Publié par Guy Jovelin le 25 août 2022
Source : lafautearousseau
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Publié par Guy Jovelin le 25 août 2022
Source : lafautearousseau
Publié par Guy Jovelin le 25 août 2022
Publié par Guy Jovelin le 25 août 2022
Auteur : Francesca de Villasmundo
« Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l’adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », a déclaré, en faisant allusion à la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron vendredi 19 août dernier lors de son traditionnel discours de commémoration de la libération de la commune de Bormes-les-Mimosas dans le Var. Allusion à des temps qui s’annoncent rudes qu’il a réitérée ce matin en conseil des ministres :
« Je crois que ce qu’on est en train de vivre est de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement ».
« Au fond, nous vivons la fin de l’abondance, celle des liquidités sans coût – on devra en tirer les conséquences économiques – celle de produits et de technologies qui nous paraissaient perpétuellement disponibles, la rupture des chaînes de valeurs. La rareté de telle ou telle matière ou technologie réapparaît, comme celle de l’eau. Nous aurons des dispositions à prendre. »
« Notre régime de liberté a un coût, qui peut exiger des sacrifices » a-t-il ajouté, oubliant qu’il a largement contribué à mettre à mal, pendant son premier quinquennat, le portefeuille des Français et à restreindre, de la crise des gilets jaunes à la pseudo pandémie covid, non cette liberté abstraite qui ne veut rien dire mais les libertés fondamentales des Français.
Même teneur idéologique et trompeuse chez son acolyte anglais, le premier ministre sortant Boris Johnson qui a déclaré, lors d’une visite surprise en Ukraine pour marquer le jour de l’indépendance du pays, que le contribuable britannique devrait assumer le coût du financement de la guerre en Ukraine, car le peuple ukrainien « paye de son sang » en se battant « pour leur liberté ». « Si nous payons dans nos factures d’énergie les maux de Vladimir Poutine, le peuple ukrainien paie dans son sang et c’est pourquoi nous savons que nous devons maintenir le cap », a-t-il dit, ajoutant qu’il est « absolument vital » pour le contribuable britannique de continuer à subventionner l’effort de guerre ukrainien pour assurer leur « liberté ».
Deux chefs de gouvernements mais un même discours pro-ukrainien : Macron et Johnson, comme deux pantins soumis aux intérêts étrangers, ont en l’espace de quelques jours promis à leur nation des lendemains douloureux au nom d’une liberté abstraite et de valeurs arc-en-ciel. La crise ukrainienne arrive à point nommer pour imposer de nouveaux sacrifices à leur pays respectif et éclipser leurs responsabilités dans l’actuelle crise inflationniste et énergétique… le tout dans le but de plus en plus avoué de faire avancer le Great Reset :
« Vous n’aurez rien et vous serez heureux ! » .
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info
Publié par Guy Jovelin le 25 août 2022
Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.
C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les Croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.
Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.
Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…
Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).
Saint Louis est généralement considéré comme le modèle du prince chrétien.
Quelques livres à son propos ici.
Source : contre-info
Publié par Guy Jovelin le 24 août 2022
24 Août 2022, 10:19am | Publié par Thomas Joly
Le 11 septembre, les candidats de l'émission la plus célèbre du service public feront leur dernier calcul mental et leur dernier tirage de lettres. Bertrand Renard et Arielle Boullin-Prat refermeront leurs dictionnaires. Laurent Romejko éteindra la lumière et le dernier téléspectateur fermera la porte. Il paraît que l'émission reviendra le week-end, mais sous un format différent, avec d'autres animateurs. Autant dire que l'émission ne reviendra pas. Loin de moi l'idée de verser dans la nostalgie, bien sûr (vous le savez), mais c'est le moment de regarder, tout de même, un petit peu dans le rétro.
L'émission « Le mot le plus long », créée par Armand Jammot en 1965, pour agrémenter les siestes dominicales sur l'ORTF, était devenue « Des chiffres et des lettres » en 1972. Présentée par Patrice Laffont et le brillant Max Favalelli, elle connut rapidement le succès. En 1975, le tout jeune Bertrand Renard, un hypermnésique féru de lettres classiques, remporte douze matchs d'affilée et devient l'arbitre de la rubrique « Le compte est bon ». En 1986, Arielle Boullin-Prat, sémillante prof de lettres classiques (décidément...), rejoint l'équipe. Laurent Romejko est engagé en 1992. Depuis, la musique a été réarrangée, le plateau a évolué, mais le principe est toujours le même. Deux candidats s'affrontent pour former le mot le plus long à partir d'un tirage de dix lettres dont ils choisissent le nombre de voyelles, puis pour obtenir un nombre imposé, à partir d'un tirage de chiffres aléatoire.
« Des chiffres et des lettres », on l'a oublié, a fait l'objet de tournois nationaux. C'était l'époque où la dictée de Pivot passait à la télé et où les Masters de « Questions pour un champion » étaient en prime time. Autant dire que ce n'était pas hier. Edgar Faure, président de l'Assemblée nationale de 1973 à 1978, aimait passionnément regarder ce jeu télévisé. Yaël Braun-Pivet, moins, peut-être.
France Télévisions évoque, pour justifier leur renvoi, un désaccord avec Bertrand Renard et Arielle Boullin-Prat. Ceux-ci évoquent plutôt une baisse de salaire de 60 % et le refus de leur donner un CDI. 47 et 36 ans de CDD, c'est beaucoup. C'est même à peine légal - et particulièrement ingrat. Mais enfin, que voulez-vous, une émission de vieux Blancs qui se piquent de culture générale et de calcul mental, ce n'est pas vraiment ce qu'on attend du service public. Dehors, les intellos ! Dehors, les vieux, aussi, puisque nos aînés suivaient avec assiduité les aventures intellectuelles de ces Français comme les autres qui se prennent la tête à deux mains pour fabriquer des mots ou assembler des chiffres. On ne sait pas quel nouveau format et quelle nouvelle équipe succéderont à cette émission historique, plutôt touchante et en tout cas plus utile que beaucoup d'autres. Notre « ORTF » a certainement des idées.
« Des chiffres et des lettres » avait aussi permis au verbicruciste génial Max Favalelli d'être sur le devant de la scène. Favalelli proposait notamment, dans une de ses grilles de mots croisés, cette définition superbe : « En cinq lettres, jeune anarchiste tchécoslovaque ». La réponse était « Amour » (enfant de Bohême, qui n'a jamais connu de loi, bien sûr). Nos deux fois cinq lettres à nous, sans prétention aucune, seront bravo et merci !
Arnaud Florac
Source : http://bvoltaire.fr