civaux (Vienne) : des signes de vieillissement prématurés, observés sur des circuits servant à refroidir les cœurs en cas d’accident.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • La poudrière ukrainienne et la mèche

    Publié par Guy Jovelin le 17 décembre 2021

    Moscou aurait deux alternatives : ne pas intervenir militairement en défense des Russes du Donbasss, en laissant qu’ils soient submergés par l’attaque ukrainienne soutenue par l’OTAN et obligés d’abandonner la région pour se réfugier en Russie, décision qui serait traumatisante pour Moscou surtout sur le plan intérieur ; ou bien intervenir militairement pour arrêter l’attaque ukrainienne, en s’exposant à la condamnation internationale pour agression et invasion d’un État souverain.

    Les généraux ukrainiens ont prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure de “repousser les troupes russes sans une massive perfusion d’aide militaire d’Occident”. La perfusion a déjà commencé : les États-Unis, qui ont déjà donné à Kiev une aide militaire de 2,5 milliards de dollars, lui ont fourni en novembre encore 88 tonnes de munitions dans le cadre d’un “paquet” de 60 millions de dollars, comprenant aussi des missiles Javelin déjà déployés contre les Russes du Donbass. En même temps les USA ont envoyé en Ukraine plus de 150 conseillers militaires qui, ayant à leurs côtés ceux d’une douzaine d’alliés OTAN, dirigent de fait les opérations.

    La situation est plus explosive encore parce que l’Ukraine -aujourd’hui partenaire mais, de fait, déjà membre de l’OTAN- pourrait être officiellement admise comme le 31ème membre de l’Alliance : et en conséquence, sur la base de l’Article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, les 30 autres membres de l’OTAN devraient intervenir militairement sur le front du Donbass en soutien de l’Ukraine contre la Russie. Le Ministère des Affaires étrangères russe a demandé à l’OTAN de ne pas admettre l’Ukraine, pour ne pas accroître ultérieurement la tension militaire et politique en Europe, rappelant que depuis la fin de la guerre froide la Russie a reçu des assurances réitérées que la juridiction et les forces militaires OTAN ne seraient pas avancées d’un pouce vers l’Est, mais que ces promesses n’ont pas été tenues. Le Ministère des Affaires étrangères russe a ensuite proposé à l’OTAN d’ouvrir des négociations pour des accords à long terme empêchant l’ultérieure expansion de l’OTAN à l’Est et le déploiement de systèmes d’armes dans le voisinage immédiat du territoire russe. La proposition a été sèchement repoussée le 10 décembre par l’OTAN, via le secrétaire général Stoltenberg : “Le rapport de l’OTAN avec l’Ukraine sera décidé par les 30 membres de l’Alliance et par l’Ukraine, et par personne d’autre”.

    Immédiatement après, hier 13 décembre, les ministres des Affaires étrangères du G7 (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Japon) et le Haut Représentant de l’Union Européenne, qui se sont rencontrés à Liverpool, ont déclaré être “unis dans la condamnation du renforcement militaire de la Russie et de sa réthorique agressive à l’égard de l’Ukraine” et que “la Russie ne devrait avoir aucun doute sur le fait qu’une ultérieure agression militaire contre l’Ukraine aurait comme réponse des conséquences massives et de graves coûts”.

    Pendant ce temps la Finlande, membre de l’Ue et actif partenaire OTAN contre la Russie, annonce l’achat de 64 chasseurs F-35A de Lockheed Martin pour un prix de 8,4 milliards d’euros qui, avec leurs infrastructures, atteint les 10 milliards, auxquels le gouvernement ajoutera 10 autres milliards d’euros pour leur maintenance et modernisation. Les 64 F-35A d’attaque nucléaires seront déployés aux frontières de la Russie, à 200 km seulement de Saint-Petersbourg, de fait sous commandement des USA qui, comme rappelle le sénateur Wicker, n’excluent pas d’utiliser les premiers les armes nucléaires.

    Manlio Dinucci

    Article original en italien :La polveriera ucraina e la miccia

    Via : mondialisation

  • Covid : La Russie fait marche arrière et retire les restrictions pour les non-vaccinés

    Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2021

    Sur le front de la gestion de la ‘crise’ du coronavirus, la Russie ne suit pas l’exemple des pays atlantistes et sait raison gardée.

