GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 934

  • Le gouvernement prépare les esprits à une «probable» coupure du gaz russe (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2022

    10/07/2022

    «Préparons-nous à la coupure totale du gaz russe, c’est aujourd’hui l’option la plus probable. Ça suppose que nous accélérions notre indépendance énergétique», a plaidé lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence le numéro 2 du gouvernement français, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui veut profiter de l’été pour «se mettre en ordre de bataille» avant l’hiver. «Nous sommes farouchement indépendants. La première indépendance doit être énergétique», a-t-il martelé à Aix. La première ministre Élisabeth Borne avait déjà évoqué cette éventualité.

    En matière d’approvisionnement, «on peut avoir des tensions sur le gaz cet hiver», avait averti dès samedi la première ministre Élisabeth Borne lors d’une rencontre avec la presse. Pour éviter des pénuries, le gouvernement a demandé le remplissage à «près de 100%» des capacités de stockage de gaz nationales d’ici au début de l’automne. «Sur l’électricité, normalement, selon les projections d’EDF, on devrait avoir une production plus forte au fur et à mesure» que les douze réacteurs (sur 56) actuellement à l’arrêt pour corrosion redémarreront, a indiqué samedi Élisabeth Borne.

    Mais si l’électricité venait à manquer, le gouvernement prépare pour l’hiver une série de mesures destinées à prioriser les ménages et certaines industries. «Évidemment on préserve les ménages et (…) on ne coupe pas les usines ou les transports en commun», a détaillé Élisabeth Borne samedi. «Il faut nous mettre en ordre de bataille maintenant sur l’organisation, le délestage, la sobriété, la réduction de consommation… c’est maintenant que nous devons prendre les décisions», lui a fait écho le ministre de l’Économie.

    Ainsi certains sites industriels pourraient se voir demander de «ralentir leur consommation d’énergie, voire d’arrêter leur consommation d’énergie pendant un certain temps», a expliqué M. Le Maire, tout en précisant que «c’est totalement impossible» pour certains sites, afin de ne pas «casser l’outil industriel». Devant le risque que Vladimir Poutine coupe le robinet du gaz à l’Europe, «une option crédible» a dit Bruno Le Maire dans un entretien à LCI en marge des Rencontres d’Aix, il faut «anticiper les conséquences». […]

    Le Figaro

    09/07/2022

    Au milieu de l’été, en prévision d’un hiver de tous les dangers, le gouvernement continue de plancher sur les enjeux énergétiques, «plus cruciaux que jamais». Invitée des rencontres économiques d’Aix-en-Provence, la première ministre a estimé que l’hypothèse d’une «rupture de livraisons [de gaz] de la Russie pour l’Europe est crédible». Invitée aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence, la première ministre a aussi mis en garde contre l’isolement engendré par le télétravail.

     «On peut certainement surmonter une difficulté de ce type, mais cela supposera que chacun se mobilise», a ajouté Élisabeth Borne. À moyen terme, l’exécutif continue de mettre l’accent sur la sobriété énergétique et la décarbonation de l’économie, en particulier dans l’industrie, afin de réduire la dépendance de l’Hexagone aux énergies fossiles importées de Russie.

    Se passer progressivement du pétrole et du gaz permettra aussi de protéger le portefeuille des ménages, a argumenté la première ministre. «À un moment donné, vous avez le pouvoir d’achat de millions de Français qui est amputé parce que le baril de pétrole est en train de flamber : il faut sortir de cette vulnérabilité», a-t-elle plaidé sur la scène de l’événement.

    L’Hexagone, comme nombre de ses voisins européens, reste fortement dépendant de la Russie pour son approvisionnement en gaz naturel et en pétrole. En 2020, la France importait 17% de son gaz et 13% de son pétrole et de ses produits pétroliers depuis ce pays, selon la Commission européenne. Une part somme toute relativement faible comparé à d’autres États membres : l’Italie importait ainsi 43% de son gaz naturel de Russie, la même année, l’Allemagne 65% et la Hongrie 95%, à titre de comparaison.

