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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 1826

  • Comment la Turquie infiltre le Liban

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    Dans le monde moderne envahi d’anglicismes (merci à Radio Courtoisie d’être une sentinelle implacable), il y a le soft power et le hard power pour qualifier certains comportements dans le cadre des relations internationales.
    Les nouvelles routes de la soie chinoises par exemple constituent une manière pacifique d’étendre sa puissance (soft power). L’invasion de l’Irak par les États-Unis relève bien sûr de la deuxième attitude (hard power).

    TAntoine de Lacoste, auteur sur Boulevard Voltaireoutes les grandes puissances savent alterner les deux stratégies. Notre bon sultan  par exemple : guerrier en Libye ou en Syrie, mais pacifique au .

    Depuis plusieurs années, la communauté sunnite est ainsi l’objet de toutes les attentions de la part de la Turquie. Un hôpital financé par Ankara doit bientôt être inauguré dans le sud du pays, à Saïda nous apprend par exemple le grand quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
    Les Turkmènes sont également courtisés. Cette communauté est importante en Syrie et plusieurs milices islamistes présentes dans la province d’Idleb et sous contrôle turc sont composées de Turkmènes. Moins implantés au Liban, ils y comptent toutefois quelques dizaines de milliers de membres et Erdogan leur a proposé de leur accorder la nationalité turque sur simple demande. Près de dix mille d’entre eux ont fait la démarche.
    Au fil du temps, l’influence turque se développe et devient agressive. Ainsi, plusieurs rassemblements arméniens (nombreux au Liban) ont fait l’objet de contre-manifestations, drapeaux turcs en tête. Un comble pour ces Arméniens dont beaucoup descendent de rescapés du génocide qui avaient trouvé refuge au pays du cèdre lors du mandat français. Des slogans très menaçants ont été entendus par les médias libanais.

    On peut d’ailleurs noter en passant qu’un phénomène similaire s’est passé en France cet été : à Décines, près de Lyon, des manifestants turcs ont perturbé et menacé un grand rassemblement arménien…
    La Turquie investit aussi pour l’avenir en offrant notamment des bourses pour des étudiants sunnites.
    Politiquement, elle reste encore relativement prudente. Ainsi, le parti libanais affilié aux Frères musulmans (la confrérie islamiste préférée d’Erdogan), Jamaa islamiya, n’est pas officiellement soutenu par Ankara qui préfère développer un réseau plus large. La Turquie a par exemple proposé son aide après l’explosion du 4 août qui a ravagé Beyrouth et Erdogan a vivement critiqué  lors de ses déplacements dans la capitale libanaise, l’accusant de vouloir restaurer l’influence coloniale de la France. Quelle ironie quand on se souvient que pendant des siècles toute cette région a subi un joug ottoman qui n’était guère suave…

    Erdogan tisse sa toile et entretient des relations personnelles avec plusieurs hommes politiques importants. L’ancien premier ministre sunnite, Saad Hariri, a ainsi été témoin du mariage de la fille d’Erdogan.
    L’enjeu est de taille. La Turquie a conquis la Tripolitaine en Libye, occupe la province d’Idleb en Syrie, a des bases militaires et navales au Qatar, en Somalie et tente de spolier le gaz au large de Chypre… Et cela ne fait que commencer. C’est l’occasion pour la France de s’affirmer à nouveau comme la protectrice du Liban.

     

    Source : lafautearousseau

  • Vers une récession en double creux et un effondrement en 2021 ?

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    Marc Rousset - Rencontres du livreMarc Rousset

    La Bourse de Paris a connu sa pire semaine en trois mois. L’indice CAC 40 a chuté de 5 % et a perdu 20,88 % depuis le 1er janvier. Le marché baisse progressivement, suite aux mesures de protection sanitaire mises en place dans toute l’Europe. Les investisseurs se demandent si les plans de relance des États et la création monétaire des Banques centrales vont réussir à maintenir le rebond enclenché depuis la fin des confinements.

    Le scénario officiel des médias est celui d’une reprise en U pour le second semestre 2020 avec la découverte d’un vaccin contre le Covid-19 au premier semestre 2021, une croissance économique satisfaisante et une hausse des valeurs délaissées en 2021 telles que les banques, l’automobile, l’aéronautique, les foncières, le tourisme et l’hôtellerie. Ces prévisions sont remises en question par une possible deuxième vague d’infections et les nouvelles restrictions de confinement telles qu’à Marseille, avec en prime l’arrivée de la grippe cet hiver. Une contraction dès le quatrième trimestre 2020 est fort possible, auquel cas la reprise en cours avorterait ; nous serions alors en présence d’une récession avec un double creux, plus particulièrement aux Etats-Unis et en Europe où l’économie de la zone euro a déjà chuté de 11,8 % au deuxième trimestre.

    L’INSEE a prévu un taux de chômage de 9,5 % fin 2020. 715.000 emplois ont été détruits en France au 1e semestre, selon Le Monde. Un million d’emplois seront supprimés en France d’ici la fin de l’année selon Euler Hermes, leader du recouvrement commercial. Les défaillances d’entreprises françaises devraient reculer de -9 % en 2020 avant de connaître, selon l’assureur-crédit, une explosion de +32 % et un taux de chômage de 12,5 % en 2021. La vague de plans sociaux annoncée pour la rentrée de septembre va bien déferler sur la France, mais seulement début 2021. Les secteurs en restructuration à venir sont l’aéronautique, la distribution, l’automobile, le tourisme, l’événementiel, les banques. En juin 2020, Euler Hermes estimait qu’il y avait au total 9 millions de « jobs zombies » dans les pays de l’Union européenne, dont 1,8 millions en France. La Société Générale veut fusionner ses réseaux avec ceux du Crédit du Nord ; Auchan a déjà annoncé la suppression de 1.475 postes et le constructeur de bateaux Beneteau 1.390 emplois.