    Les autorités russes, relate APNEWS, ont fait marche arrière, lundi, quant à l’introduction de certaines restrictions pour les non vaccinées annoncées il y a un mois, qui ont suscité l’indignation du public à travers le pays, où la couverture vaccinale reste faible.

    Le président de la Douma d’État, la chambre basse du parlement russe, a annoncé lundi le retrait d’un projet de loi qui aurait permis l’accès aux vols et trains nationaux et internationaux aux personnes entièrement vaccinées, aux guéris du covid-19 et aux personnes exemptées de la vaccination pour des raisons médicales.

    Le projet de loi, ainsi qu’un autre déclinant des restrictions similaires dans de nombreux lieux publics, devaient passer en première lecture jeudi, mais le porte-parole Viatcheslav Volodine a cité « une décision conjointe de la Douma d’État et du gouvernement » de le retirer de l’ordre du jour du Parlement pour le moment. L’autre projet de loi avance toujours.

    « Nous devons être équilibrés lorsque nous prenons ces décisions afin que l’opinion des gens soit prise en compte », a déclaré Volodin.

    Une attitude digne à l’écoute de la population russe aux antipodes des décisions politiques covidiennes pises par les gouvernements des pays d’Europe de l’Ouest. Les gouvernements du camp du Bien, ceux qui donnent de leçons de « démocratie » à la Russie, qui se croient des parangons de vertu et de bienveillance envers leur concitoyens, ceux qui imposent des restrictions dictatoriales et un apartheid au sein du pays, vaccinés d’un côté, non-vaccinés de l’autre…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Russie veut-elle vraiment envahir l’Ukraine ?

    Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2021

    Le Monde n’est pas en reste et évoque des mouvements de troupes « inhabituels ». La source est la même : les dirigeants américains, dès la fin octobre, par le truchement du très objectif Washington Post, devenu l’organe de l’administration Biden. Et le Pentagone prévient : « Toute escalade ou mesure agressive serait source de grande inquiétude pour les États-Unis. » Attention, le gendarme du monde fait savoir que l’Ukraine est maintenant sous sa protection. Docilement, les Européens, France et Allemagne en tête, ont relayé la propagande américaine et demandé aux Russes des explications.

    Il y a parfois des couacs distrayants dans cette orchestration censée pourtant être parfaitement rodée. Ainsi, le ministre de la Défense ukrainien, peu suspect de russophilie aiguë, a déclaré qu’« aucun déploiement d’unités, d’armes et d’équipements militaires russes vers la frontière de l’Ukraine n’a été observé ». Si le menacé ne se sent pas menacé, où va-t-on ?

    Mais rassurez-vous, tout s’est arrangé. Le 10 novembre, en visite à Washington, le ministre des Affaires étrangères ukrainien contredit son collègue de la Défense et affirme que « l’agressivité de la Russie s’est considérablement renforcée ces dernières semaines ». Il ajoute qu’il a obtenu des Américains de « nouveaux éléments » mais qu’il ne peut pas en dire plus car tout cela est secret. Vexé, le ministère de la Défense maintient son analyse. Il faudra envoyer ce ministre à Washington pour lui rappeler les bonnes manières.

    Au-delà de cette pathétique désinformation, que cherchent les uns et les autres ? Le conflit dure depuis maintenant sept ans et l’Ukraine n’a pas renoncé à reconquérir les provinces séparatistes de l’est, tandis que la Russie, ulcérée par le coup d’État pro-américain de 2013-2014, n’abandonnera pas les séparatistes russophones.

    La situation est, en réalité, plutôt stationnaire côté russe et les soldats de Poutine prétendument « massés aux frontières » occupent les bases militaires existantes depuis l’indépendance de l’Ukraine. Des manœuvres y sont régulièrement organisées, revêtant un caractère plus ou moins offensif selon la pression que veut mettre la Russie sur l’Occident. Côté ukrainien, il y a eu du neuf avec l’acquisition de drones turcs dont l’un a déjà été utilisé contre les séparatistes. Mais cela ne signifie pas, pour autant, qu’une offensive se prépare.

    Les Américains sont eux aussi sur la même ligne : désinformer pour faire croire à une menace russe plus forte. Deux avantages à cela : empêcher toute remise en cause des sanctions internationales contre la Russie et renforcer son implantation en Ukraine. Tous les acteurs jouent leur partition, même l’Europe qui, comme d’habitude, ne sert à rien.

     

    Source : bvoltaire