    En prévision de l’hiver, et face à la menace grandissante d’une coupure des approvisionnements russes, la France et ses partenaires se préparent : mi-mai, les vingt-sept se sont mis d’accord sur une obligation de remplissage des réserves de gaz à «au moins 80%» de leur capacité, d’ici le 1er novembre. Fin juin, les patrons des trois géants de l’énergie TotalEnergies, Engie et EDF ont également appelé les consommateurs et les entreprises à réduire leur consommation en prévision des mois à venir. Tous les acteurs sont mobilisés, y compris les commerces et les ménages. […]

    Le Figaro

  • Après une nouvelle agression, SOS Médecins a suspendu ses activités à Saint-Etienne pendant quelques jours

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2022

    Vendredi 8 juillet, le personnel de SOS Médecins de Saint-Etienne (Loire) a décidé d’exercer son droit de retrait en raison de l’agression d’un de ses membres par un patient.

    L’agression de trop. Vendredi 8 juillet, Le Parisien rapporte que les membres de l’antenne de Saint-Etienne (Loire) de SOS Médecins ont pris la décision d’exercer leur droit de retrait en raison de l’agression d’un de leur membre par un patient. En effet, la veille, soit le jeudi 7 juillet, aux alentours de 20 heures 30, « un médecin du Centre de consultation de Bellevue a été menacé et bousculé par un patient à qui il avait refusé de renouveler une ordonnance pour un antalgique dont le médecin estimait que l’usage pouvait être détourné », a déclaré Nacer Boukhezra, président de SOS Médecins Saint-Étienne. « Le patient s’est énervé, il a menacé le médecin et a renversé des objets qui se trouvaient sur son bureau » a expliqué la police stéphanoise.

    En conséquence, les quinze praticiens de SOS Médecins, qui interviennent en cabinet ou à domicile, ont décidé d’exercer leur droit de retrait jusqu’au lundi suivant, le 11 juillet. « Dans un contexte de déficit de médecins qui génère des tensions récurrentes, de la violence verbale et des insultes de patients de plus en plus exigeants, c’est l’agression de trop », a expliqué Nacer Boukhezra, précisant qu’il s’agissait du « premier exercice du droit de retrait de l’association stéphanoise pour ce motif ».

    (…) Valeurs via fdesouche

  • En 150 ans, dans quel état lamentable le Système a-t-il mis la France, première puissance du monde sous la Royauté !...

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2022

    lafautearousseau

    lfar flamme.jpg

    Vous demandez pourquoi nous sommes royalistes ?

    Parce que nous étions la première puissance du monde lorsque la catastrophique révolution éclata. Et maintenant que les révolutionnaires ont installé la République en 1875, ils ont eu tout le temps - en 150 ans, tout de même !... - d'appliquer au pays le plus en avance, le plus riche, le mieux placé, à l'époque, les - soi-disant - meilleures théories du monde, le régime le plus merveilleux : partant de si haut, avec le meilleur des régimes au monde (soi-disant, la République), nous devrions nager dans le bonheur, et nous trouver quelque part entre Sirius et Jupiter, dans une position de puissance stratosphérique.

    Or, est-ce le cas ? Que voyons-nous, lorsque nous observons l'état calamiteux dans lequel ce Système a mis la France en 150 ans ? 

    • la France est le pays le plus taxé au monde, il ne faut même plus parler de taxes mais de spoliation et, en plus, une spoliation inefficace : l'argent que nous vole le Système, par ses impôts excessifs, n'est pas investi dans la Recherche, par exemple, ou ce qui prépare l'avenir, mais il est gaspillé :

    - dans la sur-administration... (à quoi servent les 243 Sous-préfectures ? Le Sénat ? Le doublon élus départementaux et régionaux...)

    - dans une immigration qui nous coûte  certainement plus de 50 milliards par an (avec ces plans banlieues réguliers qui sont autant de gouffres réguliers, une AME scandaleuse, 2 millions de Carte Vitale en trop...)...