    La dette publique commence enfin à inquiéter le Français moyen. Bruno Le Maire vient de le confirmer : « Une dette, ça se rembourse ». La dette publique française s’est envolée à 2.640 milliards d’euros au deuxième trimestre, soit 114 % du PIB, sous l’effet de la crise, soit la bagatelle de 200 milliards d’euros en trois mois. À la dette supplémentaire de 113,4 milliards d’euros de l’État, est venue s’ajouter 84,9 milliards d’euros des administrations de sécurité sociale et 2,7 milliards des collectivités locales. Le retour à la croissance et les réformes de structures, de diminution des dépenses publiques annoncées par Bruno Le Maire pour 2021 relèvent de la démagogie ; c’est au début du quinquennat de Macron que ces réformes auraient dû être effectuées.

    Quant aux banques, les provisions pour risque de défaut sur les prêts aux entreprises explosent, avec +263 % pour le premier semestre à la Société générale et +414 % à la Banque postale. BNP Paribas serait très exposée aux prêts dans l’hôtellerie, le tourisme ou la distribution à hauteur de 235 % de ses fonds propres. Le Fonds de garantie des dépôts et de résolution qui ne disposait que de 4,5 milliards d’euros fin 2019 pour assurer la garantie des dépôts bancaires (100.000 euros par client), en cas de défaillance d’une banque française, n’est qu’une sinistre plaisanterie.

    Il semble également que les épargnants commencent à fuir l’assurance-vie, suite à la rentabilité insuffisante de 1 % des fonds euros, des risques sur les actions (krach) et sur les fonds immobiliers (télétravail et non location de bureaux vides, de commerces fermés). La décollecte sur les cinq derniers mois par rapport à 2019 est de 22 milliards d’euros. Selon le journal financier L’Agefi, l’assurance-vie va boire la tasse. Que ce soit pour les banques ou l’assurance-vie, seule la BCE serait à même de fournir les liquidités nécessaires en cas de crise, les gouvernements étant déjà surendettés.

    Emmanuel Macron ne survivra pas politiquement aux bouleversements économiques et au tsunami social à venir, si la récession en double creux se réalise effectivement en 2021.

     

    Source : synthesenationale

  • Suisse : l’imam Abu Ramadan justifie la lapidation des femmes adultères. Aucune sanction

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2020

    « Le prêche de trop ? » c’est ainsi que Mohamed Hamdaoui a intitulé une de ses récentes interpellations. L’élu PDC du Grand conseil bernois souhaite obtenir des réponses concernant l’imam Abu Ramadan et des propos qu’il a tenu à la mosquée Ar’Rahman de Bienne et qui ont été relayés par le Matin Dimanche en début d’année.

    Mohamed Hamdaoui demande notamment combien de prêches contraire à la loi pourront encore être tenus dans un lieu de culte avant que son auteur ne soit poursuivi. Les propos concernent en l’occurrence la justification de la lapidation des femmes adultères, précise le député PDC. Dans sa réponse, le Conseil-exécutif explique qu’il « n’existe pas de bases légales qui permettent aux autorités chargées de la sécurité de contrôler régulièrement des prêches en l’absence de tout soupçon ». […]

    RJB.ch via fdesouche

  • Quand l'hôpital républicain se fout de la charité biélorusse.

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2020

    Alexandre Loukachenko reçoit l'Ig Nobel de la paix ...

    L'avis de Jean-François Touzé délégué général du Parti de la France
     
    "Loukachenko doit partir"... À la veille de son voyage dans les territoires baltes, bases avancées de la tentation atlantiste et anti-russe dans la partie orientale de l'Europe, Macron se mêle une fois de plus de ce qui ne le regarde pas et multiplie les moulinets pour tenter de brasser à l'extérieur un air qui lui est de plus compté dans la sphère nationale.
     
    Le multilatéralisme, aggravé du poids des droits de l'homme, mène nécessairement à l'ingérence. Mais tout de même... Les diverses prétentions à exister sur la scène internationale de Macron, enfant-roi de l'impuissance, outil secondaire du globalisme mais french doctor halluciné des causes imbéciles, convergent au grotesque. l'Hôpital républicain en pleine déglingue se fout ici de la charité biélorusse.
     
    Une chose est sûre, en revanche : Macron ne poussera pas le courage démocrate jusqu'à se rendre à Minsk pour y exiger le changement, comme il le fit à Beyrouth avec l'immense succès que l'on sait. 
     
    Loukachenko n'est pas Aoun. 
     
  • Saint-Denis (93) : un policier attaqué au couteau en pleine rue, il est touché à la cuisse, l’assaillant arrêté (Vidéo)

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2020

    Voir l'image sur Twitter

    Vidéo :

    Un fonctionnaire de police a été blessé ce dimanche en début d’après-midi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, alors qu’il intervenait avec ses coéquipiers pour mettre fin à une rixe à l’arme blanche entre plusieurs individus. Il a été légèrement blessé mais ses jours ne sont pas en danger, rapporte une source policière à BFMTV.

    En riposte, ses collègues ont ouvert le feu, et deux protagonistes de la bagarre ont été blessés par balle, tandis qu’un autre a été blessé par arme blanche.

    BFMTV


    Un fonctionnaire de police a été blessé samedi à Saint-Denis, près de Paris, selon les informations recueillies par Europe 1. Dans des circonstances qui restent à préciser, il a été touché par deux coups de couteau à la cuisse. Ses jours ne sont pas en danger. 

    Europe 1