    - dans une des-Éducation nationale qui maintient à l'école, au lieu de favoriser l'apprentissage et l'acquisition d'un métier dès 14ans, des dizaines de milliers d'élèves, pendant des années, qui se retrouvent enfin sans rien, sans diplôme, sans formation, direction : Pôle Emploi !...

    Le Système "nous mange la laine sur le dos", comme on dit au Québec : ne prenons que deux exemples : un plein de 1OO euros d'essence c'est à peine 40 euros d'essence mais 60 centimes de taxes ! Et ces "Droits de succession", qui sont un vol pur et simple puisque l'héritage, ce sont des biens que les Français ont acquis tout au long de leur vie, et sur lesquels ils ont déjà payé toute sorte d'impôts : le Système les fait encore re-payer à leur mort !

    • il y a 12 millions de pauvres aujourd'hui ("sous le seuil de pauvreté", soit 18.46% de la population française) ! 4 millions de "mal logés" et 14 millions de "fragilisés" en ce domaine (source Fondation Abbé Pierre); plus de 5 millions et demis de chômeurs, et un chômage de masse qui dure depuis plus de quarante ans; une dette publique qui a atteint 3.000 milliards (soit129% du P.I.B.); un tiers de nos concitoyens diminue ses achats alimentaires et reporte ou annule carrément ses soins médicaux; les Français sont devenus les premiers consommateurs d'anti-dépresseurs d'Europe et un étudiant sur quatre a des pensées suicidaires ; les précaires et intermittents sont plus de 9 millions (qui vivent sous le "seuil de pauvreté monétaire", ce taux s'établissant de 14,6%); un déficit du commerce extérieur chronique, qui s'établit à 100 milliards par an, qui est constant depuis quinze ans et augmente même : bientôt, à ce rythme, le Système aura fait de la France un... Zanzibar ! 

    • des quartiers entiers de nos villes sont des zones de "non France" à cause de l'immigration/invasion voulue et imposée par le Système, qui implante de force l'Islam chez nous, dans le but inavoué mais réel de détruire enfin ce qu'il reste de catholicisme vivant...

    •  la culture et la civilisation française, nos moeurs, notre art de vivre sont en grand danger face à l'américanisation, l'islamisation, l'abêtissement et l'appauvrissement culturel qui se propagent et ne cessent d'augmenter : 535 candidats ont passé une épreuve de latin au baccalauréat en 2022, 535 pour toute la France… alors que le latin devrait être enseigné à tous les élèves dès la sixième ! Avec la disparition de son enseignement, c'est une certaine disposition de pensée qui disparaît, c'est notre Eprit, ce sont nos Racines intellectuelles, mentales, morales...

    • et, par-dessus tous ces désastres, il nous faut encore subir la tyrannie du monstre doux qu'a prophétisé Tocqueville, la bien pensance du politiquement correct, la doxa imposée par le Système...

    Encore cette liste est-elle bien loin d'être complète !

    Ne vous étonnez donc pas que nous soyons royalistes : c'est nous qui nous étonnons que, face à un tel désastre, en tous domaines, vous fassiez encore confiance au Régime qui nous y a conduit !

    Et, si vous n'êtes pas satisfaits de l'état du Pays, soyez royalistes ou ne vous plaignez pas ! : car, malgré ce constat calamiteux et loin d'être exhaustif, la France peut rebondir, un nouveau matin français peut se lever pour elle, et elle peut reprendre sa marche en avant vers les hauteurs, vers les sommets : il suffit pour cela de renvoyer ce Régime qui la tue, et de lui redonner son régime traditionnel, qui l'a faite, et qui en a fait la première puissance du monde, "la Grande nation" : sa Royauté traditionnelle...

    Oui, pour parler familièrement, on s'est bien fait avoir avec la Révolution et l'instauration de la République, en 1875...

  • Les sanctions contre la Russie provoquent l’effondrement de l’euro… Le ministre Bruno Le Maire s’est totalement trompé !

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet  2022

    lesmoutonsrebelles

    Pour ceux qui espèrent que cela va s’arrêter, autant le dire, avec les prix de l’énergie qui flambent, c’est mal barré. Une situation d’autant plus préoccupante pour l’Union européenne que l’inflation explose depuis l’an dernier aux États-Unis, pour atteindre les plus hauts niveaux depuis plus de trente ans. Supérieure à celle de la zone euro, elle aurait donc dû logiquement impacter davantage nos concurrents d’outre-Atlantique.

    Coût de l’énergie et coût de la dette divisent l’Europe

    Quand la Réserve fédérale des États-Unis a encore de la manœuvre pour rehausser ses taux en conséquence, la zone euro se voit, elle, tiraillée entre le Nord pris à la gorge par le coût de l’énergie, où les Allemands en tête feront tout pour augmenter les taux d’intérêt afin de rééquilibrer leur balance commerciale, et le Sud surendetté (Grèce, Espagne, Portugal, Italie et même France) dont chaque nouveau point d’inflation augmente de façon insoutenable le coût de l’endettement.

    Allemagne : non à l’inflation, oui à la hausse des taux

    Les Allemands, qu’une telle politique européenne commence à sérieusement échauffer, semblent bien déterminés à ne rien lâcher. Et pour cause, les sanctions contre la Russie faisant s’envoler le coût de l’énergie (lire à ce sujet notre analyse sur les conséquence des prédictions de Schwab), c’est toute la balance commerciale qui faisait la fierté de la quatrième puissance économique du monde qui part en vrille. Pour la première fois depuis la réunification, elle est en déficit : un milliard d’euros rien que pour le mois de mai, et ça n’est assurément qu’un début. Lundi 4 juillet, Joachim Nagel, président de la Bundesbank, la banque centrale allemande, a mis en garde la Banque centrale européenne contre toute tentative visant à faire baisser les coûts d’emprunt des pays du Sud de la zone euro. Il a estimé que l’accent devrait être mis sur la lutte contre l’inflation, qui pourrait nécessiter plus de hausses de taux d’intérêt que prévu.

    L’écart des taux entre Nord et Sud de l’Europe se creuse

    Comme le reconnaît enfin Christine Lagarde à demi-mot en sortant de derrière les fagots son mystérieux outil anti-fragmentationcensé rééquilibrer miraculeusement le Nord et le Sud, la zone euro subit une fragmentation sans précédent des différents taux d’emprunt (les « spread », dans le jargon financier). Autrement dit la différence de taux entre les différents pays de l’Union européenne devient catastrophique pour l’unité de la monnaie unique. D’ailleurs, le ton alarmiste du discours qu’elle a tenu tranche avec la prudence adoptée depuis plus d’un an, quand elle invitait à ne pas « surréagir ».

    La récession annonce la fin de l’euro

    C’est donc bien la confiance dans l’euro qui est fondamentalement atteinte, et c’est peu dire que la santé de l’Union européenne inquiète les marchés. La politique économique des va-t-en-guerre a engendré un risque de récession considérable, aujourd’hui reconnu même par Andrea Enria, le responsable de la supervision bancaire de la BCE. « Le scénario de la récession doit être désormais anticipé par les banques européennes », a-t-il prévenu lors d’une audition devant le Parlement européen.

    Une situation pourtant si prévisible ! On en vient à se demander comment ces gros malins du gouvernement, après avoir envoyé l’industrie en Chine, explosé la dette, l’avoir indexée sur l’inflation et paralysé pendant deux ans le pays et son économie, pensaient réellement mettre à terre la Russie et recevoir les lauriers de la gloire en se privant du gaz le moins cher du monde, au moment même où ils en avaient le plus besoin. Là où la crise grecque de 2015 et l’annonce du Brexit en 2016 ont échoué, les alliés de Zelensky et des États-Unis seraient-ils parvenu à faire entrer l’euro, et toute l’union qui le soutient, dans sa phase terminale ?

     

    Et que penser des européistes se prenant les pieds dans le tapis ? Voilà des années, des décennies, que nombre d’économistes et de souverainistes préviennent que les monnaies plurinationales finissent toujours par exploser, et que, du fait même de leur impossibilité à garder homogènes les taux d’emprunt entre les pays, aucun plan de sauvetage ne saurait en guérir les défauts congénitaux. Par ailleurs, on le sait bien, ce sont ceux qui tiennent la monnaie qui tiennent l’État ; avec la marionnette Macron à la solde de l’empire étatsunien, nous en avons aujourd’hui un dramatique exemple.

    Alors, que conclure ? qu’ils sont encore plus crétins qu’on ne le pensait ou que le coup de grâce n’est qu’une sournoise manœuvre pour sauver les meubles ? ou peut-être encore, simplement, que la grande réinitialisation ne fait que poursuivre son cours, et que s’appliquent de jour en jour les projets de Klaus Schwab et de la famille Rothschild pour faire table rase avant d’imposer leur nouvel ordre et leur monnaie mondiale. Bêtise, zèle, plan machiavélique ? ce sera à l’appréciation de tout un chacun, car, quoi qu’il en soit, la fin de l’euro sera en fin de compte tout sauf une mauvaise nouvelle.

    Sylvain pour Le Média en 4-4-2

  • Uber président

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2022

    Uber président

    Après le Rothschildgate, selon lequel une partie des émoluments promis à Emmanuel Macron pour son rôle dans le rachat de la branche nutrition infantile de Pfizer par Nestlé en 2012 (pour un montant de 9 milliards d’euros) aurait été provisionnée dans un « trust » anonyme en Grande-Bretagne, voici le scandale Uber Files qui éclabousse le président réélu.

    Des documents internes à l’entreprise, analysés par « Le Monde », montrent comment, entre 2014 et 2016, le ministre de l’économie Emmanuel Macron a œuvré en coulisse pour la société de VTC, qui tentait d’imposer une dérégulation du marché et affrontait l’hostilité du gouvernement. Les « Uber Files » montrent à quel point Emmanuel Macron a été, à Bercy, plus qu’un soutien, quasiment un partenaire.

    Un ministre qui suggère à Uber de transmettre des amendements « clés en main » à des députés amis ; un ministre qu’Uber France n’hésite pas à solliciter en cas de perquisition dans ses locaux ; un ministre qui, ce 1er octobre 2014, « s’excuse presque » de l’entrée en vigueur de la loi Thévenoud, d’après un compte rendu du rendez-vous écrit par le lobbyiste Mark MacGann pour ses collègues anglophones. D’après ce message, M. Macron aurait affirmé vouloir aider Uber à « travailler autour » de cette loi.

    […] Emmanuel Macron et Uber s’accordent sur une stratégie commune. « Il veut que nous l’aidions en communiquant clairement et de manière agressive », écrit Thibaud Simphal, dans un compte rendu de réunion en janvier 2015. Première étape : Uber rédige directement des amendements parlementaires simplifiant les conditions d’accès à la licence de VTC, pour qu’ils soient proposés par des députés et discutés au cours de l’examen du projet de loi dite « Macron 1 » ; si leur adoption est peu probable à l’Assemblée, ils donneront plus de poids au ministre pour signer un décret qui n’aura pas besoin de passer par l’Assemblée.

    […] Quelle était la motivation d’Emmanuel Macron pour s’impliquer, avec tant d’énergie, aux côtés d’une multinationale américaine à la réputation sulfureuse ? Une convergence de vues politique, d’abord, en faveur d’une dérégulation rapide. Mais aussi une certaine fascination pour Travis Kalanick. Dans le très controversé fondateur d’une des entreprises les plus « disruptives » de la dernière décennie, le futur président voyait, semble-t-il, une sorte de double. A la veille de leur première rencontre, une collaboratrice d’Uber relatait ainsi une discussion avec son cabinet : « Emmanuel Macron est très intéressé par l’histoire de Travis, miroir de la sienne – moins de 40 ans et réussite impressionnante. »

     

    Source : lesalonbeige